Communauté d’agglomération Lorient Agglomération

Lorient Agglomération

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intercommunalité du Morbihan siégeant à Lorient et associant 25 communes, 199 000 hab. sur 73 900 ha. Vingt communes ont plus de 2 000 hab., dont cinq plus de 10 000: Lorient, Lanester, Ploemeur, Hennebont et Guidel. Les autres sont Groix en mer; Larmor-Plage, Port-Louis, Locmiquélic et Riantec au sud aux abords de l’estuaire du Blavet; Quéven, Gestel, Pont-Scorff au NO; Caudan, Cléguer, Plouay, Inguiniel, Bubry au nord; Inzinzac-Lochrist et Languidic à l’est

Gâvres (710 Gâvrais, 188 ha) flanque Port-Louis au sud; le village se perche sur une ancienne île rocheuse au bout du long cordon sableux qui va jusqu’à la presqu’île de Quiberon. La commune, dont le nom évoquerait les chèvres, a été formée en 1867 à partir de Riantec par trois villages de pêcheurs. Elle a eu des marais salants et des conserveries de poissons. Elle abrite aussi le Groupe d’essais et de recherches balistiques des armes et munitions (Gerbam) qui dispose du champ de tir de la côte, étendu jusqu’à la presqu’île de Quiberon, polygone de la Marine établi au 19e s. et qui contraint tout le littoral. Ses 420 résidences secondaires constituent presque la moitié du parc de logements; deux campings (400 places). Son territoire comprend à l’est une bonne partie du cordon littoral, où court la route vers Plouhinec, et les marais de Kersahu. La population communale diminue depuis 1950-1960 (1 200 hab.); elle a encore perdu 190 hab. après 1999.

Brandérion (1 450 hab., 603 ha), 7 km ESE d’Hennebont, a éprouvé plus tôt le flot suburbain: elle n’avait que 570 hab. en 1975 et a encore gagné 460 hab. après 1999; fabrique d’aliments pour enfants (MGD, 25 sal.), château de Kervio à l’ouest, arrêt ferroviaire et serres horticoles au SO à Kerzaudy.

Calan (1 180 hab., 1 229 ha), 16 km au nord de Lorient, bénéficie aussi de l’urbanisation et a gagné 440 hab. depuis 1999 (+59%); plusieurs étangs d’anciennes carrières.

Lanvaudan (800 hab., 1 830 ha), 24 km NNE de Lorient, est classée pour ses chaumières parmi les «villages de charme»; fabrique de jouets Arthur et Marie (25 sal.); +50 hab. depuis 1999. Le finage, très étroit à l’est du bourg où est l’ancienne gare, dessine deux ailes de papillon; l’orientale s’élève aux hauteurs de Coat Roc’h (154 m).

Quistinic (1 480 Quistinicois, 4 295 ha), 30 km au NE de Lorient, est bordée à l’est et au sud par la vallée encaissée et boisée du Blavet, qui y reçoit l’Ével, et a une petite usine hydroélectrique, un atelier de charpentes ACM (25 sal.); son nom en ferait «La Châtaigneraie». Au sud-ouest, le site de Poul Fetan («la source du lavoir») a été réaménagé en écomusée et «village traditionnel». Le village de Locmaria, au NE du bourg, abrite une maison d’enfants handicapés et une chapelle du 15e s.; au nord, château de la Villeneuve-Jacquelot (16e s.) et chapelle du Cloître (18e s.); un camping au bord du Blavet au sud. La commune avait 2 600 hab. en 1926 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, reprenant 130 hab. depuis.


Bubry

(2 420 Bubryats, 6 909 ha) est une commune du Morbihan au NE de Lorient Agglomération 30 km au NE du chef-lieu; plusieurs chapelles, château de Kernivien à l’extrême sud, un Écomarché (20 sal.), un camping. Au SO, village de Saint-Yves et château de Kernivinen (15e s.) avec étang, bois et Lande de Bochelin. La commune, qui avait atteint 4 900 hab. en 1931, s’est fortement dépeuplée ensuite, puis stabilisée après 1999.


Caudan

(6 890 Caudanais, 4 263 ha dont 360 de bois) est une commune du Morbihan, dans Lorient Agglomération à 7 km au nord de la sous-préfecture; un collège privé. L’ancien petit bourg s’est entouré d’une urbanisation compacte, que frôle la D769 de Lorient à Carhaix; près du bourg, maison de retraite de Kergoff (40 sal.) et parc aménagé avec un étang; château de Kerustantin un peu au sud. Le finage est assez étendu pour être diversifié. Au sud, le branchement de la route de Carhaix sur la grande voie N165 de Nantes à Brest a suscité un vaste échangeur et une série de parcs d’activité (Kerpont), partagés avec Lorient. À l’angle SO sont le site du Château du Diable et le grand pont sur le Scorff, dont le cours borde tout le finage à l’ouest. Au NE de la commune sont l’hôpital spécialisé Charcot (700 sal.) et le poste électrique de l’agglomération de Lorient. Au sud-est, un autre échangeur de la N165 donne accès à Hennebont et a contribué à l’expansion des pavillons de la Montagne du Salut. La population était de 9 000 hab. avant le détachement de Lanester en 1909; tombée ensuite à moins de 2 500 hab., et encore de moins de 2 700 en 1970, elle a passé 5 000 en 1980 mais n’a plus augmenté après 1999.

La SBFM (Société bretonne de fonderie et de mécanique) ou Fonderie de Bretagne, du groupe Teksid, apparue dans les années 1970, fabrique des pièces pour les moteurs d’automobiles et occupe 450 personnes (720 en 2005); Teksid appartient à Fiat à 75% (Renault 25%) mais travaille pour Renault à 75%. L’industrie est diverse: machines-outils Copex (70 sal.), étiquettes et emballages Autajon (60 sal.), imprimerie Icônes (40 sal.), miroiteries Ouest Armorique (Saint-Gobain, 65 sal.), mécanique Meunier (35 sal.) et Lorient Laser (20 sal.), transmissions Hydrofi (35 sal.), menuiserie SCEMB (25 sal.), filtres SLCE (30 sal.), équipements de contrôle Nexeya (20 sal.), ingénieries SIIF (30 sal.) et RTSYS (20 sal.), comptabilité Vista (25 sal.).

Dans le bâtiment, bétons Agglomat (30 sal.), installations électriques Bouygues (40 sal.,) et Brunet (20 sal.), thermiques GEA (20 sal.), Proxiserve (20 sal.) et de plomberie Guiban (100 sal.), étanchéité SEO (20 sal.), isolation Eveno (35 sal.), travaux publics Rouxel (100 sal.), Mahé (85 sal.), Eiffage (55 sal.),TPSL (20 sal.); location de matériel de chantier Loxam (100 sal.), matériaux Point P (30 sal.), nettoyages Samsic (360 sal.), Richard (100 sal.) et Armor (60 sal.), contrôle Aqualabo (20 sal.).

Dans d’autres domaines se signalent les distributeurs d’électricité Enedis (130 sal.) et de gaz GRDF (60 sal.), le centre d’appels The Call Machine (90 sal.), un élevage de volailles (couvoir Le Sayec, Mont Salut, 60 sal.), la restauration collective Ansemble (30 sal.), négoces de produits pétroliers Armorine (50 sal.), de fournitures Gamacash (25 sal.), de matériel antifeu Eurofeu (25 sal.); publicité Adrexo (85 sal.), Fym (40 sal.), routage LHP (80 sal.), transports Calberson (55 sal.), Schenker (40 sal.), Poulain (45 sal.) et Bretagne Sud Autocars (45 sal.), hôtel Ibis (25 sal.), plusieurs grands garages.


Cléguer

(3 390 Cléguérois, 3 215 ha dont 778 de bois) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération,16 km au nord du chef-lieu, limitrophe du Finistère. longée à l’ouest par le Scorff; le nom indique le «clos de (saint) Guérec» ou Gérand. La commune a plusieurs châteaux, dont celui de Meslien (1753) au NO, au bord du Scorff qui borde le finage à l’ouest; blanchisserie Initial BTB (50 sal.). Au sud, l’urbanisation de Kerganouen et du Bas-Pont-Scorff est un faubourg d’outre-pont de Pont-Scorff, avec petite base nautique. La commune était rurale et agricole avant les années 1960 et sa population dépassait alors en général 2 200 hab.; tombée à moins de 1 800 en 1968, elle a connu une forte croissance après 1975, mais comme banlieue résidentielle de Lorient; elle a gagné 250 hab. depuis 1999.


Gestel

(2 850 Gestellois, 625 ha) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération, 9 km au NO de la sous-préfecture; château renaissance du Lein, maison de retraite (les Océanides, 40 sal.). La N165 contourne le bourg au sud-ouest; au nord-est, le cours encaissé du Scave est occupé par le long et sinueux plan d’eau de l’étang du Verger; château du Verger au nord. Gestel est traversé par la voie ferrée de Lorient à Quimper et accueille un atelier d’emballages plastiques CGLPack (90 sal., groupe savoyard PSB), les transports Claireaux (25 sal.). La commune n’avait que 520 hab. en 1968 et a connu depuis un développement résidentiel suburbain; elle a gagné 550 hab. après 1999 (+24%).


Groix

(2 320 Groisillons, 1 482 ha), commune, île et ancien canton du Morbihan dans l’arrondissement de Lorient en Lorient Agglomération. L’île a 7 600 m de long sur 2 700 dans sa plus grande largeur; elle est à 5 km à peine du continent (pointe du Talud), mais à plus de 15 km du centre de Lorient. Bordée de falaises, elle correspond à un bloc de roches du cambro-ordovicien, partie émergée d’une grande amande parallèle aux plis de la Bretagne du Sud. Son axe est ONO-ESE, de la pointe Pen Men à l’ouest à la pointe des Chats à l’est; plusieurs grottes, peu de plages hors des Grands Sables à l’est.

Le bourg est à l’intérieur, mais très proche du petit port de Port-Tudy, qui est à 45 ou 50 minutes du centre de Lorient par les traversiers rapides de la Compagnie Océane qui assurent 5 allers-retours par jour toute l’année (9 en été), plus ceux de Bateau-Taxi en été; de nombreuses personnes vont tous les jours travailler à Lorient. Longtemps propriété des Rohan, l’île fut cultivée, et l’on y aurait même compté jusqu’à 60 000 parcelles; elle ne l’est plus qu’en partie et les lapins y prolifèrent; mais elle est devenue à la fois une banlieue de Lorient et un objectif touristique. À la pointe occidentale (Pen Men) a été délimitée une réserve ornithologique; une autre réserve lui répond au SE, avec une réserve minéralogique au SE sous Locmaria. Sur la côte sud, site de baie et de pointe de Port-Saint-Nicolas avec Rocher de la Vache et plusieurs mégalithes aux environs; pointe et Trou de l’Enfer un peu à l’est.

L’île a plusieurs anciens forts et des mégalithes, une plage à l’est; Port-Tudy, qui pêcha le thon et eut des conserveries (l’une d’elles abrite un écomusée), ne sert plus guère qu’aux allées et venues des passagers, et à la plaisance (300 places dont 160 à ponton); transports maritimes de la Compagnie Océane (25 sal.), fabrique de ficelles et cordes Chien Noir (20 sal.), Intermarché (25 sal.); un collège privé. La population avait atteint son maximum à 5 800 hab. en 1911; elle s’est dépeuplée jusqu’en 1990 puis s’est stabilisée. Groix n’a plus que 4 exploitations agricoles professionnelles se partageant 300 ha, presque tous en labours. Elle enregistre 1 250 résidences secondaires (49% des logements), et a deux campings (170 places), quatre petits hôtels. Elle compte 600 emplois (et 660 actifs résidants, dont 560 travaillent dans l’île).


Guidel

(11 810 Guidélois, 5 229 ha) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération, 13 km ONO de la sous-préfecture. Le bourg est à 4 km de la côte, dont la commune possède une fraction entre Fort-Bloqué au sud et l’embouchure de la Laïta au NO; la station de Guidel-Plages y donne sur l’embouchure de la Laïta dans l’anse du Pouldu et sur la plage de la Falaise, offrant plusieurs villages de vacances, port et bac vers le Pouldin, sémaphore. Le finage est bordé à l’ouest par la Laïta, et ainsi limitrophe du Finistère sur un rivage de plus de 15 km, puisqu’elle atteint presque la N165 et les abords de Quimperlé au château de Bothané. Le promontoire et le moulin de Beg Nénez, le pont de Saint-Maurice et le promontoire d’ar Butten (chapelle) y sont des sites appréciés.

Au NO, village de Locmaria et château du Talhouët. Au NE, le passage de la N165 et de la voie ferrée, plus la D765 plus près du bourg, ont fixé des activités (zone industrielle des Cinq Chemins, zone artisanale de Pen Mané) et une série de lotissements et urbanisations nouvelles (le Hirgoat, domaine de Ker Anna, Parc Kerluen). Au centre-sud-ouest du bourg, s’allonge la Rivière de la Saudraye, qui prend la forme de prairies submersibles et des étangs du Loc’h, objets d’une réserve naturelle, donnant sur la plage et le fort du Loc’h. Au SE, la commune déploie la plage de Pen er Malo et partage avec Ploëmeur le grand étang de Lannénec (70 ha). Vers l’est, le finage mord sur l’aérodrome de Lann-Bihoué.

La commune avait 3 400 hab. en 1968 (contre 4 300 en 1906) et a crû fortement depuis, passant par 6 000 hab. en 1982, en accueillant une part de la croissance lorientaise; elle a encore gagné 2 40 habitants après 1999 (+26%). Son territoire est toutefois séparé de celui de Lorient par le finage de Quéven. Guidel a un collège privé, un centre de postcure, un supermarché U (90 sal.); et un ensemble d’entreprises: salaisons et plats cuisinés SAG (Alimentaire de Guidel, 125 sal.), emballages plastiques (Axilone, 80 sal.), matériels électroniques Orolia (50 sal.), briquets (Sibjet, 45 sal.), menuiserie Plassart (40 sal.), cosmétiques DBA (45 sal.), pull-overs Grammatico (25 sal.), planches à voile Nautix (25 sal.), enseignes lumineuses ACE (35 sal.), boulangerie Panavi (25 sal.); transports Delanchy (110 sal.); une ferme cidricole; village de vacances Belambra (20 sal.). Le nouveau canton de Guidel a 11 communes et 40 500 hab.


Hennebont

(15 890 Hennebontais, 1 857 ha dont 274 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans Lorient Agglomération, à 8 km au NE de son centre. Le nom signifie «vieux pont»: Hennebont était en effet la ville d’un site typique de fond d’estuaire, au passage de la vénérable route, héritière d’une voie romaine. La ville ancienne, close dans ses remparts, subsiste en partie sur le coteau de rive gauche du Blavet; la porte Bro Eroch, à deux grosses tours rondes, y abrite un musée du pays bas-breton, devenu musée d’histoire. La ville actuelle s’étend à peu près également des deux côtés du fleuve et plus de la moitié de sa superficie est bâtie. La voie ferrée de Nantes à Quimper frôle la ville au sud, laissant entre elle et le fleuve un grand parc d’activité derrière la gare. la N165 passe un peu plus au sud, avec un échangeur, et franchit le Blavet par le pont de Locoyarn.

Hennebont avait connu quelque prospérité aux 16e et 17e s. comme port de commerce, et avait alors édifié une basilique dotée d’un grand clocher-tour à flèche; mais elle fut ensuite subjuguée par la création de Lorient. Le port a été refait dans les années 1840, puis agrandi vers l’amont pour assurer le service des grandes forges dites d’Hennebont, installées en 1860, en fait sur le territoire d’Inzinzac. Hennebont, qui a subi de lourdes destructions lors des bombardements d’août 1944, était ainsi devenue une cité ouvrière; mais les forges ont disparu et la ville s’est fort diversifiée en se transformant en banlieue de Lorient.

Elle a équipé quatre zones d’activité totalisant un millier d’emplois, en partie de commerce toutefois: hypermarché Leclerc (290 sal.), Intermarché (40 sal.); fabriques d’instruments électroniques (NKE, 25 sal.), d’aliments du bétail (Richard, 20 sal.), de plastiques Sobra (25 sal.), une chaudronnerie Mignon (MCTI, 25 sal.), matériel frigorifique Clauger (20 sal.), menuiseries métalliques Guillermic (20 sal.) et Réalisation Aluminium (30 sal.); peinture-plâtrerie Armor (20 sal.), maçonneries SRB (100 sal). et Mossino (35 sal.), charpentes Le Trudet (25 sal.), travaux publics Spac (35 sal.) et Pigeaon (100 sal.), installations électriques Chubb (50 sal.) et Snef (55 sal.); traiteur Poulain (20 sal.); ambulances Le Galèze (25 sal.); nettoyage Deca (100 sal.); La Poste (65 sal.).

Ville fleurie (3 fleurs), Hennebont a un hôpital public (125 lits), des marchés réputés, une galerie municipale d’art et une artothèque, un théâtre, des écoles de musique et de danse, un centre de loisirs et un parc botanique; un collège public et un privé, un lycée professionnel public et un lycée privé, un établissement pour enfants (Sauvegarde 56 ex-Adsea, 330 sal.), un centre d’aide par le travail des Papillons Blancs (35 sal.). Un haras national, qui a 24 ha et près de 300 places, a été créé en 1857 en fond de vallée dans l’ancienne abbaye de la Joye et s’accompagne d’un musée du cheval; château du Bot et Château Neuf au NO, écluse de Polvern au nord; Hennebont a eu 6 000 hab. en 1876, 9 100 en 1906, 11 300 (sdc) en 1954; après une pause dans les années 1990, sa population s’est accrue de 2 000 hab. depuis 1999. Le nouveau canton d’Hennebont a 6 communes et 41 800 hab.


Inguiniel

(2 190 Inguiniélois, 5 140 ha dont 785 de bois) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération tout au nord, 8 km au NNE de Plouay. Le finage, fort étendu et riche en chapelles, sources et fontaines, englobe au sud le bois d’Organ. La commune s’est dépeuplée depuis les 2 800 hab. de 1926, mais a repris 240 hab. après 1999; institut médico-pédagogique des Pupilles de l’enseignement public (40 sal.); château de Kerascouët au SE.


Inzinzac-Lochrist

(6 600 Inzinzacois, 5 541 ha dont 1 180 de bois) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération, juste au NE d’Hennebont. Le nom fut Inzinzac jusqu’en 1969. C’est sur son territoire, sur la rive droite du Blavet à Lochrist, que se trouvaient les forges d’Hennebont, créées en 1860 et fermées en 1968, qui ont eu jusqu’à 3 000 ouvriers vers 1930. Un écomusée industriel des forges en retrace l’histoire et comprend un musée des métallurgistes et une maison de l’eau et de l’hydraulique; un barrage avec usine électrique se trouve en amont. Un parc d’eau vive et pratique du kayak a été aménagé et doté d’un ascenseur à canoës; constructions navales Pêche Alu (25 sal.), chaudronnerie Polyform (25 sal.).

L’essentiel de l’habitat est au sud-est en bordure du Blavet, dans les quartiers de Lochrist et le Penhe. Le bourg originel, Inzinzac, est un peu à l’écart au centre du finage. Au NE s’étend la forêt de Trémelin (750 ha) agrémentée d’un étang de moulin. Plus au NE, une large excroissance de la commune comprend le village de Penquesten, accompagné du château de Kermat et de la Cité de Villeneuve. Le Blavet encaissé borde le finage à l’est et au sud. La commune est désormais résidentielle. La population s’est accrue de 2 080 hab. depuis 1999 (+37%).


Lanester

(22 640 Lanestériens, 1 837 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans Lorient Agglomération, immédiatement au NE de la sous-préfecture sur la rive gauche de l’estuaire du Blavet et de l’autre côté du Scorff; leur confluent est tout au sud de la commune, à la pointe de l’Espérance, où est l’arsenal. Le nom signifie «le village de la rivière» (Lannarstêr en breton). L’urbanisation est née de l’arsenal à la fin du 17e s. Des ateliers de la Marine s’y sont installés en 1827, mais la commune n’est devenue indépendante de Caudan qu’en 1909. Elle avait alors 7 500 hab., puis elle est passée à 12 000 en 1956, 22 000 en 1975 et elle est restée ensuite à ce niveau mais aurait perdu 500 hab. depuis 1999. Elle fait figure de banlieue industrielle et ouvrière entre Lorient et Hennebont et possède de vastes zones d’activités, tant au sud le long du Blavet qu’au nord de part et d’autre de la N24 et de son gros échangeur.

Les principaux employeurs sont les ateliers de France-Télécom (Orange, 310 sal.), la conserverie de poisson Capitaine Houat (250 sal.), le laboratoire Guerbet (pharmachimie, produits pour radiologie et imagerie médicale, 220 sal.), le négoce de poissons Scamer (175 sal.), la fabrique textile Chantelle (lingerie, 110 sal.), l’électronique Laudren (110 sal.) et les matériels électriques Lautech (55 sal.), le chantier naval Kership (45 sal., Piriou et DCN, ex-Alstom qui avait été repris par le Coréen STX en 2010, puis l’a cédé en 2016).

De moindre volume sont l’électronique Réal (35 sal.), les vêtements Lanester Couture (35 sal.), les moules et modèles SMM (25 sal.); centre technique de l’Apave (25 sal.), ingénierie Segula (75 sal.), Amplexor (20 sal.), installations thermiques Axima (45 sal.), Anvolia (25 sal.), électriques Le Teuff (35 sal.), ascenseurs Thyssenkrupp (25 sal.), isolation Naviplast (40 sal.), constructions du Belon (25 sal.).

La commune a aussi deux hypermarchés Leclerc (220 sal.) et Géant Casino (180 sal.), magasins Metro (45 sal.), But (35 sal.), MrBricolage (25 sal.), Jardiland (20 sal.), Darty (25 sal.); Les Sept Épis (30 sal., alimentation), Stokomani (30 sal., habillement); gestion immobilière Espacil (35 sal.), publicité Tryom (25 sal.), gardiennage Eryma (50 sal.), nettoyages GSF Celtus (290 sal.), Net Plus (60 sal.), aide à domicile ASP (35 sal.); transports ASR (Armoric, 35 sal.), La Poste (125 sal.), Orange (310 sal.), plusieurs garages.

La ville a un collège public et un privé, un lycée professionnel public (780 élèves); maison de convalescence Keraliguen (35 sal.), un multiplexe de 11 salles de cinéma (Image 56, 30 sal.) et le Parc des expositions, dit de Lorient-Lanester. La Rivière du Plessis, qui débouche au sud sur le Blavet, divise le finage en deux, l’essentiel de l’urbanisation étant à l’ouest. Au nord-est, qu’aborde brièvement la N165 par le pont de Locoyarn sur le Blavet, sont le Rocher du Diable et la presqu’île du Resto (site archéologique), le Pont du Bonhomme (D194) et le château du Mané, et au sud les lotissements de Saint-Guénaël, Pen Mané et Kermorvan. La zone industrielle de Kerpont, partagée avec Caudan, compte 250 entreprises et 6 500 salariés, ce qui en fait la première du Morbihan. Le quartier des Chantiers de la République, en plein centre-ville, est déclaré «zone urbaine sensible» (1 250 hab., 24 ha). La ville, qui est la troisième du Morbihan par le nombre d’habitants, passe depuis 2001 pour un modèle de démocratie participative et de promotion des comités de quartier. Le nouveau canton de Lanester a 2 communes (avec Caudan) et 28 600 hab.


Languidic

(7 930 Languidiciens, 10 908 ha dont 1 894 de bois) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération à 20 km NE de la sous-préfecture, au-delà d’Hennebont sur la N24. Cette vaste commune est bordée au nord et à l’ouest par le Blavet. Sa limite nord-est suit le cours de l’Ével, qui conflue avec le Blavet au Pont Augon. À l’angle NE, quelques établissements ont pris place près du croisement de la N24 et de la voie ferrée de Vannes à Pontivy (Bodery, gare de Baud). Tout à l’est, alignement mégalithique des Soldats de Saint-Cornely; château de Quélennec à l’ouest au-dessus du Blavet, château et bois de la Forest au nord. La commune avait plus de 8 000 hab. dans les années 1930; tombée à 5 200 en 1975, sa population remonte depuis et a gagné 1 240 hab. après 1999.

Languidic a un collège privé et abrite de grosses installations de l’ancien groupe coopératif Unicopa; la pièce maîtresse en est l’abattoir de volailles Socalys (450 sal.) du groupe Gastronome (Terrena); coopérative de volailles et gibiers UKL Arrée (80 sal.) plus un autre négoce du même secteur (Govadis, 25 sal.); une fabrique NNA (Nutrea, 140 sal.) d’aliments du bétail (groupe Triskalia-Terrena). La ville héberge aussi deux ateliers de fermetures et plastiques du bâtiment Morbihannaise de Fermetures (45 sal.) et Vendôme-Fermetures (Atlantem, 30 sal.), une fabrique de plats en céramique pour l’industrie alimentaire (BCI, 40 sal.), un atelier de fibres de carbone et charbon artificiel (Apply Carbon, 25 sal.); transports Fideli (30 sal.), Bus et Cars Rouge (30 sal.); gardiennage Securiteam (140 sal.), Intermarché (20 sal.).


Larmor-Plage

(8 420 Larmoriens, 727 ha), commune du Morbihan, juste au sud de Lorient et de l’estuaire du Ter (Lorient Agglomération). Son territoire donne au sud sur la mer, à l’est sur la ria du Blavet et du Scorff. C’est la grande station balnéaire du Lorientais; dotée d’une église du 12e s. à retables classés, et d’une tour de guet où sont organisées des expositions, elle a de nombreuses fontaines et des villas d’armateurs du 19e s., dont plusieurs sont classées. L’une d’entre elles, à Kernével, sur l’estuaire face à Port-Louis, sert de résidence à l’amiral commandant la base de Lorient; elle a fixé le siège de l’Amirauté et le cercle nautique de la Marine, et jouxte le port de plaisance.

Au sud la côte offre la plage de Kerguelen et Lorient-Plage, au sud-est les plages de Port Maria et de Taulhars, à l’est le port de plaisance, tandis qu’au nord les bords des étangs du Ter ne sont pas balnéaires. Un seul pont relie la ville à Lorient au nord au-dessus du Ter (Kermélo). Un «parc océanique» de loisirs a été aménagé à Kerguelen au SO, au bord de la mer, dans les dunes et les marais sur 82 ha, avec centres nautique et de plongée, sous le contrôle du Conservatoire du littoral, qui y surveille une réserve ornithologique. La plus grande partie de la commune est urbanisée.

Les principales entreprises sont la société d’économie mixte Sellor qui gère les ports de plaisance de l’agglomération (115 sal.), un centre Leclerc (120 sal.), et les sociétés d’informatique Meti (220 sal.) et d’ingénierie ECR (40 sal.), de comptabilité Geirec (40 sal.); hôtel-restaurant des Rives du Ter (B+W, 25 sal.), la Potinière (20 sal.); clinique psychiatrique Clinea (70 sal., 65 lits). La commune a été créée en 1925 à partir du territoire de Ploemeur et avec un nom inventé à des fins publicitaires; elle avait alors 1 700 hab., et n’a cessé de croître jusqu’en 1999; elle aurait perdu 330 hab. depuis. Elle a 900 résidences secondaires (18% du total), deux campings (280 places), 3 hôtels. Le port de plaisance de Kernével offre 800 places, dont 740 à ponton.


Locmiquélic

(4 190 Locmiquélicains; 358 ha) est une commune du Morbihan, juste face à Lorient sur la rive gauche de l’estuaire du Blavet (Lorient Agglomération). La commune a été détachée de Riantec en 1919; elle avait alors 3 800 hab., est montée jusqu’à 4 500 en 1968 et a un peu régressé depuis, puis a repris 190 hab. après 1999. Elle a un port de pêche et fête la langoustine, ainsi qu’un port de plaisance triple, offrant près de 600 places à ponton et un chantier naval (Bernard, 25 sal.). Toutefois, la commune a peu de résidences secondaires. Le bourg est prolongé au NO par la pittoresque presqu’île de Pen Mané, qui avance face au port de Kergroise et qui porte un fortin chargé de défendre Lorient, devenu station de radio de la Marine; un camping et, juste à l’est, une lagune. L’île Saint-Michel, dans l’estuaire, relève de Lorient.


Lorient

(59 160 Lorientais, 1 748 ha) est une sous-préfecture du Morbihan, 54 km à l’ouest de Vannes sur la rive gauche du Scorff et de l’estuaire du Blavet. La ville, maintenant classée «ville d’art et d’histoire», a été fondée en 1666 à partir de l’installation de la Compagnie des Indes orientales, qui avait commencé deux ans auparavant de l’autre côté de l’estuaire, et d’où vient son nom. La compagnie fit faillite mais Lorient fut confirmé comme port d’Orient par une nouvelle compagnie, créée par John Law en 1717 et qui, absorbant des armements malouins, devint en 1719 la Compagnie perpétuelle des Indes. Lorient se substitua peu à peu à Saint-Malo et connut alors une active période de construction (1720-1740).

Ce commerce fut ruiné à la fin du 18e s., et Lorient passa en 1770 dans le giron de l’État, qui y établit un arsenal et en fit un port militaire en 1791-1794. Cette fonction domina durant tout le 19e s., appuyée par les forges d’Hennebont et la construction navale, avant que des travaux n’élargissent les activités de la ville, par la création d’un nouveau port de commerce en 1920 et celle d’un port de pêche en 1922-1927. La seconde guerre affligea Lorient d’une énorme et indestructible base pouvant abriter 40 sous-marins, et la ville, tenue par les Allemands en 1944-1945 jusqu’à la fin de la guerre, fut rasée par les bombardements et dut être entièrement reconstruite.

De ces vicissitudes vient directement son plan, qui juxtapose du nord au sud: l’arsenal, le long du Scorff, flanqué de l’hôpital des armées et de la préfecture maritime; un étroit bassin creusé vers l’ouest, fermé par le palais des Congrès, prolongé par des promenades et le stade du Moustoir, et qui sépare la «vieille» ville au nord de la «nouvelle ville» au sud; au bord du Blavet la gare maritime, le port de commerce de Kergroise rénové, puis le port de pêche de Keroman également refait, qui traite 100 000 t de poisson par an (dont 32 000 pêchés par les Lorientais) et qui est par là le deuxième de France après Boulogne; enfin la base des sous-marins. Une grande rocade flanque à l’ouest tout cet ensemble et se raccorde au nord à la N12; elle est débordée vers l’ouest par des quartiers d’habitation et une zone industrielle le long de la voie ferrée.

Le port de commerce traite 2,6 Mt/an, dont un tiers en hydrocarbures et la moitié en aliments du bétail; port pour passagers vers Groix et Belle-Île, port de plaisance de 370 places dont 240 à ponton, plus un autre de 800 places à Kernével, ce qui porte à six le nombre de ports spécialisés. La ville, fleurie (3 fleurs), n’a pas de monuments anciens, mais l’arsenal et la base sous-marine se visitent, ainsi qu’un musée flottant Victor-Pléven sur un chalutier-usine, et le navire océanographique Thalassa; hippodrome du Moustoir, jardin Chevassu au nord-ouest de la ville, île Saint-Michel dans l’estuaire tout près du port de Kéroman et face au port de plaisance de Locmiquélic. L’estuaire du Ter marque la limite méridionale de la commune; ainsi, le port de Kernével appartient en fait à celle de Larmor-Plage. Lanester, Locmiquélic, Port-Louis et Gâvres se partagent la rive gauche (orientale) de l’estuaire, ajoutant leurs installations touristiques et portuaires à celles de Lorient et Larmor-Plage.

Lorient a développé ses activités culturelles et de formation (galerie du Faouedic, galerie photographique Le Lieu, Médiathèque, Centre culturel, scientifique et technique et Maison de la Mer, etc.); elle partage avec Vannes une nouvelle université depuis 1995 (Université de Bretagne Sud, UBS) et affiche 7 000 étudiants dans l’agglomération; l’UBS a des sections de sciences humaines et sociales, droit et économie, gestion, sciences et techniques, et un IUT (hygiène, sécurité et environnement; génie thermique et énergie). Lorient a des collèges publics et privés, 3 lycées publics (4 200 élèves) et 2 privés (2 300); écoles supérieures d’arts, de soins infirmiers; Institut du travail social; centres technologiques des produits de la mer (ID-Mer), des matériaux avancés, de génie industriel. Elle a créé le centre d’affaires de la Découverte et s’est lancée dans un vaste programme de rénovation urbaine, marquée symboliquement par la rénovation des grandes barres d’HLM de 1959, confiée en 1991 à Roland Castro. Il reste néanmoins à Lorient trois «zones urbaines sensibles», au nord (Bois du Château, 2 600 hab., 37 ha), à l’ouest (Kervénanec, 3 700 hab., 25 ha) et au sud-ouest (Polygone et Frébault, 1 200 hab., 9 ha).

L’étroitesse relative de son site reporte sur les communes voisines (Lanester, Hennebont, Caudan, Ploemeur et même Guidel) la plus grande partie de l’emploi industriel, hors l’arsenal évidemment (DCN), qui occupe 2 160 personnes après en avoir eu jusqu’à 4 500, et qui donne du travail à quelques sociétés d’ingénierie. Les forces navales emploient en outre 3 500 personnes dont 2 800 militaires. La pêche mobilise un millier de personnes et soutient 2 000 emplois indirects. L’hôpital compte 2 340 collaborateurs (524 lits), la mairie 1 300, le port de commerce un millier; une clinique privée offre 105 lits, la maison de retraite Edilys (Argo) a 50 salariés. L’aéroport de Lorient-Bretagne Sud (codes LRT et LRFH), sur l’ancienne base de Lann-Bihoué, est à l’ouest, à cheval sur les communes de Ploemeur et Quéven où il occupe 820 ha; il a deux pistes bitumées de 2 440 et 2 070 m et une piste en herbe de 960 m, un trafic de l’ordre de 130 000 passagers par an dont 25 000 internationaux en vol à bon marché; environ 3 500 mouvements (plus de 5 000 en 2012), dont 2 800 commerciaux.

Hors les services publics, la ville abrite des établissements de taille modérée: des usines d’agro-alimentaire comme les salaisons du Guémené (Triskel, 65 sal.), les préparations de poissons Halieutis (100 sal., passé en 2017 du groupe Roullier de Saint-Malo au japonais Nisui par Cité Marine), Marine Harvest (norvégien, 55 sal.), Kristanova (35 sal.); laboratoire d’analyses Biolor (130 sal.); équipement industriel et automatismes Sydel (Syleps, 140 sal.), mécanique Navtis (55 sal.), forges Le Béon (90 sal.), construction ferroviaire Olichon (85 sal.); ingénieries Sofresid (120 sal.) et Nox (30 sal.); de construction et réparation navale comme Solorpec (120 sal.), Marsaudon (60 sal.). Dans la pêche s’ajoutent les armements Scapêche (120 sal., au groupe Intermarché, ex-Pétrel-Sparfel) et Comata (30 sal.), les mareyeurs Allard (35 sal.) et Scamer (35 sal;), l’accastillage Plastimo (Navimo, 65 sal.); transports Bruneel (90 sal.), STEF (75 sal.), Express Marée (40 sal.), et le service portuaire de la Chambre de Commerce (Sem Keroman, 85 sal.). Les transports urbains occupent 280 sal. (Keolis), les cars de l’Armoricaine (CAT) 55 sal., la Compagnie Océane 45 sal., la Sncf 30.

Dans le bâtiment et les services, location de camions et matériel de chantier (Sotrama, 80 sal.), installations thermiques Cham (35 sal.), électriques Daeron (35 sal.) et SDEL Atlantis (35 sal.), construction MB (Morbinaise de Bâtiment, 45 sal.), travaux publics Eiffage (50 sal.), nettoyages Netvime (270 sal.), Ouest Atlantic Services (160 sal.), SIEM (95 sal.), de collecte des ordures Loris (80 sal.) et assainissement Grandjouan (70 sal.) et traitement des eaux (Veolia par Eaux et Ozone, 55 sal.); gestion immobilière OPHLM (160 hab.), HLM Foyer d’Armor (35 sal.) et ABI (35 sal.), aide à domicile O2 (75 et 35 sal.). Dans le secteur financier, BNP (45 sal.), assurances Gras-Savoye (35 sal.), comptabilité Ouest Conseils (45 sal.); dans la presse et la publicité, Le Télégramme (35 sal.), Mediapost (90 sal.), centre d’appels Virage Conseil (45 et 40 sal.); télécommunications Orange (55 sal.).

Dans les commerces, hypermarché Carrefour (150 sal.), un Géant Casino (90 sal.) et deux Intermarché (45 et 40 sal.), ainsi que de nombreuses autres enseignes (But 85 sal., Brico Dépôt 70 sal., Decathlon 75 sal., Galeries Lafayette 45, Fnac 40, Partedis 40, Truffaut 35, Boulanger 35, Conforama 35, etc.); distribution pharmaceutique Cerp (40 sal.). La Mutualité Finistère-Morbihan a 290 sal., l’Association médicale interentreprises 230 (médecine du travail), La Poste 125; le club sportif du Football-Club de Lorient en emploie 100, la SEM du port de plaisance 40 sal. (Cité de la Voile Eric Tabarly).

La commune de Lorient est organisée en sept quartiers: Centre Ville-Kerentrech à l’est, Bois du Château au nord-ouest, Keryado-Saint-Armel au nord-ouest, Le Mano-Kervaric au centre, Kerfichant-Lanveur à l’ouest, Kervénanec-Le Ter au sud-ouest, Merville-Keroman au sud-est. Elle a absorbé en 1947 l’ancienne commune de Keryado, à l’ouest. Sa population était de 40 000 hab. en 1886, 46 000 en 1936; elle a atteint 60 000 en 1960 et a culminé à près de 73 000 en 1975, puis a perdu des habitants, dont 2 680 après 1999.

La communauté Lorient Agglomération groupe 25 communes, 199 000 hab., sur 73 900 ha. L’arrondissement de Lorient a 311 000 hab., 58 communes, 148 904 ha. L’aire urbaine Insee est de 217 000 hab., pour 29 communes, l’unité urbaine de 114 800 hab. (5 communes). Un parc éolien de 100 MW et 20 machines a été envisagé au large de Lorient, entre Groix et Belle-Île, sous le nom de parc d’Aïse, ou de la mer d’Aïse. Les deux cantons de Lorient ont 29 500 et 30 400 hab.; ils divisent la ville, le second comprend Groix.


Ploemeur

(18 520 Ploemeurois, 3 972 ha dont 236 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan en Lorient Agglomération. Le nom signifie soit grande paroisse, soit plutôt paroisse de (saint) Omor. Le bourg, compact mais augmenté de vastes quartiers de lotissements, est à 5 km à l’ouest du centre de Lorient et à 5 km de la mer, mais la commune bénéficie d’une large façade maritime. Au NO, elle commence par la station balnéaire du Fort Bloqué, entre l’ancien fort de Kéragan et l’étang de Lannénec, où se trouva le premier monastère de femmes en Bretagne (lan Nénec ou Nenog). La côte rocheuse admet plus au sud quelques plages et de petits ports (Courégant et Kerroc’h) et s’avance jusqu’à la pointe du Talud, qui a un autre fort; juste à l’est se trouvent le port de Loméner, Port Fontaine, l’anse de Stole, le site de Kerpape (avec un centre de réadaptation fonctionnelle) puis la commune de Larmor-Plage. À l’intérieur côté ouest, nombreuses traces d’anciennes carrières avec étangs, site mégalithique de Kerham et golf de Ploemeur-Océan; à l’est, le finage englobe une grande partie de l’étang du Ter.

Tout au nord s’étale l’aéroport civil et militaire de Lann-Bihoué, partagé avec Guidel et Quéven, et qui vient d’une grande base aérienne établie par les Allemands pendant la dernière guerre; la Chambre de Commerce y emploie 35 personnes. Depuis 1904, Ploemeur extrait du kaolin et fournit les deux tiers de la production française (140 000 t/an), dans des carrières qui sont entre le bourg et la mer et qui ont entretenu une voie ferrée, devenue piste cyclable; l’exploitation en est passée des Kaolins Lanvrian (groupe Denain-Anzin) à Imerys Ceramics (90 sal.). Les organismes de santé additionnent 590 emplois de l’Union mutualiste, 170 d’une clinique du Ter (117 lits), 130 à l’hôpital spécialisé de l’Association Lachenaud (Le Divit, 120 sal.); centre de rééducation. La commune a un collège public et un privé, un établissement régional d’enseignement adapté, plus un lycée technique et un lycée professionnel privés totalisant 1 000 élèves; aide par le travail Adapei (Papillons Blancs, 45 sal.), maison de retraite (ehpad), centre de formation sportive du Football-Club de Lorient (30 sal.)

Dans l’industrie se signalent les fermetures en plastique Eveno (220 sal.), les automatismes et contrôles Syleps (45 sal.), chaudronneries CTL (30 sal.) et CTIS (25 sal.), une fabrique d’aliments diététiques Atlantic Nature (35 sal.), une boulangerie Viallard (20 sal.); peinture Sobap (20 sal.), installations électriques Spie (140 sal.) et travaux publics GTM (70 sal.), espaces verts Créa Paysage (25 sal.), sablières Imerys (85 sal.). S’y ajoutent dans le secteur tertiaire les trois supermarchés Carrefour (55 sal.), Intermarché (25 sal.) et Casino (25 sal.), un négoce alimentaire Bretagne Desserts (BDG+, 35 sal.); analyses Socotec (40 sal.), restauration Le Vivier (25 sal.), aide à domicile Oasis (40 sal.), comptabilité AAC (20 sal.), GLF Finance (25 sal.), télécommunications Thalos (20 sal.), La Poste (40 sal.). Un parc technologique a été dessiné autour du château de Soye (17e s.), à la porte de Lorient, et abrite l’IRMA (Institut régional des matériaux avancés) et Lorient Technopole Innovations, près du campus universitaire. La ville est aussi le siège de la fondation Jean Guyomarc’h, créée en 1981 et orientée vers l’aide aux entrepreneurs.

La commune dispose d’un golf et d’un complexe de loisirs aquatiques Océanis, et d’un centre celtique breton (Amzer Nevez); elle héberge la maison d’arrêt du Lorientais, de 180 places et 60 salariés, achevée en 1982. Elle a plus de 1 300 résidences secondaires, mais qui ne font que 14% du parc immobilier; 7 campings (960 places), dont 1 de luxe (220 places), 2 hôtels. Son territoire a perdu en 1901 celui de Keryado, plus tard annexé par Lorient, et en 1925 celui de Larmor-Plage. Néanmoins la commune a dépassé son ancien maximum de 13 000 hab. en 1896, grâce à une très forte croissance partie du minimum de 6 400 hab. en 1962. Elle a perdu 650 habitants depuis 1999. Le nouveau canton de Ploemeur a 3 communes (avec Larmor-Plage et Quéven) et 34 800 hab.


Plouay

(5 650 Plouaysiens, 6 733 ha dont 1 679 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans Lorient Agglomération, 20 km au nord de Lorient et dans son agglomération, limitrophe du Finistère. Le bourg est sur la route de Carhaix (D769); la commune est bordée à l’ouest et au nord par la profonde et sinueuse vallée du Scorff. La ville, férue de cyclisme, a organisé des championnats du monde en 2000 et créé en 1998 un Véloparc avec musée du vélo, parc de loisirs et étangs au château de Manéhouarn (17e s.), près du bourg, dans un parc de 50 ha.

Plouay est un petit centre d’industrie agro-alimentaire avec une usine de poulets congelés d’un abattoir Celtys (170 sal.), ex-Tilly-Sabco du groupe Bourgoin, une usine de découpe et transformation Délice Mondial (Isla, 55 sal., porc et volaille), les salaisons et charcuteries AT France (40 sal.). En outre, Plouay accueille la forge Lebéon (45 sal.), la maçonnerie Garniel (30 sal.), les revêtements Doré Sols (30 sal.), l’ingénierie Loy (25 sal.) et un supermarché Carrefour (35 sal.); transports Kerjan (30 sal.), La Poste (20 sal.). La ville a un collège public et un privé. Au SO, la commune abrite le château de Kermorgan (musée de la voiture hippomobile), au nord celui de Kersily, à l’est celui de Kerdrého, tous trois du 15e s. La population communale augmente depuis un minimum de 3 900 hab. en 1968; elle avait frôlé les 5 000 en 1911 et s’est accrue de 710 hab. depuis 1999.


Pont-Scorff

(3 810 Scorvipontains, 2 350 ha dont 339 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans Lorient Agglomération, 14 km au NNO de la ville. Le bourg, sur le bas plateau entre le Scorff à l’est et son affluent le Scaff au sud-ouest, est sur l’ancienne route qui joignait les ports de fond d’estuaire. Il a eu moulins et boulangeries et a conservé des maisons anciennes.

La commune, qui figure dans le «patrimoine rural de Bretagne», a plusieurs éléments de séduction: Atelier d’Estienne (art contemporain) et Cour des métiers d’art; musée du saumon sauvage Odyssaeum dans un ancien moulin; parc zoologique au sud, au bord du Scaff (Bretagne Zoo, 35 sal.); manoir de Kermorvan (17e s.) au sud-ouest du bourg, château de Saint-Urchau à l’est; centre naturiste avec camping, un autre camping au sud à Nenez. Parmi les employeurs, une laiterie coopérative Lorco (85 sal.), une fromagerie (Val de Scorff, 40 sal.), une fabrique de meubles (Turrini, 25 sal.), un magasin Super-U (50 sal.); commerce de meubles D. Lange (55 sal.); installation d’eau et gaz Remot (30 sal.). La population communale croît depuis 1962 (1 600 hab.) et a gagné 1 110 hab. depuis 1999 (+41%).


Port-Louis

(2 690 Port-Louisiens, 107 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan juste au sud-est de Lorient, à l’embouchure du Blavet sur la rive gauche, en Lorient Agglomération. Une première place forte fut établie au lieu-dit Blavet, jadis Locperan, qui dépendait de Riantec; c’était pour commander l’entrée de la ria, entre 1590 et 1598, et ce fut par les Espagnols, qui édifièrent le fort de l’Aigle. Louis XIII reprit l’idée et le lieu, fit construire citadelle et ville close (1600-1622) et la proclama ville royale, sous son propre nom, en 1618. Les remparts actuels, qui sont du milieu du 17e s., occupent 1 200 m sur le front de mer. La ville a accueilli en 1666 la Compagnie des Indes orientales, mais celle-ci a traversé l’estuaire peu après pour fonder Lorient, à son nom. Port-Louis conservait une fonction militaire et a même été dotée en 1752 de la Grande Poudrière. Mais elle n’a pas résisté à la concurrence de Lorient et elle a périclité.

Elle mise aujourd’hui sur la visite des remparts, du jardin de la Marine et des quatre musées de la citadelle: musée de la Compagnie des Indes, musée national de la Marine avec collection d’armes dans la Poudrière, conservatoire des bateaux, maquettes de navires; plus une grande plage, complétée par des ports de plaisance (450 places à ponton) et de pêche (la Pointe et Locmalo). Port-Louis a un centre hospitalier de 200 salariés, un collège privé, un lycée professionnel public; un hôtel, un camping. La commune, entièrement urbanisée, se limite à la péninsule, qui s’achève face à Lorient par la citadelle et au sud par l’embouchure de la baie de Locmalo face à Gâvres. La côte est échancrée au nord par l’anse de Driasker, où est le port. Sa population était montée jusqu’à 4 100 hab. en 1962, et n’a cessé de décliner, diminuant encore de 200 hab. après 1999.


Quéven

(8 840 Quévenois, 2 393 ha) est une commune du Morbihan dans Lorient Agglomération, à 6 km NO du centre de Lorient sur l’axe de circulation vers Quimper. Elle est bordée à l’est par le Scorff et au nord par son affluent le Scave, dans une vallée encaissée et pittoresque vers Kerrousseau; au nord encore, terrain de golf, dolmen de Kerroc’h et manoir de Kerlebert. Au sud-ouest, la commune contient une part de l’aérodrome de Lann-Bihoué. Au SE, pont autoroutier du Sac’h et échangeur de la N165 au village de Kerdual; Paluds du Pont Brûlé au bord du Scorff un peu en amont.

En partie résidentielle, Quéven accueille un collège public et des entreprises de toutes sortes. Le secteur agro-alimentaire s’illustre par une fabrique d’arômes alimentaires et huiles essentielles V. Mane (90 sal.) et les plats précuisinés Valia (40 sal.); le reste de l’industrie se limite à l’atelier de pièces plastiques (Coriolis Composites, 60 sal.).

Quéven a un centre commercial avec des magasins Leclerc (100 sal.) et Leroy-Merlin (120 sal.); des négoces d’informatique pour officines pharmaceutiques (Pharmagest, 100 sal.), de quincaillerie et fournitures pour la marine (CMB, 80 sal.), de véhicules de tourisme (Quéven Caravanes, 30 sal.). Dans les services, le bâtiment et les transports, se signalent des entreprises de maintenance informatique (MMF, 45 sal.; EHLS, 25 sal.), un nettoyage (Omnium de l’Entretien, 40 sal.); plâtres et carrelages Carrel Nicol (35 sal.), installations thermiques Missenard Quint (35 sal.) et électriques JC André (25 sal.), ingénierie Euridis (30 sal.), transports Citerniers Bretons (95 sal.); La Poste (40 sal.). maison de retraite les Océanides (40 sal.). La commune avait 3 000 hab. dans les années 1960, et a crû rapidement jusqu’en 1990 mais a reperdu 70 hab. après 1999.


Riantec

(5 480 Riantécois, 1 406 ha dont 206 de bois) est une commune du Morbihan au SE de Lorient Agglomération. La commune, dont furent détachées successivement Port-Louis, puis Gâvres en 1867 et Locmiquélic en 1919, avait 7 200 hab. en 1911, dont 1 600 au bourg, mais seulement 3 600 dans les années 1920 et 1930, avant d’entamer une lente croissance continue; elle a gagné 640 hab. depuis 1999. Elle possède une grande part de la baie de Locmalo ou «petite mer de Gâvres», vidée à marée basse, mais elle est séparée de l’océan par le cordon de sable de Gâvres, et le périmètre du polygone militaire. Elle est séparée aussi de l’estuaire du Blavet par les communes de Port-Louis et de Locmiquélic. À l’ouest du bourg, le château de Kerdurand, construit par un marchand au début du 18e s., remanié au 19e et devenu propriété municipale, abrite une base de loisirs avec un arboretum et un camping. Au sud du bourg, le village et l’île de Kerner offrent un «espace de découverte»; château de Toull Lann tout au SE. Riantec est dotée d’un collège public, d’un centre Leclerc (120 sal.) d’un Intermarché (55 sal.), d’une entreprise d’aide à domicile (Pour vous chez vous, 40 sal.), La Poste (45 sal.).