Communauté d’agglomération du Libournais

Libournais

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contrée des alentours de Libourne, sur la Dordogne en Gironde. Il est surtout connu pour ses vignobles, divisés en nombreuses appellations: à l’ouest de la vallée de l’Isle, Fronsac et Canon-Fronsac; à l’est, Saint-Émilion, le plus prestigieux; côté nord sur les graves, Pomerol, Lalande-de-Pomerol et Néac; plus à l’est sont les «satellites» qui ajoutent à leur nom celui de Saint-Émilion: Montagne, Puisséguin, Lussac, Saint-Georges, Parsac; au-delà, les côtes de Francs et de Castillon.

La communauté d’agglomération du Libournais associe 45 communes, 90 400 hab., sur 56 900 ha. Libourne (siège), Arveyres, Coutras, Les Églisottes-et-Chalaures, Génissac, Izon, Saint-Denis-de-Pile, Saint-Germain-du-Puch, Saint-Quentin-de-Baron, Saint-Médard-de-Guizières, Saint-Seurin-sur-l’Isle et Vayres ont plus de 2 000 hab. Le territoire se divise en deux parties distinctes au sud et au nord de Libourne.

Une dizaine de communes sont au sud de Libourne et de la Dordogne.

Moulon (1 020 Moulonnais, 1 325 ha dont 490 de vignes), 7 km au sud de Libourne, n’a gagné que 80 hab. depuis 1999. Son finage s’étire sur 11 km le long de la Dordogne, rive gauche, et mord au sud sur le plateau; tour d’Ansouhait (14e s., ruinée) sur le coteau au SO du village.

Tizac-de-Curton (320 Tizacais, 397 ha dont 190 de vignes), 11 km au sud de Libourne, perche son village sur un promontoire, que longe la D936 et qui domine la vallée de la Canedonne; hameau de Baleyrac au NE.

Daignac (490 daignacais, 573 ha dont 257 de bois et 280 de vignes) un peu au sud, contient le hameau et le château médiéval de Curton, avec un donjon du 14e s. et des bâtiments du 15e au 17e. Ces habitats dominent la vallée de la Canedonne (ou Canaudonne), qui borne le finage à l’ouest; château de Preyssac (14e-16e) au sud-ouest dans la vallée. Au sud passe une voie verte jadis ferroviaire, avec au SE un hameau de la Gare.

Dardenac (90 Dardenacais, 150 ha) est à 15 km au sud de Libourne.

Espiet (790 Espiétais, 679 ha dont 160 de vignes), 13 km SSO de Libourne, étire son finage du nord au sud le long de la Canedonne, qui le borne à l’est; son affluent le ruisseau de Caniac le limite à l’ouest; hameaux de Merlet à l’est et de Sérigeau au sud; à l’ouest, étang de 16 ha dans une ancienne carrière, avec base de ski nautique. La commune a gagné 250 hab. depuis 1999 (+46%).

Camiac-et-Saint-Denis (370 Camiacais, 660 ha dont 180 de vignes) est à 15 km SSO de Libourne et a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+39%); château de Camiac au SO; Saint-Denis est un petit hameau au centre, mais mairie et église sont tout à l’est avec quelques maisons, au bord du ruisseau de Camiac. Fusion et nom sont antérieurs à 1792.

Nérigean (850 Nérigeanais, 998 ha dont 280 de vignes, 170 de bois), 9 km à l’ouest de Branne, a une église du 11e s., un habitat éparpillé sur le plateau, et une cave coopérative; 50 hab. de moins qu’en 1999.

Cadarsac (360 Cadarsacais, 228 ha dont 130 de vignes), 10 km SO de Libourne, a son finage viticole surtout en plaine, son habitat le long de la courbe du coteau de la Dordogne; au nord, ancien étang de gravière (18 ha); +110 hab. depuis 1999 (+44%).

Le reste du territoire du Libournais est au nord de Libourne et de la Dordogne.

Pomerol (630 Pomerolais, 624 ha dont 760 de vignes) et Lalande-de-Pomerol (680 Lalandais, 825 ha dont 430 de vignes) sont juste au NE de Libourne et ont leurs propres appellations viticoles voisines et concurrentes, de mêmes encépagements (merlot dominant), reconnues en 1936. La première, qui inclut le très prestigieux château Pétrus (11 ha, 50 000 bouteilles par an, vendues entre 1 400 et 6 000 euros la bouteille, selon les années), porte sur un peu moins de 800 ha et 40 000 hl; la seconde, qui associe la commune voisine de Néac (en Saint-Émilionais), sur moitié plus environ. Pomerol n’a pas de village; le principal hameau est Catusseau au sud; mairie, école et église sont à Trochau au NE, mais quasi seules, non loin du château Pétrus. La D1089 traverse le finage à l’ouest; Pomerol a perdu 240 hab. depuis 1999 (-25%). La Barbanne limite le finage de Pomerol au nord, et celui de Lande au sud. Lalande a gagné 40 hab. depuis 1999 et a un village au centre, avec une église classée du 12e; elle et entourée à l’ouest et au nord par la vallée de l’Isle, sans y prendre part, et traversée par la voie ferrée Bordeaux-Paris.

Les Billaux (1 230 Billaudais, 626 ha), 5 km au nord de Libourne, étale son habitat à l’est de la plaine de l’Isle, le long de Lalande-de-Pomerol et de la D910. Le finage s’étend dans la plaine, l’Isle le bordant au nord et à l’ouest; étangs de sablières, échangeur et péage de l’A89, très peu de vignes. La population s’est accrue de 400 hab. depuis 1999 (+48%).

Savignac-de-l’Isle (520 Savignacais, 447 ha) est à 10 km au nord de Libourne. Le village est sur un coteau dominant l’Isle, rive droite. Le finage est bordé à l’est et au sud par les sinuosités de l’Isle, et porte des vignes sur les collines au nord.

Bonzac (770 Bonzacais, 749 ha), 13 km au nord de Libourne, est un village d’habitat épars sur les collines à l’ouest de l’Isle, dont le cours borde le finage à l’est et au sud. Le finage s’étire vers le NE le long du coteau de l’Isle, jusqu’à inclure le château de Montfavier; +130 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Laye (550 hab., 956 ha dont 220 de bois, 100 de vignes), 17 km au nord de Libourne, 3 km à l’ouest de Guîtres, n’a pas de village. Son finage touche au NE à la rive droite de l’Isle; +140 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-du-Bois (870 Boscoviens, 980 ha dont 180 de bois, 206 ha de vignes) est à 17 km au nord de Libourne. Le principal habitat est Bourricaud à l’ouest, dominant le ruisseau de la Détresse. Le finage est bordé au SO par la vallée de la Saye; château Marquette au NE; +270 hab. depuis 1999 (+46%).

Saint-Ciers-d’Abzac (1 420 Saint-Cyriens, 1 171 ha dont 236 de bois, 120 ha de vignes), 18 km NNO de Libourne, est longée à l’ouest par la Saye; elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+31%).

Tizac-de-Lapouyade (490 Tizacais, 940 ha dont 358 de bois), 25 km NNO de Libourne, au nord de Saint-Ciers, est également bornée à l’ouest par la Saye; maison noble de Taillefer au NO (16e, 18e); boucherie (20 sal.). La commune est traversée par le train touristique Guître-Marcenais et a 40 hab. de plus qu’en 1999. Le nom a été Tizac, puis Tizac-de-Galgon; sa forme actuelle est de 1919.

Lapouyade (510 Lapouyadais, 2 580 ha dont 2 000 de bois), à 26 km NNO de Libourne, 12 km au NO de Guîtres, étire son village sur une large butte. Son grand finage atteint la limite de la Charente-Maritime au nord, où il est traversé par la LGV et accueille une grande déchetterie dans les bois; sa population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Maransin (1 030 Maransinois, 2 994 ha dont 1 280 de bois, 190 de vignes), 23 km au NNO de Libourne et 7 km NO de Guîtres, est forestière au nord, où elle atteint la limite départementale, et viticole au sud. La voie du train touristique Guîtres-Marcenais traverse tout le finage, passant juste au nord du village; +130 hab. depuis 1999.

Bayas (450 Bayardois, 1 082 ha dont 500 de bois), 20 km NNE de Libourne, est juste au nord de Guîtres; son finage s’étire vers le nord dans les bois, atteignant la Charente-Maritime à Cercoux.

Lagorce (1 690 Lagorçais, 2 847 ha dont 1 533 de bois), 21 km NNE de Libourne, a un grand finage au nord de Guîtres; il atteint au nord la limite départementale et qui est traversé par la vallée du Lary. Le village (église du 12e) se perche sur le coteau droit de la Dronne, dont le cours borde le finage à l’est; Ferme aux Oiseaux au NO; transports Combronde (130 sal.). La commune a augmenté de 370 hab. depuis 1999 (+28%).

Guîtres (1 620 Guîtrauds, 502 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Libourne à 17 km NNE de la ville, et 5 km à l’ouest de Coutras, au bord de l’Isle au confluent du Lary. C’est un «village de caractère» sur le coteau et à son pied, avec une église abbatiale (12e s., classée) et un festival de musique, voie ferrée et musée du chemin de fer, train touristique; collège public. La population croît peu à peu depuis le creux des années 1930 (1 200 hab.); elle a gagné 120 hab. après 1999.

Sablons (1 400 Sablonnais, 1 184 ha dont 155 de bois), 15 km NNE de Libourne, disperse son habitat dans la plaine de l’Isle, dont le cours limite le finage au nord; quelques étangs d’anciennes sablières; menuiserie Legendre-Lureau (50 sal.). La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Abzac (1 950 Abzacais, 1 344 ha dont 160 de vignes) 15 km NE de Libourne et 2 km au sud de Coutras, a une cartonnerie Abzac France (70 sal.) et une base autoroutière ASF (20 sal.). Le finage est bordé par l’Isle au nord, et traversé d’est en ouest par son affluent le Palais; un long dos de relief les sépare, s’achevant au bourg. Le territoire est franchi à l’ouest par la voie ferrée Bordeaux-Paris, au SE par l’A89 et la D1089 à quatre voies; échangeur à péage au NE; château d’Abzac au bord de l’Isle (17e-18e), plusieurs hameaux, un camping, grands étangs (50 ha en tout) au SO. La commune a 330 hab. de plus qu’en 1999 (+20%).

Les Peintures (1 600 Peinturauds, 1 313 ha), 24 km NE de Libourne juste au NE de Coutras, est une commune de plaine, bordée au nord par la Dronne sinueuse. Elle est traversée par la D614 et la voie ferrée Paris-Bordeaux; étang de gravière à l’est (20 ha), hameau des Sablons à l’ouest; négoce d’articles de ménage Ivantout (30 sal.). La population a augmenté de 390 hab. depuis 1999 (+32%).

Chamadelle (730 Chamadellois, 1 535 ha dont 800 de bois), 29 km NE de Libourne, 10 km NE de Coutras, est à la limite de la Charente-Maritime. Le petit village est au NE sur le relief, mais la plus grande partie du peuplement est dans la plaine de la Dronne au sud, à Bignac. Les collines au nord sont boisées; la Dronne limite le finage au sud et à l’est; son affluent le Goulot le borne au NE. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+27%).

Le Fieu (540 Féodiens, 1 467 ha dont 800 de bois), 10 km NE de Coutras, est une commune de la Double, avec force bois et étangs; +160 hab. depuis 1999 (+44%).

Saint-Christophe-de-Double (730 hab., 3 613 ha dont 1 500 de bois) 15 km NE de Coutras, occupe l’angle NE du département, à la limite de la Dordogne; nombreux étangs, dont un équipé en base de loisirs et de nautisme juste au sud du village. La commune a 140 hab. de plus qu’en1999 (+24%).

Six communes sont à l’est de Coutras aux abords de l’Isle et du Périgord.

Porchères (910 Porcherois., 1 319 ha dont 347 de bois), 10 km à l’est de Coutras, a monté un musée d’hier et d’aujourd’hui. Le village est au bord de l’Isle, qui limite le finage au sud; celui-ci se partage entre plateau boisé de la Double au nord, plaine de l’Isle au sud. Tout au sud, moulin du Barrage (19e), avec un canal recoupant un méandre de l’Isle. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+23%).

Saint-Antoine-sur-l’Isle (590 Saint-Antoinais, 1 040 ha dont 300 de bois), 12 km à l’est de Coutras, est en amont de Porchères au bord de l’Isle, juste à la limite de la Dordogne; camping et haras au sud-ouest. Au nord, le finage s’étire dans la Double le long de la limite départementale; +140 hab. depuis 1999 (+32%).

Gours (560 Goursois, 789 ha dont 160 de bois), 15 km ESE de Coutras, a quelques vignes au sud autour du petit village. Au nord, le finage atteint la rive gauche de l’Isle, contient les habitats de Cousseau et Pécou et plusieurs étangs de gravières, et il est traversé par la D1089, la voie ferrée vers Périgueux et l’A89, qui y propose l’aire de service des Palombières (20 sal.); cartonnerie Corenso (85 sal.). La commune a gagné180 hab. depuis 1999 (+47%).

Camps-sur-l’Isle (610 hab., 302 ha) est à 8 km ESE de Coutras, entre Saint-Seurin et Saint-Médard; son petit finage contient un lobe de méandre de l’Isle au nord et il est traversé par le faisceau des voies de circulation vers le Périgord; +210 hab. depuis 1999 (+52%). La mention sur l’Isle est de 1979.

Saint-Sauveur-de-Puynormand (370 Saint-Sauveurois, 557 ha), 9 km ESE de Coutras, se partage entre plaine au nord et collines boisées au sud, avec quelques vignes.

Puynormand (310 Puynormandais, 764 ha dont 278 de bois) a son village à 12 km ESE de Coutras et a gagné 60 hab. depuis 1999. Le village est dans les collines au sud, mais la commune a des coordonnées remarquables, au croisement du parallèle 45 et du méridien O (de Greenwich), qui se situe tout au nord du finage, à peu près au passage de l’A89.


Arveyres

(2 000 Arveyrais, 1 727 ha dont 420 de vignes) est une commune de la Gironde, 5 km au SO de Libourne, est dans la plaine de la Dordogne, rive gauche, dans la communauté du Libournais. Son finage occupe tout le grand lobe de méandre de la Dordogne au SO de Libourne, d’où s’élance vers l’est l’A89 (échangeur) et que traverse la voie ferrée de Bordeaux à Libourne et Angoulême vers Paris; collège public, gare, vignoble des graves-de-veyres; garages. Au NO, Port d’Arveyres; au NE, Port et pont du Noyer devant Libourne. La population est assez stable depuis 1900; elle a augmenté de 330 hab. après 1999. La commune est juste en amont de Vayres, mais leurs écritures diffèrent. Les deux ont cependant même origine, la racine vara, bord d’eau.


Coutras

(8 740 Coutrillons, 3 369 ha dont 292 de bois est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Libourne et l’agglomération du Libournais, à 18 km NE de la sous-préfecture, au nord de la Dronne tout près de son confluent avec l’Isle, laquelle limite le finage au sud. Le nom, Corterate au 4e s., semble évoquer une ancienne forteresse (curtis). La commune fut le lieu d’une célèbre victoire d’Henri de Navarre sur les Ligueurs en octobre 1587. On y voit un gros hôtel de ville du 19e s., des maisons anciennes; au SO, château de Laubardemont (autour de 1700). Coutras est aujourd’hui un carrefour ferroviaire local doté d’une grande gare de triage, et d’un petit ensemble industriel: bois, carton, agro-alimentaire, verrerie et vitrages Siva (Société industrielle des Vitrages d’Aquitaine, 105 sal.), fabrique des Bennes du Sud-Ouest (30 sal.); hypermarché Leclerc (220 sal.), Intermarché (45 sal.), négoce d’outillage DMO (30 sal.), comptabilité Sageco (40 sal.); institution pour enfants, collège public, maison de retraite (La Chartreuse, 35 sal.); La Poste (75 sal.).

La ville est une «station verte de vacances»; étangs de gravières au NE, zone d’activités et hameau des Grands Rois à l’est, hameau de Lauvriat au sud près de la D261. Au NO, le finage s’élève sur le plateau que bornent la Dronne à l’est et l’Isle au sud, jusqu’à la vallée du Lory. La population a progressé depuis les environs de 1900 (4 000 hab.), passant par 5 000 en 1926, 6 000 en 1975 et gagnant 1 570 hab. depuis 1999 (+22%). Coutras est le bureau distributeur du nouveau canton du Nord-Libournais (38 communes, 47 200 hab.).


Églisottes-et-Chalaures (Les)

(2 310 Églisotais, 1 716 ha dont 480 de bois) est une commune du département de la Gironde dans le Libournais, 10 km au NE de Coutras, à la limite de la Charente-Maritime et de la Dordogne. Le finage et l’habitat s’étirent dans la vallée de la Dronne, rive gauche, empruntée par la D674 et la voie ferrée Paris-Bordeaux (arrêt); maison familiale rurale, atelier de chaussures Humeau-Beaupréau (35 sal.), camping; jardin paysager de la ville. La partie orientale est boisée. Le nom vient d’une fusion ancienne (vers 1810); Chalaure est au NE, les Églisottes au centre; hameau de Montourat au SO. La population est restée stable après 1962, puis a augmenté de 340 hab. depuis 1999.


Génissac

(2 000 Génissacais, 1 304 ha) est une commune de la Gironde en Libournais,juste au sud de Libourne. Le village est dans les vignes (680 ha), traversé par la D18; au nord, hameau du Port sur la rive gauche de la Dordogne; château de Génissac au sud (14e au 16e s.). La D1089 traverse le finage au nord. La population a augmenté de 630 hab. depuis 1999 (+46%).


Izon

(5 800 Izonnais, 1 559 ha) est une commune de la Gironde dans le Libournais, 14 km à l’ouest de Libourne, dans la plaine de rive gauche de la Dordogne, trouée d’étangs de gravières et sablières. Elle partage avec Vayres au SE le service d’un camp militaire de matériel et une partie de l’implantation de la verrerie BSN; une zone industrielle et une zone artisanale accueillent de nouvelles entreprises; recyclage de verre Maltha (Ipaq, 50 sal.); supermarché Casino (35 sal.), négoce d’appareils ménagers Prosud (25 sal.), transports Ducamin (40 sal.); maison de retraite (50 sal.). La population est en nette augmentation: 1 100 hab. dans les années 1950, 1 700 en 1975, 3 400 en 1990: elle s’est accrue de 1 770 hab. depuis 1999 (+44%).


Libourne

(25 490 Libournais, 2 063 ha dont 500 de vignes) est une sous-préfecture de la Gironde sur la Dordogne, à 37 km NE de Bordeaux. Libourne a d’abord été une bastide, créée en 1270 comme port par le sénéchal anglais Leyburn, d’où vient son nom; la marée et le mascaret s’y font sentir et le port y a longtemps traité sel, grains et vins. La ville est desservie par la N89 (E70) et la voie ferrée Paris-Bordeaux. Elle a un vieux centre intéressant dessiné en damier, avec grand-place à arcades et marché, hôtel de ville de 1429; médiathèque, musée des beaux-arts et d’archéologie; hôpital de 575 lits plus un service de 80 lits, cliniques (dont Avicenne, 70 et 50 sal., Libournais, 70 sal.) et hôpital privé (80 lits), maisons de retraite, plusieurs lycées et collèges publics et privés; hippodrome. La population de la commune a assez peu évolué: 19 200 en 1901, 19 500 en 1936, 19 800 en 1962, 22 000 en 1982; elle a augmenté de 3 050 hab. depuis 1999.

La ville a reçu une École nationale des officiers de réserve et de santé des armées, et, surtout, elle est le centre de services des riches vignobles de Saint-Émilion, Pomerol et du Fronsadais. Elle a un assez large éventail d’emplois industriels: produits vétérinaires Sanofi (CEVA, 680 sal.), appareillages électriques de moyenne tension Merlin-Gérin et Schneider-Electric (SFCME, 170 sal.), biotechnologies Fermentalg (70 sal.), trois imprimeries-cartonneries GIP (60 sal.), MCC (50 sal.), Lis 33 (45 sal.); analyses médicales Biolib (50 sal.); embouteillage Bergeon (70 sal.).

La ville a deux hypermarchés Carrefour (240 sal.) et Leclerc (190); des magasins Intermarché (65 sal.), Boulanger (35 sal.), Galeries Lafayette (30 sal.); négoces de boissons Moueix (75 sal.), Audy (55 sal.), d’habillement Arena (50 sal.), d’électricité Enedis (50 sal.), de matériel agricole Chambon (35 sal.), location de matériels de réceptions Souichon (50 sal.). Dans les autres services et le bâtiment apparaissent aussi deux cabinets de conseil et comptabilité BSF (60 sal.) et Kermel (50 sal.); aide à domicile A2micile (40 sal.); travaux publics Fayat (200 sal.), Guintoli (175 sal.), taille de pierre et maçonnerie Barousse (140 sal.), réseaux EHTP (30 sal.), traitement des eaux Suez (40 sal.), nettoyage Gimn’s (40 sal.); La Poste (330 sal.), centre d’appels Meilleur Contact (190 sal.); autocars Citram (60 sal.), transports DSV (40 sal.).

L’arrondissement de Libourne a 153 600 hab., 129 communes, et touche aux départements de la Charente-Maritime, de la Dordogne et du Lot-et-Garonne; il empiète un peu au sud sur l’Entre-Deux-Mers. L’aire urbaine n’est pourtant donnée que pour 36 400 hab. (8 communes), l’unité urbaine pour 36 000 hab. (7 communes). Libourne est le siège de la communauté d’agglomération du Libournais (45 communes, 90 400 hab., sur 56 900 ha) et le bureau distributeur du nouveau canton du Libournais-Fronsadais (24 communes, 51 200 hab.).


Saint-Denis-de-Pile

(5 480 dionysiens, 2 827 ha dont 260 de vignes et 297 de bois) est une commune de la Gironde à 9 km NNE de Libourne sur la rive gauche de l’Isle, en Libournais; église classée du 12e; gare, établissement des Papillons Blancs (handicapés); tonnellerie Sylvain (45 sal.), viandes Massonnière (35 sal.), Intermarché (30 sal.), négoce de matériel agricole Chanceaulme (30 sal.), travaux publics Colas (40 sal.), collecte de déchets Veolia (20 sal.). La Maison de l’Isle est un lieu d’exposition sur l’eau, la faune et la flore. Le finage est bordé à l’ouest par les sinuosités de l’Isle, à l’est par la D1089, et traversé par l’A89, sans accès mais avec la double aire de repos des Vignes; plusieurs étangs d’anciennes sablières, surtout au NO (les Chèvres). La population a augmenté de 1 270 hab. depuis 1999 (+30%).


Saint-Germain-du-Puch

(2 190 Saint-Germanais, 1 176 ha dont 670 de vignes) est une commune de la Gironde à 10 km SO de Libourne, en Libournais; menuiserie Roque (20 sal.), La Poste (35 sal.). Elle inclut au SO le château du Grand Puch (14e s.), entouré d’un domaine viticole de qualité. Le finage est longé à l’ouest par la vallée du Gestos et atteint au sud la D936. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999.


Saint-Médard-de-Guizières

(2 410 Guiziérois, 1 037 ha dont 200 de vignes, 160 de bois) est une commune de la Gironde à 18 km NE de Libourne, 5 km ESE de Coutras, en Libournais. La bourgade est sur la terrasse de l’Isle, dont le cours limite le finage au nord, et traversée par la D1089; l’A89 passe un peu au sud; collège et lycée professionnel privés; plastiques Ouveo (90 sal.), aviculture Arbor (50 sal.); négoce d’articles de pêche Idealfrance (35 sal.); camping. Au SO, le finage monte sur le relief et atteint la vallée du Palais. Après s’être tenue très longtemps autour de 1 300 hab., la population de la commune augmente depuis un demi-siècle, mais au ralenti depuis 1980; elle a gagné 230 hab. après 1999.


Saint-Quentin-de-Baron

(2 420 hab., 869 ha dont 377 de vignes) est une commune de la Gironde en Libournais, 13 km SSO de Libourne sur la D936. Le village est divisé en deux par le vallon de Busqueytan; château (inscrit) de Busqueytan au nord, hameau de Noaillan au SO; transports Camtrans (25 sal.). La commune n’avait que 970 hab. en 1999 et a donc augmenté de 150% depuis.


Saint-Seurin-sur-l’Isle

(3 220 Seurinois, 883 ha) est une commune de la Gironde à 24 km NE de Libourne, en Libournais, à la limite de la Dordogne sur la rive gauche de l’Isle, dont le cours borne le finage au nord. La D1089 et la voie ferrée vers Bergerac traversent la bourgade, l’A89 passe au sud; au-delà, une pointe contient le hameau de Cressonnet au SE; magasin Super-U (50 sal.), capsules métalliques alimentaires (Pechiney, 210 sal.) et cartonnerie d’emballage Smurfit Kappa (160 sal.), base de loisirs sur l’Isle au bourg, 100 ha de vignes. La population a augmenté de 800 hab. depuis 1999 (+33%). La commune a des coordonnées remarquables, à 45°N et 0° de longitude.


Vayres

(3 910 Vayrais, 1 446 ha dont 444 de bois, 350 de vignes) est une commune de la Gironde en Libournais, à 10 km SO de Libourne, sur la rive gauche de la Dordogne. Elle succède à une ancienne Varatedo, nom fondé sur vara, les eaux. Elle s’orne d’un château des 13e-16e s. flanqué de beaux jardins à la française. Sa population croît depuis le milieu du 20e siècle (1 500 hab.), et a augmenté de 1 170 hab. depuis 1999 (+42%). La voie ferrée qui suit la vallée de la Dordogne lui a valu de recevoir une zone industrielle au NO et plusieurs entreprises: une verrerie-cristallerie OI (Owens Illinois), ex-BSN (360 emplois, en partie sur la commune d’Izon); les glaces et sorbets Froneri (ex- Roncadin, 200 sal., groupe Nestlé); plâtrerie Segonzac (110 sal.); vins A. Lurton (40 sal.), négoce alimentaire Pronadis (35 sal.), transports Alizair (40 sal.), Messageries du Libournais (25 sal.); un établissement militaire de matériel (11e BSMAT). Le vignoble AOC graves-de-vayres (depuis 1937, 360 ha en rouge, 190 en blanc, de plus en plus secs) porte sur les communes de Vayres et d’Arveyres; Institut rural de formation (IREO). Le territoire longe la rive gauche de la Dordogne sur 3,5 km, incluant au nord le village de Saint-Pardon. Au sud, il est traversé par la N89, qui a deux échangeurs; celui du SO au Grand Cazau a attiré une petite zone d’activités.