Communauté de communes du Bassin de Marennes

Marennes (Bassin de)

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communauté de 7 communes en Charente-Maritime, 15 000 hab., 18 200 ha. Marennes-Hiers-Brouage (siège), Bourcefranc-le-Chapus, Le Gua et Saint-Just-Luzac dépassent 2 000 hab.

Nieulle-sur-Seudre (1 260 Nieullais, 2 075 ha), 15 km SE de Marennes, s’isole sur une presqu’île au milieu des marais de la Seudre, qui occupent la plus grande partie du finage. Le chenal de Recoulaine marque la séparation avec Saint-Just-Luzac au nord-ouest. Elle a presque doublé sa population depuis 1999 (+650 hab.); menuiserie ECM (25 sal.).

Saint-Sornin (380 Saint-Sorninois 1 349 ha), 14 km au SE de Marennes, est la commune du fond du marais de Brouage, et donc un ancien petit port; le domaine de la Mauvinière, des 17e et 19e s., abrite des fêtes et animations; +50 hab. depuis 1999. Le canal de Broue, qui devient en aval «de Brouage», draine le golfe étroit devant le village; de l’autre côté, la presqu’île de Broue, flanquée au nord par le marais de Saint-Symphorien (commune de La Gripperie), porte à son extrémité les ruines de la tour de Broue, un donjon de 20 m en partie rénové qui abrite une Maison de Broue, consacrée au marais de Brouage et à son histoire. Au SE de la commune au carrefour de Cadeuil, on visite le Village des oiseaux dans un parc; deux campings. Le finage, qui n’atteint pas le marais de la Seudre au sud, est limité à l’est par la D733 qui va de Rochefort à Royan.


Bourcefranc-le-Chapus

(3 5640 Bourcefrançais, 1 240 ha dont 435 de bois) est une commune de la Charente-Maritime, en bord de mer 5 km au NO de Marennes (Bassin de Marennes), dont elle s’est détachée en 1908 sous le nom de Bourcefranc, qui a été complété en 1970. La commune occupe l’extrémité de la presqu’île entre marais de la Seudre et de Brouage. Le bourg est sur le rivage nord, à l’extrémité du marais de Brouage; il offre un ensemble de commerces, services et petits ateliers liés à la pêche et aux transports, plus un lycée agricole de la mer assorti d’un centre de formation agricole. La pointe Chapus au sens strict s’avance en mer au-delà du bourg, prolongée par le fort Louvois, accessible par une chaussée submersible; construit en 1694, il gardait le détroit; dans son donjon de 24 m de haut a été aménagé un musée de l’huître. Juste au sud mais en retrait s’avance la pointe de l’Ascension, d’où part le viaduc routier d’Oléron. De grands marais avec parcs à huîtres occupent le nord et le nord-est du finage, jusqu’à la Côte Neuve que borde le canal de Mérignac. Des campings et une base de loisirs se tiennent au sud, à partir de la pointe de Bonnemort; huîtres Gillardeau (50 sal.), poissons et fruits de mer Roumégous (25 sal.). La commune avait 2 200 hab. à sa création et sa population est montée au-delà de 3 000 dans les années 1960, puis a oscillé; elle a gagné 450 hab. depuis 1999. En dépit de sa position littorale, elle n’est pas une station balnéaire et n’enregistre que 250 résidences secondaires.


Gua (Le)

(2 150 Guatais, 3 609 ha) est une commune de Charente-Maritime dans la communauté du Bassin de Marennes, à 19 km SE de Marennes, à l’extrémité du marais de la Seudre, que franchit la D733 vers Royan; un clocher roman classé. Le village est bien moins tourné vers le marais et Marennes que vers Royan, à 15 km, et propose un musée de la Poche de Royan; centre d’aide par le travail, magasin d’équipement ménager Maison et Passion (45 sal.). Le finage comprend à l’ouest un vaste ensemble de marais, d’où émerge à peine la grande île de Souhe; à la bordure nord du marais, hameau de Saint-Martin; au SE dans la plaine, hameaux de Montsanson et Dercie. Une longue queue vers le NE atteint les abords de Nancras, portant à plus de 12 km la largeur du finage d’ouest en est. La population communale dépassa 2 000 hab. au milieu du 19e s.; elle est descendue à moins de 1 300 en 1936 et remonte depuis 1975; elle a gagné 240 hab. depuis 1999. Le nom vient d’un gué.


Marennes-Hiers-Brouage

(6 400 hab., 5 144 ha) est une commune nouvelle de Charente-Maritime, née d’une fusion de 2019.

Marennes (5 760 Marennais, 2 009 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort, 21 km au SO de Rochefort. La ville se tient sur la longue bande de plaine qui s’étend entre les marais de la Seudre au sud et de Brouage au nord, et qui correspond à un léger exhaussement tectonique de la plate-forme calcaire jurassique de Saintonge. Marennes est depuis longtemps l’initiateur et le chef-lieu du premier bassin ostréicole français et même européen. Les cabanes ostréicoles et les bateaux forment l’ensemble impressionnant du port de la Cayenne, étiré sur 4 km le long du chenal qui mène à la Seudre; musée artisanal ostréicole. Marennes dispose aussi d’une plage dans l’estuaire, au SO du bourg, et d’un port de plaisance de 200 anneaux, et de plusieurs campings, desservis par la D728c.

Le bourg, qui fut une propriété de «Madame» (l’abbesse de Saintes), est dominé par un haut clocher de 85 m, où l’on peut escalader un peu plus de 200 marches pour jouir d’une vue très originale. Au nord, le château de la Gataudière est un ancien fort entièrement refait au 18e siècle, et doté d’un parc de loisirs de 20 ha; exposition hippomobile et navale; plus au nord, le hameau de Nodes est à la limite du finage, en bordure de marais. Le canal de Mérignac limite la commune au nord, celui de la Seudre à l’est. Marennes a un hôpital local et un collège public, ainsi que de nombreuses petites entreprises de service; le principal producteur d’huîtres, Tafforet, emploie 25 personnes; fabrique de peintures Oléron STP (25 sal.), menuiserie Regondeau (50 sal.), comptabilité Strego (20 sal.); un centre Leclerc (100 sal.) et un Intermarché (45 sal.).

Marennes a eu plus de 4 500 hab. au 19e s. et plus de 6 400 en 1900-1910 puis Bourcefranc en a été détachée en 1908 et sa population est descendue à 3 800 autour de 1950, avant d’entamer une lente remontée continue; elle a gagné 990 hab. depuis 1999 (+21%). La ville est le siège de la communauté de communes du Bassin de Marennes, qui correspond à l’ancien canton. Le nouveau canton de Marennes a 14 communes et 21 300 hab.

Hiers-Brouage (640 Hiersois et Brouageais, 3 135 ha) résulte d’une fusion de 1825. Hiers est le village principal, 4 km au NE de Marennes, sur une ancienne île qui monte à 25 m. Un peu au nord au bord du canal de Brouage, l’ancienne citadelle de Brouage, aux rues parallèles, a été fondée en 1555 sur un dépôt de lest accumulé par les navires, puis refaite à partir de 1627 pour le contrôle du commerce du sel, qui fit un temps sa fortune; mais le port s’est vite envasé, ce qui a contribué à la création de celui de Rochefort, qui a précipité son abandon. La citadelle, un carré de remparts de 400 m de côté, consolidés sur pilotis, a été assez récemment restaurée et fait partie des grands sites nationaux; un centre européen d’architecture militaire est installé dans l’ancienne halle aux vivres. Samuel Champlain est né à Brouage vers 1670. Hiers-brouage a 160 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).


Saint-Just-Luzac

(2 020 Saint-Justais et Luzacais, 4 774 ha dont 234 de bois) est une commune de Charente-Maritime, 6 km au SE de Marennes, dans la communauté du Bassin de Marennes. Son finage va de la Seudre au milieu du marais de Brouage. L’habitat se divise en trois villages principaux. Saint-Just, côté marais de Brouage près d’une petite butte boisée montant à 20 m, a une église du gothique flamboyant à porche renaissance, et un musée de trains miniatures Atlantrain. Luzac, côté marais de la Seudre, conserve le dernier marais salant artisanal de la région. Mauzac est son voisin, un peu au NO. Une route directe à travers le marais mène à Saint-Jean-d’Angle. Au NO, parc et château de la Josephtrie, avec camping; au SO, dans le marais de la Seudre, île et hameau d’Artouan. Le nom était seulement Saint-Just jusqu’en 1965 et a été complété pour des raisons d’homonymie; la commune avait alors un peu plus de 1 100 hab., contre 2 000 dans les années 1850. La population croît depuis: +450 hab. depuis 1999 (+29%).