Communauté de communes des Portes de Vassivière

Vassivière (Portes de)

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communauté de communes au sud-est de la Haute-Vienne, dont le siège est à Eymoutiers, seule à dépasser 2 000 hab.; 12 communes, 5 800 hab., 36 400 ha.

Domps (120 Dompsois, 1 354 ha dont 314 de bois), 12 km SSO d’Eymoutiers à 550 m, accueille la fabrique d’aliments du bétail Madrangeas-Vialle (25 sal.). Le finage, bordé au sud par la Combade, est limitrophe de la Corrèze.

Sainte-Anne-Saint-Priest (160 hab., 1 654 ha dont 557 de bois), 7 km au sud-ouest d’Eymoutiers, a un habitat particulièrement dispersé. Elle résulte d’une fusion entre Sainte-Anne au nord et Villevaleix à l’est après 1790, suivie de l’intégration de Saint-Priest au sud en 1836. La mairie est au lieu-dit la Pouge, sur la D43. La commune a eu 620 hab. en 1900. Le hameau de Saint-Priest (à 460 m) conserve une église classée des 13e-15e s.; l’église de Sainte-Anne (à 570 m), de la même époque, est inscrite; quelques restes d’un prieuré du 13e s. à Villevaleix (570 m aussi), au nord-est, paradoxalement le hameau le plus peuplé.

Augne (110 hab., 1 759 ha dont 525 de bois) est à 8 km NO d’Eymoutiers. Le chef-lieu est au nord à 550 m, mais les hameaux de Négrognas à l’ouest et Vervialle au SO, tous deux vers 460 m, sont plus peuplés. Les méandres encaissés de la Vienne bordent le finage au sud.

Bujaleuf (850 hab., 4 117 ha dont 1 263 de bois), 15 km au NO d’Eymoutiers, est un actif village-centre. La commune est traversée par la Maulde, en une cascade de 4 barrages et autant de lacs: Martineix (1,6 Mm3), Fleix (2,7), Sardant (2,2), Langleret (1,2). Le plan d’eau du troisième, sous le village, est le plus étendu (55 ha, 3 600 m de long). Bujaleuf, «station verte de vacances», est bordée au sud par la vallée encaissée et sinueuse de la Vienne; elle a un centre hospitalier psychiatrique départemental (EPDS) Jalouneix-Bertoff; transports par cars Menudier (35 sal.), un petit hôtel, un camping de 120 places, 140 résidences secondaires (22% des logements). Bujaleuf avait 1 800 hab. en 1905, juste après la scission de Cheissoux, et perd encore des habitants (-110 depuis 1999).

Cheissoux (180 Cheissounauds, 1 021 ha dont 336 de bois), au NE de Bujaleuf de l’autre côté de la Maulde, 20 km NO d’Eymoutiers à 420 m, a été détachée de Bujaleuf en 1905; elle avait alors 600 hab. Cheissoux a un camping de 100 places, un tiers de résidences secondaires.

Saint-Julien-le-Petit (290 hab., 2 913 ha dont 1 413 de bois), 15 km NNO d’Eymoutiers, est dans les collines au nord de la Maulde. Au SO, le barrage de Martineix élargit le cours de la rivière. Au sud-est, le barrage du Mont-Larron est plus imposant; terminé en 1953, à voûtes multiples, il a 28 m de haut et retient un volume de 4,8 Mm3; son plan d’eau de 67 ha est partagé par Peyrat. Au nord, le relief monte à 626 m au mont Larron; hameau de Chatreix à l’ouest.

Peyrat-le-Château (1 000 Peyratois, 5 296 ha dont 2 087 de bois), 10 km au NNE d’Eymoutiers à 420 m, domine la rive gauche de la Maulde. Le village, au bord d’un étang, a une église gothique et un donjon carré de l’ancienne seigneurie; menuiserie métallique Portiso (25 sal.). La commune a quatre hôtels (70 chambres), deux campings (140 places) et 300 résidences secondaires (près du tiers du parc). Mais la population communale a bien diminué depuis les 2 500 hab. de 1926, et a encore perdu 120 hab. depuis 1999. Son territoire s’étend largement au sud-est où il atteint le rivage du lac de Vassivière à 650 m au hameau d’Auphelle, qui s’est pourvu d’un port, d’équipements nautiques et de deux campings. Entre Auphelle et le bourg, le hameau du Mazet, 200 m plus bas, a reçu la centrale électrique du lac de Vassivière, alimentée par une conduite souterraine de 3 km et qui restitue les eaux à la Maulde dans une autre conduite de 3 km au SO du village; elle fournit 350 GWh par an. À l’ouest, la commune contient la partie amont du lac de barrage du Mont-Larron. Au nord, le finage accompagne le cours de la Maulde, formant une avancée dans le département de la Creuse. La D940 traverse la commune du nord au sud.

Saint-Amand-le-Petit (110 hab., 1 531 ha dont 656 de bois) et à 520 m, 5 km au nord d’Eymoutiers.

Beaumont-du-Lac (150 hab., 2 391 ha dont 1 321 de bois), 11 km ENE d’Eymoutiers, a quelques maisons dans un petit défilé à 650 m. Son finage a les plus longs rivages du lac de Vassivière, dans sa moitié sud. L’île centrale, Vassivière, est presque en entier dans le finage de Beaumont, et accessible par une route protégée à partir de la presqu’île de Pierrefitte, qui est dotée d’une petite station touristique avec port et camping. À l’est, la plage de Nérigout a reçu un autre port et un vaste lotissement sur trois rues étagées. En face, la presqu’île de Crozat monte à 737 m, mais le nord appartient à Royère-de-Vassivière (Creuse), ainsi d’ailleurs que le barrage sur la Maulde qui a suffi à créer le grand lac. La commune a 270 résidences secondaires, soit trois quarts des logements. Au SE, le relief monte à 799 m au Puy Lagarde, point culminant de la Haute-Vienne à la limite de la Creuse.

Nedde (470 Neddois, 5 273 ha dont 2 662 de bois) est dans la petite plaine de rive droite de la Vienne en amont d’Eymoutiers, à 10 km ESE du chef-lieu, à 500 m. Elle se distingue par son château du 17e assez ruiné mais en partie rénové, un écomusée de la Cité des insectes, avec jardins (à Chaud, au SO), et des rencontres musicales en septembre; village de vacances, un petit hôtel, un camping de 90 places, 220 résidences secondaires (45% des logements); -100 hab. depuis 1999. Le finage est à la limite de la Creuse et atteint 752 m au Puy Lauzat; son relief est accidenté, surtout au nord et au nord-ouest.

Rempnat (150 hab., 2 091 ha dont 836 de bois), à 17 km ESE d’Eymoutiers, est la commune la plus orientale de la Haute-Vienne, au contact des deux départements voisins de la Creuse et de la Corrèze, et pouvait donc passer pour le centre virtuel de la région Limousin. Le petit village, sur une butte à 620 m, domine la vallée de la haute Vienne; au SE, château classé du Mazeau (16e s.); colonie de vacances à la Villeneuve, à l’ouest.


Eymoutiers

(2 080 Pelauds, 7 022 ha dont 3 027 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne, 45 km ESE de la préfecture, dans la vallée de la Vienne à 417 m. C’est une ancienne ville close sur la rive gauche, mais qui a peu gardé de ses remparts. C’est aussi un centre d’échanges au contact des plateaux et de la Montagne, dont les foires et marchés sont actifs, et un ancien site de tanneries, qui a valu aux habitants le surnom de Pelauds. Elle est au centre d’une étoile de routes, et desservie par la voie ferrée de Limoges à Meymac et Ussel, la D940 et la D979. Elle offre une collégiale des 11e et 14e s. à haut clocher-tour carré, maisons anciennes et séries d’arcades; musée minéralogique, Maison du Tanneur. En 1995 a été ouvert à l’est l’espace Paul Ribeyrolle, doté d’une collection de peintures de l’artiste, fils d’instituteurs né à Eymoutiers en 1926, mort en février 2005.

La population décline depuis le maximum des années 1880 (4 300 hab.) et a perdu 80 hab. après 1999. Le finage s’étend loin vers le sud, où il atteint la limite du département à 758 m. Le barrage de Bussy est un peu en aval de la ville sur la Vienne, dont il élargit un peu le plan d’eau (base nautique au bourg); l’usine électrique est en aval, au terme d’une conduite forcée de 1 800 m. Au NO du finage, gros hameau de Bussy Varache et domaine de loisirs de Bussy (camping) sur la hauteur, à l’ouest sur la D979, zone d’activités des Ribières de Bussy. Une autre usine électrique sur la Vienne est tout en amont à Chamaillat.

La ville a un village de vacances, un hôtel, deux campings et près de 200 résidences secondaires mais sa fonction de bourg de service l’emporte sur la fonction touristique; un collège public, supermarché Casino (30 sal.); charpentes Champeau (50 sal.), fabrique de matériel agricole Deguillaume (35 sal.), portes isothermes Acora (25 sal.). Eymoutiers se veut «station verte de vacances» et «petite cité de caractère» et elle est le siège de la communauté de communes des Portes de Vassivière, qui correspond à l’ancien canton. Le nouveau canton d’Eymoutiers a 32 communes, 19 700 hab.