9 100 hab. (Trois-Riverains) dont 190 à part, 3 110 ha, commune de la Guadeloupe et chef-lieu d’un canton qui comprend aussi la commune de Vieux-Fort, dans l’arrondissement de Basse-Terre. Occupée par les colons depuis 1640, la commune est au sud de la Basse-Terre, en un site escarpé où son habitat est très dispersé le long d’une côte accidentée. Son centre, à peine perceptible, est à environ 13 km ESE de Basse-Terre, et s’éparpille autour des D 6 et 7 au milieu des bananeraies et des bois. Outre de riches résidences, notamment d’anciennes habitations coloniales, la partie centrale de la commune a un collège et une clinique, un moulin restauré, un parc archéologique des Roches Gravées (22 pétroglyphes, 130 dessins des Arawaks, datés du 5e siècle de notre ère), et l’étang Gommier. Le Bord de Mer est une petite agglomération distincte au sud sur le rivage, qui dispose d’un port; une navette en part vers les Saintes. Au sud-ouest, le rivage est accidenté par la pointe de la Grande Anse, nourrie par les alluvions de la rivière Grande Anse qui débouche en son milieu et descend de la Citerne; elle abrite à l’ouest la belle plage de la Grande Anse, où sont deux petits hôtels en bungalows. Grande Anse sur Morne et Chemin de Grande Anse sont des quartiers de maisons à l’ouest du bourg au-dessus du littoral. Vers l’est, se dressent au-dessus du rivage les hauteurs du parc archéologique, puis d’autres reliefs où s’éparpillent les hameaux de Schœlcher ainsi que Montchappé et Réduit au nord-est. L’habitat est plus étoffé sur les reliefs au nord-ouest du bourg vers la Violette, Château Sœurette, la Regrettée, Grand Fond, ou au centre-nord Carbet au-dessus de l’étang Gommier, et l’Ermitage plus haut. Le tracé de la N 1 marque à peu près la limite de l’habitat dans la partie occidentale; vers l’est, il se rapproche de la côte. La partie haute monte en direction de la Soufrière mais sans l’atteindre: le territoire communal se termine en pointe à 1 165 m au cratère de la Citerne. Le volumineux cône annexe de la Madeleine forme une puissante masse rocheuse au nord-est de la commune; il monte à 984 m (972 au piton l’Herminier, accessible par un sentier). Sur son flanc nord sont trois étangs, Madère, Roche et l’étang de l’As de Pique, dont les eaux descendent vers Capesterre et qui sont des buts d’excursions grâce à la Trace des Étangs, qui relie directement l’ouest de Capesterre à Gourbeyre. Le peuplement de la commune se révèle assez stable, en légère augmentation (8 800 hab. en 1999). Elle enregistre 1 450 emplois; 2 700 des habitants travaillent, dont 1 000 sur place; 1 100 sont chômeurs; les retraités composent 30% des ménages. Le revenu moyen est de 13 400 € et un quart des ménages sont imposés. Sur 830 ha cultivés, 410 le sont en bananiers et la commune a ouvert une Maison de la Banane; un musée de la Graine (Kananga) avec jardin exotique est également visible dans l’ancienne habitation Duquery au sud-est du Bourg. |