Trois-Îlets (Les)

(7 320 Îléens, 2 860 ha dont 457 cultivés) est une commune de la Martinique dans l’arrondissement du Marin (CA de l’Espace Sud de la Martinique), face à Fort-de-France de l’autre côté de la grande baie et reliée à la capitale par des navettes marines. La commune date de 1849, et se nommait auparavant… le Cul-de-Sac à Vaches. La population augmente sensiblement depuis les années 1980 (3 200 hab. de 1961 à 1982), sous l’effet de l’exurbanisation foyalaise et de l’installation de nombreux hôtels et équipements pour touristes. Elle a crû de 2 140 hab. (+41%, record de Martinique) depuis 1999. C’est que, outre une côte abritée et très découpée, propice à la navigation de plaisance, elle englobe aussi le site «incontournable» de la Pagerie, l’habitation où naquit en 1763 Joséphine Tascher, première épouse du premier empereur de France et jusqu’ici la plus connue des Martiniquaises.

Outre ce site de quasi-pèlerinage assorti d’un petit musée, Trois-Îlets propose un marché au bourg, un Village de la poterie prolongeant une ancienne tradition locale de potiers, un parc des Floralies dépendant du Parc régional et qui héberge un Centre d’information et de documentation sur l’environnement, une maison régionale de la Canne dans une ancienne sucrerie, un musée des Coquillages, un village d’antan (la Savane des Esclaves), la pépinière et les jardins du domaine de Château Gaillard avec un musée du cacao et du café; plus un golf et même un parc d’aventure «accro-branches Mangofil», avec village pour enfants; et des plages…

L’urbanisation est divisée en trois petites agglomérations: Les Trois-Îlets proprement dits à l’est, le bourg principal; de l’autre côté du gros promontoire de la pointe Bois d’Inde (ou de la Rose), la Pointe du Bout s’avance sur une étroite presqu’île face à Fort-de-France, avec l’embarcadère et la plupart des bateaux et des hôtels autour de l’anse Mitan; enfin l’Anse à l’Âne à l’ouest, plus calme et plus balnéaire grâce à sa plage abritée. Le territoire communal s’élève côté sud, montant dans les bois jusqu’à 401 m et portant à l’est de la commune les grandes paraboles du centre de télécommunications.

La commune dispose d’un hôpital et d’un collège, ainsi que d’un supermarché; les principaux employeurs privés sont des hôtels: Kalenda (90 sal.), Bakoua (60 sal.), Carayon (90 sal.), Bambou (70 sal.), la Pagerie (50 sal.), tous à la Pointe du Bout et à l’anse Mitan; un casino de jeux Sodexca (40 sal.). S’y ajoutent le gardiennage ASA (60 sal.), le traitement ordures Environnement (55 sal.), La Poste (25 sal.), des restaurants et des entreprises de loisirs et location de bateaux ou de voitures. En revanche, l’agriculture est très réduite, comme dans tout le sud-ouest de l’île.

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