Communauté de communes Fumel Vallée du Lot

Fumel Vallée du Lot (communauté de communes)

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intercommunalité au NE du Lot-et-Garonne, limitrophe de la Dordogne et du Lot; 27 communes, 24 500 hab., 45 100 ha. Outre Fumel, le siège, Monsempron-Libos, Montayral, Penne-d’Agenais et Saint-Sylvestre-sur-Lot ont plus de 2 000 hab.

Cuzorn (870 hab., 2 334 ha dont 1 091 de bois), 7 km au nord de Fumel, est sur un site de méandre de la vallée de la Lémance, où passent voie ferrée et D710; église du 11e s. Au nord et en partie sur Saint-Front, grosse entreprise de parquets Tarkett ex-Marty (130 sal.); au sud, hameaux de Tesquet et Pombié face à face. Le finage est accidenté et boisé.

Saint-Front-sur-Lémance (550 Saint-Frontais, 1 958 ha dont 1 027 de bois), 12 km NNE de Fumel, est au confluent de la Lémance qui vient de l’est et de la Briolance qui vient du nord. Le village est au NO de son finage; à sa pointe sud-est, il contient le très connu château fort classé de Bonaguil (13e et 15e), isolé haut perché à un éperon de confluence. Sur Lémance a été ajouté en 1919.

Sauveterre-la-Lémance (530 Sauveterrois, 2 346 ha dont 1 415 de bois), 15 km NNE de Fumel, est aussi dans la vallée de la Lémance, au confluent du Sendroux qui vient de l’est. L’ancien château classé de Sauveterre (13e s.) est sur le promontoire de confluence; maisons anciennes, carrières souterraines, musée de préhistoire, gisement préhistorique du Martinet en amont. La commune est à la limite des deux départements de la Dordogne et du Lot; elle a perdu 110 hab. depuis 1999. Elle s’est nommée Sauveterre, puis Sauveterre-de-Fumel, et a pris son nom actuel en 1890.

Blanquefort-sur-Briolance (480 hab., 4 193 ha dont 2 868 de bois), 16 km NNE de Fumel à la limite de la Dordogne, a un petit village dans la vallée de la Briolance, dominé par le château du 13e s. (plusieurs fois remanié) et l’église (12e). À l’ouest sur le plateau, village en clairière de la Sauvetat de Blanquefort; au SE, le finage atteint la vallée de la Lémance au Gay de Savari. Le nom était seulement Blanquefort avant 1919.

Lacapelle-Biron (440 Capelains, 1 396 ha dont 712 de bois), 16 km NNO de Fumel et également à la limite de la Dordogne, a un golf au nord, un parc de découverte de la nature au sud, un village de vacances à l’ouest et, au lieu-dit Saint-Avit à l’extrême SO, un musée consacré à Bernard Palissy, qui était un enfant du pays, né vers 1510 (le château de Biron est proche, mais en Dordogne); il n’y a toutefois passé que quelques années d’enfance. Le village est dans la vallée de la Lède.

Les autres communes de l’intercommunalité sont au sud de Fumel.

Condezaygues (880 Condezayguais, 1 081 ha dont 202 de bois) est à 5 km OSO de Fumel. Le petit village avec la mairie est un peu isolé sur le relief; l’essentiel de l’habitat est dans la vallée du Lot, où il prolonge celui de Monsempron-Libos et donc l’agglomération fuméloise; voyages Cars Evasion (20 sal.).

Saint-Vite (1 190 Saint-Vitois, 547 ha), 6 km SO de Fumel et également en banlieue, a été créée en 1837, comme Montayral, à partir de la commune de Tournon. Le village est au bord du Lot au confluent du Dor. Au NE, Liboussou est un faubourg de pont de Libos tandis qu’à l’ouest les Rochers est un nouveau quartier d’habitation dense; château de Lapujade à l’ouest au bord du Lot, pépinières. Saint-Vite a subi les fluctuations de l’emploi du bassin de Fumel, montant de 840 hab. (1968) à 1 440 (1975) et redescendant depuis (-80 hab. depuis 1999).

Saint-Georges (570 hab., 1 596 ha dont 211 de bois), 10 km SSO de Fumel, perche son village sur une petite butte; beau site accidenté du château de Montbeau (16e) au NE. Le finage s’ouvre à l’ouest sur la rive gauche du Lot et sa plaine. La commune n’a été détachée de Saint-Vite qu’en 1947.

Bourlens (380 hab., 1 544 ha dont 350 de bois), 11 km au sud de Fumel vers 160 m, est au pied des deux fortes buttes du Pech de l’Estelle et du Pech de Pradès, qui dépassent 230 m; le finage est borné par le Dor au NE. La commune a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Thézac (200 Thézacais, 1 121 ha dont 263 de bois), 12 km SSE de Fumel, sur le plateau à la limite du Lot, est sans village. La commune a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Masquières (180 hab., 1 231 ha dont 300 de bois), 16 km SSE de Fumel est également limitrophe du Lot et sans vrai village. De profonds vallons creusent le causse à l’ouest et au sud, où se voient le lac collinaire de Lariel et la grotte du Cordonnier, et le village de vacances du château du Bosc (17e). La commune a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Courbiac (120 Courbiacais, 905 ha), 18 km SSE de Fumel, est à la limite du Lot et du Tarn-et-Garonne. L’habitat est dispersé, avec pour axe la vallée encaissée du Boudouyssou; château de Roudié (15e-18e s.). La commune a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Tournon-d’Agenais (750 Tournonnais, 2 126 ha dont 352 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, dans l’arrondissement de Villeneuve-sur-Lot, 13 km au SSE de Fumel. Le village est issu d’une bastide du 13e s. tassée en rond sur une forte butte au pays des Serres, dominant la vallée du Boudouyssou, mais au centre d’une étoile de routes. Ancienne place forte protestante, elle a gardé ses remparts et de nombreuses maisons anciennes, beffroi et halles; elle est inscrite parmi les «villages de charme». Sa population, de moins de 800 hab. en 1954, était remontée à 1 020 en 1975, avant de retomber puis de se stabiliser. Au sud et à l’est, des serres escarpées sont découpées par des vallons, dont certains ont reçu de petits lacs collinaires; au SO, château de Lamothe sur une butte (13e, 16e). De Tournon sont sorties en 1837 les communes de Montayral et de Saint-Vite, puis en 1876 Anthé, Bourlens, Cazideroque, Courbiac, Masquières et Thézac.

Anthé (210 hab., 1 393 ha dont 181 de bois), 20 km SSO de Fumel au SO de Tournon, est dans le profond vallon du Rességayre, sous l’imposante serre de Reynet. La D656 court sur la serre méridionale. Au nord, le finage atteint le cours de Boudouyssou, qui reçoit le Rességayre à l’angle NO. Comme Tournon, la commune est limitrophe du Tarn-et-Garonne au sud. Elle a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Cazideroque (240 Cazideroquois, 1 194 ha dont 140 de bois), 18 km SSO de Fumel, a un très petit village sur les pentes qui dominent la vallée du Boudouyssou, sous la forte butte du Castel; église du 11e-12e s. Au SO, le finage atteint la limite du Tarn-et-Garonne, sur le cours du Boudouyssou qui limite le finage au sud. La commune a été créée en 1876 à partir de Tournon-d’Agenais.

Dausse (520 hab., 694 ha), 21 km SO de Fumel, 8 km à l’est de Penne, est dans la vallée du Boudouyssou sur la D661, croît depuis 1960 (280 hab.) et a gagné 90 hab. depuis 1999. Au nord le château de Puycalvary (14e et 16e, avec donjon) est perché sur une forte butte.

Trémons (400 Trémontais, 1 349 ha dont 200 de bois), 16 km SO de Fumel, est dans les basses collines, dominées au SE par les puissantes buttes du Pech de Latou et du Pech des Cassagnes. Au nord, le finage atteint la rive gauche du Lot, où passe la voie ferrée; +60 hab. depuis 1999.

Trentels (880 Trentellois, 1 947 ha dont 180 de bois), 14 km SO de Fumel, est dans la plaine du Lot, rive droite, au passage de la D911 d’Agen à Fumel. La voie ferrée traverse le finage et le Lot à l’est du village. Le Coteau de Trentels est une large butte qui domine au nord le village. Le finage s’étend largement vers l’est dans la plaine, où se tient au bord du Lot le gros hameau de Ladignac, héritier d’une ancienne commune d’abord rattachée à Penne, puis en 1839 à Trentels. Au NO sous une haute serre, le château de Laval témoigne d’une autre ancienne commune, passée de Penne à Trentels en 1839. Trentels était rattachée à Penne jusqu’à son émancipation à cette date; constructions Crobam (35 sal.).

Penne-d’Agenais est à 20 km SO de Fumel sur la rive gauche du Lot, et forme une agglomération avec Saint-Sylvestre-sur-Lot qui est sur la rive droite, desservant le sud-ouest du territoire intercommunal.

Auradou (400 Auratoriens, 1 117 ha dont 226 de bois) est à 8 km au sud de Penne-d’Agenais et a gagné 120 hab. depuis 1999 (+43%). Le village est dans la vallée de la Tancanne, dédoublé entre un vieux village perché avec l’église, et des maisons de plaine avec l’école et la mairie. Le relief est très accidenté, surtout à l’est.

Frespech (310 Frespechois, 1 170 ha dont 264 de bois), 12 km au sud de Penne-d’Agenais, est juché sur une large serre dominant la Tancanne et des vallons affluents. La partie nord du finage est dans les serres au-delà de la Tancanne, où se perchent les petits hameaux de Comberatière et Souleille, lequel héberge un musée du foie gras et abrite une fabrique de foies gras (Souleilles, 20 sal.). Frespels a aussi un stockage d’explosifs et artifices (ATPM, Artifices et techniques pyrotechniques Maurice) mais à Mils sur une butte tout à l’ouest, au-dessus d’un lac collinaire avec base nautique dans le vallon du Vidalet.

Massels (110 Masselois, 617 ha) est à 13 km SSE de Penne-d’Agenais, à l’est de Frespech et en bordure du Tarn-et-Garonne, des deux côtés de la Tancanne. L’habitat est totalement dispersé. Au nord sur le relief se tiennent le château de Lacam (17e s.) et, plus à l’est, l’ancienne église de Sainte-Quitterie (12e); au sud, dans un vallon, l’église de Massels, aussi du 12e. Tout au sud, la D656 court sur la serre près de la limite communale.

Massoulès (210 Massoulessois, 786 ha dont 150 de bois), 9 km SE de Penne-d’Agenais, est au nord de Massels et également limitrophe du Tarn-et-Garonne. Le village est sur le plateau; deux lacs collinaires au NO dans un profond vallon partagé avec Penne.


Fumel

(4 960 Fumélois, 2 266 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne dans l’arrondissement de Villeneuve-sur-Lot, 23 km à l’est de celle-ci. Fumel est la seule cité industrielle dans la vallée du Lot. Une fonderie y avait été établie en 1847, traitant le fer sidérolithique local par le charbon de Decazeville et occupant jusqu’à 3 500 personnes; elle est passée à Pont-à-Mousson en 1970 et avait encore 2 000 salariés en 1980. Puis elle a subi diverses délocalisations, plans sociaux et reprises, la dernière par Métal Aquitaine en 2015 avec 44 emplois; elle n’a plus que 38 salariés en janvier 2018, date à laquelle le tribunal lui a accordé un nouveau sursis, mais la production est insignifiante.

La ville a d’assez nombreux commerces et services; collège, lycée général et lycée professionnel publics; supermarché Casino (35 sal.), mécanique Metaltemple (130 sal., issue de l’ancienne fonderie), serrurerie Gabarre (20 sal.), hôpital local (90 lits plus ehpad de 70 lits); belle mairie dans un ancien château; barrage avec usine hydroélectrique. Une laiterie du groupe Lactalis est parfois signalée à Fumel, mais elle est sur le territoire de sa voisine Montayral, ainsi d’ailleurs que l’aérodrome. La commune a perdu 680 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes Fumel-Vallée du Lot (27 communes, 24 500 hab., 45 100 ha) et le bureau distributeur du nouveau canton du Fumélois (19 communes, 18 600 hab.).

L’usine de Fumel. Fumel est en Aquitaine une exception et s’est presque toujours trouvée en position de fragilité. L’usine est née de peu: un premier haut fourneau en 1847, sur une tradition de récolte de fer dans les sables sidérolithiques des environs, et de travail au charbon de bois. C’est la construction des voies ferrées qui lui donne de l’élan, et elle est rapidement propriété de la Compagnie Paris-Orléans des Pereire. Dans les années 1870 elle passe à la Société Métallurgique du Périgord, qui l’oriente vers les tuyaux de fonte, dont elle devient un spécialiste, et les plaques d’égouts, profitant de l’équipement progressif des villes en adduction d’eau. Le rapprochement avec le groupe Pont-à-Mousson ouvre ses marchés; un barrage hydroélectrique est construit sur le Lot, un four électrique installé en 1945, Pont-à-Mousson intègre l’usine en 1970, époque faste où les besoins de Parentis et de Lacq, comme l’irrigation des Coteaux de Gascogne, élargissent encore ses marchés. Mais cette dépendance porte ses dangers: la firme se reconcentre en Lorraine, expédie en Espagne la production de tuyaux, le dernier haut fourneau s’arrête en 1987, l’usine s’oriente vers la fonderie pour automobiles. Elle devient en 1988 Société aquitaine de fonderie automobile (Sadefa), et elle est cédée en 1988 au groupe Valfond, qui dépend de l’UBS (Union des banques suisses); celle-ci met l’usine en liquidation en 2003; la lutte syndicale et le soutien du Conseil régional permettent aux salariés de reprendre et remettre en fonction l’usine, mais avec 382 emplois seulement. Après d’autres péripéties, l’effectif descend à 250. Une nouvelle crise débouche en 2015 sur une reprise par Métal Aquitaine, mais avec 43 salariés; et une nouvelle étape judiciaire en 2017, avec une solution provisoire en janvier 2018. On y entretient une ancienne machine de Watt, qui se visite. S. Brizé y a tourné Un autre monde avec V. Lindon en automne 2017…


Monsempron-Libos

(2 130 Monsempronnais, 905 ha dont 168 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne juste au SO de Fumel, dans la vallée du Lot au confluent de la Lémance, dans la communauté Fumel-Vallée du Lot. Elle est issue d’une fusion de 1958. Monsempron hérite d’un ancien village fortifié sur une butte dominant la confluence, avec église romane; musée du château prieurial. Libos est dans la plaine sur la rive gauche du Lot, et entièrement urbanisée; collège public; gare et marché à Libos. La population a culminé en 1975 à 3 000 hab.; elle a diminué de 70 hab. depuis 1999. Le finage n’a qu’une très petite part de la rive du Lot, et s’élargit vers le nord dans les basses collines. La voie ferrée d’Agen à Périgueux passe à Libos et emprunte la vallée de la Lémance.


Montayral

(2 750 Montayralais, 2 454 ha dont 308 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne, 12 km au nord de Tournon-d’Agenais, dans la communauté Fumel-Vallée du Lot. Elle a été créée en 1837 à partir du territoire de Tournon. Surtout résidentielle, la ville est sur les collines de rive gauche de la vallée du Lot et fait partie de l’agglomération de Fumel, au sud-est de celle-ci. Elle est traversée par la D911 et la D740, et bornée au nord par le Lot, au sud par le Dor; grosse laiterie LNUF ex-coopérative passée au groupe Lactalis (desserts lactés, 240 sal.); Fromagerie de la Lémance (35 sal.); pruneaux Roucadil (45 sal.); centre commercial Leclerc (120 sal.), Intermarché (25 sal.), Leader Price (20 sal.); négoce de quincaillerie Hycodis (30 sal.), plomberie Martin (25 sal.).

Le finage contient au sud l’ancien village de Perricard, avec église du 12e s. et château du 16e, au centre le hameau de Cavaillé. L’essentiel de l’habitat est dans la basse plaine au nord, proche de Fumel, avec zones d’activités et lotissements. Au bord du Lot face à Fumel, quartiers de Tempoure et de Cézérac, avec ponts. De 900 hab. vers 1940, la population est passée à 1 700 en 1962, 3 200 en 1982 et recule un peu depuis (- 270 hab. après 1999). Sur le plateau au sud-est a été installé l’aérodrome dit de Fumel (LFDX), avec une piste à revêtement souple de 715 m et un aéroclub, coupoles astronomiques et village de vacances. À Ladhuie au bord du Lot au nord, ancienne maison forte du 15e s.


Penne-d’Agenais

(2 410 Pennois, 4 671 ha dont 715 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, 9 km à l’est de Villeneuve-sur-Lot, sur la rive gauche du Lot, dans la communauté Fumel-Vallée du Lot. C’est et dans l’agglomération d’Agen sans doute le site le plus pittoresque du département. La mention de l’Agenais dans le nom a été introduite en 1919. On y visite le château fort et le vieux village perché en nid d’aigle à l’extrémité d’une serre (le nom penne signale une hauteur accusée), avec portes, remparts, musée d’archéologie, de nombreuses maisons anciennes et quelques ateliers d’artistes, un théâtre de nature. Ce site originel et original, qui figure dans les listes des «villages de charme» et des «stations vertes de vacances», est doublé en bas par le Port-de-Penne rive gauche, et par Saint-Sylvestre-sur-Lot qui lui fait face dans la plaine; un hôpital local public (10 lits), un collège public, clinique Delestraint (45 sal.). Au sud-ouest, la vallée de la Tanconne débouche sur le Lot et accueille la voie ferrée d’Agen à Fumel; elle est rejointe sous Penne par le Boudouyssou qui vient de l’est; camping au confluent. Au sud, le finage contient des buttes et reliefs de serres, dont le Pech de Sainte-Foy dominant le hameau de ce nom; château de Noaillac (13e au 16e) à l’est sur la serre de Penne. Au SE, ancien village de Saint-Léger et lac collinaire de 16 ha, partagé avec Valeilles. Penne a absorbé plusieurs communes avant 1806, dont Saint-Léger, cédé Trentels 1839, et Saint-Sylvestre en 1852. Penne est bureau distributeur du nouveau canton du Pays de Serres (23 communes).


Saint-Sylvestre-sur-Lot

(2 350 Saint-Sylvestrois, 2 127 ha dont 279 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne, 8 km à l’est de Villeneuve-sur-Lot, dans la plaine du Lot, face à Penne-d’Agenais sur la rive droite du Lot; Intermarché (30 sal.), hôtellerie Stelsia (au château, 65 sal.); Conserves France (85 sal.). Au nord-ouest, le finage monte sur les serres tourmentées de la Montagne de Cadrès et, au NE, contient la butte de Saint-Agnan, qui porte un hameau perché. Au SE, hameau de Saint-Marcel sur la D911, avec l’usine des Conserves. La commune, qui s’est détachée de Penne-d’Agenais en 1852 et se nommait Saint-Sylvestre tout court jusqu’à 1919, est dans la communauté Fumel-Vallée du Lot. Elle avait 1 100 hab. au milieu du 20e siècle et sa population a nettement progressé entre 1965 et 1990; elle a augmenté de 240 hab. depuis 1999.