Issoudun (Pays d’)

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communauté de communes de l’Indre, 12 communes et 20 130 hab. sur 31 070 ha. Le siège est à Issoudun, Reuilly ayant également plus de 2 000 hab. Son territoire comprend trois communes du Cher, Chârost, Saint-Ambroix et Chezal-Benoît.

Au nord d’Issoudun, dans la vallée de la Théols, se succèdent trois communes.

Diou (260 Divins, 1 639 ha), 11 km au NNE d’Issoudun au bord de la Théols, est une commune viticole où l’on visite des caves, mais qui ne déclare que 13 ha de vignes; hameau de Prenay à l’ouest du village; label deux fleurs. Un parc de 6 éoliennes Nordex (15MW) a été ouvert en 2015 au sud-ouest, en partie sur Sainte-Lizaigne.

Paudy (460 hab., 3 028 ha), 12 km NNO d’Issoudun au bord de l’Herbon, conserve une tour du 12e; hameaux de Poncet à l’est, de Vœu au SO, château de Dangi au NE; parc éolien de 5 turbines Nordex (EDF, 12,5 MW, 2019). Paudy a eu 1 200 hab. en 1872 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, reprenant 50 hab. ensuite.

Sainte-Lizaigne (1 200 Lizigniens, 2 636 ha), 7 km au NNE d’Issoudun sur la rive gauche de la Théols, se distingue par une ancienne église classée du 12e, une gare et une robinetterie industrielle (SNC Sainte-Lizaigne, 120 sal.) succédant à une ancienne fonderie. Au sud du village, le lotissement des Levraults accompagne l’usine, tandis que plus loin vers Issoudun s’est étalé l’habitat pavillonnaire de Villiers; hameaux de la Chaise au SO, de Néroux à l’ouest; parc éolien partagé avec Diou. La population augmente lentement depuis les 820 hab. de 1975.

Les Bordes (920 Bordois, 1 630 ha dont 230 de bois), plus proche d’Issoudun, 3 km au nord de la ville, accueille une partie de ses travailleurs. La commune n’a été créée qu’en 1912 à partir des trois voisines, avec un peu plus de 500 hab.; elle en avait 560 en 1975 et s’est peuplée de 1975 à 1990 mais a perdu 40 hab. après 1999. Le village est dans la campagne champenoise, à l’écart de la vallée de la Théols; bois du Roi à l’ouest.

Migny (140 hab., 1 335 ha), 12 km NNE d’Issoudun, est de l’autre côté de la Théols vers l’est. Le petit village est au bord de l’Arnon juste à la limite du Cher. Au sud se voit le parc éolien des Barbes d’Or (5 Nordex, 12,5 kW, à Allianz); au SO, grosse entreprise avicole.

Saint-Georges-sur-Arnon (590 Georgeois, 2 387 ha), 10 km au NE d’Issoudun à la limite du Cher, a la plus forte charge en éoliennes du département avec, à l’ouest du finage, les groupes des Vignes (5 Nordex, 12,5 MW, groupe Akuo), des Tilleuls (5 Nordex, 12,5 MW, Wind Prospect), les Joyeuses (4 Nordex, 10 MW, à Allianz). Saint-Georges a gagné 150 hab. depuis 1999 (+34%). Le village est sur la rive gauche de l’Arnon; rive droite, le plan d’eau de la Presle a attiré une file de pavillons. Le Marais de la Presle est un espace naturel sensible. La commune abrite le siège du syndicat de la Lentille verte du Berry.

Ségry (520 Ségriens, 3 306 ha dont 862 de bois) est à 10 km SE d’Issoudun. Le village est doublé à l’ouest par le lotissement du Ségry Village au bord de la Chaussée de César, voie antique entre Bourges et Châteauroux. Le finage est traversé à l’est, au-delà du grand bois de Luc, par la vallée de l’Arnon où se cachent l’ancienne abbaye de la Prée (1128), site de rencontres musicales estivales, et plus au sud le château de Gouers. Le site de la vallée de la Prée est en espace naturel sensible; +50 hab. depuis 1999.

Trois autres communes de la communauté d’Issoudun sont dans le département du Cher.

Chezal-Benoît (840 Casalais, 4 646 ha dont 2 500 de bois), tout au sud, 10 km NO de Lignières et 18 km SSE d’Issoudun, est entourée de bois, dont les forêts domaniales de Chœurs (1 918 ha en tout) et de Bommiers (4 537 ha en tout), au sein desquelles est l’étang des Trois Biches (10 ha); grand Bois de Malvève au SO. Le finage n’atteint pas le cours de l’Arnon à l’est. Une ancienne abbaye bénédictine classée (11e) est à l’orée du village, aménagée depuis 1905 en centre psychiatrique (à présent membre du Centre G. Sand avec Bourges et Dun-sur-Auron). La motte féodale de la Croisette conserve une tour; moulin à vent restauré de Nouan-la-Croisette (1810). La commune s’est agrandie vers le nord en 1853 en intégrant Dampierre, et sa population s’est accrue jusqu’en 1968 où elle a culminé à 1 500 hab., avant de s’effondrer, selon les fluctuations de la population hospitalière (-140 hab. depuis 1999).

Saint-Ambroix (370 Saint-Ambroisiens, 3 122 ha), 11 km ESE d’Issoudun, est à l’endroit où la Chaussée de César traverse l’Arnon et a fourni de nombreuses stèles antiques de l’ancienne Ernodurum (Fort-Arnon). Le village est sur la rive droite, le grand finage s’étend des deux côtés; châteaux de Neuville à l’ouest, à la limite de l’Indre, des Peluyes au NE, de la Foye à l’est. La commune a eu plus de 1 000 hab. en 1856, un minimum à 370 en 1999.

Chârost (990 Chârostais, 1 097 ha), 13 km au NE d’Issoudun sur la route de Bourges, a été chef-lieu de canton du Cher dans la vallée de l’Arnon, au passage de la N151. Son centre est rive gauche, le Faubourg lui répondant rive droite; restes d’une abbatiale romane du 12e et 15e s. (fermée), château avec donjon du 11e; atelier métallurgique Sandvik (matériel médical, 80 sal.). La population communale, qui avait atteint 1 700 hab. dans la seconde moitié du 19e s., est à peu près stable depuis 1920, avec une très légère tendance à la baisse depuis 1975, perdant encore 100 hab. après 1999.