Thuir

(7 680 Thuirinois, 1 990 ha dont 770 de vignes et vergers) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Orientales, 15 km au SO de Perpignan, dans la plaine du Roussillon au pied des Aspres. Le nom, Tuïr en catalan, viendrait de tuguri, les cabanes. Il reste du bourg fortifié de nombreux éléments de remparts, des portes et des tours. Thuir est connue pour abriter la maison Byrrh, créée à la fin du 19e siècle par la famille Violet, un marchand drapier, autour d’un vin au quinquina dont le nom contractait avec fantaisie le «bi de Thuir», le vin de Thuir; les grands chais de 1892, et la plus grande cuve de bois du monde attirent les touristes; l’entreprise appartient à la société Cusenier (groupe Pernod-Ricard) et emploie 70 personnes.

Plutôt opulente, dotée d’une cave coopérative, la ville a aussi équipé ou reçu un gros centre hospitalier spécialisé (au SO du bourg), une bibliothèque départementale, un musée de la nature et de la chasse, un musée des arts et traditions; collège public, supermarchés U (50 sal.) et Intermarché (20 sal.); La Poste (25 sal.); négoces de fruits et légumes Ille-Roussillon (75 sal.), d’équipements de ventilation Unelvent (90 sal.), réseaux Fabre (30 sal.), travaux publics Colas (170 sal.), traitement des eaux Saur (85 sal.); transports par cars Pagès (45 sal.).

Thuir abrite aussi l’UDSIST (Union départementale des syndicats intercommunaux scolaires et de transport), issue du premier syndicat intercommunal de Thuir créé en 1949, qui se charge des transports scolaires et d’activités associées, comme le transport départemental de voyageurs, la gare routière de Perpignan et la cuisine centrale d’Elne, diverses activités sportives en ski, équitation, voile et sports de mer; elle relève du Conseil départemental, et entretient plusieurs centres de vacances en montagne. La population communale était de 3 000 hab. à la fin du 19e s., 3 500 en 1954, et a fortement augmenté entre 1965 et 1980; la croissance continue, mais se ralentit et s’est bornée à 350 hab. depuis 1999. Thuir est le siège de la communauté de communes des Aspres (19 communes, 20 200 hab., 23 200 ha), et le bureau du nouveau canton des Aspres (22 communes, 27 900 hab.), qui en dépit de l’homonymie n’a pas exactement le même contour.