6 200 hab. (Baillifiens) dont 150 à part, 2 430 ha, commune de la Guadeloupe dans le canton de Vieux-Habitants. Le bourg est sur la côte, juste au nord de la ville de Basse-Terre dont elle prolonge l’urbanisation; il s’orne, un peu au sud, de la tour du père Labat, un ancien fortin de 1703 qui n’a guère que 3 m de haut. Non loin se trouve l’aérodrome qui sert à Basse-Terre (codes BBR/TFFB) et dispose d’une piste asphaltée de 620 m et d’un aéroclub, mais son usage est restreint. La commune n’a qu’un étroit front de mer (3 km) mais son territoire s’étire vers le nord-est, de part et d’autre de la rivière de Baillif, jusqu’au sommet du Grand Sans-Toucher, à 1 354 m. Il est limité au sud par la rivière des Pères, au nord par celle du Plessis. Les basses pentes sont parsemées d’habitations, surtout dans les cités Lignières et Chaulet au sud, les quartiers Cadet au centre-ouest, Madeleine et Plessis au nord (gravures rupestres) sur la D 13; Claire Fontaine et Saint-Robert, au nord-est, sont à plus haute altitude, vers 300 m. Une route (D 30) court vers l’est au-dessus des gorges de la rivière des Pères, par les anciennes distilleries Bellevue, Bouvier, Valeau qui conserve un moulin; le hameau du Grand Marigot monte à 450 m. La population est assez stable (6 000 hab. en 1990) et l’agriculture reste active, avec un bon développement des cultures de légumes; le reste est en café, coton, banane et canne; l’ensemble porte sur près de 700 ha, dont 250 en bananiers, pour environ 200 exploitations dont une cinquantaine à plein temps; elles font peu d’élevage, sauf de volailles. La commune dispose d’un collège et d’un centre de vacances, ainsi que d’une zone d’activités, mais n’a pas d’accueil hôtelier. Le taux de chômage est moyen pour la Guadeloupe (32%); la commune compte 1 500 emplois; sur 1 800 habitants ayant un emploi, un tiers seulement travaillent dans la commune; les revenus moyens sont plutôt faibles (11 900 € par ménage, dont 25% sont imposés). |