Tureia

Tureia

310 hab., 1 915 ha, commune de Polynésie française dans la subdivision des îles Tuamotu-Gambier, tout au sud des Tuamotu. L’atoll principal, Tureia, à 20°50’S et 138°33’O, qui fut aussi nommé Papahena et découvert en 1791 par Edward Edwards, a une forme en losange de 14 km sur 8; 835 ha sont émergés en multiples îlots. La grande île s’étire sur 22 km de récif; le lagon mesure 4 721 ha et se trouve dépourvu de véritable passe. La population se tient au nord, au village d’Hakamaru (parfois Akamaru et même Fakamaru); elle fut évacuée en 1968, lors du premier essai nucléaire à Fangataufa, qui est à 125 km au sud. Un camp du CEP y avait été établi, mais a été fermé, ainsi que la station météo; reste un aérodrome avec une piste bitumée de 1 050 m (NTGY/ZTA), relié à Hao (4 000 passagers en 2008 dont 3 200 en transit, 130 mouvements). Une route court sur les motu sur plus de la moitié du tour de l’île. Tureia accueille une fois par mois le Nuku Hau et tous les deux mois le Taporo VIII. Quatre atolls sont rattachés à Tureia. Le plus éloigné est le seul peuplé: Tematangi, 220 km au SO (21°40’S, 140°37’O), de forme anguleuse, 10 km de long et 610 ha de lagon, a une quarantaine d’habitants au village de Tuihana à l’angle ouest; c’est un atoll fermé où l’on produit des perles; le Taporo VIII y passe 16 fois par an. Vanavana, 60 km à l’ouest de Tureia (20°47’S, 139°09’O) est un atoll rond, de 4,5 km de diamètre un anneau presque entièrement boisé et inhabité, mais qui reçoit parfois des familles exploitant le coprah. Enfin, au sud de Tureia sont les deux îles des expériementations de l’arme nucléaire, Moruroa et Fangataufa.