Communauté de communes Aunis Atlantique

Aunis Atlantique

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communauté de communes de Charente-Maritime, au nord du département; elle rassemble 20 communes, 26 700 hab. sur 44 000 ha et a son siège à Marans. Cinq communes ont plus de 2 000 hab.: Charron, Marans, Andilly, Saint-Jean-de-Liversay, Villedoux.

Saint-Sauveur-d’Aunis (1 730 Liguriens, 1 966 ha), 22 km ENE de La Rochelle, en est le siège. Le village est au bord du Marais; le sud et l’est du finage sont sur le bas plateau. Au nord, la N11 a un échangeur et a attiré quelques activités; maintenance industrielle et mécanique Atlantic Services (50 sal.), emballages plastiques Knauf (35 sal.). La commune fête l’escargot (cagouille) et a même une confrérie de la Cagouille depuis 1978. Elle a 630 hab. de plus qu’en 1999 (+57%).

À l’ouest de Saint-Sauveur, quelques communes sont proches de La Rochelle et en croissance sensible.

Nuaillé-d’Aunis (1 160 Nuaillais, 1 647 ha) est à 19 km ENE de La Rochelle. La N11 frôle le village par le nord. Les marais sont drainés par le canal du Curé, au sud de la Levée de Saint-Michel qui limite le finage au nord. Le hameau de l’Angle s’accroche à une ancienne île basse. Le nom évoque une terre «nouvelle»; +520 hab. depuis 1999 (+81%).

Angliers (1 040 Anglésiens, 1 074 ha) est à 17 km ENE de La Rochelle; la N11 passe au nord du finage, avec un échangeur à la limite de Nuaillé. Le nom est celui de nombreux bords d’eaux. La croissance est rapide depuis les 370 hab. de 1999: +181%!

Longèves (970 Longévois, 1 263 ha) 15 km ENE de La Rochelle, est au NO d’Angliers mais plus engagée dans le marais; le canal du Curé passe à l’est et au nord. Le nom est l’équivalent de «longue eau»; +450 hab. depuis 1999 (+85%).

Saint-Ouen-d’Aunis (1 670 Audoniens, 882 ha), 11 km SSO de Marans, 13 km NE de La Rochelle, est un village-rue en bord de marais; à l’est, hameau et ancienne motte castrale du Breuil (fouilles); établissement pour handicapés de l’Adapei. Le canal de Marans est à la limite occidentale du finage. La population a plus que doublé depuis les 750 hab. de 1999.

La partie orientale de la communauté est un peu plus éloignée de l’océan et de La Rochelle.

Le Gué-d’Alleré (920 Gué-d’Allériens, 755 ha) est à 4 km SE de Saint-Sauveur; hameau de Rioux à l’ouest; +400 hab. depuis 1999 (+77%).

Ferrières (880 Ferriérols, 759 ha) est à 4 km NE de Saint-Sauveur, le long de la N11 dans les basses collines, qui montent à 51 m; supermarché Carrefour (25 sal.), La Poste (50 sal.). Elle avait 370 hab. en 1999 et a donc crû de 138%.

Benon (1 610 Benonais, 4 662 ha dont 2 264 de bois), 7 km à l’est de Saint-Sauveur, calque ses limites sur celles de sa forêt, qu’elle englobe entièrement; tour ruinée, restes de l’abbaye cistercienne de la Grâce-Dieu à l’ouest du village, maison de retraite (30 sal.) et camping. La population a plus que triplé depuis les 520 hab. de 1999…

La Laigne (480 La Laigniens, 426 ha), 12 km à l’est de Saint-Sauveur, 5 km SSE de Courçon, est une petite commune au passage de la N11; elle conserve une église romane. Au sud, le finage s’enfonce en clairière dans la forêt de Benon; +200 hab. depuis 1999.

Cramchaban (670 Cramois, 1 606 ha) est à 16 km à l’est de Saint-Sauveur, associe depuis 1790 deux villages au bord des marais, Cram le principal au NO, Chaban au SE. Le finage, limitrophe des Deux-Sèvres, est bordé à l’est et au nord par le canal du Mignon, la N11 passe au sud, où est le hameau de Sainte-Gemme; maçonnerie Les Bâtisseurs Charentais (25 sal.); +140 hab. depuis 1999.

La Grève-sur-Mignon (570 Grèvois, 1 148 ha) est à 4 km ENE de Courçon à la limite des Deux-Sèvres, dans les marais traversés par le canal du Mignon; écomusée, camping; +200 hab. depuis 1999 (+54%).

Courçon (1 780 Courçonnais, 1 911 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 32 km ENE de La Rochelle, 10 km ENE de Saint-Sauveur. Le village a une église fortifiée, un collège public, une maison de retraite. Le finage comporte au nord une part du marais de Boëre, enserrant l’ancienne île de Nion et le hameau de Bois Vilain, et atteint au NE la rive du Mignon; hameau d’Angiré à l’est, camping. La population communale croît depuis 1954 (850 hab.); mais elle avait dépassé 1 300 hab. en 1881. Elle a augmenté de 670 hab. depuis 1999 (+60%).

Saint-Cyr-du-Doret (640 Saint-Cyriens, 1 708 ha) distribue ses maisons sur une presqu’île au milieu du marais, surtout au village de Margot; maison de retraite (30 sal.); + 270 hab. depuis 1999 (+73%).

La Ronde (1 090 Rondelais, 2 079 ha), 7 km au nord de Courçon, occupe d’anciennes îles au milieu du marais, dont la petite Chalogne au SE et atteint le confluent du Mignon et de la Sèvre; Maison du ParcLe finage est limitrophe à la fois des Deux-Sèvres et de la Vendée; +340 hab. depuis 1999 (+46%).

Taugon (810 Taugonnais, 1 570 ha), 10 km au nord de Courçon, est un village-rue sur une ancienne île du marais, avec étang, base de loisirs et camping, maison de retraite. Le finage est limitrophe de la Vendée, la Sèvre Niortaise fixant la limite sinueuse; +190 hab. depuis 1999 (31%).


Andilly

(2 250 Andillais, 2 863 ha) est une commune de Charente-Maritime en Aunis Atlantique, 7 km SSO de Marans. Elle se partage à moitié entre le marais de la Brie et la plaine; le château de Musset est à l’ouest; le hameau de Sérigny double le bourg au NE, sur la grand-route (D137) et au bord du canal du Curé. Le grand canal de Marans traverse le finage du N au S, croisant le canal du Curé aux écluses d’Andilly. Le canal de Pénissière fixe la limite nord du finage. La commune a de petites fabriques de meubles, un Brico Dépôt (50 sal.). La population d’Andilly, qui fut de 1 300 hab. en 1866 et était descendue à moins de 850 entre 1931 et 1954, augmente depuis; elle a encore gagné 740 hab. depuis 1999 (+49%).


Charron

(2 000 Charronnais, 3 754 ha) est une commune de la Charente-Maritime à 9 km à l’ouest de Marans. Charron est le principal centre de production de moules de bouchots de la région, sur l’estran de l’Aiguillon; la tradition est ancienne, au point que le nom de la bourgade est devenu un nom commun et qu’en région bordelaise la charron était la moule par excellence; les mytiliculteurs utilisent environ 60 bateaux et produisent 10 000 t/an. La population communale augmente depuis la guerre (1 250 hab. en 1954) et a gagné 330 hab. depuis 1999. Au nord de la commune débouche la Sèvre niortaise; de l’embarcadère du port du Pavé, l’on peut se rendre à Saint-Martin-de-Ré. Au Brault convergent les canaux de la Banche, de la Brune et de Marans à la mer. Le rivage sur la baie de l’Aiguillon est rectiligne, bordé de polders endigués, et longé par la ligne d’eau des Petites Mizottes. Le canal d’Andilly limite le finage au sud.


Marans

(4 580 Marandais, 8 249 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de La Rochelle, 25 km au NE de la préfecture, en Aunis Atlantique. Le bourg est sur le bord septentrional d’une longue île au milieu du Marais Poitevin, sur la rive gauche de la Sèvre. Deux canaux la relient directement à l’estuaire de la Sèvre à l’ouest, au port de La Rochelle au SO: le canal Maritime de Marans et le canal de Marans à La Rochelle; plus étroit, le canal de la Banche vient de l’est. Au nord, le finage déborde largement la Sèvre et s’étend dans les marais Sauvage et de Mouillepied, au-delà du canal de Vix. Au SO, il s’étend dans le marais de la Brie, au SE dans celui de Saint-Michel. La N137, nord-sud, traverse Marans. La ville, «village de caractère», est très fleurie (quatre fleurs); elle a un collège public et un privé, une maison de retraite et de cure; un musée Cappon avec collections historiques et faïences locales.

Marans a un Intermarché (55 sal.) et un supermarché U (85 sal.), un négoce de grains et aliments du bétail du groupe Soufflet (40 sal.). Dans les activités de production, figurent deux fabriques de produits alimentaires, les plats cuisinés surgelés Tipiak (70 sal.), ainsi qu’une usine de chimie fine pour pharmacie Simafex du groupe Guerbet (95 sal.). Marans a aussi un atelier Decorinox (25 sal.), une imprimerie (Mingot, 25 sal.), l’agencement de magasins JCD (25 sal.).

Marans a eu 4 900 hab. en 1845 et en 1886; sa population a baissé ensuite jusqu’à moins de 3 600 hab. dans les années 1930, et a augmenté régulièrement depuis (+150 hab. depuis 1999). La ville est le siège de la communauté de communes Aunis Atlantique (20 communes, 26 700 hab. sur 44 000 ha). Le nouveau canton de Marans a 20 communes et 27 600 hab.


Saint-Jean-de-Liversay

(2 870 Liversois, 4 142 ha) est une commune de Charente-Maritime dans l’Aunis Atlantique, à 10 km ESE de Marans. Le finage a quelques marais, et les gros hameaux de Sourdon et Luché au SO, Choupeau à l’est et Thairé le Fagnoux au nord du canal de la Banche; il est limitrophe de la Vendée. La commune a eu plus de 2 400 hab. en 1861; sa population s’était abaissée à 1 300 hab. en 1968 mais remonte depuis ce minimum, gagnant 1 130 hab. depuis 1999 (+65%).


Villedoux

(2 260 Villedoussais, 1 584 ha) est une commune de Charente-Maritime en Aunis Atlantique, à 11 km SO de Marans et 13 km NE de La Rochelle. Le village est sur une presqu’ile île des marais et le finage n’atteint pas la mer. Au nord, le finage est limité par le canal d’Andilly, tandis que l’ancien canal antichar, large de 20 m et créé en 1942 par l’occupant contre un éventuel débarquement allié, traverse le finage un peu au nord du village. La commune n’avait que 950 hab. en 1999 et a donc plus ue doublé depuis.