17 100 hab. (Ducossais) dont 340 à part, 3 769 ha dont 1 085 cultivés, commune et canton de la Martinique dans l’arrondissement du Marin, 13 km au SE de Fort-de-France, dont elle est de plus en plus une grande banlieue; la croissance de la population est vive depuis les années 1980 (9 400 hab. en 1982, 12 400 en 1990); Ducos a encore gagné 1 800 hab. de 1999 à 2009. Le bourg est desservi par la N 5 vers le sud et la N 8, un peu à l’écart des mangroves de la baie de Fort-de-France; il comporte un collège (1 200 élèves) et un lycée polyvalent (600 élèves), ainsi quà l’ouest le centre pénitentiaire de la Martinique à Champigny, surchargé (570 places) et en voie d’extension; un pitt pour combats de coqs, zone artisanale et zones industrielles de Génipa au sud et Petite Cocotte à l’ouest. Le maire est Charles-André Mancé, RDM, également conseiller général. Le nom de la commune, jadis Trou-au-Chat, a été changé en 1855 en hommage à un ministre des Colonies de Napoléon III. La commune, créée en 1837 à partir de Rivière-Salée, se situe entre les cours inférieurs de la Rivière Salée au sud et de la Lézarde au nord. L’habitat se disperse sur les basses collines dans la plus grande partie du territoire, sauf à l’ouest près des mangroves, à l’exception de Canal qui y fait figure de presqu’île. Durivage au sud, Morne Vert et Fond Savane à l’est complètent ainsi l’habitat du bourg principal. La commune atteint à l’est le barrage de la Manzo, dont elle partage avec Le François le plan d’eau de 80 ha. Le barrage, créé en 1979, est conçu pour l’irrigation des communes du Sud; il peut contenir 7,8 Mm3 d’eau. Tout près et à l’extrémité nord de la commune, l’ancien château d’Aubéry, de 1928-1931, a été classé; il est abandonné après avoir abrité l’École normale et failli devenir école d’agriculture; mais le lycée agricole de Bois-Rouge a été installé non loin. Au SO, les mangroves ourlent la baie de Génipa, où aboutissent plusieurs cours d’eau et qui est devenue réserve ornithologique. Dans l’ensemble, Ducos cultive 130 ha de canne (8e commune de l’île) et 170 de bananiers. Dans les plantations se distinguent les rhumeries de Sainte-Luce (rhumes Trois Rivières et Duquesne, 85 sal.) et Belloni et Bourdillon (La Mauny, 40 sal.), l’habitation Rivière la Manche (30 sal.); services agricoles et conditionnement de l’Union des producteurs de bananes (50 sal.) à Bois Rouge. La commune a reçu d’assez nombreuses petites entreprises, dont un hypermarché Bameli (170 sal., famille Hayot) et des magasins Casino (25 sal.), Match (Ducossaise, 30 sal.), des ateliers de téléphonie Digicel (120 sal.) et Nextiraone (30 sal.), menuiserie et agencement de magasins Tropikalu (30 sal.), CAA (25 sal.) et Le Prisme (25 sal.), mobilier Sisal, (25 sal.), viandes Simbi (40 sal.); réseaux et canalisations DLE (35 sal.); métallerie Eiffage (25 sal.), installations thermiques Idex (60 sal.) et EFE (Électricité Froid Électronique, 50 sal.) et électriques ETE (35 sa.) et EFE (25 sal.) , peinture Heurlie (20 sal.), revêtements MPC (30 sal.); restauration collective Sodexho (45 sal.), négoce de papeterie (Némery Calmejane, 40 sal.), vente par correspondance Diamant (25 sal.), publicité I-Medias (20 sal.), centre d’appels Orion (20 sal.); transports par cars TAD (25 sal.), garages; sables et graviers Blanchard (35 sal.); mais le plus gros employeur est la SEEN (Environnement, nettoyage urbain, 390 sal.). |