Communauté de communes Berry Loire Puisaye

Berry Loire Puisaye

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communauté de communes du Loiret, associant 20 communes et 18 500 hab. sur 54 740 ha au sud-est du département. Briare (siège) et Châtillon-sur-Loire ont plus de 2 000 hab.

Ouzouer-sur-Trézée (1 150 Oratoriens, 6 163 ha dont 1 453 de bois), à 7 km NE de Briare, a une belle église classée du 13e s. et les jardins du château de Pont-Chevron (9 ha) au nord, avec un étang de 27 ha; camping au village. Son territoire communal va jusqu’à la limite du département et inclut les grands étangs de la Gazonne (28 ha), du Chesnoy (20 ha) et de la Grande Rue (115 ha, 4,5 Mm3), nourris par la rivière Trézée, et aménagés au 17e s. pour alimenter le canal de Briare, qui traverse toute la commune en longeant le village au sud. Le nom de la commune se prononce Ouzoir et vient d’un oratoire. Sa population a culminé à 2 100 hab. en 1881 et a diminué ensuite jusqu’en 1990 (1 160 hab.).

La Bussière (820 Bussérois, 3 523 ha dont 900 de bois) a son village à 13 km au nord de Briare, proche de la N7 et de l’autoroute A77 qui traversent la commune, et entouré de bois à l’extrémité sud-est de la forêt d’Orléans. Un château du 17e s. en briques sur base féodale, agrémenté d’un parc de Le Nôtre, d’un étang et d’un jardin à l’anglaise dans un domaine de 65 ha, abrite le musée des Pêcheurs qui reçoit 14 000 visiteurs par an et il est accompagné d’un lotissement dit village des Pêcheurs au bord d’un étang. La commune abrite aussi une fabrique de mobilier en plastique APTE (Thermoform, 50 sal.). Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Adon (230 Adonnais , 2 465 ha dont 500 de bois) est à 15 km NNE de Briare; étangs et bois épars, GR du Gâtinais à l’est.

Feins-en-Gâtinais (34 Finois, 1 189 ha dont 450 de bois) est à 14 km NNE de Briare, limitrophe de l’Yonne. La mention en-Gâtinais a été ajoutée en 1919.

Escrignelles (52 Escrignellois, 1 404 ha dont 600 de bois), 12 km NE de Briare, touche aussi à la limite de l’Yonne. Le canal de Briare longe la limite orientale du finage et l’étang des Boudinières (27 ha); châteaux de Fleury au village, d’Escrignelles tout au sud.

Breteau (90 Brétauluciens, 1 645 ha dont 950 de bois) est à 14 km NE de Briare au bord de la Trézée et à la limite de l’Yonne, avec une partie de l’étang de la Grande Rue au nord, de l’étang de Champoulet au sud.

Champoulet (55 hab., 936 ha dont 600 de bois) est également en limite de l’Yonne, 16 km ENE de Briare, un peu isolée en clairière dans les bois et les étangs de Puisaye; château (19e s.) et grand étang de la Tuilerie (77 ha, 2,7 Mm3), partagé avec Breteau, derrière un barrage sur la Trézée, pour l’alimentation du canal de Briare.

Dammarie-en-Puisaye (180 hab., 2 599 ha dont 498 de bois) est dans les collines, 10 km à l’est de Briare. Elle se signale par un château des 13e et 16e s. restauré après avoir été incendié par les Allemands en 1944. Le finage atteint l’A77 au sud-ouest. L’Ousson traverse le finage en direction de la Loire.

Batilly-en-Puisaye (120 hab., 1 735 ha dont 450 de bois) est à 2 km au sud de Dammarie; bois et étangs au NE. En-Puisaye a été ajouté en 1919.

Thou (230 hab., 1 516 ha dont 269 de bois) est à 5 km ENE de Bonny-sur-Loire sur la D965; forêt domaniale de Thou au nord, avec étangs; voie romaine au sud, suivie par le GR3; aide à domicile ABH (30 sal.). La Cheuille, affluent de la Loire, borne le finage au sud.

Faverelles (160 Faverellois, 1 892 ha dont 607 de bois) est la commune la plus orientale du territoire intercommunal, enfoncée en coin dans l’Yonne le long de la voie romaine; elle participe au nord à la forêt de Thou. Le village est au bord de la Cheuille. La D965 traverse le finage un peu au nord.

Bonny-sur-Loire (1 980 Bonnychons, 2 580 ha dont 252 de bois) est à 13 km au SE de Briare sur la rive droite de la Loire, à la limite même de la région sur le tracé de l’ancienne N7 (D2007) que longe la voie ferrée; pont vers Beaulieu. La Cheuille débouche dans le val de Loire et suit le versant droit sur 5 km avant d’atteindre le fleuve à la limite NO de la commune. Le bourg s’orne d’une église classée, en partie du 13e s., et a depuis 1946 une fabrique de présentoirs métalliques (Safil, 30 sal.); supermarchés Super U (90 sal.) et Atac (25 sal.); maçonnerie Berton (35 sal.); maison de retraite (50 sal.). Bonny a un accès direct à l’A77 au NE (échangeur n°21); quelques vignes. Sa population avait frôlé 2 600 hab. en 1861, puis diminué jusqu’à 1 500 hab. en 1950; elle a un peu augmenté ensuite, du moins jusqu’en 1990.

Ousson-sur-Loire (760 Oussonnois, 535 ha) est sur la rive droite du fleuve à 6 km en amont de Briare, presque face à Châtillon-sur-Loire et au confluent de l’Ousson, qui vient de Dammarie-en-Puisaye. Elle est traversée par la N7 (D22007) et la voie ferrée. Au NE, une queue du finage dans les bois est traversée par l’A77 et frôlée au nord par le GR du Gâtinais. La mention sur-Loire n’a été ajoutée qu’en 1956.

Beaulieu-sur-Loire (1 840 Bellocéens, 4 883 ha dont 633 de bois), 15 km au SE de Briare et 8 km au SE de Châtillon, sur la rive gauche de la Loire, perche son village au-dessus du canal latéral à la Loire et conserve des restes de l’ancien château du 14e s. Le vieux château de Courcelles (15e s.), où vécut Agnès Sorel, dans la commune au NO du village, a un parc et un pigeonnier classé; non loin au nord-est, le château féodal d’Assay (15e et 18e s.) domine le val de Loire. Beaulieu a un petit musée d’arts et outillages locaux et un atelier d’articles métalliques Orys (55 sal.). Son finage est limitrophe du département du Cher, dont la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire est à la limite de la commune juste en amont. La commune se nommait Beaulieu tout court jusqu’en 1988; elle a repris quelques habitants depuis le minimum de 1962 (1 460 hab. sdc), gagnant 120 hab. depuis 1999; elle en eut 2 700 en 1891.

Saint-Firmin-sur-Loire (530 hab., 2 476 ha dont 800 de bois) est sur la rive gauche de la Loire face à Briare; le pont-canal de la fin du 19e s., qui enjambe la Loire, y joint le canal de Briare au canal latéral à la Loire. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Autry-le-Châtel (990 Castelautryens, 5 056 ha dont 2 200 de bois) est à 14 km au SO de Briare sur la rive droite de la Notreure. Le Petit Château y conserve des restes du 15e s. Sa population, de 1 700 hab. en 1891, était descendue à 840 en 1975; elle a repris, mais a encore perdu 50 hab. depuis 1999. Le finage est limitrophe du département du Cher.

Cernoy-en-Berry (460 Cernoyens 2 823 ha dont 663 de bois) est à 14 km SSE de Briare, également limitrophe du Cher et traversée par la Notreure; le village est sur sa rive gauche, avec une jolie place aux maisons anciennes.

Pierrefitte-ès-Bois (310 Pierrefittois, 2 718 ha dont 376 de bois) est en amont de Cerboy au bord de la Notreure, et la commune la plus méridionale du département du Loiret , 11 km au sud de Châtillon-sur-Loire, à la limite du Cher. Elle a un centre de vacances de l’Équipement (70 places).


Briare

(5 800 Briarois , 4 541 ha dont 1 191 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans l’arrondissement de Montargis, 40 km au sud de celle-ci et 75 km ESE d’Orléans, sur la rive droite de la Loire. Le nom ancien, Brivodurum, signifiait «le fort du pont» et le site est depuis l’origine celui d’une traversée de la Loire. Celle-ci a pris un tour original en 1896 avec la mise en service du pont-canal, qui assurait la continuité entre le canal de Briare au nord, le canal latéral à la Loire au sud et, au-delà, le canal de Berry; le site est agrémenté par un musée comportant une Maison des turbines et une Maison des deux marines; Briare a son port de plaisance; grande île de Beauval au sud, avec étang de sablières et dérivation de la Loire sur 4 km. L’A77 traverse le finage au NE, avec un gros échangeur à la limite de la forêt qui couvre le nord de la commune, et la double aire de repos du Gingko et du Tulipier tout au nord près d’étangs et que traverse l’ex-N7 (D2007).

La seconde originalité de Briare fut et reste en partie sa fabrique d’émaux dits «perles de Briare»; la fabrique Émaux et Mosaïques (50 sal.) a commencé par la faïencerie fine en 1838, avant d’obtenir le succès comme fournisseur de boutons de céramique en 1851, puis a été orientée vers les mosaïques; elle a employé jusqu’à 1 500 personnes au 19e s., et encore un millier vers 1960; elle a été reprise en 1962, à effectif réduit, par la Société Générale de Fonderie, puis cédée en 1996 à J.C. Kergoat (Les Jolies Céramiques de Kaolin). Un musée de la Mosaïque et des émaux a été aménagé et accueille 17 000 visiteurs par an.

La commune a d’autres ateliers: matériel de laboratoire et conditionnement de produits chimiques (VWR, 145 sal., au groupe Merck-Eurolab), caoutchoucs (Desmarquoy, 75 sal., groupe Hutchinson) et Sicem (25 sal.); produits alimentaires Grands Moulins de Paris (55 sal., farines composées et adjuvants pour boulangeries et plats cuisinés), pièces en plastique Rial (25 sal.), mécanique MGP (35 sal.), conditionnement et stockage DHL (55 sal.); supermarché Carrefour (25 sal.), services à la personne LRG (35 sal.); couverture Dru (20 sal.).

Briare, «station verte de vacances» et ville très fleurie (quatre fleurs), a aussi un collège public et un lycée professionnel public, un théâtre, une clinique (15 lits) et le château de Trousse-Barrière, du 19e s., devenu centre d’exposition avec parc; au nord près de la forêt, parc de Beauvoir et sites de loisirs de Troussebois avec étang. Un aérodrome (code LFEI) est au SE de la commune avec une piste gazonnée de 1 100 m et un aéroclub. Briare avait 2 000 hab. vers 1820, puis sa population est montée à plus de 5 000 en 1876, 6 700 en 1891; elle a décliné ensuite jusqu’à 3 800 hab. en 1936, et s’est alors remise à augmenter, jusqu’en 1982, avant d’enregistrer une légère baisse; elle a perdu 400 hab. depuis 1999.

Briare accueille le siège de la communauté de communes Berry Loire Puisaye (20 communes, 18 500 hab.) aux confins de l’Yonne et du Cher. Elle est dans le nouveau canton de Gien.

Le canal de Briare, lancé par Sully, a été construit de 1604 à 1642; il est le plus ancien d’Europe à franchir une ligne de partage des eaux; il est resté en concession privée jusqu’en 1860. Il est alimenté par les grands étangs du bassin de la Trézée; ses 57 km font la liaison de la Loire à la Seine par le Loing, qu’il aborde à 4 km de Montargis. Plusieurs fois réaménagé, il admet des péniches de 38 m (250 t, 1,8 m de tirant d’eau). Il est surtout fréquenté par les bateaux de plaisance. Il communique avec la Loire à Briare par un embranchement particulier, et avec le canal latéral à la Loire par le pont-canal de Briare, métallique et long de 670 m en tout.


Châtillon-sur-Loire

(3 200 Châtillonnais, 4 067 ha dont 640 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret, 15 km au SE de Gien, sur la rive gauche de la Loire, dans la communauté Berry Loire Puisaye. C’est un ancien port, où le canal latéral à la Loire aboutissait au fleuve par une écluse, aux Mantelots; mais la construction du pont-canal de Briare 5 km en aval avait condamné ce débouché. L’écluse et la gare de bateaux sont classées; un port de plaisance a été aménagé sur le canal. La bourgade, qui communique avec la rive droite par un pont suspendu de 1841, a un quartier ancien et un équipement complet de commerces et services; collège public, maison de retraite, supermarché, maçonnerie Mathieu (65 sal.), gardiennage (Djellat, 35 sal.). L’habitat s’est fort étiré vers le SO le long de la petite vallée de l’Éthelin, qui rejoint la Loire juste à l’aval du pont; hameaux du Chanoy au SE. La commune a eu jusqu’à 3 500 hab. en 1896, puis a connu un minimum à 2 200 hab. en 1962; sa population croît lentement depuis et a gagné 190 habitants depuis 1999.