Communauté d’agglomération Chartres Métropole

Chartres Métropole

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communauté d’agglomération de l’Eure-et-Loir, associant 66 communes et 136 400 hab. sur 61 140 ha. Outre Chartres (siège), Luisant, Lucé, Mainvilliers, Lèves, Champhol, Le Coudray, Saint-Georges-sur-Eure, Saint-Prest, Sours et Maintenon dépassent 2 000 hab.

Jouy (1 980 Joviens, 1 289 ha), 11 km NNE de Chartres, campe dans la vallée de l’Eure. Sa croissance est sensible: elle avait 1 000 hab. dans les années 1950 et a gagné encore 130 hab. depuis 1999. Elle a un abattage de volailles du groupe Ronsard (55 sal.). Le centre villageois est dans la plaine de l’Eure, rive droite; de longues files d’habitat suivent les deux coteaux, tandis que le plateau à l’ouest accueille le gros lotissement de la Dalonne et un petit parc d’activités; musée d’histoire locale, église classée du 12e au 16e s., grottes, étangs en aval, anciens moulins; le finage s’étend des deux côtés de la vallée de l’Eure.

Chartrainvilliers (740 hab., 907 ha dont 102 de bois), 15 km NE de Chartres, 6 km SSO de Maintenon, est un village de plateau. La limite NO du finage suit la tranchée de l’ancien aqueduc de Pontgouin (tunnel de 1660); au SE, le finage atteint à peine le coteau de gauche de l’Eure. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Houx (790 Houssois, 624 ha dont 270 de bois) est à 4 km SE de Maintenon sur le bord droit de la vallée de la Voise, le long du canal Louis XIV. Son habitat se prolonge vers l’aval par le quartier de Villeneuve; l’essentiel du finage est sur le plateau au nord. La population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999.

Bouglainval (780 Valbourgeois, 1 42 ha dont 123 de bois) est à 16 km NNE de Chartres, 6 km OSO de Maintenon. Le village, aux maisons espacées, se déploie dans un site un peu accidenté par le vallon sinueux et sec suivi en aval de Néron par la Vacheresse; château des 17e-18e s. La tranchée de l’ancien aqueduc de Pontgouin traverse le sud du finage; lotissement arboré du Grand Gland à la limite occidentale.

Berchères-Saint-Germain (860 Bercherois, 2 767 ha dont 230 de bois) est à 13 km au nord de Chartres. Saint-Germain-la-Gâtine est à l’ouest, Berchères-la Maingot à l’est, plus étendu. Les deux villages, séparés par la N154, ont fusionné en 1972. Le relief se creuse au NE, où sont la grotte de la Grande Arche et la tranchée de l’ancien aqueduc de Pontgouin dans les bois. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Challet (440 Calétusiens, 1 017 ha), 18 km NNO de Chartres, a gagné 40 hab. après 1999. La voie rapide N154 passe à l’est du village et y a un accès.

Clévilliers (720 Clévillois, 1 578 ha), 17 km au NO de Chartres, n’avait que 380 hab. en 1975; elle est passée à 660 en 1999 et a encore gagné 60 hab. depuis 1999; hameau du Boulay d’Achères au nord.

Mittainvilliers-Vérigny (810 hab., 2 476 ha), 17 km ONO de Chartres, est née en 2016 d’une fusion des deux anciennes communes. Mittainvilliers (500 hab., 1 172 ha), au sud-ouest, contient les hameaux de Châtenay au centre, de Genainvilliers au SE. Vérigny (310 hab., 1 304 ha), sur la D959, a un château du 18e s. avec éléments du 16e s. et parc; hameaux de l’Aleu au nord, la Croix de Vérigny à l’est. L’ensemble compte 200 hab. de plus qu’en 1999, presque un tiers.

Dangers (440 hab., 739 ha), 14 km au NO de Chartres sur la D939, accueille une métallerie (Ouest Industrie, 90 sal.) et a gagné 50 hab. depuis 1999.

Briconville (250 Briconvillois, 626 ha), 15 km NO de Chartres, a gagné 140 hab. depuis 1999, faisant plus que doubler sa population.

Fresnay-le-Gilmert (200 Fractinétaires, 603 ha) est 13 km au NO de Chartres, avec un village-rue.

Poisvilliers (450 Poisvillois, 1 057 ha) est à 9 km NNO de Chartres et a gagné 180 hab. depuis 1999 (+69%); elle accède par échangeur à la N154, qui traverse le finage.

Bailleau-l’Évêque (1 190 Baillotais, 1 968 ha dont 400 de bois) et à 10 km NO de Chartres. La commune avait 500 hab. en 1962 et en a encore gagné 180 depuis 1999. L’habitat est au pied du talus du plateau qui, à l’ouest, porte la forêt de Bailleau; il ajoute au village le hameau de Senarmont au nord, au sud celui de Dallonville. À l’est, le château de Levéville (15e et 17e s.) a ouvert son parc à un lotissement de pavillons.

Saint-Aubin-des-Bois (1 040 Saint-Aubinois, 1 809 ha dont 400 de bois), 12 km ONO de Chartres, partage la forêt avec Bailleau au nord sur le relief; au sud, hameaux de Chazay et, près de la gare qui sert aussi à Saint-Luperce au sud-ouest, du Petit Chêne; sa population n’a guère changé depuis 1999.

Cintray (430 Cintriens, 400 ha), 2 km à l’ouest d’Amilly, n’avait que 80 hab. en 1962 et a ainsi apporté sa petite contribution à la croissance de l’agglomération chartraise, mais sa population plafonne depuis 1999.

Amilly (1 890 Amilliens, 2 001 ha), 10 km à l’ouest de Chartres, est juste à l’ouest de Lucé, dans la plaine de Beauce; gare. La commune n’avait que 420 hab. en 1954 et a crû jusqu’en 1990, mais a 130 hab. de moins qu’en 1999. Le finage d’Amilly comprend au centre les lotissements du village principal, au nord le petit hameau de Mondonville, au SE le gros hameau d’Ouerray. La N23 et la voie ferrée traversent la commune juste au sud du village.

Barjouville (1 770 Barjouvillois, 410 ha), 4 km au sud de Chartres sur la rive gauche de l’Eure, juste au sud de Luisant, conserve un château du 16e s. (la Prestrière de Moineaux) et a reçu divers établissements de banlieue: entretien d’espaces verts (Arpaja, 30 sal.), centre Leclerc (380 sal.), magasin Conforama (30 sal.), jardinerie Jardiland (35 sal.); plusieurs garages et restaurants. La commune n’avait encore que 240 hab. en 1962 et a connu une forte croissance entre 1970 et 1990; elle a gagné 330 hab. depuis 1999. Le finage est limité au nord par la rocade sud de Chartres. Il contient au NO le centre commercial et une zone d’activités tout le long de la rocade. L’habitat principal est formé par un vaste lotissement pavillonnaire au centre-est, sur le plateau, sur son talus et jusque dans la vallée de l’Eure, qui y a un étang et dont le cours fixe la limite orientale du finage.

Ver-lès-Chartres (810 Vernois, 946 ha), 8 km SSO de Chartres, est une banlieue résidentielle, qui a doublé sa population depuis les années 1960 mais n’a gagné que 40 hab. après 1999. Son village est au bord d’un méandre de l’Eure, augmenté de lotissements vers l’est jusqu’au-delà de l’A11 à Houdouenne, où subsiste un polissoir; double aire de repos de l’A11 (les Moineaux, le Souchet); la moitié sud du finage est en culture.

Thivars (1 090 Thivariens, 922 ha) est à 9 km au SSO de Chartres sur la rive droite de l’Eure et sur la N10, qui y croise l’autoroute Océane (A11, échangeur); chantier d’entretien d’autoroutes Cofiroute (45 sal.). Thivars avait 500 hab. en 1954 et a gagné 110 hab. depuis 1999. Le petit noyau villageois s’est entouré de lotissements sur la rive droite de l’Eure. La N10 traverse la petite agglomération et communique avec l’A11 tout au sud, avec péage et gendarmerie. Une moitié du finage est au nord de l’Eure, avec le château de Tachainville (19e s.) à l’est, le hameau de Goindreville à l’ouest.

Fontenay-sur-Eure (1 040 Fontenaisiens, 1 380 ha), 10 km au SO de Chartres, a une église du 12e s. Elle héberge un ensemble d’entreprises: articles de pêche et appâts Sensas (Star Baits, 100 sal.), cosmétiques des Laboratoires Adonis (Alban Muller, 95 sal.), équipements d’emballage Parker (30 sal.), vérandas Verand’Art (25 sal.), matériel agricole Sirtec (30 sal.), peinture Dhuivonroux (20 sal.), installations thermiques LGC (30 sal.), garages. La commune n’avait que 330 hab. en 1962 et en a gagné 320 depuis 1999 (+44%). Le finage est traversé par la D927 et dépasse un peu au NE la rocade de Chartres dans le parc d’activités Euroval; au sud-ouest, le cours de l’Eure fixe sa limite. Le village est sur la rive gauche de l’Eure, dont le fond de vallée est encombré d’étangs; vers l’ouest, urbanisations du Pont Tranchefétu et de la zone artisanale Jean Monnet; hameau de Maindreville au NE.

Ollé (630 Ollésiens, 1 312 ha), 17 km OSO de Chartres, a gagné 70 hab. depuis 1999; hameaux de Flainville et Pouancé au sud, hameaux-rue de Hardessé et Cogné au NE, celui-ci partagé avec Chauffours; gros pigeonnier dodécagonal du 17e s. au village.

Chauffours (280 hab., 750 ha) est à 13 km OSO de Chartres; verger, hameau de Formeslé au nord.

Nogent-sur-Eure (510 Nogentais, 922 ha), 12 km SO de Chartres, a gagné 60 habitants depuis 1999. Le petit village est éloigné de la rivière, dont la vallée toute en étangs fixe la limite nord-orientale de la commune et le hameau de Mont-les-Tertres; hameau de Trizay au sud.

Meslay-le-Grenet (350 Mesliens, 894 ha), 13 km SO de Chartres, a une église classée du 12e s.; hameau du Grand Bérou au NE.

Sandarville (420 Sandarvillois, 951 ha), 11 km NE d’Illiers, a un transporteur (HLT, 40 sal.), et 70 hab. de plus qu’en 1999; son long village-rue s’étire sur 2 400 m SSO-NNE.

Ermenonville-la-Grande (330 Ermenonvillois, 1 207 ha), 14 km NE d’Illiers, est traversée par l’A11 qui y a une double aire de repos (la Poêle Percée, les Dix-Sept Setiers); nettoyage Adec (50 sal.).

Mignières (1 140 Migniérois, 1 304 ha), 13 km SSO de Chartres, est un peu à l’écart de la vallée de l’Eure. Son finage est traversé par l’A11 et la N10 et partage avec Thivars leur échangeur. Elle a une chapelle classée (12e-18e s.), un parc d’activités au sud de l’échangeur; préfabriqués de bâtiment Spurgin Leonhart (70 sal.), installations électriques Eiffage (100 sal.), étanchéification Soprema (50 sal.), couverture Dufoix (20 sal.), tapenades et brandades Croc’Frais (35 sal.); conditionnement à façon TMS (30 sal.). La commune accueille le lycée-collège d’enseignement agricole privé Efagrir (CNEAP). Tout au nord, château des Boulard et hameau de Spoir au bord de l’Eure; hameau de villas des Charmilles. La population communale était de 350 hab. en 1962; elle croît depuis, gagnant 340 hab. après 1999 (+42%).

La Bourdinière-Saint-Loup (740 hab., 2 016 ha), 18 km SSO de Chartres, a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+51%). La commune est formée de cinq hameaux, la Bourdinière et le Temple sur la N10, Saint-Loup à l’ouest, Chenonville au nord, la Poutée au sud. La commune s’appelait Boisvillette avant sa fusion avec Saint-Loup en 1972.

Vitray-en-Beauce (360 Vitrayens, 1 092 ha) est à 11 km au nord de Bonneval sur la N10 et a gagné 70 hab. après 1999; hameau de Beauvoir au NE.

Meslay-le-Vidame (530 Meslaysiens, 1 467 ha), 15 km NNE de Bonneval, abrite en son château le centre éducatif et professionnel Charles Péguy pour adolescents en difficulté, et a pour originalité une église classée du début du 19e s.; hameaux d’Andeville et d’Auvilliers à l’est; la population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999.

Fresnay-le-Comte (340 hab., 825 ha), 20 km au sud de Chartres, partage avec La Bourdinière-Saint-Loup le hameau des Bordes.

Boncé (250 Boncéens, 876 ha), 11 km NO de Voves, a gagné 60 hab. après 1999 (près d’un tiers).

Dammarie (1 540 Dammarois, 3 237 ha), 14 km au sud de Chartres, est une commune étendue, dotée d’un village de plateau à sept chemins rayonnants et entouré de plusieurs petits hameaux dont Bois de Mivoye et Villemain à l’ouest, Concrez, Vovelle et Ormoy à l’est. Sa population a également augmenté: elle était de 790 hab. en 1968, 1 400 en 1999.

Theuville (730 Theuvillois, 2 986 ha), est 9 km au nord de Voves; hameaux de Baigneaux à l’est, Rosay au Val au nord, Vovette à l’ouest. Elle a fusionné en 2016 avec Pézy (250 Pésiliens, 619 ha), au sud-ouest. L’ensemble s’est accru de 100 hab. depuis 1999.

Berchères-les-Pierres (1 030 Bercherois, 1 983 ha), 9 km au SE de la préfecture, fut Berchères-l’Évêque pendant une partie du 19e siècle et a repris son ancien nom en 1879; elle a un château du Mets (19e s.), une éolienne Bollée de 1896, avec lavoir; hameau de Chamblay au SO, dolmen de la Pierre Nochat au centre sud. Elle accueille une exploitation de sables et granulats (SMBP, 70 sal.), les travaux publics Eurovia (45 sal.). Sa population augmente depuis le minimum de 1962 (610 hab.); elle a gagné 100 hab. après 1999.

Corancez (390 Corancéens, 680 ha), 10 km au sud de Chartres, est un village de Beauce, sans autre habitat que son village; polissoir de la Pierre Couverte (ou Puits de Saint-Martin) au sud.

Morancez (1 870 Morancéens, 713 ha) 6 km au sud de Chartres, est traversée par l’A11; dolmen de la Pierre qui Tourne. La commune n’avait que 470 hab. en 1962 et a crû jusqu’en 1990; elle a gagné 220 hab. depuis 1999. Tout l’habitat est au nord-ouest du finage, entre la plaine de l’Eure (camping) et l’autoroute, le long de la D935.

Les autres communes sont dans la partie orientale de l’agglomération de Chartres.

Gellainville (680 Gellainvillois, 1 201 ha), voisine de Chartres au sud-est, héberge une zone industrielle où sont quelques établissements de fabrication comme les fils et câbles Leoni CIA (130 sal.), plastiques Prodex (20 sal.), mécanique Master (25 sal.). Le tertiaire est plus présent: publicité Adrexo (170 sal.), Distrib Service (55 sal.) et Mediapost (30 sal.), transports et entreposages Sitrans (90 sal.), Trans-Beauce (TBM,40 sal.), Iron Mountain (45 sal.) et Legendre (70 sal.), centre de tri de La Poste (150 sal.); informatique Edix (30 sal.); négoces de pharmacie Alliance (50 sal.), de matériel agricole Agram (50 sal.) et Depeussey (20 sal.), de boissons Tribouillet (25 sal.),de fruits et légumes Marco & Daniélou (30 sal.), de volailles et gibiers Gueiller (30 sal.); installations thermiques Engie (25 sal.), étanchéité Teos (30 sal.), travaux publics TPC (25 sal.). La population a crû de 260 hab. depuis 1999 (+62%). Le territoire communal compte au nord une grande zone d’activités prolongeant celle de Chartres SE, et le gros hameau de lotissements de Bonville au centre sur la N134 — Gellainville n’étant qu’un petit village un peu au sud.

Nogent-le-Phaye (1 510 Nogentais, 1 501 ha dont 220 de bois) est 8 km à l’est de Chartres en direction de Paris, dans un environnement boisé de la haute vallée de la Roguenette, affluent de l’Eure; maison de convalescence (CSR DomusVI la Boissière, 55 sal.), maison de retraite (Themis, 50 sal.), une éolienne du 19e s. protégée, avec lavoir. Elle héberge un atelier d’emballages plastiques Qualipac (130 sal.), mécanique AMS (20 sal.), les transports et entreposages Lahaye (85 sal.), GT Logistics (50 sal.) et TLM (35 sal.); jardinerie Delbard (30 sal.); discothèque (l’Atlantide, 35 sal.); plusieurs garages. L’habitat encadre la petite vallée sinueuse et encaissée de la Roguenette; zone d’activités au nord sur la N10; hameau de Villiers le Bois au NE; écomusée d’Archevilliers au NO. La commune n’avait que 570 hab. dans les années 1950 et 1960 et en a gagné encore 290 depuis 1999 (+24%).

Gasville-Oisème (1 480 Gasvillois, 909 ha) est un peu plus au nord, de l’autre côté du faisceau de circulation de Chartres à Paris, à 7 km ENE de Chartres. La commune a des restaurants d’autoroute (Autogrill, 35 et 20 sal.); clinique cardiologique (65 sal., 75 lits) et maison de retraite médicale (Jardin d’Ariane, 35 sal.); mais elle a perdu plusieurs ateliers au cours des dernières années. Gasville apparaît comme un simple hameau au NE; le nom de la commune était simplement Gasville jusqu’en 1986 mais le hameau d’Oisème, dans la petite vallée verte et encaissée de la Roguenette, s’est considérablement développé, devenant bien plus peuplé que le village du plateau. À l’angle SE, aire de service de l’A11 (Chartres-Gasville). La population communale s’est accrue de 310 hab. depuis 1999 (+27%).

Coltainville (910 Coltainvillois, 1 802 ha) est à 11 km NE de Chartres et inclut tout à fait à l’est le hameau de Senainville. La population communale croît depuis 1975 (380 hab.) et a gagné 140 habitants depuis 1999; château de Javersy au village; ancienne grange dîmière (14e-15e s.), église du 16e s.; vélorail. L’A11 traverse la commune tout au sud.

Champseru (330 Campsérusiens, 1 499 ha) est à 15 km ENE de Chartres, 4 km SSO de Gallardon. Son finage est traversé par l’A11 et la N10 parallèles; hameaux de Loinville au SO, de Pampol au NE.

Umpeau (410 Unipéliens, 1 149 ha) est à 14 km ENE de Chartres, 8 km ONO d’Auneau. La D910 ex-N10 «Voie de la Liberté» fixe au nord la limite du finage; hameau de Bréez au sud-ouest.

Oinville-sous-Auneau (350 hab., 1 038 ha) est à17 km à l’est de Chartres, 4 km à l’ouest d’Auneau; elle a gagné 70 hab. depuis 1999; gros hameau de Cherville à l’ouest.

Houville-la-Branche (440 Houvillois, 1 388 ha), 15 km à l’est de Chartres, a un château des 17e-18e s. avec grand parc (site classé de 56 ha); hameau des Cinq Ormes au SE. La D910 fixe la limite nord du finage. La Branche, nom de la petite rivière locale affluent de l’Eure, a été ajouté au nom d’Houville en 1936. On commémore à Houville l’une des dernières batailles de 1940, qui fit plus de 50 morts le 16 juin. La commune a une base ULM (LF2851) avec piste en herbe de 450 m, club, école de pilotage.

Francourville (840 Francourvillois, 1 846 ha) est à 15 km ESE de Chartres; hameaux de Boinville au sud sur le chemin de Saint-Mathurin, d’Encherville à l’est, Senneville à l’ouest. Isolé au SO, le Laboratoire de Physique de l’Exosphère (Université Pierre-Marie-Curie) se remarque à ses pylônes.

Prunay-le-Gillon (1 090 Prunaysiens, 2 536 ha), 16 km SE de Chartres, abrite une église classée du 13e s. et une fabrique de matériel d’ophtalmologie (Luneau, 65 sal.); elle a gagné 180 hab. depuis 1999, mais elle avait atteint 1 300 hab. au 19e s.; hameaux de Frainville au sud, Gérainville au SO, Crossay au nord, Prunaiville au NE. Au NE, la limite communale suit la voie romaine dite chemin de Saint-Mathurin. Au sud passe la N154.

Allonnes (320 Allonnais, 1 025 ha) est 8 km NNE de Voves sur la N 154; hameau d’Ymorville à la pointe NO, +50 hab. depuis 1999. La commune est traversée par la LGV à l’est, et par la N154 (de sens NO-SE). Elle a reçu en 2014 une douzaine des 17 éoliennes Vestas (51 MW, à JPEE du groupe Nass) du parc dit Moulin d’Émanville, partagé avec Beauvilliers.

Boisville-la-Saint-Père (730 Boisvillois, 2 492 ha), 9 km au NE de Voves, accueille un gros négoce de matériel agricole (Lecoq, 40 sal.) et un négoce de pommes de terre (Terre de France Beauce, 40 sal.). Au nord-ouest du village s’est installé en 2006 un parc de 4 éoliennes Nordex sur le site du Bois Bigot (9,2 MW); hameaux de Demainville à l’ouest, Chevannes à l’est, surtout de Honville au nord. La LGV traverse le finage à l’ouest; au nord, la limite suit la voie romaine du Chemin Saint-Mathurin.

Moinville-la-Jeulin (170 Monvilliens-Jeulinistes, 605 ha), 13 km SSO d’Auneau, avait 100 hab. en 1999. La LGV traverse la commune à l’est, le Chemin Saint-Mathurin la borde au sud.

Voise (290 Voisiens, 1 039 ha),19 km SE de Chartres, 5 km au sud de Béville, est à la source de la Voise; +40 hab. depuis 1999.

Santeuil (320 hab., 924 ha), 21 km SE de Chartres, 9 km SSO d’Auneau, a une église classée du 13e s.; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Le finage est traversé par la LGV, qui frôle le village; hameau de Manchainville à l’est.

Denonville (780 hab., 1 282 ha), 28 km SE de Chartres, 9 km SSE d’Auneau, s’orne d’un beau château de briques roses de la fin du 18e s. La commune n’avait encore que 350 hab. en 1975; elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Saint-Léger-des-Aubées (280 Albériens, 1 318 ha), 6 km au sud d’Auneau, est dans un vallon affluent de la Voise et également sur le tracé de la LGV; hameau de Goimpy au NE.

Roinville (560 Roinvillois, 693 ha) est entre Biéville et Auneau, formant une pointe du territoire de l’agglomération de Chartres. Elle un petit parc de 4 éoliennes Enercon (8 MW) du groupe allemand Enertrag et a gagné 200 hab. depuis 1999 (+56%).


Champhol

(3 760 hab., 537 ha) est une commune d’Eure-et-Loir dans l’agglomération de Chartres Métropole, limitrophe de Chartres juste au nord, de l’autre côté de l’Eure. Surtout résidentielle, elle n’a reçu que de petits établissements; installations électriques Ineo (40 sal.), produits d’étanchéité Afitex (20 sal.), un Intermarché (45 sal.), négoce d’aliments du bétail KWS (30 sal.); elle héberge un institut médico-éducatif de 120 places. La commune n’avait encore que 470 hab. en 1954 et croît depuis; elle a atteint 1 000 hab. en 1975, 2 000 en 1987 et a gagné 740 hab. depuis 1999 (+25%). Le finage atteint à peine le cours de l’Eure, qui suit le coteau de droite, et n’a donc guère part à sa vallée; l’habitat est sur le plateau oriental, en séries de lotissements; à l’est, le château de Vauventriers (17e s.) conserve un grand parc, bordé au sud par les terrains de l’aérodrome de Chartres.


Chartres

(39 760 Chartrains, 1 685 ha) est la préfecture d’Eure-et-Loir, à 85 km au SO de Paris. Ancienne Autricum (nom lié à celui de l’Eure, Attura) mais chef-lieu de la tribu des Carnutes d’où lui vient son nom actuel, la ville est située en Beauce, au bord de l’Eure un peu en aval de son grand coude. Elle est dominée par la haute silhouette de sa cathédrale gothique, édifiée de 1194 à 1225, dont la façade au grand portail est rehaussée par deux clochers de 106 et 115 m de haut; la nef de 37 m de haut est la plus longue de France (136 m); on admire aussi les vitraux, la crypte et le dessin du labyrinthe du carrelage. Chartres est un haut lieu de pèlerinage, l’un des cinq premiers en France (1 500 000 visiteurs dont 300 000 pèlerins par an). Le centre-ville a conservé de nombreuses maisons anciennes, plusieurs églises; un tour de ville montre les restes de remparts d’une enceinte qui eut douze portes, les bords de l’Eure sont plantés et agréables au pied de la cathédrale. La ville est très fleurie (quatre fleurs).

Centre culturel, Chartres accueille un Centre international du vitrail (43 000 visiteurs par an) et un Conservatoire de l’Agriculture (Compa, 50 000 visiteurs par an), un théâtre, des galeries, une Maison de l’archéologie, un musée des beaux-arts (17 000 visiteurs par an) et un musée des sciences naturelles et de préhistoire (14 000 visiteurs par an), ainsi que la Maison Picassiette (art naïf, 10 000 visiteurs). Elle a cinq collèges publics, trois collèges privés, trois lycées publics et un lycée privé, un lycée professionnel privé; piscine (Vert Marine, 90 sal.); une clinique (150 sal., 110 lits) et deux maisons de retraite (80 et 70 sal.), hôtel-Dieu (90 lits) —le centre hospitalier, qui groupe 1 150 lits dont 660 médicaux, est dans la commune du Coudray.

Au nord-est, hippodrome, complexe sportif, héliport et aérodrome de Chartres-Métropole (code LFOR) dont les pistes (850 m en dur, 900 m en herbe) et les installations sont sur le finage de Chartres; il accueille sept associations (une trentaine d’avions de tourisme, une vingtaine de planeurs). Un gros échangeur N10-A11 avec péage est flanqué par la zone d’activités du Bois Baudry. Au nord-ouest, la Plaine des Poteries reste non construite; elle est bordée par la rocade ouest de la ville.

L’agglomération est frôlée par l’autoroute Océane (A11) et se trouve sur la voie ferrée de Paris en Bretagne. Sa proximité relative de Paris lui a valu de nombreuses implantations industrielles.

À Chartres même, tout un ensemble est spécialisé dans la parachimie, avec les médicaments Novo Nordisk (1 180 sal., danois, cartouches d’insuline), les parfums et cosmétiques Lancaster (Fragrance, 270 sal., groupe Coty), Guerlain (370 sal., groupe LVMH), Paco Rabanne (150 sal., groupe espagnol Puig), parfums Christian Dior (60 sal.); détergents Reckitt Benckiser (300 sal., britannique) La «Cosmetic Valley» (sic) de Chartres, créée en 1994 et dont l’origine tient à l’implantation de Fabergé en décentralisation de Paris dans les années 1960, totaliserait 6 000 emplois et une centaine d’entreprises; mais, si son siège est à Chartres, elle inclut toute l’Eure-et-Loir et le Loiret, notamment Orléans où sont les plus grands établissements. Fabergé a disparu, racheté au groupe Lever et transféré par le Coréen Amore Pacific, qui y laisse toutefois un entrepôt.

Dans d’autres domaines sont des fabriques de plastiques pour bâtiments Lorillard (570 sal.), d’appareils d’éclairage Lumileds (300 sal.), d’abrasifs Asahi Diamond (85 sal., japonais), de matériel électrique B2EI (190 sal.), de composants électroniques Acta Automotive (160 sal.), de tuyaux de caoutchouc Maflow Automotive (130 sal., groupe polonais de Tychy), d’appareils médicaux LCA (Laboratoire de Contactologie, 55 sal.).

Le secteur tertiaire est largement représenté, et d’abord par les assurances MMA IARD, ex-Azur (groupe des Mutuelles du Mans), qui occupent 1 100 personnes. Le Crédit Agricole déclare 200 emplois. Chartres a un gros ensemble de télécommunications SFR (260 sal.), Orange (110 sal.), La Poste (280 sal.); centre d’appels HTeletech (60 sal.); travail temporaire Supplay (230 sal.), PRH (70 sal.); conseil et gestion d’archives Everial (80 sal.), gestion immobilière Chartres Habitat (130 sal.); ingénierie Aqualter (85 sal.), Ginger Cebtp (50 sal.); informatique EBP (140 sal.), service aux entreprises AG2R Reunica (430 sal.), GFP (120 sal.), Synelva (100 sal.); formation Documenthom (55 sal.).

Dans les services courants figurent les traitements des eaux Veolia (Eaux et Ozone, 70 sal.), la distribution d’électricité Enedis (85 sal.), les installations électriques SCE (Chartraine d’Électricité, 60 sal.), thermiques SERT (50 sal.); nettoyage Chrome (150 sal.), Samsic (65 sal.). Le grand commerce est représenté par un hypermarché Carrefour (450 sal.) et des magasins comme Intermarché (80 sal.) et Leroy-Merlin (140 sal.); hôtel Le Grand Monarque (70 sal., groupe Best Western); négoces Quincaillerie Beauceronne (50 sal.), Boucherie Dynamique (55 sal.) et de matériel d’incendie Eurofeu (65 sal.); vente à domicile Vorwerk (100 sal.), publicité Centre France (60 sal.); gardiennage Cinq sur Cinq (90 sal.); transports Schenker (65 sal.).

Chartres avait 18 000 hab. vers 1850, 23 000 vers 1900, 28 000 vers 1950 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1999; elle a perdu 2 100 habitants depuis, en partie au profit des communes voisines. La ville a une assez vaste «zone urbaine sensible» au sud-est du centre, autour du grand ensemble d’habitations de Beaulieu, qui est proche de la principale zone industrielle.

La communauté d’agglomération de Chartres-Métropole groupe 66 communes et 136 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 89 500 hab. (9 communes), l’aire urbaine pour 147 000 hab. (86 communes). L’arrondissement a 209 200 hab., 148 communes.

Les trois cantons de Chartres ont 88 600 hab., 29 communes. La faible superficie de la commune principale fait qu’une grande partie de l’habitat et des activités se trouvent dans les banlieues de Luisant, Lucé, Mainvilliers, Lèves, Champhol, Le Coudray. Les deux principales zones industrielles sont celle de Beaulieu dans la commune de Chartres (sud-est) et celle de Lucé au sud-ouest. En amont comme en aval, la vallée de l’Eure a attiré châteaux et résidences.


Coudray (Le)

(4 280 Coudryons, 552 ha) est une commune d’Eure-et-Loir juste au sud-est de Chartres, dans la communauté d’agglomération Chartres Métropole. Traversée par une rocade de l’agglomération chartraise qui longe à l’est l’autoroute A11, elle héberge le centre hospitalier public de Chartres (1 150 lits dont 660 médicaux), et quelques entreprises: télécommunications CMIN (45 sal.) à la Cité de l’Innovation, comptabilité Fiteco (100 sal.) et In Extenso (40 sal.), imprimerie (Chauveau, 45 sal.), minoterie (Viron, 35sal.); chauffage Dalkia (70 sal.) et Elyo (Engie, 65 sal.), vente à domicile Maximo (25 sal.), travaux publics Colas (120 sal.); transports Calberson (80 sal.), logistique Claas (40 sal.), déménagements Demeco (20 sal.). La commune avait 520 hab. en 1911, 830 en 1954 et a passé les 2 000 en 1990; elle a gagné 1 300 hab. depuis 1999 (+39%). Toute la partie septentrionale du finage est construite, à l’exception du parc boisé à l’ouest; la moitié sud au-delà de la rocade est cultivée. Un «séminaire des barbelés» avec chapelle décorée de 1945-1947, est conservé à l’emplacement d’un ancien camp de prisonniers allemands.


Lèves

(5 930 Lévois, 751 ha), 4 km NNO de Chartres, est une commune de banlieue surtout résidentielle, membre de Chartres Métropole. L’abbaye romane de Coulombs ou Josaphat (12e s.) est devenue un asile de 180 lits pour handicapés et 150 en maison de retraite médicalisée (Fondation d’Aligre); centre d’aide par le travail, réseaux électriques Bouygues (30 sal.), peinture Forte (30 sal.), nettoyages L’Entretien (150 sal.). La commune avait 1 200 hab. vers 1900, 1 600 en 1950 et a poursuivi sa croissance, gagnant 1 530 hab. depuis1999 (+34%). La N1154 sert de rocade occidentale, tandis que la D7154 traverse le finage du sud au nord. L’habitat est divisé par la vallée du Couanon, qui y conflue avec l’Eure. L’ancien village était à la confluence, au pied du coteau gauche de l’Eure; les lotissements ont gagné le plateau à l’ouest et au nord, et de l’autre côté de l’Eure au pied du coteau de droite (Ouarville, Longsault); plusieurs grottes sur le coteau nord du Couanon.


Lucé

(15 760 Lucéens, 606 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir, en banlieue SO de Chartres dans la communauté d’agglomération. La commune, fleurie (trois fleurs), est à l’intérieur de la rocade de l’agglomération et dispose d’une grande zone industrielle. Le finage s’organise autour de la N23; il se partage entre zones d’activités au sud, habitat au nord. La commune contient deux zones urbaines sensibles, Bruxelles et Paradis, toutes deux à l’ouest et proches des zones d’industrie. La principale usine est Asco (vannes, 360 sal., au groupe états-unien Emerson); viennent ensuite les profilés d’aluminium Hydro Extrusion (160 sal.), les appareils sanitaires Chaffoteaux (Ariston, 90 sal.); machines pour papeteries et emballage Sacria (70 sal.), travaux publics Eiffage (170 sal.).

Dans le tertiaire: services aux entreprises GFP (60 sal.), distribution d’électricité Synelva (110 sal.), négoces de bois et matériaux (Houdard, 65 sal.), d’équipements d’automobiles AD Moize (60 sal.), d’équipements industriels SAVN (85 sal.); transports TTC (105 sal.), transports urbains Filibus (1 700 sal.); nettoyage Axe Ouest (65 sal), collecte de déchets Veolia (55 sal.). Lucé a également reçu un centre commercial Géant Casino (150 sal.). la ville a deux collèges publics et deux lycées professionnels publics, deux maisons de retraite.

Lucé n’a été créée qu’en 1834, à partir de Mainvilliers; elle avait alors 400 hab., et a atteint le double vers 1900; sa population est passée à 1 500 hab. en 1931, 3 500 en 1954, 6 600 en 1962, 11 100 en 1968; puis le rythme de la croissance s’est ralenti, le maximum étant atteint en 1990 avec 18 800 hab. Le déclin se poursuit, la commune ayant perdu plus de 2 460 hab. depuis 1999 (-14%). La situation sociale est considérée comme difficile, la commune ayant de fortes proportions d’ouvriers (21%) et de retraités (24%), un taux de chômage supérieur à 14% et un revenu des ménages faible (17 700 euros par an en moyenne), un quart des plus de 15 ans n’ayant aucun diplôme.

Lucé est dans le périmètre de la communauté Chartres Métropole. Le nouveau canton de Lucé a 6 communes, 27 100 hab., 5 240 ha à l’ouest de Chartres.


Luisant

(6 980 Luisantais, 443 ha) est en banlieue sud de Chartres et dans son agglomération (Chartres Métropole), et juste au sud-est de Lucé, à l’intérieur de la rocade. Le petit finage est entièrement urbanisé, sauf à l’est dans la vallée de l’Eure (la Prairie de Luisant); il atteint au sud la rocade de Cherbourg, incluant à ses abords un centre commercial.

Cette commune résidentielle de banlieue a quelques lieux d’activité, un collège public et un lycée public, un institut médico-éducatif, une maison de retraite. Les principales entreprises sont le profilage à froid OB Profils (50 sal.), une miroiterie (Chartres Miroiterie, 25 sal.); les transports TMA (60 sal.), le nettoyage GSF Neptune (60 sal.); Brico-Dépôt (70 sal.). Luisant avait 1 000 hab. en 1900, le double en 1955, et sa croissance s’est accentuée ensuite, du moins jusqu’en 1990, la commune gagnant encore 70 hab. depuis 1999.


Maintenon

(4 370 Maintenonnais, 1 144 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Chartres, à 20 km au NNE de la préfecture et 20 km OSO de Rambouillet. Elle est membre de l’agglomération de Chartres Métropole, au prix d’une quasi-enclave saillant au nord-est. «Petite cité de caractère», célèbre dans l’histoire par son château et sa marquise (1635-1719), Maintenon domine le confluent des vallées de l’Eure et de la Voise, rive droite. Le cadre, le nom et la distance à la capitale (65 km) en font l’un des joyaux de la couronne de loisirs de Paris. La ville a un collège public, un lycée professionnel privé, une maison de retraite et de nombreux équipements de sports et loisirs, dont canoé-kayak, golf, ULM. Le canal Louis XIV, le long de l’Eure, est praticable sur 15 km en aval. Le château du 16e s. (restauré au 19e s.), de brique et pierre, reçoit 45 000 visiteurs par an et offre de beaux jardins dessinés par Le Nôtre, fermés au sud par les hauts piliers de l’aqueduc de l’Avre.

La ville abrite quelques ateliers dont les cosmétiques Fiabila (120 sal.), les pièces plastiques Javaux (35 sal.); Intermarché (45 sal.); hôtellerie du Castel de Maintenon (40 sal.). Elle est desservie par la voie ferrée Paris-Brest. La commune a eu 2 000 hab. en 1886 et guère plus au milieu du 20e siècle; elle est passée à 3 000 en 1963, 4 000 en 1989; mais elle a 180 hab. de moins qu’en 1999.


Mainvilliers

(11 460 Mainvillois, 1 030 ha) est une banlieue de Chartres au nord-ouest, membre de l’agglomération Chartres Métropole. La commune, fleurie (trois fleurs), accueille de nombreuses activités de banlieue, surtout des services et commerces, dont une clinique (220 sal., 125 lits), un institut de Diabétologie et Nutrition (LNA, 65 sal.), un institut médico-éducatif de 70 places avec centre d’aide par le travail, et un collège public. Le quart sud-est du territoire est entièrement urbanisé. Le grand ensemble de Tallemont est considéré comme zone urbaine sensible. La zone industrielle du Vallier prolonge l’habitat vers l’ouest. Principales entreprises: génie climatique Hervé Thermique (65 sal.), Intermarché (100 sal.); immobilier OP Habitat Eurélien (150 sal.); transports par autocars Transdev (230 sal.).

Mainvilliers a cédé le territoire de Lucé en 1836; elle avait 1 100 hab. en 1872, 2 000 en 1931et 2 600 en 1954; elle a crû vivement ensuite, jusqu’en 1982, puis a plafonné; mais elle a encore gagné 1 200 hab. depuis 1999.


Saint-Georges-sur-Eure

(2 870 Saint-Georgeois, 1 543 ha), est à 12 km OSO de Chartres et fait partie de sa communauté d’agglomération Chartres Métropole; métallerie du groupe DMA (armatures en fil de fer, 45 sal.), constructions Binard, 25 sal.), un Intermarché (35 sal.), une gare. La commune n’avait encore que 870 hab. en 1954 et sa population a crû sensiblement ensuite, gagnant encore 370 hab. après 1999. Le village est sur la rive gauche de l’Eure, complété vers le nord par des lotissements qui le relient au hameau de Dolmont, à l’est par une zone d’activités; hameaux de Mérobert au SO, Berneuse à l’ouest au bord droit de l’Eure, la Taye à l’est sur l’autre rive; étangs et base nautique; église du 12e s., monument à Jean Moulin à la limite SE près de la halte ferroviaire.


Saint-Prest

(2 100 hab., 1 672 ha dont 500 de bois) est à 6 km NNE de Chartres dans la vallée de l’Eure au confluent de la Roguenette, et dans sa communauté d’agglomération Chartres Métropole. L’habitat s’étire au pied du coteau de rive gauche de l’Eure et s’est étoffé sur le plateau au sud de l’Eure (la Haute Villette) où a été installé un collège public. En amont au sud-ouest du finage dans la vallée, sont apparues d’autres urbanisations (le Gorget, les Gringales) à la limite de Lèves et de Champhol; gare, grottes, ancien moulin de la Roche sur l’Eure tout au nord. La commune a eu moins de 1 000 hab. de 1881 à 1962 puis sa population a crû jusqu’en 1990; elle aurait perdu 220 hab. depuis 1999.


Sours

(2 120 Souriots, 3 315 ha) est une commune d’Eure-et-Loir à 10 km SE de Chartres et dans sa communauté d’agglomération Chartres Métropole, en Beauce; lycée agricole public à la Saussaye, avec internat et centre de formation d’apprentis; fonderie Biezanek Noyautage (30 sal.); château de l’Aval (17e-18e s.) avec parc, hameaux de Génerville au NE, Chandres au nord, Brétigny à l’ouest, celui-ci doté d’un monument du Traité de Brétigny (1360), simple étape de la Guerre de Cent Ans. La commune est passée de 1 000 hab. en 1954 à 1 800 en 1999 et a gagné encore 90 habitants depuis 1997.