Communauté d’agglomération Saumur Val de Loire

Saumur Val de Loire (communauté d’agglomération de)

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intercommunalité du Maine-et-Loire au sud-est, 45 communes, 100 300 hab., 123 400 ha. Saumur, Allonnes, Bellevigne-les-Châteaux, Brain-sur-Allonnes, Doué-en-Anjou, Gennes-Val de Loire, Longué-Jumelles, Montreuil-Bellay, Vernantes et Vivy ont plus de 2 000 hab.

Verrie (490 Verrinois, 1 649 ha dont 825 de bois), 9 km à l’ouest de Saumur, a de grands bois dont le Parc de Verrie au sud et le bois de Tilly à l’ouest, et l’hippodrome de Verrie au sud dans les bois; hameaux de Clermont et Beaucheron à l’ouest, 90 hab. de plus qu’en 1999.

Rou-Marson (670 Roumarsonnais, 1 266 ha dont 480 de bois) est à 6 km OSO de Saumur. Rou est au sud, dans la plaine au bord du Douet, avec une église en partie du 11e s. et flanqué de deux dolmens; Marson est au nord, sur le cours d’un affluent du Douet, assortie côté nord du château (19e) de Marson, en aval au sud du hameau de Riou, et doté d’habitats troglodytiques, d’une église du 12e s., au nord, l’étang de Marson occupe 35 ha. La réunion de Rou et de Riou-et-Marson date de 1846; coiffure à domicile Viadom, 90 sal.), +50 hab. depuis 1999.

Distré (1 730 Distréens, 1 472 ha) est un village à 4 km SSO de Saumur sur la D347, longé au sud par le Douet; église en partie des 11e-12e s., maison d’Andenas avec parc (mairie, site classé sur 2 ha, au village). Il est appuyé à l’est par le hameau de Munet, au pied d’un relief et doté d’une centrale photovoltaïque. Au nord, le carrefour de la D347 et de la D960 a suscité les zones d’activités du Champ Blanchard et du Croulay. Juste au nord, le hameau de Pocé s’accompagne d’un ancien château fort (15e s.) et, sur un mamelon, du dolmen de la Chênaie. Plus au nord, les lotissements de la Cave Grolleau sont au pied du relief du bois de Pocé. Au sud-ouest, hameau de Chétigné (église du 12e s., manoir). Au sud, Distré donne sur les marais de la basse vallée du Douet, nourri du Follet, qui atteint le Thouet à l’est du finage; dolmen de la Vacherie au SE. La commune accueille quelques entrepôts et commerces de grande surface dont un Carrefour (40 sal.), Conforama (35 sal.) et Bricoman (55 sal.), Jardiplay (fleurs, 25 sal.), un négoce de fournitures pour poids lourds (Saumur Electro Diesel, 35 sal.), les déménagements DIM (Maingret, 50 sal.); une unité de champagnisation de Bouvet-Ladubay (30 sal.); nettoyages Vitrolav (95 sal.) et AEI (Thermolaquage, 25 sal.). Distré n’avait que 620 hab. en 1926, 830 en 1968 et a crû ensuite; elle a gagné 490 hab. (+40%) depuis 1999; 80 ha de vignes.

Artannes-sur-Thouet (440 Artannais, 661 ha) est 7 km au sud de Saumur au bord du Thouet, juste en amont du confluent de la Dive. Le long du Fossé d’Artannes, diverticule du Thouet, se voient deux ponts mégalithiques et, en aval sur la rive gauche du Thouet, le menhir de la Pierre Fiche; hameaux du Poitou et de la Motte au SO.

Varrains (1 270 Varrinois, 340 ha) est à 4 km SE de Saumur et voisine de Chacé, juste au NE, leur habitat étant continu. La société Blanc de Semis le Lion y prépare du mycelium pour la culture des champignons (70 sal.); les vignerons de la commune cultivent plus de vignes que la commune n’a d’hectares (540 ha). Le finage a une annexe boisée à l’ouest dans la prée du Thouet. Varrains était un peu plus peuplée que Distré et Chacé au milieu du 20e siècle, vers 900 hab., mais la population a peu augmenté après 1975, gagnant toutefois 90 hab. depuis 1999.

À l’est de Saumur, quatre communes viticoles et en partie troglodytiques font une file continue de maisons le long du coteau de Loire, jusqu’au confluent de la Loire et de la Vienne qui marque la limite régionale.

Souzay-Champigny (790 Souzéens, 892 ha dont 210 de vignes) est à 6 km ESE de Saumur. Le village s’étire au pied du coteau de Loire, avec un appendice vers le sud à la faveur d’un vallon; église classée du 12e s., châteaux viticoles de Souzay et de Villeneuve (18e) sur le coteau, manoir de la Bienboire (17-18e) au sud. Champigny est à 3 km au sud sur le plateau, en clairière viticole entourée de bois et de carrières dont celles de la société Hardouin (50 sal.). Au nord, la commune a une part de la plaine de Loire et l’ile de Souzay. L’union de Souzay (jadis Souzé) et de Champigny est ancienne, mais le nom de la seconde n’a été officiellement ajouté qu’en 1930. Il est cependant bien plus connu, en raison de l’existence d’une AOC saumur-champigny en vin rouge de cabernet franc («breton»), obtenue en 1957 et portant sur 1 550 ha dans neuf communes du Saumurois (130 vignerons, 80 000 hl par an), promue par un actif syndicat des producteurs. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Parnay (450 Parnaisiens, 654 ha dont 170 de vignes et 187 de bois), 8 km ESE de Saumur sur le coteau de Loire, est juste à l’est de Souzay. Le village est en pied de coteau, avec une extension au NO dite Rue Cristal, une plus ample au SE par le hameau de la Rue Valbron dans un profond vallon; le hameau de Marconnay, entre Parnay et Souzay, a deux châteaux sur le coteau; château de Targé (17e s.) au-dessus de la Rue Valbron. Parnay fut un port actif mais dont le bras de la Loire s’est atrophié en boire. Au sud, le finage s’achève entre bois et carrières.

Turquant (610 Turquantois, 786 ha dont 200 de vignes et 248 de bois), 12 km ESE de Saumur figure parmi les «villages de charme» pour ses maisons anciennes et contient plusieurs manoirs, les moulins à vent restaurés de la Herpinière (15e s.) et du Val Hulin, un musée du casse-tête, la champignonnière de la Fessardière (25 sal.); caves de la Grande Vignolle, à la maison Filliatreau (réceptions) et sites troglodytiques; village troglodytique des métiers d’art. L’habitat est en partie au pied du coteau de Loire, avec une extension au NO dans le Val Hulin, mais beaucoup plus étoffé dans le profond vallon central de la Rue des Martyrs. Un peu au sud, hameau de Beau; au SE, moulin de la Herpinière, manoir de la Chauvelière, centre naturiste près du manoir de la Herpinière; toute la partie méridionale du finage est boisée. Au nord, la plaine alluviale a une largeur de 500 m; avec des étangs de sablières. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999.

Montsoreau (450 Montsoreliens, 519 ha) est 15 km ESE de Saumur sur la rive droite de la Loire. C’est le premier village de la région en descendant la Loire, juste après la confluence de la Vienne, et l’un des plus connus en raison de son superbe château renaissance (1455), posé au bord de l’eau. Le château appartient au département, qui a assuré sa restauration; une société y organise spectacles et animations, évidemment centrés sur la Dame de Montsoreau telle qu’Alexandre Dumas l’a imaginée, et aussi sur le fleuve Loire. Le château n’abrite plus le musée des Goums marocains, transféré de Rabat en 1956 mais parti au musée de l’infanterie de Montpellier en 1997.

La commune, limitrophe de l’Indre-et-Loire, est classée comme «petite cité de caractère» et «village de charme» et figure aussi parmi les «plus beaux villages de France», étagé sur le coteau de rive gauche de la Loire; plusieurs venelles ont été réaménagées et fleuries; intéressant quartier troglodytique de la Maumenière; moulin de la Tranchée; Maison du Parc Loire-Anjou-Touraine au village; dolmen au SO; 75 ha de vignes. Au nord-est, le finage s’étend sur la rive droite de la Loire à l’île au Thian, où est un hameau. Montsoreau a eu 1 100 hab. en 1851, s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (450 hab.), a un peu repris, puis elle a perdu 100 hab. après 1999.

Fontevraud-l’Abbaye (1 560 Fontevristes, 1 482 ha dont 845 de bois) est à 16 km ESE de Saumur à la limite de l’Indre-et-Loire et de la Vienne. Le village est lié à l’abbaye qui y fut fondée en 1101 au lieu-dit fontaine d’Évraud, dans un vallon du plateau à 4 km de la Loire. Elle s’est nommée Fontevrault jusqu’en 1928, ensuite Fontevrault-l’Abbaye, puis son orthographe a été révisée en 1948. Elle fut à l’origine un double monastère d’hommes et de femmes, avant de devenir célèbre comme abbaye royale de femmes, recevant des moniales des hautes classes. Déchue par la Révolution, elle devint un pénitencier de femmes de 1804 à 1963. Puis elle fut restaurée, au moins en partie, et devint un centre culturel en 1975. On y visite le cloître du 16e s., l’église abbatiale du 12e, la cuisine romane du 12e s., et les tombeaux des Plantagenêts, qui avaient choisi d’y être inhumés; nombreuses annexes et beaux jardins. Le nombre de visiteurs se tient entre 180 000 et 200 000 par an. Le site est inscrit pour 75 ha.

Au village, se voient une église du 12e s. et de grands jardins à la française aménagés pour les Bourbons; musée de la Savonnerie; l’hôtel Fontevraud Resort (sic, 45 sal., 55 chambres 4 étoiles) a été aménagé entièrement sur fonds publics (dont 25 millions d’euros pour la Région). La commune a aussi une fabrique de médicaments des laboratoires Brothier (40 sal.) et contient une vaste forêt et un camp militaire. Celui-ci est le domaine du 2e RDNBC, c’est-à-dire Régiment de dragons nucléaire, biologie et chimie, héritier de la 2e brigade blindée et chargé, pour le compte du génie, de la protection contre les attaques éventuelles des trois domaines «nbc». Un musée d’art contenant la collection Clingman va être installé à Fontevraud, la ville de Tours, d’abord sollicitée, n’ayant pas su ou daigné lui trouver une place. La commune avait 4 200 hab. en 1856 puis s’est acheminée vers le minimum de 1 100 hab. en 1975; elle s’étoffe un peu depuis (+70 hab. après 1999).

La forêt et le camp de Fontevraud sont partagés par trois communes du sud-est du Saumurois.

Épieds (760 Épiédois, 2 699 ha dont 340 de bois), 15 km SSE de Saumur, est au confluent de la Dive et d’une Petite Maine venant de Bournand et qui a pour affluent le Martiel, avec lequel elle est parfois confondue. Le finage est très étiré du SO au NE le long de la limite de la Vienne. Au nord, la commune contient le hameau et le château de Bizay (16e au 19e) et le gros hameau de la Rigauderie; au-delà, le finage mord sur la forêt de Fontevraud dans le camp militaire. Dive canalisée à l’ouest, hameaux de Douvy et des Dormants au sud, et dolmen de la Pierre Levée. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (38%).

Plusieurs petites communes sont proches de Montreuil-Bellay et, comme les trois précédentes, ont fait partie de sa communauté avant la fusion dans celle de Saumur.

Saint-Just-sur-Dive (400 Saint-Justins, 724 ha), 8 km NE de Montreuil-Bellay, tient le site de confluence de la Dive à l’est et du Thouet à l’ouest; l’habitat est rassemblé au gros village de Mollay; +50 hab. depuis 1999.

Le Coudray-Macouard (940 Coudraisiens, 1 340 ha), 9 km NNE de Montreuil-Bellay et 14 km SSO de Saumur au passage de la D347 rectiligne, a conservé des aspects d’un village médiéval, et se souvient d’une tradition de la soie; elle propose une magnanerie et écomusée, avec éléments troglodytes, et elle est classée «petite cité de caractère»; atelier-musée de girouettes Adheneo (la Girouetterie), jardin botanique; grosse station électrique au nord, hameau de Bron au-dessus du Thouet au sud-est.

Courchamps (510 Courchampois, 699 ha dont 50 de vignes) est à 9 km NNO de Montreuil-Bellay; l’habitat s’étire sur un long dos de terrain, associant les habitats du Minervé à l’ouest (école et mairie) et de Courchamps plus à l’est (manoir et chapelle). Le Follet limite le finage au nord, la Gravelle au sud. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Cizay-la-Madeleine (480 hab., 1 929 ha dont 615 de bois, 70 ha de vignes), 7 km NO de Montreuil, a gagné 60 hab. depuis 1999. La commune n’a pas de vrai centre car son finage est formé de plusieurs hameaux distincts: au nord Igné, le plus viticole, frôlé par la D190 à quatre voies et sans accès; au NO Montfort-Cizay, avec des silos; au centre Cizay, où sont la mairie et l’école; au SE Fosse Bellay (avec silos et piste d’ULM). Au sud, adossée à la forêt de Brossay qui est principalement dans la commune, l’ancienne abbaye d’Asnières, du début du 12e s., a quelques restes des 12e et 13e s. dont un chœur gothique. Cizay a plusieurs châteaux du 18e s., dont ceux des Épinats et de la Mouche (17e, 18e et 19e s.), et celui de Chozé (18e-19e s.) qui est le siège d’un groupement forestier; ancien prieuré au nord. La commune est à la source de la Gravelle, affluent de gauche du Thouet.

Brossay (380 Brossayens, 479 ha), 7 km au NO de Montreuil-Bellay au passage de la D761 rectiligne, appartient aux terroirs viticoles du Layon (130 ha de vignes) et accueille l’entreprise de travaux publics Anjou TP (50 sal.); elle a gagné 130 hab. (+42%) depuis 1999.

Vaudelnay (1 180 Valdenaisiens, 2 548 ha dont 307 de bois), 4 km à l’ouest de Montreuil, a 500 ha de vignes, et 120 hab. de plus qu’en 1999. Son finage, limité à l’est par le Thouet, s’allonge vers le NO. Le bourg s’allonge en rue dans la plaine et s’accompagne de plusieurs hameaux, dont à l’ouest Messemé et Oiré, Champagne, les Caves; bois des Garennes au NO, vignes et caves au nord et au sud.

Saint-Macaire-du-Bois (460 Saint-Macairois, 1 366 ha dont 177 de bois) est à 11 km OSO de Montreuil-Bellay; elle est limitrophe des Deux-Sèvres. Le hameau principal, avec école et mairie, est l’Humeau de Bray au centre; hameaux des Bouchettes au nord, et de Chambernou à l’ouest, où le finage empiète sur la forêt de Brignon; ce qui reste de l’ancien village est à l’est, avec l’église, le cimetière et des silos; 110 ha de vignes, +70 hab. depuis 1999. Une piste ULM est au NE du finage (LF4954, piste de 280 m en herbe).

Le Puy-Notre-Dame (1 230 Ponots, 1 604 ha), 7 km à l’ouest de Montreuil-Bellay, est une grosse commune viticole, qui cultive 780 ha de vignes (2e commune du département). Le bourg a une énorme collégiale du 13e s., à trois hautes flèches et forme un site inscrit de 10 ha. C’est aussi un lieu de caves et de champignonnières. Au SE du finage au-dessus de la vallée du Thouet, les villages de Sanziers et Chavannes sont en partie troglodytiques; hameau de Cix au SO, la Raye à l’ouest (château). L’ensemble figure comme «petite cité de caractère» et propose un musée de la Soie vivante; menuiserie métallique (Renoval, 35 sal.); maraîchage (Les Ponots, 30 sal.), champignons (BHL Champi, 25 sal.), négoce agricole (SCPA, 45 sal.). Le finage est limitrophe des Deux-Sèvres et atteint le cours du Thouet à l’est.

Antoigné (470 hab., 1 787 ha), 7 km au SE de Montreuil-Bellay, dessine une avancée du département vers le sud, qui rend son finage limitrophe à la fois de la Vienne et des Deux-Sèvres; il est bordé à l’est par la Dive canalisée et contient à l’ouest les hameaux de Coulon et Lernay, au centre-sud celui de Mué; dolmen ruiné du Griffier au NO. Un site d’éoliennes y a été ouvert en 2010 à l’ouest par WPD (4 Enercon, 8MW). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Doué-la-Fontaine a été à la tête d’une autre communauté, qui a fusionné avec celle de Saumur. Ses membres sont maintenant intégrés à la nouvelle commune de Doué-en-Anjou, à l’exception des trois suivantes.

Louresse-Rochemenier (860 Louressiens, 2 582 ha dont 400 de bois), 6 km au NNO de Doué, résulte d’une fusion de 1842. Louresse est à l’ouest de Rochemenier, tous deux au centre du finage avec le petit moulin cavier Garreau à mi-chemin. Au nord, le gros hameau de la Bournée précède la forêt de Milly; au sud-ouest, hameau, bois et château de Launay, remontant au 13e s. mais détruit pendant la Révolution, refait en 1830, avec parc et étang. Le village troglodytique de Rochemenier, creusé dans les faluns, est très visité; il s’y trouve une ferme, un musée paysan et un centre d’information sur les troglodytes; au SE, ruines d’une église de la Madeleine; au NE, moulin Gouré sur une butte. Louresse accueille la maçonnerie et travaux publics Justeau (70 sal.), la plâtrerie Roux (20 sal.); 150 ha de vignes. Le territoire est traversé par la D761; la commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+34%).

Denézé-sous-Doué (480 Denézéens, 2 377 ha dont 582 de bois) est à 6 km au nord de Doué. Le finage, boisé au nord sur les reliefs, contient plusieurs petits hameaux, plus ou moins troglodytiques, dont le principal est Saugré au NE, avec un dolmen; on visite aussi celui de la Fosse au SE, qui propose un musée et une caverne sculptée au 16e s. (cave de Mousseaux); au SO, château du Pont de Varenne, du 16e s. Denézé a 60 hab. de plus qu’en 1999, 30 ha de vignes.

Les Ulmes (600 Ulmois, 810 ha), 9 km au NE de Doué, se signale par 170 ha de vignes et un dolmen (la Pierre Couverte, à l’est), et a gagné 110 hab. depuis 1999; hameaux de la Roussellière au SO, le Mousseau au sud, la Rue au nord, Glon au NO.

La partie occidentale de Saumur-Val de Loire a formé naguère la communauté du Gennois. La nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire en a réuni plusieurs, les autres formant la commune de Tuffalun.

Tuffalun (1 810 hab., 3 938 ha) est une commune nouvelle, créée en 2016 par l’union de trois anciennes communes. Le nom a été formé sur tuffeau et falun, les deux roches caractéristiques des lieux. Au total, la nouvelle commune a 410 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+30%). La voie rapide D761 (deux accès) traverse le finage, qui empiète au nord sur la forêt domaniale de Milly.

Ambillou-Château (960 Castel-Ambillouçois, 1 999 ha dont 665 de bois), 14 km SO de Gennes sur la D761 aménagée pour contourner le village, a gagné 140 hab. depuis 1999; négoce alimentaire Team Ouest (20 sal.). Au sud, gros hameaux de Hilay et de la Grézillé (château des 13e-15e s. à tourelles); au nord, le finage mord sur le relief, où sont quelques petits bois et les hameaux de Sauné. Noyant-la-Plaine (370 Noyantais, 499 ha), 13 km SO de Gennes, est sur la D761, rectifiée pour contourner le village à l’est; manoir du 16e s., 180 hab. de plus depuis 1999, soit presque un doublement. Le finage est entièrement en plaine. Le nord de la nouvelle commune relève de Louerre (490 Loriens, 1 444 ha dont 570 de bois), 9 km SO de Gennes, aux sources de l’Aubance au pied du plateau. Son finage comprend plusieurs hameaux dans la plaine à l’ouest, la Dronière au nord; chapelle et le manoir du Vau (16e s.) au SE du village; il s’étend loin vers l’est sur les reliefs boisés, jusqu’à inclure à sa pointe NE le hameau d’Avort, d’où sort l’Avort qui rejoint la Loire à Gennes; 110 hab. de plus qu’en 1999.

La communauté de Saumur-Val de Loire compte en outre 16 communes au nord de la Loire.

Saint-Clément-des-Levées (1 150 Saint-Clémentais, 1 022 ha), 13 km NO de Saumur, étire une file à peu près continue de maisons le long des levées de Loire; nombreux horticulteurs, métallerie France Fil (belge Bekaert, 75 sal., fils et conteneurs pour vignobles), + 140 hab. depuis 1999. L’Authion limite au nord le finage.

Villebernier (1 580 Villebernois, 991 ha), 6 km à l’est de Saumur sur la rive droite de la Loire, appartient aux banlieues de Saumur, dont les premières maisons sont à peine à 1 km; le grand manoir de Launay (15e s.) était une résidence de plaisance du roi René; manoirs à Penvigne au SE, hameau de Chidenier au NE. Le finage va au nord jusqu’à l’Authion; +190 hab. depuis 1999.

Varennes-sur-Loire (1 900 Varennais, 2 266 ha), 16 km à l’est de Saumur, est face à Montsoreau, à la limite du département, et se partage entre un bourg à 1 km de la Loire et un habitat sur les levées du fleuve; église du gothique flamboyant du 16e s., manoir de Chanfreau avec châtelet (16e s.), plusieurs moulins à vent; pont suspendu sur la Loire, gare au nord où le finage est limité par le cours de l’Authion. La levée de Loire abrite les maisons des hameaux de Gaure, la Grande Dîme et la Brèche, d’amont en aval; camping à la Brèche. Le finage a de nombreuses serres, quelques vergers. La population est stable.

Les autres communes sont plus septentrionales et à l’écart de la Loire.

Neuillé (1 010 Neuilléens, 1 356 ha dont 507 de bois), 13 km au nord de Saumur, est en bordure du Val de Loire sur la D347 qui traverse en droite ligne le finage. Au nord et à l’est, s’élèvent des collines boisées; à leur pied, châteaux de Salvert (16e) et de Goupillon (19e) avec hébergement. Au sud, un appendice inclut le péage de Saumur de l’A85, l’échangeur étant partagé avec Vivy; huilerie la Tourangelle (40 sal.), transports Rosette (45 sal.), négoce Tout pour le Fruit (25 sal.). La commune a gagné 120 hab. par rapport à 1999.

Blou (1 030 Blosiens, 2 146 ha dont 250 de bois), 3 km au nord de Neuillé au pied d’une grande butte boisée, a une église romane classée et plusieurs châteaux, dont Rouillon au SO, à douves en carré; un institut médico-éducatif est dans l’ancien séminaire de la Modetaie, à mi-chemin de Longué; la commune a gagné 150 habitants depuis 1999. L’A85 traverse le finage à l’ouest, mais sans accès.

Saint-Philbert-du-Peuple (1 330 Philibertais, 1 638 ha dont 300 de bois), 4 km au nord de Biou, 20 km au NNO de Saumur, dont l’attribut vient évidemment du peuplier, cultive les asperges et compte près de 200 emplois dans ses entreprises artisanales, et 25 agriculteurs; autocars Bochereau (20 sal.); sa population s’est accrue de 210 hab. depuis 1999. Le Lathan borde le finage au nord et au NO.

La Lande-Chasles (120 Karolandais, 508 ha dont 260 de bois) est à 14 km NNE de Longué-Jumelles, avec quelques maisons éparses dans les bois. Le gentilé quelque peu précieux est repris de Karol (Charles), une des anciennes formes de Chasles.

Mouliherne (890 Moulihernais, 4 079 ha dont 2 000 de bois), 28 km NNE de Saumur, occupe une quasi-clairière dans les bois, dont le principal est la forêt domaniale de Monnaie à l’ouest; église du 12e s. à clocher vrillé, château de la Touche (16e s.), lanterne des morts (refaite en 1978); base de loisirs, foire aux pommes. Le finage est traversé du NE au SO par la Riverolle, dont la vallée est encaissée dans le plateau à la hauteur du finage, et encombrée d’étangs en aval; elle rejoint le Lathan à la limite sud du finage.

Vernoil-le-Fourrier (1 290 Vernoillais, 3 310 ha dont 1 167 de bois), 21 km NE de Saumur, offre une église romane et gothique des 11e et 12e s., et le château de la Ville au Fourrier, à grosses tours rondes et façade renaissance; supermarché U (25 sal.). Le nom du Fourrier n’a été ajouté à celui de Vernoil qu’en 2006; la commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Le nord et le sud du finage sont boisés.

Courléon (150 Courléonais, 1 377 ha dont 700 de bois), 27 km au NE de Saumur, à l’est de Vernoil, est à la limie de l’Indre-et-Loire; la moitié sud du finage est sous forêt et accidentée de buttes.

La Breille-les-Pins (610 Breillois, 2 757 ha dont 1 700 de bois) est à 22 km au NE de Saumur, au nord d’Allonnes et de Brain-sur-Allonnes, entièrement dans les bois et compte plusieurs hameaux et plusieurs étangs; elle a le label de «station verte de vacances», un camping et une discothèque (Ibiza Tréma, 20 sal.); cultures fruitières Anjou Myrtilles (20 sal.). La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (un tiers). Le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, est allongé O-E; le village est tout au sud, à la limite de Brain-sur-Allonnes, et relayé à l’ouest par le hameau de la Blottière; étang (30 ha) et château (19e) des Hautes Belles au SO dans un domaine de 150 ha; étang,


Allonnes

(3 140 Allonnais, 3 633 ha dont 800 de bois) est une commune du Maine-et-Loire, ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Saumur, 10 km au NE de celle-ci, sur le bord septentrional du Val de Loire (Saumur Val de Loire). La commune a intégré en 1842 le petit village de Russé situé au sud, repoussant son territoire jusqu’au cours de l’Authion; l’A85 traverse le sud du finage en suivant la boire des Roux; pépinières de Roumois au SO. Allonnes contient au SO le château de la Thibaudière (15e-16e) et les jardins du Parc Maupassant au Bois Savary, le manoir de la Martinière; au nord, les châteaux de la Godinière (15e et 19e) et du Bellay (12e et 19e s). De fortes collines boisées (Landes du Bellay au NO, de la Cave au nord) encadrent la plaine drainée par l’Automne. Vers l’ouest et le sud-ouest, nombreuses serres et habitat dispersé, dont le hameau de Recouvrance; château des Rigaudières (18e), manoirs et douves de la Touche Saintrée et du Pré, camping au Pô.

Allonnes accueille une fabrique de produits d’ameublement NP Créations (ex-Neyrat-Lapeyronie) coussins, parasols, 50 sal.; forge et outillage SMFO (Seine-et-Marnaise, 30 sal.); installations thermiques Debernard (30 sal.), centre de recherche de semences potagères Enza Zaden (35 sal., groupe néerlandais), transports Transcosatal (40 sal.) et TJB (Jean Brunet, 45 sal.); nettoyage Actis (40 sal.); maison de retraite. La commune avait 2 500 hab. en 1851, 1 800 en 1936 et croît depuis; elle a encore gagné 480 hab. après 1999.


Bellevigne-les-Châteaux

(3 660 hab., 3 510 ha dont 859 de bois et 535 de vignes) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée en 2019 par fusion entre Chacé, Brézé et Saint-Cyr-en-Bourg, dans Saumur Val de Loire.

Chacé (1 440 Chacéens, 642 ha dont 145 de vignes), 6 km SSE de Saumur dans la vallée du Thouet, rive droite, a développé au sud une zone d’activités industrielles: plats cuisinés Marie Surgelés (140 sal., au groupe LDC de Sablé) et caves d’Ackerman (85 et 25 sal., groupe coopératif Alliance Loire); parfums et cosmétiques MF (130 sal., groupe Cervin), constructions métalliques ACML (65 sal., groupe Fayat), traitement de surfaces Electropoli (55 sal.), matériels électroniques Azkedia (40 sal.), mécanique AAS (50 sal., appareils médicaux), équipements de communication Ercogener (25 sal.), rechapage de pneus (Soreval, 20 sal.). Le village a un château du 17e s. Le finage a une très longue et étroite queue au SO le long du Thouet, par le hameau de Saumoussay, aboutissant à un quartier élargi près du village de Brézé, qui contient le château du Bois de Saumoussay (16e s.). Elle a eu 560 hab. en 1936, 850 en 1975, et a gagné 110 hab. depuis 1999.

Saint-Cyr-en-Bourg (910 Saint-Cyriens, 863 ha dont 270 de vignes), 8 km au sud de Saumur, a une église classée du 12e s., de nombreux habitats et caves troglodytiques. Le domaine de Nerleux (les Loups Noirs, 50 ha) est un des vignobles connus du saumur-champigny. La partie orientale du finage est dans le camp de Fontevraud. Tout au nord, une fabrique de légumes lyophilisés (Chaucer Foods, 125 sal.) prolonge la zone industrielle de Chacé. À l’orée de la forêt, les ruines du manoir de la Bouchardière (ou Boujardière) sont un site classé sur 16 ha; à l’ouest au bord de la Dive, hameau de Saumoussay et logis du 16e s. La commune est le siège du groupe intercoopératif viticole Alliance-Loire (30 sal., 17 M de cols/an), qui a acquis notamment la marque Ackerman. La population a diminué de 90 hab. depuis 1999.

Brézé (1 280 Brézéens, 2 005 ha dont 849 de bois et 120 de vignes), 11 km au sud de Saumur, conserve un puissant château de 1550, très remanié au 19e s., à grandes douves et cavernes, et un colombier de 3 000 boulins. La commune est occupée à l’est par le camp de Fontevraud, et donne au SO sur la vallée de la Dive, où subsiste le canal de 28 km creusé à partir de 1834 pour l’évacuation des denrées agricoles (écluse et moulin de Baffou); bois de Lançon au SO, camp de Fontevraud au NE, hameau des Belles Caves au nord dans la continuité de l’habitat de Saint-Cyr; au SE, hameau et château de Grand Fond.


Brain-sur-Allonnes

(2 010 Brainois, 3 332 ha dont 1 000 de bois) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération de Saumur Val de Loire, 17 km NE de Saumur, 4 km au NE d’Allonnes, limitrophe de l’Indre-et-Loire. Le village est au pied du coteau droit du val de Loire; musée archéologique, châteaux de la Coutancière (1825) et de la Chaussée au sud. Au NO dans la forêt de Courcy, ruines gallo-romaines, site de la Cave Peinte (maison forte et souterraine du 14e s.), jardin médiéval et ruines de la Chevalerie de Sacé (maison forte du 13es.). Tout le nord du finage est en collines boisées; à l’extrême nord, clairières de pépinières et serres près du village de La Breille-les-Pins. Deux vallées NE-SO structurent le finage, l’une par le bourg, l’autre à l’est, drainée par le ruisseau des Loges, constellée de petits étangs et de maisons dispersées, dont celles du quartier du Pont Boisnier. Le finage atteint l’Authion au sud, au-delà de l’A85. La Champignonnière de Brain emploie 30 personnes, le maraîchage des Rôtissants 30 également; transports Rosette (25 sal.); la population communale progresse depuis les 1 050 hab. de 1936; elle a augmenté de 180 hab. après 1999.


Doué-en-Anjou

(11 370 hab., 14 795 ha dont 1 086 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, au sud-ouest de Saumur en Saumur Val de Loire, qui regroupe les anciennes communes de Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon. Le Layon traverse son territoire, dominé par le talus rigide, d’une cinquantaine de mètres, qui marque le rebord d’un petit horst de roches primaires. Vers l’est, les terrains calcaires oligocènes ont des habitats troglodytiques, creusés à partir de la surface du plateau, et non à partir des coteaux comme en bord de Loire.

Doué-la-Fontaine (7 820 Douessins, 3 590 ha dont 650 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Saumur, 19 km OSO de Saumur. La ville tient une solide position de carrefour au croisement des routes Cholet-Saumur et Angers-Poitiers dans un environnement de bas plateau très régulier et bien dégagé, à peine drainé par le Douet, petit affluent de droite du Layon. Elle a bénéficié d’un original effort d’urbanisme à la fin du 18e siècle sous la conduite de Joseph-François Foulon, qui y lança des plantations de peupliers tandis que son jardinier se consacrait à des roseraies, qui font aujourd’hui la renommée de la ville. Un festival célèbre la rose en juillet; parc-jardin des Roses aux écuries de l’ancien château de Foulon à l’ouest de la ville, distillerie d’eau de rose (la Sablière). La D900 dessine au sud et à l’ouest une longue rocade d’évitement de la ville, avec six carrefours.

Doué a des maisons anciennes, dont une «maison carolingienne» du 10e s. avec un donjon rectangulaire, et des arènes qui ont été aménagées au 15e siècle dans d’anciennes carrières. Les environs abondent en carrières, caves, souterrains et aménagements troglodytiques dans les faluns, notamment aux Perrières à l’est (site inscrit de 7 ha); moulin restauré, parc zoologique des Minières sur 10 ha au SO de la ville (Bioparc, 35 sal., plus 25 pour la buvette du zoo). La ville a un musée des vieux commerces, un collège public et un privé, un centre de formation d’adultes, un hôpital local (20 lits) et l’hospitalisation à domicile LNA (35 sal.), une maison de retraite, un Intermarché (45 sal.) et un Super-U (120 sal.), quelques magasins et négoces comme la Quincaillerie Douessine (50 sal.); MGAV (matériel agricole, 25 sal.) et Sedetex (habillement, 25 sal.); centre aquatique et camping au NO.

Doué est surtout un centre tertiaire, avec assez peu d’industries sauf l’imprimerie Étienne (50 sal.) et sa filiale ÉtiquAdhésif (35 sal.); vins mousseux Lacheteau (40 sal.) et négoce de vins Johanes Boubée (Prodis, 50 sal.); Anjou-Viandes (25 sal.); transports Trallia (50 sal.), C3 Trans (20 sal.), autocars Audouard (25 sal.) et Quetineau (20 sal.), ambulances Hervé (45 sal.), portage DPE (80 sal.); travaux publics (Colas (35 sal.), collecte de déchets Brangeon (30 sal.), nettoyage Arenis (120 sal.); La Poste (35 sal.), aide à domicile Aidadom (20 sal.). Gros centre de formation d’adultes de l’ANFPA (25 sal.) et vignes au SE.

La commune était Doué tout court jusqu’en 1933; elle s’est agrandie du territoire de La Chapelle-sous-Doué (600 hab.) au sud-ouest en 1841, de ceux de Douces (680 hab.) à l’est et Soulanger (1 200 hab.) à l’ouest en 1964. La population était de 6 000 hab. en 1968; elle a continué de croître après la fusion, mais s’est stabilisée.

Brigné (480 Brignéens, 1 463 ha dont 160 de bois) est à 12 km NO de Doué, entre les communes nouvelles de Tuffalun et Terranjou. Le finage a une forme en L et contient 430 ha de vignes; au nord, sont les hameaux de Linière et des Moulins; au SE dans les bois, les châteaux de Boisarault et de Maurepart; +150 hab. depuis 1999.

Saint-Georges-sur-Layon (790 Saint-Georgeois, 2 250 ha), 8 km à l’ouest de Doué, fut au 18e s. le lieu des mines de charbon qui justifièrent le creusement du canal de Monsieur. Il y reste au SE du village au-dessus du Layon un château des Mines du 19e s., où habitait le directeur; l’ancien moulin des Mines est un peu à l’est, sur le finage de Concourson. La commune a 200 ha de vignes; elle a gagné 180 hab. depuis 1999; manoir du 15e s. et prieuré du 17e. Le village est sur le bas relief à droite du Layon; hameau de Méa au sud dans la plaine, château et parc de Fougerolle au SO, hameau de la Raguenière au nord dans la vallée du Layon, vignes et vergers.

Concourson-sur-Layon (580 Concoursonnais, 1 821 ha), 5 km au SO de Doué, au pied du coteau de rive droite du Layon et sur la route de Cholet, fut le point de départ du canal de Monsieur qui permettait de naviguer dans la vallée du Layon. Elle cultive 410 ha de vignes et a restauré les moulins à vent des Bleuces sur le plateau au NE du village. Dans la plaine, hameau des Rochettes au SO, de Ropion au sud. Vignes sur le coteau et le rebord du plateau, ainsi que dans la plaine du Layon, camping.

Les Verchers-sur-Layon (910 Verchéens, 3 070 ha), 5 km au sud de Doué, est au coude du Layon dans la plaine, mais contient au nord une partie du coteau et du plateau viticoles du Layon. La commune cultive 400 ha de vignes et a 70 hab. de plus qu’en 1999; travaux publics La Verchéenne (85 sal.); château avec parc et hameaux des Fontaines à l’est, gros hameau viticole d’Argentay au SE; au sud, château d’Écheuilly, de 1740, à douves, tours et colombier, hameaux de la Trotinière et de la Lande; hameaux de Ligné et Beauvais au SO, de l’Aveau et de Savonnière à l’ouest.

Montfort (100 Montfortais, 441 ha), 4 km à l’est de Doué sur le rebord du plateau, est frôlé par la D960 (échangeur) et accueille les transports Diguet (45 sal.); 40 ha de vignes. Le village jouxte celui de Montfort-Cizay, qui est dans la commune de Cizay-la-Madeleine.

Forges (330 Forgéens, 901 ha dont 106 de bois) est à 5 km NE de Doué; plusieurs caves et sites troglodytes, hameau de la Lande Élevée au SE, bois de Piémont à l’est; +130 hab. depuis 1999.

Meigné (370 Meignéens, 1 319 ha dont 630 de bois) est 7 km au NE de Doué, au pied d’une butte mi-viticole mi-boisée; à l’ouest, un institut pour enfants handicapés est installé au château de la Tremblaye (150 sal.). Le finage est boisé au nord, hormis la clairière du hameau de Cru; 90 ha de vignes; +60 hab. depuis 1999. Son adjonction à Doué donne au finage de Doué-en-Anjou un long appendice vers le NE, symétrique de celui de Brigné au NO.


Gennes-Val-de-Loire

(8 860 Gennois, 14 494 ha dont 2 477 de bois) est une nouvelle commune du Maine-et-Loire, créée en 2016 par fusion de cinq anciennes communes, en Saumur Val de Loire puis augmentée en 2018.

Gennes (2 410 Gennois, 3 252 ha dont 979 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Saumur, 16 km au NO de Saumur et 33 km ESE d’Angers sur la rive gauche de la Loire. La bourgade hérite d’un site qui avait intéressé les Romains: un oppidum au confluent de l’Avort et de la Loire, rive gauche; il en reste un amphithéâtre et des thermes. Le village est au pied du coteau, mais s’est augmenté de lotissements aussi bien dans la plaine à l’est que sur le plateau à l’ouest. D’une église perchée s’offre un très beau point de vue sur le val de Loire; parc municipal du Joreau, musée archéologique, collège public, petits commerces et ateliers; supermarché U (40 sal.), transports Suzanne (45 sal.). La commune est «station verte de vacances».

Son finage est assez boisé et a un contour compliqué; il englobe au sud, à 7 km du bourg, l’ancien village de Milly-le-Meugon et sa forêt, incorporés dès les années 1790; aux hameaux de Sarré et Sarreau, 3 km SO du bourg, un moulin à eau sur l’Avort, avec roue à augets du 16e s. a été restauré et fonctionne. Le plateau à l’ouest du bourg est peuplé de dolmens et de menhirs (la Pierre Longue, dolmen de la Forêt, Pierre du Bouichet au NO, dolmen de la Madeleine au sud du bourg) et abonde en caves et sites troglodytiques. Au nord, le finage déborde sur la rive droite de la Loire en englobant l’île de Gennes, que traverse un pont vers Les Rosiers. Gennes a eu 1 300 hab. dans les années 1930 et a crû de 350 hab. après 1999.

Chênehutte-Trèves-Cunault (1 060 Chênehuttois, 2 761 ha dont 468 de bois) est au sud-est de Gennes en bord de Loire. Comme son nom l’indique, l’ancienne commune réunissait trois anciens villages, dont le principal, Chênehutte, est 7 km au SE de Gennes; ils s’alignent au pied du coteau de rive gauche de la Loire et les finages occupent aussi quelques petites îles du fleuve. Deux d’entre eux avaient déjà fusionné en 1839 sous le nom de Trèves-Cunault; Chênehutte-les-Tuffeaux, elle-même née d’une fusion de 1792, les a rejoints en 1974. Depuis, la population est restée à peu près stable, perdant toutefois 60 hab. après 1999.

Cunault est en aval, et connu pour son église paroissiale, la plus grande de France sans transept, sauvée au 19e s. par Prosper Mérimée; datant des 11e et 12e s., elle est ornée de nombreuses sculptures et d’un impressionnant ensemble de 221 chapiteaux. Trèves, au centre, est connue pour l’église romane Saint-Aubin (12e s.) et un puissant donjon de 30 m de haut, datant de 1435; cave-musée; châteaux de Combres à Trèves, de Beauregard entre Trèves et Cunault. Chênehutte fut le site d’un oppidum gaulois, dominant le débouché de la Fontaine d’Enfer sur la loire, et conserve un temple (fanum) gallo-romain; belvédère, manoir des Fontaines (15e-16e s.), château de la Mimbrolle au sud, dominant la Loire (18e s.); hôtellerie du Prieuré (45 sal.); plusieurs bois sur le plateau.

Le Thoureil (470 Thoureillais, 1 102 ha dont 327 de bois) a son petit centre étiré en bord de Loire à 5 km NO de Gennes, et déploie son finage le long de la Loire sur 7 km. Les rives de Loire y forment un site classé de 881 ha (avec les communes voisines) depuis 2008. Un petit port y est fréquenté par des bateaux de pêche et de plaisance. De nombreuses maisons cossues bordent ici le fleuve; près du centre, subsistent les bases du vieux donjon de Richebourg. Le village a des maisons anciennes et une église des 11e-12e à clocher carré d’allure lombarde; menhirs de la Butte aux Houx à l’ouest sur le plateau. À la pointe nord, au bord de l’eau, se tient l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Maur du Glanfeuil, qui remonte à 543 et dont les grands bâtiments du 17e s. ont été restaurés par les bénédictins autour de 1900; elle appartient au département et accueille les Orphelins apprentis d’Auteuil. Un nymphée gallo-romain a été trouvé à proximité. Un peu plus à l’ouest, hameau de Bourgneuf. Tout au sud, le hameau de Bessé est sur le rebord du plateau; au pied, l’ancienne île de Bessé est soudée à la rive gauche de la Loire. La commune a gagné 100 hab. de 1999 .

Saint-Georges-des-Sept-Voies (730 Saint-Georgeois, 1 522 ha dont 342 de bois) est sur le plateau en arrière du Thoureil et de Gennes et se divise en plusieurs hameaux, dont le Sale Village à l’est, Saint-Pierre-en-Vaux au sud; Sept-Voies serait en fait une déformation de Savoie (le nom fut Sancti Georgii de Savoio). Au nord, logis du 16e s. à la Sansonnière, avec deux tours, l’école et la mairie, à 6 km ONO de Gennes. Au sud, église romane classée du 12e s. à Saint-Pierre-en-Vaux où a été aménagé un gîte d’étape troglodytique. À l’ouest, l’Hélice terrestre de l’Orbière est un «espace d’arts plastiques permanent en milieu troglodytique» avec statues, moulages et maquettes. Le finage contient aussi plusieurs moulins, les menhirs de Nidevelle ou de la Pierre-qui-Pousse, et de la Chaise aux Morts. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999.

Grézillé (650 Grézillois, 1 762 ha dont 304 de bois et 115 de vignes), 10 km OSO de Gennes, s’orne du château de Pimpéan, carré à quatre tours, de 1440 et du 17e s., et d’un moulin rénové; menuiserie Chartier (30 sal.), charpentes Moreau (45 sal.). L’est du finage est boisé sur le relief, l’ouest dans la plaine de l’Aubance, qui coule au sud et à la limite occidentale du finage; une file de petits hameaux souligne le contact entre la plaine et les reliefs, dont Alligny tout au sud; le Groslay s’isole au SO. Grézillé a gagné 240 hab. depuis 1999 (plus de moitié). Au total, les cinq anciennes communes ont gagné 740 hab. depuis 1999.

Une nouvelle fusion, en 2018, ajoute deux communes de rive droite à Gennes-Val-de-Loire.

Les Rosiers-sur-Loire (2 340 Rosiérois, 2 611 ha) est à 16 km au NO de Saumur, sur la rive droite de la Loire et dans la communauté Saumur-Val de Loire. L’habitat se disperse dans la plaine de la Loire derrière les levées, et les terrains restent assez humides au nord de la commune, vers l’Authion. Le bourg est fleuri (3 fleurs) et relié à Gennes par des ponts suspendus depuis 1842, mais détruits durant la dernière guerre et refaits en 1946. La commune offre un moulin à vent des Basses Terres, en tuffeau, datant de 1725 et restauré; un musée de l’outillage agricole); meubles L’Atelier des Essences (25 sal.); gare. Le finage atteint l’Authion au nord; hameau des Sablons à l’ouest, gare au nord du village Le nom était simplement Les Rosiers jusqu’en 1993; la commune a eu 2 900 hab. dans les années 1850, et un minimum de 1 600 dans les années 1920; elle s’est lentement étoffée ensuite (+60 hab. depuis 1999). Elle est le chef-lieu de la commune nouvelle agrandie.

Saint-Martin-de-la-Place (1 190 Saint-Martiniens, 1 484 ha) est 3 km en amont de Saint-Clément sur la rive droite de la Loire, 10 km au NO de Saumur; le château de Boumois au SE, du début du 16e, à grosses tours rondes et douves et décors renaissance abrite une collection d’armes anciennes; hôtel Blairie (Ellea Vacances, 20 sal.). Le finage est limité au nord par l’Authion; sur le bord de Loire, camping, île de la Croix Rouge; l’ancienne île Languineau est attachée à la rive droite; reste du prieuré de la Madeleine près du château de Boumois. La population n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999.


Longué-Jumelles

(6 990 Longuéens-Jumellois, 9 620 ha dont 1 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’agglomération de Saumur, 18 km au nord de Saumur dans le val de Loire, au bord du Lathan et dans la communauté Saumur Val de Loire. La vaste commune résulte d’une fusion de 1973: l’ancien bourg de Jumelles (1 130 hab.) est à plus de 6 km au nord de Longué. Elle est traversée par la N147 (D347), la D838 et l’A85, qui ont un échangeur avec péage au nord du bourg près du Logis du Grand Bouc; une zone d’activités (Actiparc de Jumelles) y a été établie. Au sud, le finage est limité par le cours de l’Authion et n’atteint donc pas la Loire. Le bourg principal est bien équipé, avec un collège public et un privé, un hôpital local (10 lits), un centre culturel.

La commune a un large éventail d’emplois: une grosse entreprise de serrurerie et quincaillerie pour navires et bâtiments Vachette ex-Bézault (320 sal., groupe suédois Assa Abloy); cartes Anjou-Électronique (120 sal.) et circuits imprimés ERE (30 sal.); plastiques Carolex (60 sal.); aliments pour animaux de compagnie ATM (120 sal.) et pour animaux de ferme SFNA (35 sal., groupe Evialis); emballages Jean Bal (sic, 25 sal.), semences Technisem (40 sal.), recherches sur les semences de maïs du groupe Limagrain (40 sal.); constructions et travaux publics L. Durand (70 sal.), Pineau (25 sal.); nettoyage Vit Clean (110 sal.); transports Armati (25 sal.) et Ricou (30 sal.); supermarché U (100 sal.), négoce de fruits et légumes Val Prim (45 sal.), La Poste (35 sal.).

Le très grand finage, traversé par le Lathan, est limité au sud et à l’ouest par le cours de l’Authion; leur confluent est à l’angle NO. Il englobe au NE la forêt de Monnaie et le Logis de Beauregard. L’A85 le traverse du NO au SE, dotée à la limite NO d’une aire de service (la Couaille, les Cossonnières). La population a un peu augmenté depuis la fusion de 1973 (6 300 hab. en 1975), mais, aurait diminué de 60 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Logué-Jumelles a 17 communes, 30 600 hab.


Montreuil-Bellay

(4 150 Montreuillais, 4 896 ha dont 440 de vignes et 230 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement et la communauté de Saumur Val de Loire, 18 km au sud de Saumur sur la rive droite du Thouet. Héritière d’un lieu fortifié dès 1026 à la limite de l’Anjou et de la Touraine, c’est la seule ville close subsistant dans sa plénitude en Anjou; elle conserve un gros château du 15e s. avec un «château neuf» de 1500, remparts et portes fortifiées. L’ensemble est classé parmi les «Plus beaux détours de France» et forme un site inscrit du département (14 ha).

Chef-lieu d’une contrée prospère aux 17e et 18e s., la ville en porte la marque dans ses maisons; mais elle a été détrônée par la montée de Saumur au 19e s., de Cholet plus tard. Elle offre aussi un musée Léandre (peintre, 1862-1934), un aquarium et un musée paysan, une exposition de la Soie vivante dans une ancienne chapelle; elle est «station verte de vacances». Elle est équipée d’un collège public, d’un lycée agricole-viticole et de la maison familiale rurale de la Rousselière et accueille un supermarché U (6,5 sal.).

La ville a quelques ateliers: aliments du bétail Denkavit (200 sal., groupe néerlandais), Greystal (pièces d’aluminium pour automobiles et bâtiment, 160 sal.), emballages Amcor (70 sal.), Autajon-Étiquette (30 sal.) et Anjou-Étiquettes, (20 sal.); embouteillage de boissons Verdier (45 sal.), salaisons Bernaudeau (30 sal.) et Fransal (25 sal.), agrochimie (Sipam Phyteurop, 80 sal.); conditionnement à façon ACP (70 sal.); transports Bomex (40 sal.), Gaborit (60 sal.) et Log Alliance (25 sal.); La Poste (20 sal.).

La commune est aussi viticole; s’y distingue le château de la Durandière juste au nord-est du bourg, qui appartient aux Caves L. de Grenelle de Saumur (38 ha). Le territoire communal s’est agrandi en 1840 avec l’intégration de Saint-Hilaire-le-Doyen (à l’ouest du Thouet) et, en 1968, de Méron à l’est (590 hab.). Le finage est très étendu à l’est du Thouet, bien peu à l’ouest où s’étire néanmoins sur la gauche du Thouet le long faubourg héritier de Saint-Hilaire qui va des Faubourgs au SO au château de la Salle au NE et que contourne la rocade de la D347; châteaux de Coux et de la Treille au nord, bois de Lançon au NE, hameaux de Chaumont, Méron et Balloire à l’est, de Trézé au SE; menhir de l’Accommodement au SE du bourg. À 5 km au SE du bourg sur la N147, la zone industrielle de Méron a été ouverte à l’emplacement d’un ancien camp de concentration de Tsiganes (1941-1945), transformé ensuite en camp militaire américain. Montreuil-Bellay a eu 2 000 à 2 200 hab. de 1840 à 1960 puis sa population a augmenté jusque vers 1982 avant de se stabiliser, puis de perdre 310 hab. depuis 1999.


Saumur

(28 550 Saumurois, 6 625 ha dont 500 de vignes) est une sous-préfecture du Maine-et-Loire, 47 km ESE d’Angers sur la rive gauche de la Loire au débouché du Thouet. Ville protestante au 17e siècle, Saumur fut affectée par l’exil des huguenots et c’est seulement au 19e siècle qu’elle retrouva quelque éclat, grâce au développement de l’école de cavalerie. Celle-ci est venue de La Flèche à la fin du 18e siècle et son statut a plusieurs fois changé jusqu’à sa consolidation en 1825; elle est devenue finalement École nationale d’équitation en 1972 et elle est rattachée au ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle est située dans les bois à l’ouest de l’ancienne banlieue de Saint-Florent où s’est formée une cité équestre, dominée par le prestige du Cadre Noir, avec le manège des Écuyers, l’École d’application militaire et le musée de la Cavalerie. Le Cadre Noir associe dresseurs et enseignants civils et militaires et n’a d’existence officielle que depuis 1986, mais le nom est employé depuis le début du 20e siècle; il fait partie de l’École nationale d’équitation. L’armée est représentée par l’EAABC (École d’application de l’arme blindée cavalerie), créée en 1945, et par le CEERAT (Centre d’enseignement et d’étude du renseignement de l’armée de terre).

Le centre-ville se tient face au pont entre Thouet et Loire; on y trouve, outre l’hôtel de ville et le palais de justice, le théâtre, la tour Papegault (14e-15e), l’hôtel du Commandement (19e s.), les églises Saint-Pierre et Saint-Nicolas (12e), la chapelle Saint-Jean (classée), l’église de Nantilly (12e, classée). Il est dominé au SE par un long promontoire du plateau, au bout duquel se dresse le haut château des 13e-15e s., plusieurs fois remanié et assorti de remparts, contenant de nombreuses salles, abritant le musée municipal (des Musées de France) et des sections d’arts décoratifs, tapisseries, harnachement. Le promontoire accueille aussi des écoles, trois lycées, l’hôpital, des maisons de retraite. Au pied à l’est en bord de Loire, l’église classée des Ardilliers, à coupole, est ornée de retables et se dresse sur le lieu d’un ancien pèlerinage du 16e s. Côté ouest, la plaine du Thouet se partage entre habitations au pied du coteau dans la zone sensible du Chemin Vert et prairies et terrains de sports dans le fond; musée des Blindés. Le finage s’étend largement vers l’est et le sud-est dans les vignes, où se distinguent les manoirs de Chaintré (17e), Fourneux (18e), Aunis (ancien prieuré), le village de Dampierre en bord de Loire avec les châteaux de Morains (15e) et du Hureau (15e et 18e), à la tête de vignobles, et celui de Beaulieu (16e-17e) à mi-chemin du centre-ville.

À l’ouest de la vallée du Thouet, Saumur s’est augmentée des anciennes communes de Saint-Florent et Saint-Hilaire et touche ainsi au nord à celle de Gennes-Val-de-Loire par Chênehutte. L’habitat s’est densifié à l’ouest du Thouet à Bagneux, de part et d’autre de la route qui diverge au sud vers Cholet (D960) et vers Thouars (ancienne D347); il s’y trouve des dolmens (dont un de 23 m de long) et menhirs, le château du Vieux Bagneux (site classé sur 10 ha), le musée des Moteurs. La nouvelle D347 passe un peu à l’ouest en traversant tout l’agglomération, et la Loire par le pont dit du Cadre Noir, offrant un échangeur au ras de l’École militaire.

L’habitat de la vallée du Thouet se prolonge au-delà vers le nord dans le quartier de Saint-Florent, riche en caves vinicoles troglodytiques le long de la D781, avec musée et château Bouvet-Ladubay, collège et institut médico-éducatif, le parc et l’ancienne abbaye de Saint-Florent (classée, bâtiments du 18e s. et restes de l’abbatiale du 12e s.). Sur le plateau à l’ouest et au nord, se déploient l’aérodrome (codes XSU et LFOD, piste bitumée de 1 450 m, aéroclub, vol à voile et parachutisme), une piste d’aéromodélisme, des stands de tir; au nord, le golf, le Musée du Champignon, un parc souterrain Pierre et Lumière de miniatures de monuments sculptés, le château de la Tour de Ménives (manoir du 16e s.), le hameau de Villemolle, le camping de Chantepie, des bois et des vignes.

Sur la Loire, Saumur contient une longue île habitée, traversée par les deux ponts, dite Offard au SE (camping), Millocheau au NO (base de loisirs aquatiques, école de voile) où se voit au centre le remarquable manoir dit de la Reine de Sicile (15e s.); en amont, le pont ferroviaire (1886, 725 m de long) et, devant Dampierre, l’île Trotouin. Le territoire communal déborde sur la rive droite en englobant le finage de Saint-Lambert-des-Levées, ancien village de mariniers qui comprend un grand faubourg, la gare, un musée de l’huile, le château Briacé (18e s., site classé), l’ancienne île du Saule, les zones d’activité du Pigeonnier et de la Grange Niot, serres et vergers.

Saumur a un centre hospitalier de 140 et 110 lits, une clinique de 60 lits (125 emplois) et une maison de santé chirurgicale de 35 lits, plusieurs maisons de retraite, 4 collèges et 3 lycées publics dont un professionnel, 3 collèges et 4 lycées privés dont deux professionnels; maison d’accueil psychiatrique des Romans. La commune accueille deux magasins de grande surface, un centre Leclerc (260 sal.) et un Intermarché (100 sal.), un Super-U (45 sal.), plus des magasins spécialisés comme Decathlon (35 sal.), Bricomarché (40 sal.).

Les principales entreprises industrielles sont Alltub (ex-Cebal, emballages alimentaires du groupe Alcan, 240 sal.), Merlin-Gérin (120 sal.) qui s’occupe de matériels électriques; fabrication et distribution de lubrifiants Unil-Opal (140 sal.); tubes d’acier Ponticelli (65 sal.); appareils de prothèse et orthopédie G2M (50 sal.), pièces plastiques pour automobiles Altrex (50 sal.). Pichard-Balme fait des bijoux fantaisie (70 sal.) ainsi que Martineau, également spécialiste de médailles (65 sal.), systèmes de télécommunication Castel (70 sal.); sellerie F. Butet (40 sal.).

Du côté des ressources locales, Saumur a des champignonnières Bonduelle (65 sal.), SACSA (35 sal.), les Roches (20 sal.) et un producteur de mycelium (Euromycel, 30 sal.), les pépinières Ch. Detriche (30 sal.). Plusieurs sociétés vinicoles se disputent notamment le marché des vins effervescents: Gratien-Meyer (35 sal., au groupe allemand Henkel-Sohnlein), Veuve Amiot (groupe Baccardi, 30 sal.), Ackerman (40 sal., passée du groupe Rémy-Pannier à la coopérative Alliance-Loire et qui a racheté en 2010 la marque Monmousseau), Langlois-Château (30 sal., au groupe champenois Bollinger), plus des maisons de vins comme Filliatreau (40 sal., 40 ha) qui possède un vignoble à Chaintre (commune de Saumur, au sud-est) et les caves de la Grande Vignolle à Turquant.

Dans les services, la Sncf annonce 40 agents; aide à domicile A2micile (45 sal.) et Bien à la Maison (25 sal.); publicité Mediapost (45 sal.), restauration collective Sodexo (25 sal.), gestion immobilière OPH Saumur Habitat (70 sal.). Dans le bâtiment, peinture Chudeau (55 sal.) et Chauvat (30 sal.), TEP Étanchéité (50 sal.); installations électriques SDEL (30 sal.), travaux publics TPPL (110 sal.), distribution d’électricité Enedis (35 sal.) et RTE (80 sal.); nettoyage urbain Saumur Agglo Propreté (50 sal.), transports Boiteau (30 sal.), cars Saumur Agglobus (35 sal.); La Poste (110 sal.). La Saur, spécialiste de l’adduction d’eau, dispose à Saumur de bureaux et d’une base, au total 160 emplois.

Le territoire de la commune de Saumur s’est fort élargi par fusion en 1973: il a intégré les communes de Bagneux (3 200 hab.) au sud-ouest, Dampierre-sur-Loire (460 hab.) sur la rive gauche en amont de Saumur, Saint-Hilaire-Saint-Florent (3 200 hab.) en aval, Saint-Lambert-des-Levées (3 200 hab.) sur la rive droite de la Loire. De ce fait, la commune est passée brusquement de 21 600 hab. en 1968 à 32 500 en 1975; elle a perdu des habitants ensuite, dont 3 150 depuis 1999. Deux zones urbaines sensibles ont été distinguées: la Croix-Verte sur la rive droite de la Loire au centre de Saint-Lambert (27 ha, 900 hab.), le grand ensemble du Chemin Vert (52 ha, 3 100 hab.) au sud de la ville.

La communauté d’agglomération de Saumur Val de Loire groupe 49 communes, 100 300 hab., 123 400 ha. L’Insee n’accorde que 29 100 hab. à l’unité urbaine de Saumur (4 communes avec Turquant, Souzay-Champigny et Parnay) et 44 800 à l’aire urbaine (20 communes). L’arrondissement a 54 communes, 135 300 hab., 196 800 ha. Le nouveau canton de Saumur a 12 communes, 36 800 hab.


Vernantes

(2 020 Vernantais, 4 077 ha dont 2 000 de bois) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté Saumur Val de Loire, 19 km au NE de Saumur. Le village fait figure de centre local, mais sa population n’a augmenté que de 90 hab. de 1999 à 2009; église du 12e s.; maçonnerie Marandeau-Chignard (25 sal.). Près du village à l’ouest, le grand château de Jalesnes (16e-17e et 19e s.), avec parc, abrite une maison de rééducation pour enfants; ancienne abbaye cistercienne du Loroux (12e et 15e s.) au nord de la commune (site classé de 17 ha), au bord du Lathan; château du Mottay à l’ouest, plusieurs manoirs. Le finage contient les forêts de Buton au sud, du Billot au NO, de Pont-Ménard au NE.


Vivy

(2 680 Vétusiens, 2 317 ha dont 353 de bois) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération de Saumur Val de Loire, 8 km au nord de Saumur, dans la plaine de la Loire sur la D347 (N147); gare, échangeur de l’A85, châteaux des Coutures (19e) à Chevré au nord, de Nazé au SE à douves en carré; bois, étangs et base de loisirs des Monteaux à l’ouest. Le village a été déplacé au 19e siècle pour s’écarter des marécages de l’Authion, où subsistent les hameaux du Vieux Bourg et du Port. L’Authion borde le finage au sud. Vivy accueille la scierie Chevrollier (SEVA, 25 sal., emballages en bois), un producteur de terreaux Premier Tech (Faliénor, 50 sal.), un négoce de fleurs (Floriouest, 55 sal.), les transports Guitton (75 sal.), la gestion d’autoroutes Cofiroute (45 sal.) et de petits ateliers. La population communale avait peu diminué entre 1831 (1 500 hab.) et 1936 (1 300) et elle croît depuis; elle a gagné 720 hab. depuis 1999 (+37%).