Vallée du Lot et du Vignoble (communauté de communes de la)

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groupement intercommunal du Lot associant 27 communes et 14 700 hab. et siégeant à Puy-l’Évêque, seule commune avec Prayssac à dépasser 2 000 hab.

Cassagnes (190 Cassagnols, 1 162 ha dont 639 de bois) 6 km au nord de Puy-l’Évêque, a une église romane et un plan d’eau de 5 ha sur la Thèze (le Moulin du Mas), affluent du Lot qui conflue à Fumel et dont la D673 de Cahors à Agen emprunte la vallée. Le finage atteint la limite départementale au NO.

Montcabrier (360 Cabrimontiens, 2 175 ha dont 1 312 de bois), 9 km au NO de Puy-l’Évêque, est un village perché au-dessus de la vallée de la Thèze, issu d’une bastide de 1297, au plan en damier. Il porte le nom du sénéchal du Quercy qui la lança pour le compte du roi de France. Son église s’orne d’un portail flamboyant. Sur le versant juste en face dans la même commune, se voient les ruines de l’ancienne bastide ennemie de Pestillac, disparue en tant que telle. Vers l’est, hameau de Mazières, avec colonie de vacances. La D673 suit la vallée de la Thèze, qui traverse tout le finage. La commune est à la limite du Lot-et-Garonne.

Saint-Martin-le-Redon (220 Saint-Martinons, 1 060 ha dont 561 de bois), en aval de Montcabrier dans la vallée de la Thèze à 12 km ONO de Puy-l’Évêque, a des maisons anciennes à balet qui annoncent l’Agenais, et une source d’eau minérale exploitée (marque Saint-Martial). À la limite NO du finage se dressent les hautes tours du château de Bonaguil, une merveille de l’art militaire, mais qui est sur le finage de Saint-Front-sur-Lémance (Lot-et-Garonne).

Soturac (640 Soturacois, 1 955 ha dont 639 de bois), 13 km OSO de Puy-l’Évêque, a son village juste à la limite du département sur une terrasse du Lot, 4 km à l’est de Fumel, sur la D811. Le finage est bordé sur 6,5 km par le Lot, que franchit un pont au NE vers Touzac près d’Aglan et du château de Caudusson, et a une longue queue vers le NO le long de la limite départementale et régionale, de telle sorte qu’il contient le hameau de Boussac au bord de la Thèze, celui de Couvert plus au nord, et atteint aussi les abords de Bonaguil. La commune a 150 ha de vignes. Sur les collines entre Lot et Thèze, se tient le gros hameau de Cavagnac. La commune est issue du regroupement de Soturat, Aglan, Cavagnac et Couvert dans les années 1790. Elle est connue pour la résurgence de la Source Bleue à Aglan, tout près du Lot, qui débite 1 800 litres par seconde dans une vasque d’un beau bleu; un moulin y est devenu hostellerie dès le 16e s., et la source a aussi entretenu une papeterie au 19e s., transformée en fabrique de pâtes alimentaires au 20e s.

Touzac (380 Touzacois, 1 489 ha), 9 km à l’ouest de Puy-l’Évêque, occupe un grand lobe de méandre du Lot; un camping, 50 ha de vignes.

Duravel (980 Duravelois, 1 497 ha dont 609 de bois), 6 km à l’ouest de Puy-l’Évêque, est au creux d’un amphithéâtre de méandre du Lot sur la D811. Le village est issu d’une vieille cité gallo-romaine; l’abbaye de Moissac y avait établi un prieuré; il en reste une petite bourgade de marchés, avec des maisons anciennes dont celle du prieur (15e s.), une église des 11e-12e s. à clocher carré du 14e, chapiteaux sculptés et crypte mérovingienne; transports Roquemauroux (30 sal.). Le finage se partage également entre la plaine du Lot au sud, où le Port de Vire et un camping accompagnent le pont de la D58, et le plateau de bois et clairières au nord; 120 ha de vignes. Duravel a gagné 80 hab. de 1999.

Vire-sur-Lot (390 Virois, 777 ha), 6 km OSO de Puy-l’Évêque en amont, face à Duravel, est un ancien port de descente des vins vers Bordeaux. La commune a la plus grande surface de vignes de tout le vignoble lotois (450 ha), et un institut médico-éducatif. Tout au sud, le finage monte sur le versant boisé et courbe d’un ancien amphithéâtre de méandre du Lot.

Lacapelle-Cabanac (170 Capellois, 804 ha dont 259 de bois), 10 km SO de Puy-l’Évêque participe également au Vignoble (140 ha). Elle est voisine de Vire, mais de relief plus accidenté, et n’atteint pas la rive du Lot, dont les finages de Touzac et Mauroux la séparent. Le petit village est sur le plateau, au sud.

Mauroux (530 Maurosiens, 1 620 ha dont 281 de bois), 13 km au SO de Puy-l’Évêque, limitrophe du Lot-et-Garonne, cultive 95 ha de vignes. Son village est sur le plateau à l’écart du Lot, avec un village de vacances à l’est, un autre au NO. Cependant, au nord le finage atteint le Lot par un coteau escarpé où subsistent quelques ruines du château et de l’ancienne ville d’Orgueil, tous deux rasés au cours de la guerre de Cent Ans pour avoir rallié les Anglais; un site de fouilles y est ouvert; camping au pied au NE; église classée (12e s.) de Cabanac sur le plateau au sud d’Orgueil. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Sérignac (300 Sérignacais, 1 844 ha dont 436 de bois), 12 km SSO de Puy-l’Évêque et également limitrophe du Lot-et-Garonne, est une commune de plateau, qui a son village à l’est du finage, au-dessus du versant escarpé du vallon de Saint-Matré, camping à l’ouest, 65 ha de vignes.

Floressas (160 Floressacois, 1 384 ha dont 425 de bois), 10 km au sud de Puy-l’Évêque, est aussi en rebord de plateau; 115 ha de vignes. Son finage, accidenté à l’est, s’arrête en pointe au NE juste avant d’atteindre le Lot.

Grézels (230 Grézelois, 1 079 ha dont 420 de bois), 5 km au sud de Puy-l’Évêque, est au débouché du vallon de Saint-Matré dans la petite plaine de rive gauche du Lot, et a au sud un finage accidenté. La commune se signale par le château féodal restauré de la Coste, qui domine le Lot; musée de la vigne et de la gastronomie, 90 ha de vignes. La population a diminué de 50 hab. depuis 1999.

Pescadoires (200 Pescadariens, 328 ha), juste à l’est de Puy-l’Évêque mais sur la rive droite du Lot, avec un pont, n’occupe que l’extrémité nord d’un grand lobe de méandre et son finage est tout en plaine; 130 ha de vignes, +70 hab. depuis 1999 (+54%).

Lagardelle (120 Gardelliens, 307 ha), 4 km SE de Puy-l’Évêque, occupe la partie sud-orientale du méandre de Pescadoires, face à Prayssac, et a son village à la pointe d’un relief.

Bélaye (240 Belaycois, 1 869 ha dont 890 de bois), 10 km SE de Puy-l’Évêque, a son village juché sur un promontoire du cingle qui fait face à Prayssac; église fortifiée avec un beau retable, et plusieurs châteaux dont ceux de Floiras (16e s.) au bord du Lot au débouché du Lissourgues, et Cousserans (15e s.) au SE sur le versant gauche du Lissourgues; 55 ha de vignes; hameaux de Lalande au SO (camping) et de Lafaurie au SE.

Anglars-Juillac (340 Anglacois, 548 ha), 7 km ESE de Puy-l’Évêque et 10 km à l’ouest de Luzech, occupe tout le large lobe de méandre de rive gauche du Lot face à Castelfranc, et y cultive 240 ha de vignes; château du 15e s. à tour ronde, maisons anciennes, haras. L’habitat se distribue en demi-cercle le long de la D8; Juillac est au SO (camping), Anglars au nord (pont vers Castelfranc). La commune a été créée en 1853 à partir des finages de Bélaye et d’Albas.

Albas (540 Albasois, 2 184 ha dont 551 de bois), 14 km ESE de Puy-l’Évêque et 6 km à l’ouest de Luzech, a son village au creux d’un vallon qui entame un cingle de rive gauche du Lot. Il est un des plus anciens ports de batellerie et de vins du Lot, et conserve de belles maisons, une vieille porte et des restes de remparts. Par exception, le finage annexe en face l’étroit lobe de méandre de Mirandol; le château de Mirandol y est flanqué d’une noyeraie. Au sud sur la rive droite du Lot a été édifié en 1870, pour un banquier parisien, le gros château du Port, néoclassique avec un beau parc. Rive gauche, à l’est du village, Albas dispose d’une petite plaine viticole avec le hameau de Rivière Haute, et en aval au NO un autre fragment de plaine viticole avec le hameau de Rivière Basse. La commune cultive 340 ha de vignes (2e du vignoble lotois devant Parnac et Prayssas); un barrage juste en aval marque la fin de la navigation de plaisance sur le Lot moyen.

Castelfranc (420 Castelfrancois, 571 ha), 9 km à l’est de Puy-l’Évêque sur la rive droite du Lot, juste au débouché de la Masse et du Vert réunis, est une bastide en damier édifiée sur l’ancienne voie romaine, à laquelle a succédé la D811. Elle s’orne d’une église du 14e s. et de maisons renaissance. La fabrique de produits cosmétiques et capillaires Ducastel y emploie 80 personnes. Le petit finage monte sur les causses au NO et à l’est. Sur le causse au NO, le grand dolmen de la Bertrandoure a été estimé vieux de 4 500 ans. La commune n’est pas viticole.

Luzech (1 840 Luzechois, 2 213 ha dont 603 de bois), 17 km à l’est de Puy-l’Évêque, est un ancien chef-lieu de canton, 20 km à l’ouest de la préfecture. La bourgade occupe le site escarpé d’un étroit pédoncule de méandre sur la rive droite du Lot, d’à peine 90 m de large, où fut percé en 1840 un canal, comblé dans les années 1940 et converti en mail. Il lui reste des maisons anciennes et des rues pittoresques, un donjon carré de 24 m de haut remontant au 13e siècle et au temps où Luzech était baronnie.

Luzech, «station verte de vacances» et point fort du vignoble de Cahors (plusieurs caves, 280 ha cultivés) a un collège public et un établissement de santé; quatre musées: archéologique, Ichnospace (poissons fossiles), Espace Ammonites, Planète des Moulins; menuiserie Franciaflex (Noël, pvc, 35 sal.). Le pédoncule est dominé par l’ancien oppidum de l’Impernal, d’où l’on a une vue étendue sur la ville et la grande boucle du Lot; vestiges archéologiques, site de vol libre en haut de la Cévenne de Caïx. Le château de Caïx, en amont de la ville, fut la demeure du poète Lefranc de Pompignan (1709-1784) et appartient à présent, par les Montpezat, à la famille royale du Danemark; plan d’eau, camping et bases de loisirs nautiques au hameau de Caïx en aval du château, croisières sur le Lot (Safaraid). Au nord, le causse est troué de nombreux cloups. À l’est, Luzech a un faubourg sur le lobe de rive gauche (Lemouzy). La population communale avait atteint 2 200 hab. en 1866 et avait frôlé le millier entre 1936 et 1950; elle augmente doucement depuis (+170 hab. depuis 1999 ). Luzech est le bureau d’un nouveau canton à son nom (22 communes, 10 200 hab.).

Parnac (380 Parnacois, 577 ha), 4 km NE de Luzech au milieu d’un lobe de méandre, est un haut lieu du vignoble et cultive 335 ha de vignes; sa cave coopérative des Côtes d’Olt (Sud-Ouest Millésimes) assure 40% des ventes de vins de Cahors et emploie 50 personnes; le négoce de vins Rigal a une trentaine de salariés. Au sud, le finage mord à peine sur le relief.

Saint-Vincent-Rive-d’Olt (460 Saint-Vincentois, 1 990 ha dont 724 de bois), serré au contraire au pied d’un haut versant de rive concave où débouche en cascade le petit Bouloire, fait face à Luzech rive gauche, 2 km au sud. Le vignoble (270 ha) se tient sur le causse au SE, autour des hameaux de Labouysse et de Cournou, et aux Roques tout au sud. Le reste du finage est très accidenté, boisé et presque vide. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. La mention Rive d’Olt a été ajoutée au nom en 1901.

Cambayrac (160 Cambayraciens, 739 ha dont 213 de bois), 5 km au sud de Luzech, est un petit village en quasi-clairière sur un fragment de plateau, avec deux extensions vers le NO (Alary) et le SE (les Grèzes). Elle a gagné 40 hab. après 1999 (un tiers).

Villesèque (420 Villeséquois, 2 356 ha dont 582 de bois), 11 km SSE de Luzech, a un relief plus modéré et des horizons plus ouverts. Le finage est traversé par la Petite Barguelonne au SE, suivie par la D653, et le village est sur la D656. Au NO, Tréboux et ses environs forment un second noyau de peuplement, avec plusieurs moulins et pigeonniers. La commune cultive 145 ha de vignes; sa population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999 (près d’un tiers).

Sauzet (520 Sauzetiens, 1 109 ha dont 304 de bois), 8 km SSO de Luzech, est à un petit carrefour sur la D656; fabrique d’étiquettes adhésives Albagnac (55 sal.), ingénierie CID (20 sal.); 100 ha de vignes. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Carnac-Rouffiac (220 Carnacois, 1 357 ha dont 330 de bois), 20 km SE de Puy-l’Évêque et 12 km au SO de Luzech, cultive 120 ha de vignes. Carnac est au SE, avec la mairie et le proche hameau du Vert, et Rouffiac au NO. Le Lissourgues s’enfonce à la limite nord du finage, la D656 passe tout au sud-est. Leur réunion date de 1801, d’abord sous le nom de Rouffiac; le nom actuel est de 1879.