Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura

Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura

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communauté de communes du Jura, associant 66 communes et 22 000 hab. sur 59 830 ha. Poligny (siège), Arbois et Salins-les-Bains ont plus de 2 000 hab.

Barretaine (180 hab., 923 ha dont 161 de bois) est juste au sud de Poligny, sur le plateau. Le village est à 555 m, flanqué au SE par le hameau de Champvaux (ancienne commune réunie en 1821); au NE sur le rebord du plateau juste au-dessus de la Culée de Vaux, le Ressard, ancienne commune réunie en 1806, a quelques maisons. Le finage se termine en pointe au nord par le belvédère de la Croix du Dan qui domine Poligny et a un site de vol libre. Le finage est borné au NE par la N5 et contient tout au sud le petit bois des Fortunes.

Vaux-sur-Poligny (81 Vauxois, 126 ha) est juste au SE de Poligny, au fond de la culée de Vaux qui échancre le plateau. Un ancien monastère bénédictin y est devenu collège et petit séminaire au 19e s.; elle conserve de beaux bâtiments classés (17e, 18e et 19e s.) et abrite un collège privé avec internat; château classé du 19e s.; minoterie Mignot (35 sal.). La commune avait 370 hab. vers 1870 et 240 en 1999, mais la différence depuis cette date tient surtout à l’exclusion des effectifs du collège, naguère «comptés à part».

Chaussenans (100 Chausseniers, 440 ha) est juste au SE de Poligny sur le plateau, au-dessus de la culée de Vaux; son petit village est à 555 m.

Chamole (170 Chamolais, 578 ha dont 156 de bois) est juste à l’est de Poligny sur le plateau. Le village est à 555 m, au-dessus d’un ravin qui descend vers la culée de Vaux. Le finage se termine à l’ouest par la Grande Corniche qui domine Poligny et comporte la Roche du Pénitent et le Trou de la Lune, un site d’escalade et un belvédère à 574 m; plusieurs dolines sur le plateau.

Buvilly (390 Buvillois, 600 ha), 5 km au nord de Poligny, a son village sur le bas plateau à 373 m, longé par la N83; +40 hab. depuis 1999.

Grozon (430 Grozonnais, 1 425 ha dont 274 de bois), 8 km au nord de Poligny, a deux sites archéologiques gallo-romains; après le sel, on y extrait encore du gypse. Le village est à la source de la Grozonne, affluent de l’Orain; hameau des Granges Longins au NO. La voie ferrée vers Arbois et Mouchard traverse le finage à l’est.

Abergement-le-Petit (42 Abergementiers, 152 ha), 10 km au nord de Poligny, est juste au nord de Grozon.

Abergement-le-Grand (59 hab., 422 ha), 12 km NNO de Poligny, est au NO de Grozon et partage un bois de 120 ha avec Abergement-le-Petit.

Aumont (480 Aumontois, 797 ha dont 243 de bois), 11 km NO de Poligny est sur l’ex-N5 rectiligne et y a des bois et des étangs au NO; +70 hab. depuis 1999.

Montholier (360 Barouchins, 799 ha dont 122 de bois), 9 km NO de Poligny, est également sur la N5 rectiligne (D905), son village s’appuie sur une étroite butte allongée vers le NE (la Rochette); hameau de Rabeur juste au SO du village, hameau de Rathier et bois de Foras plus loin à l’ouest. Les deux hameaux viennent d’anciennes communes réunies en 1825.

Neuvilley (87 Neuvillins, 407 ha dont 173 de bois), 15 km NO de Poligny, a quelques maisons éparses au nord de son finage, occupé à l’est par le bois de Foras et borné à l’ouest par l’Autoroute Verte (A39).

Oussières (240 Oussièrois, 754 ha dont 289 de bois), 16 km NO de Poligny, a un village étalé au sud dans un paysage ouvert, et des bois dans sa moitié nord; une entreprise de maçonnerie (OBTP, 35 sal.) et une petite fromagerie.

Villers-les-Bois (210 Vilerbotins, 1 050 ha dont 485 de bois), 17 km NO de Poligny, est déjà un village de Bresse, avec bois et étangs au nord. Le village est tout au SE; à l’ouest, la plaine est traversée par l’Orain, qui y reçoit la Grozonne, et par l’A39 (sans accès).

Biefmorin (100 hab., 1 125 ha dont 768 de bois), à 16 km ONO de Poligny, a un finage qui s’étend vers l’ouest, largement occupé par la forêt d’Amont-Aval et ses étangs bressans, dont la Grande Truge (18 ha).

Colonne (270 Coulonnais, 1 113 ha dont 347 de bois), 13 km ONO de Poligny, est traversée à l’est par l’Orain et par l’A39, qui a une double aire de repos tout au SE; deux étangs et quelques bois au NO annoncent la Bresse.

Le Chateley (90 hab., 467 ha dont 280 de bois), 15 km ONO de Poligny, a un petit village en clairière accompagné au nord par le hameau des Vernois, dans un finage de bois et d’étangs. Sa limite occidentale suit la D475.

Bersaillin (420 hab., 1 390 ha dont 515 de bois), 10 km ONO de Poligny, a un triple habitat au pied des premiers reliefs: le hameau du Viseney au NE au bord de l’Orain, Bersaillin au centre, le Bouchaud au sud-ouest. La commune s’est en effet agrandie en 1972 en absorbant Le Bouchaud et Le Viseney. Plus loin au SO a été aménagé l’échangeur à péage de l’A39 avec la D192 et l’A391 qui mène à la N89 à l’est en passant par la forêt de Boichat; quelques bois et étangs à l’ouest de l’échangeur. La commune a une fabrique d’outillages pour charcuteries Dadaux (75 sal.); deux châteaux, dont un avec donjon du 16e s. et centre culturel. La population a augmenté de 130 hab. après 1999 (+45%).

Brainans (180 Brainanais, 707 ha dont 222 de bois), 9 km ONO de Poligny, a son village au pied d’une butte; l’Orain traverse le finage au sud.

Tourmont (500 Tourmoniers, 973 ha dont 198 de bois), 4 km NO de Poligny, a son village au SE du finage sur la D905 (ex-N5); hameau d’En Recin au sud, au bord de l’Orain. Au NO, les Soupois est issu d’une commune absorbée un peu avant 1800. La population est stable depuis un quart de siècle; elle avait dépassé 700 hab. dans les années 1820 et s’était abaissée à 320 en 1975.

Villerserine (52 Villersenians, 285 h), 7 km ONO de Poligny, est une petite commune bornée au nord par un bras de l’Orain.

Monay (130 Monayans, 250 ha), 10 km à l’ouest de Poligny, a un petit village dans un creux du relief, au bord du Bief d’Ainson qui rejoint la Brenne à Chaumergy. L’A391 passe tout au nord du finage.

Darbonnay (90 hab., 439 ha dont 163 de bois), 10 km OSO de Poligny, est sur une colline dominant le cours de la Brenne, qui fixe la limite méridionale de la commune. Au nord, le bois de la Mangette est traversé par la D1 083.

Saint-Lothain (480 Saint-Lothinois, 1 233 ha dont 403 de bois), 7 km à l’ouest de Poligny, profite d’une butte détachée du plateau et montant à 393 m, dite «mont du Calvaire». Le village est en bas à l’est, accompagné à l’ouest par le hameau Sous Mont, tandis que la voie ferrée et la D194 passent juste au sud. La N83 traverse le finage tout au nord; scierie Eurochêne (30 sal.), une douzaine d’hectares de vignes.

Miéry (160 Miroulis, 767 ha), 5 km au SO de Poligny, occupe une dépression dominée à l’est et au sud par le plateau et drainée par la Brenne, qui y a ses sources; camping au SO.

Plasne (230 Plasniers, 776 ha dont 182 de bois), 6 km SSO de Poligny, est un village du plateau à 580 m, au-dessus du talus qui domine Miéry et la source principale de la Brenne.

Le Fied (210 Fiedois, 839 ha dont 261 de bois), 10 km au sud de Poligny, est à 560 m sur le plateau, avec des bois au nord et une étroite queue de 1 500 m vers l’ouest.

Fay-en-Montagne (90 Montis-Fagussins, 626 ha),12 km SSE de Poligny, a son village à 535 m, avec un camping. Le finage s’arrête à l’ouest juste au bord du cirque de Ladoye.

Picarreau (100 Picarrouliens, 896 ha dont 407 de bois), 13 km SSE de Poligny, a son village à 550 m, sur la D5 à l’orée de grands bois; le plateau monte à 624 m à l’est.

Besain (170 Béseniers, 1 284 ha dont 655 de bois), 12 km ESE de Poligny, occupe une large clairière sur le plateau, bordé à l’est par la grande barre de l’Heute qui monte à 651 m au SE du finage, au-dessus d’un groupe d’étangs de l’Heute, accompagnés à l’ouest par le site du Trou sans Fond. Au nord, la forêt domaniale des Moidons se distingue par plusieurs gouffres et étendues de lapiaz, reliés par un sentier de découverte; s’y ajoute à l’est la Baume aux Deux Trous dans le Bois de Malrocher.

Molain (110 hab., 1 150 ha dont 598 de bois), 10 km à l’est de Poligny, a son village à 580 m sur le plateau, au sein d’une clairière d’environ 350 ha. Au nord dans les bois se trouvent la Baume du Stou et la grotte des Moidons, aménagée en 1989, réputée pour ses concrétions (spectacle Son et lumière); deux autres gouffres sont dans les bois à l’ouest, une partie de la forêt domaniale des Moidons à l’est, où le relief atteint 686 m sur l’alignement prolongeant la Heute.

nord

Pupillin (250 Pupillanais, 661 ha dont 277 de bois et 137 de vignes), 3 km SSO d’Arbois, a son village dans un repli du Vignoble et passe pour être le haut lieu du cépage poulsard (ou ploussard); par la superficie cultivée, c’est la troisième commune du vignoble du Jura et elle bénéficie d’une AOC particulière arbois pupillin; le village est fleuri (trois fleurs). Les vignes sont à l’ouest; le finage est boisé au sud sur le relief, avec un arboretum et un reste de temple ancien (fanum).

Mesnay (660 Moinoulis, 832 ha dont 421 de bois), juste à l’est d’Arbois dans la reculée. Le finage monte sur le plateau à l’est et contient au sud la reculée annexe du Grand Mont, dominé au nord par la corniche et les belvédères des Roches du Feu. La Sapacem (ex-Hétier) a fait des cartonnages jusqu’en 2004 puis a ouvert un écomusée du Carton, doublé d’un musée de l’Abeille; cascade du Dérochoir, parc animalier. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Les Planches-près-Arbois (100 hab., 139 ha dont 54 de bois), à 4 km SE d’Arbois, est dans la reculée des Planches. Le finage se limite au fond de la reculée, laissant la plus grande partie des versants à la commune d’Arbois, qui a une queue sinueuse lui attribuant toutes les parois du cirque du Fer à Cheval, y compris le Cul des Forges. Seul le versant au NE est dans le finage des Planches, dont la grotte des Planches; plusieurs cascades.

La Châtelaine (140 Châtelainiers, 1 317 ha dont 922 de bois, 6 km SE d’Arbois, est sur le plateau à 560 m, juste à l’est de la reculée des Planches, avec un château des 17e-18e s. ouvert aux réceptions. Le finage est étendu vers le sud, dans les bois de la forêt domaniale des Moidons.

Chilly-sur-Salins (120 hab., 1 194 ha dont 859 de bois), 10 km ESE d’Arbois, 8 km au sud de Salins, à 620 m, est tout au nord de son finage près de la D107; au sud s’étend la forêt domaniale des Moidons, dont le finage va jusqu’aux abords de la reculée des Planches dans cette forêt.

Chaux-Champagny (73 hab., 733 ha dont 177 de bois), 13 km à l’est d’Arbois, 6 km au sud de Salins, a quelques maisons près du rebord du plateau dominant la vallée de la Furieuse. Le finage est très allongé du nord au sud sur près de 8 km, pénétrant sur 2 km dans la forêt des Moidons. La D107 et la voie ferrée traversent au centre. Tout au nord, le hameau de Champagny a une partie sur le rebord du plateau (Champagny Dessus), une partie en contrebas sur le versant de la Furieuse et quelques maisons sur la D467 à la limite de Pont-d’Héry (Champagny du Bas). La réunion de Chaux et de Champagny date de 1972; mais auparavant La Chaux était devenue Chaux-sur-Champagny; la fusion a fait enlever «sur».

Pont-d’Héry (240 Hérypontins, 1 354 ha dont 700 de bois), 14 km ESE d’Arbois et 9 km au sud de Salins, est à la tête de la reculée de la Furieuse, empruntée par la voie ferrée (gare) et la D647. Son finage a été agrandi en 1972 par une fusion avec Fonteny et Moutaine (entérinée en 2006), dont les hameaux sont au nord dans la vallée; au NE, hameau de la Grange sur le Mont; au sud, une partie de la forêt domaniale des Moidons.

Aresches (32 Areschois, 476 ha dont 227 de bois), 7 km SSE de Salins, à 560 m juste au-dessus du versant droit de la reculée de la Furieuse, avait été absorbée en 1826 par Moutaine avec 170 hab., puis a retrouvé son indépendance en 1950, quoique tombée à une soixantaine d’habitants. Le finage s’étend un peu au SE sur le plateau dans le Bois de Faye.

Montmarlon (32 hab., 628 ha dont 183 de bois), 12 km SE de Salins, est un autre petit village du plateau, à 635 m, avec un finage qui s’effile en pointe dans les bois au SE, jusqu’à 736 m.

Lemuy (240 hab., 2 133 ha dont 1 141 de bois), 13 km ESE de Salins, a un village-rue à 620 m. Au nord, le finage contient le hameau de Pontamoujeard. Le Lizon a sa source au SE et passe en contrebas de ce hameau. Au sud-est, le finage s’étend loin dans la forêt, montant à 885 m sur la crête des Chérards que suit la Route des Sapins (table d’orientation). La commune est limitrophe du département du Doubs.

Thésy (66 hab., 492 ha), 6 km SE de Salins, a son village à 692 m sur le plateau; le finage est entamé à l’ouest par la reculée de Basset, tout au nord de Pont-d’Héry.

Abergement-lès-Thésy (63 hab., 463 ha), 8 km ESE de Salins, a son village à 675 m.

Dournon (140 Dournoniens, 655 ha dont 226 de bois), 10 km à l’est de Salins, limitrophe du Doubs, a son village à 620 m, complété au sud par le hameau de l’Entrepôt qui est sur la D472. À l’ouest, le gouffre de Fosse Ronde absorbe les eaux du Lizon supérieur qui vient de Lemay.

Geraise (42 hab., 604 ha dont 320 de bois), 10 km ENE de Salins, limitrophe du Doubs, a son petit village à 656 m; au SO, gouffre dit Trou du Crâne Percé; au NE, s’ouvre le vallon de Vaux, qui descend vers le Lison.

Cernans (140 hab., 551 ha), 6 km à l’est de Salins, a son village sur la D472 à 642 m. Le finage atteint au NE la limite départementale, et s’arrête à l’ouest à la limite du plateau, offrant un belvédère au-dessus de Blégny.

Clucy (78 hab., 513 ha), 3 km ENE de Salins, a son village à 606 m et son finage limité au plateau, s’arrêtant au sud à la corniche dominant Blégny.

Saizenay (100 hab., 488 ha dont 227 de bois), 5 km NE de Salins, a son finage dans une dépression allongée du plateau, empruntée côté nord par la D492 et longée au sud par l’étroite queue de Salins. Le village est au sud-ouest à 510 m. Au nord-est, la commune atteint la limite du Doubs en deux points, isolant ainsi un petit territoire de 70 ha qui est une enclave de Salins-les-Bains.

Saint-Thiébaud (58 hab., 794 ha dont 476 de bois), 6 km NNO de Salins, à 545 m, a un finage très accidenté à l’est. Le village y est dominé par une puissante corniche, elle-même dominée à l’est par les hauteurs du Mont Poupet, culminant au Signal (841 m) au nord et à la Croix de Poupet (804 m) au sud; ces sites ont reçu quelques aménagements avec belvédères et base de vol libre.

Ivrey (62 hab., 667 ha dont 375 de bois), 10 km au nord de Salins, est à 440 m dans un petit bassin dont sort au NO le ruisseau d’Ivrey vers la Furieuse. La limite nord et est du finage est celle du département; elle dessine au NE une queue de 2 km sur la crête de Bovier, où est le gouffre de ce nom.

La Chapelle-sur-Furieuse (320 hab., 903 ha dont 443 de bois), 10 km NNO de Salins, est limitrophe du Doubs et proche du confluent de la Furieuse et de la Loue, qui est sur le territoire de Rennes-sur-Loue (Doubs). La D467 traverse tout le finage en longeant la rive droite de la Furieuse. Le village est au confluent de la Furieuse et du ruisseau d’Ivrey; hameaux de Chilly et d’Onay au SO et de Chenèvre au SE, issus de communes absorbées en 1826; l’IGN porte aujourd’hui le nom de Saint-Benoît à la place de Chilly. La mention sur-Furieuse a été ajutée à La Chapelle en 1933.

Aiglepierre (450 Aillepierris, 697 ha dont 302 de bois), 6 km ONO de Salins, est dans une petite plaine drainée par le Bief du Versou, qui borne le finage au nord et rejoint la Loue à Port-Lesney. La voie ferrée de Mouchard à Pontarlier contourne le village par le nord et l’est. Au NO au-delà des hauteurs du Bois d’Aiguepierre, la N83 et la voie ferrée de Mouchard à Arbois et Lons-le-Saunier longent la limite du finage. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+29%).

Marnoz (430 hab., 487 ha dont 150 de bois), 5 km ONO de Salins, est dans la plaine d’Aiguepierre, traversée au nord par la D472, au sud et au village par la D105; cartonnerie DS Smith (55 sal.), ex-Cartonneries du Jura du groupe suédois SCA. Le petit finage monte un peu au nord et au sud sur les reliefs, sans atteindre 600 m. Il est traversé par la Vache, petit affluent de la Furieuse; hameaux de Cotaine au bord de la Vache à la sortie de son défilé, de Saint-Michel-le-Haut à l’est. La population a gagné 100 hab. depuis 1999 (+30%).

Pretin (62 Preteniers, 544 ha dont 368 de bois), 5 km à l’ouest de Salins, est au bord de la Vache, qui traverse le relief en défilé, entre la corniche de la Côte Chaude à l’est, où le relief monte à 585 m (site de vol libre), et au NO la grosse butte du mont Begon (631 m); bois du Chaumois d’Amont au sud, où le plateau monte peu à peu jusqu’à 621 m au Champ de la Bataille, accessible par le Chemin de la Mort…

Bracon (280 hab., 629 ha) est juste au sud de Salins au bord de la Furieuse, qui borne le finage à l’est. Le village est au contact de Salins; tout au SE, lotissement de Martinet; tout au nord, le finage entoure à moitié le fort Saint-André de Salins. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Ivory (100 Ivoriens, 913 ha dont 363 de bois), 6 km SO de Salins, a son village à 610 m sur le plateau. Le finage est pourvu au sud d’une large queue boisée, longue de 4,6 km et traversée par la voie ferrée d’Arbois.

Les Arsures (240 Arsuriens, 444 ha dont 180 de bois), 8 km à l’ouest de Salins, 4 km au sud de Mouchard, sont traversées par la N83 et la voie ferrée vers Arbois, et au sud-est par la D105; quelques vignes. La partie occidentale du finage contient une fraction de la forêt domaniale de Mouchard. La commune a été créée en 1842, avec 340 hab., à partir de Montigny.

Montigny-lès-Arsures (260 Montignellis, 1 063 ha dont 587 de bois), 4 km au nord d’Arbois s 12 km OSO de Salins sur l’escarpement du Vignoble, est la deuxième commune viticole du Jura par la superficie (220 ha); château (15e, 17e et 19e s.) avec parc, église (inscrite) en partie du 15e s. Montigny a pris son nom actuel, paradoxalement, quand les Arsures en ont été détachées en 1842. Son finage est traversé par la N83 et les deux voies ferrées de Mouchard vers Lons-le-Saunier à l’ouest, vers Pontarlier à l’est. Tout le NO du finage est dans la forêt domaniale de Mouchard. Au SO le long de la N83 à Rosières, le Vignoble Pasteur, propriété de l’Académie des Sciences, a appartenu à Louis Pasteur et sert en parie à des recherches de microbiologie.

Villette-lès-Arbois (390 Velotiers, 545 ha dont 265 de bois), 3 km au NO d’Arbois, a son village tout au SE du finage, sur la rive droite de la Cuisance, dont le cours borne le finage au sud. Son territoire s’étend vers le nord sur les petits reliefs boisés du mont Dédon (336 m) qui font face au Jura, et cultive 43 ha de vignes; elle a gagné 80 hab. depuis 1999 (+26%).

Saint-Cyr-Montmalin (250 hab., 1 021 ha), 7 km au NO d’Arbois, résulte d’une fusion de 1972. Au centre se dresse une petite butte ronde, aux pentes en vignes. Saint-Cyr a des maisons dispersées à l’est, Montmalin (90 hab.) est un hameau plus resserré à l’ouest. Au NO s’étend la forêt domaniale d’Argançon. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (+40%).

Vadans (290 Vandésiens, 1 125 ha dont 544 de bois), 8 km ONO d’Arbois, a son village à l’ouest du finage, au pied de deux buttes isolées, avec quelques vignes (9 ha) côté ouest. La Cuisance traverse le finage un peu plus au sud, suivie par la D469. Le finage contient au NE le bois du Troncheret (170 ha), et au NO une longue queue où est une partie de la forêt domaniale d’Argançon (280 ha).

Mathenay (150 Mathenayons, 354 ha), 9 km ONO d’Arbois, a son petit village bordé au nord par la Cuisance et au sud par la D469 rectiligne. Le finage contient au sud la forêt de Gomèse, et au NE une queue de 2 km entre Vadans et Molamboz, contenant le hameau de Saint-Pierre-sous-Vadans.

Molamboz (90 Molamboziens, 706 ha dont 337 de bois), 10 km ONO d’Arbois, appuie sont petit village sur une butte voisine de celles de Vadans. La Cuisance borne le finage au SO; au nord s’étend le Grand Bois.

La Ferté (200 Fertois, 1 175 ha dont 487 de bois), 11 km ONO d’Arbois, a un village-rue sur la D469, que la Cuisance longe juste au nord. Le finage est boisé à l’ouest.


Arbois

(3 540 Arboisiens, 4 542 ha dont 2 203 de bois et 579 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Jura dans l’arrondissement de Lons-le-Saunier, 40 km au NE de la préfecture au débouché de la reculée des Planches, le long de la Cuisance. Elle est membre de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura. C’est la capitale du Vignoble jurassien, et de loin la première commune viticole du Jura. C’est aussi une cité très appréciée pour ses vieilles pierres jaunes, sa place à arcades, la tour Gloriette et les remparts, l’église Saint-Just (12e-13e s.) et son haut clocher à dôme et très grosse cloche (16e s.). Elle est fleurie (trois fleurs) et met en valeur la maison natale de Louis Pasteur, un musée des beaux-arts (Sarret de Grozon) et un musée de la vigne et du vin associé à l’Institut des Vins du Jura dans le château Pécaud, d’origine médiévale à tours rondes, mais restauré.

Le groupe vinicole Henri Maire, dont le fondateur est mort en 2003, s’est réduit à 35 emplois. La ville a quelques industries: outillage Stanley Black et Decker (180 sal.); fonderie de zinc Siobra et aluminium et plastiques injectés, au groupe S3I qui a également des ateliers à Dole (75 sal. à Arbois); pièces plastiques Fibra (35 sal.), charpentes CIFC (60 sal.). Dans le tertiaire, transports Ramousse (70 sal.), supermarchés U (40 sal.) et Mazagran (Auchan, 30 sal.).

Arbois est desservie par la N83 et une gare. La voie ferrée de Mouchard à Lons-le-Saunier longe la limite occidentale du finage, contournant la zone d’activités de l’Éthole et fournissant la gare principale au nord-ouest du centre. La voie ferrée de Mouchard à Pontarlier passe au contraire à l’est; elle escalade l’escarpement du Vignoble au nord d’Arbois et passe ensuite en corniche sur le rebord septentrional de la reculée, au prix d’une série de tunnels. La ville est dotée d’un hôpital local (15 lits), d’un collège public et un privé, d’un centre d’aide par le travail.

Son territoire s’étend largement sur le plateau, où il englobe la grande forêt d’Arbois au sud, où le relief monte à 613 m. Au NE, au-delà d’un étranglement d’à peine 200 m, elle ajoute une vaste annexe boisée par les Bois Perrey et de Nozeroy. Au NO, la voie ferrée enveloppe la zone d’activités de l’Éthole. À l’ouest s’étendent les vignes et la plaine de la Cuisance, que traverse la D469. Arbois a eu plus de 7 000 hab. au milieu du 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1920 puis s’est stabilisée autour de 3 500 hab.; sa population est un peu remontée ensuite, atteignant 4 200 hab. en 1968, mais diminue depuis; elle a perdu 410 hab. depuis 1999.

Le nouveau canton d’Arbois a 36 communes, 11 900 hab.

Le vignoble d’Arbois est d’environ 900 ha, dont les deux tiers dans la commune même; l’AOC retient cinq cépages: le chardonnay et le pinot noir, plus trois jurassiens, poulsard, trousseau et savagnin.


Poligny

(4 450 Polinois, 5 022 ha dont 3 796 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Jura dans l’arrondissement de Lons-le-Saunier, 30 km au NNE de celle-ci. La ville est située au pied de l’escarpement jurassien du Vignoble, juste au débouché de la culée de Vaux. Le finage communal comporte deux parties distinctes: le site même de Poligny en contrebas; le vaste secteur de la forêt de Poligny sur le plateau, dont la ville est séparée par les petits finages des communes voisines et à laquelle est n’est reliée que par un étranglement de 500 m de long qui n’atteint pas 7 m de large par endroits, sans le moindre chemin.

Le bourg a conservé des tours, un hôtel-Dieu et des collections de statues polychromes bourguignonnes; église gothique, promenades; un collège et un lycée publics, gare sur la voie ferrée de Lyon à Besançon par Lons-le-Saunier. Le finage de plaine s’étend largement vers l’ouest, où il englobe la forêt domaniale de Vaivres, traversée par la voie ferrée et la N83. L’Orain traverse le reste, où s’est étendue une large zone d’activités le long de la N5 devenue D605. Il reste des vignes sur les basses collines au nord.

Poligny, qui a un peu oublié son ancien vignoble, bien que l’on y trouve plusieurs caveaux de dégustation et 58 ha de vignes, s’affiche comme capitale de l’industrie laitière; elle a une École nationale de laiterie (Enilbio) et passe pour le chef-lieu du fromage d’appellation comté, avec une Maison du comté, le Comité technique du comté, cinq caves d’affinage et des fromageries dont Monts et Terroirs (90 sal.), Arnaud (40 sal.), Vagne (30 sal.). Toutefois, les principaux employeurs industriels sont dans d’autres domaines: Thirode (TGCP) fabrique des cuisines pour professionnels et collectivités (120 sal.); Diager est un spécialiste des forets à béton et d’outillages (110 sal.); mécanique GMA (35 sal.) et Elcam (25 sal.); mais L’Amy a fermé sa lunetterie. La firme Solvay exploite encore une saline pour les besoins de Tavaux. Les principales entreprises du tertiaire sont le négoce de matériel pour fromageries Sogebul (50 sal.), les transports des Messageries Jurassiennes (35 sal.), le magasin Intermarché (50 sal.); informatique Brand (40 sal.).

La population communale n’a pas beaucoup changé en deux siècles: 5 500 hab. en 1806, 4 100 en 1900, 4 100 encore en 1954, un maximum récent à 4 700 en 1990; Poligny a perdu 640 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura (66 communes, 22 000 ha). Le nouveau canton de Poligny a 43 communes, 17 700 hab.


Salins-les-Bains

(2 740 Salinois, 2 468 ha dont 1 140 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Jura dans l’arrondissement de Lons-le-Saunier, 54 km au NNE de la préfecture et 47 km à l’ESE de Dole. Elle est membre de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura. La ville est étirée le long d’une rue au fond d’une belle reculée, drainée par la Furieuse, affluent de la Loue. Son sel et ses eaux lui ont assuré un rôle éminent durant des siècles, et ses environs étaient bardés de forts; elle conserve une église du 13e s., ancienne collégiale. La ville a été reconstruite après un incendie en 1825, et l’établissement balnéaire date de 1855. On exploite des eaux froides salées; les anciennes salines se visitent (musée); casino (45 sal., indépendant) et parc, parc d’attractions «Forts aventure» au fort Saint-André sur une butte à 605 m à l’ouest de la ville, musée Max Claudet et faïences artisanales; Grand Hôtel des Bains (25 sal.), maison de retraite Artemis (50 sal., Alzheimer). Le fort Belin est perché au SE.

La ville est fleurie (trois fleurs), équipée d’un centre hospitalier (25 lits) et d’une maison de retraite (35 sal.), d’un collège public et un privé, un lycée général public, deux centres d’aide par le travail. Ses principales entreprises sont une plomberie (Nouveau, 65 sal.), des transports par autocar (Bully, 25 sal.); supermarché U (40 sal.); mais la fabrique de meubles Sanijura, passée au groupe états-unien Kohler, a fermé en 2005.

Au sud-est, la commune inclut le hameau de Blégny et quelques urbanisations le long de la Furieuse et de la D467 qui la suit. Au NE le finage s’étrangle puis inclut une longue queue boisée suivant le relief de Chaudreux. Une autre queue très étroite à l’ENE se déploie sur près de 6 km jusqu’à la limite du Doubs en incluant le bois Bovard; ces deux extensions encadrent la commune de Saizenay et laissent isolée au NE une enclave de Salins de 67 ha sur le versant droit du Bief du Foure, affluent du Lison. Salins a eu plus de 8 000 hab. au début du 19e s., 5 500 à la fin et sa population s’est érodée durant tout le 20e siècle: elle avait encore 4 900 hab. en 1954, 4 200 en 1975, et elle a perdu 750 hab. depuis 1999.