Communauté de communes du Bas Armagnac

Bas-Armagnac (communauté de communes du)

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groupement intercommunal du Gers associant 26 communes et siégeant à Nogaro; 8 500 hab., 23 700 ha. Le Bas-Armagnac est la partie occidentale de l’Armagnac, et l’une des trois appellations des eaux-de-vie d’armagnac. Le siège est à Nogaro, seule à dépasser 2 000 hab.

Six communes sont au sud-est de Nogaro.

Sainte-Christie-d’Armagnac (400 hab., 2 250 ha dont 283 de bois, 166 de vignes), 3 km NE de Nogaro, a gagné 50 hab. depuis 1999. Le petit village est sur un promontoire dominant la vallée du Midouzan, qui conflue avec le Midour juste à l’ouest du finage. Celui-ci, aux nombreuses vignes éparses, est traversé par la D931 et doté de plusieurs petits lacs collinaires. La mention d’Armagnac est de 1893.

Salles-d’Armagnac (130 Sallois, 608 ha), 7 km au nord de Nogaro, disperse ses maisons et un château sur le bas plateau viticole, bordé au SO par le cours du Midour; 233 ha de vignes. La mention d’Armagnac est de 1897.

Bourrouillan (160 Bourrouillanais, 870 ha), 10 km NNE de Nogaro, a un petit village au SO sur la D153, et déploie son finage vers le NE où il est limité par le cours de la Douze; 325 ha de vignes.

Manciet (830 Mancietois, 4 211 ha dont 745 de bois, 430 de vignes) est un gros village à la bifurcation des routes de Condom (D931) et d’Auch (D924) en bordure de la vallée de la Douze, à 10 km NE de Nogaro. Il fait office de village-centre avec des commerces et services, des arènes. Il eut jadis un hôpital des templiers sur une route de Compostelle, et accueille des courses landaises (arènes). Deux étangs sont au nord dans la vallée du Pouy, l’étang du Pouy (17 ha) et celui de Porte (10 ha). D’autres sont à l’est, dont celui de Gaillon (7 ha), et au nord-ouest (la Hitère, 9 ha; Juge, 5 ha), au-delà du gros hameau de Sauboires; château de Blancastel au NO. La population a bien diminué depuis les 2 000 hab. de 1861; elle a repris 50 hab. après 1999.

Espas (120 Espasiens, 1 513 ha dont 236 de bois) est à 13 km ENE de Nogaro sur le versant droit de la Douze. Son cours limite au sud le finage, qui atteint au NE le Tuzon au-delà de la D924; tour classée du château (12e s.).

Cravencères (100 Cravencérois, 909 ha dont 165 de bois, 255 de vignes), 7 km à l’est de Nogaro, est sur les collines au nord du Midouzon. On visite les jardins aménagés «de Peggy» (3 ha) et le domaine de Moussot à Soulès au NO du village (armagnacs et produits gascons, volailles); ancien domaine des Hospitaliers au nord-ouest (église et gîte d’étape).

Une dizaine de communes sont au sud de Nogaro.

Loubédat (110 Loubédatois, 946 ha dont 295 de bois), 7 km ESE de Nogaro, porte un nom qui signifie le Défens, terre réservée d’un seigneur. Le petit village est sur une longue croupe de collines longée au nord-est pat le Midouzon, au SO par la Coume Longue; château de Mauhic au SE.

Sion (110 Sionnais, 705 ha), 6 km SE de Nogaro, est faite d’une longue colline entre la Coume Longue à l’est et la plaine du Midour à l’ouest. Le village au centre du relief, qui porte aussi des vignes.

Bétous (100 Bétousiens, 513 ha), 8 km SE de Nogaro, prolonge au sud ce dispositif, le village couronnant le versant droit du Midour. Au sud-est, se visite la Palmeraie du Sarthou, riche de diverses espèces de végétation tropicale.

Sorbets (230 Sorbésiens, 921 ha) est une commune viticole, 5 km au sud de Nogaro, sur un ensemble de basses collines entre Midour à l’est et Velcapet au SO, affluent de l’Izaute; 155 ha de vignes, dont le vignoble de Laubade (Château Peyros, 20 sal.) et hameau de Bataille à l’ouest.

Urgosse (250 Urgossiens, 670 ha), 3 km au sud de Nogaro, se partage entre la plaine du Midour à l’est et de basses collines à l’ouest.

Arblade-le-Haut (300Arbladois, 1 220 ha dont 226 de bois), 4 km SO de Nogaro, a un habitat totalement dispersé dans les collines; l’Izaute borde le finage au sud et au NO.

Saint-Martin-d’Armagnac (250 Saint-Martinois, 1 080 ha dont 215 de bois), 8 km SSO de Nogaro, a reçu un assez grand lac de barrage (23 ha) dans un vallon affluent de l’Izaute; château du 16e s., 176 ha de vignes; +40 hab. depuis 1999. La mention d’Armagnac est de 1892.

Saint-Griède (150 Saint-Griédois, 752 ha dont 225 de bois), 8 km SO de Nogaro, est dans les basses collines, bordées au NE par le cours de l’Izaute.

Lanne-Soubiran (140 Lanne-Soubiranais, 667 ha dont 160 de bois), 7 km OSO de Nogaro, est traversée par l’Izaute à l’est, par la D31 d’est en ouest; la mairie est à Villeneuve au NO près de la route. Une queue prolonge le finage vers le SO dans un secteur de collines boisées; 90 ha de vignes. Le nom était déjà complet en 1793; la commune a absorbé celle de Clarens en 1836; château de Clarens au SE sur le coteau de l’Izaute.

Une dizaine d’autres communes sont à l’ouest de Nogaro.

Caupenne-d’Armagnac (450 hab., 2 165 ha dont 439 de bois, 145 de vignes) a son village à 5 km NO de Nogaro. Le finage s’étend au nord-est dans la plaine du Midour, et atteint au SO la vallée de l’Izaute. Un étang bifide de 25 ha est proche du village; hameau et ancienne église de Cantiran au NO, ancien village d’Espagnet au sud, avec une église classée du 12e s.; hameau de Caupenne Vieille au SE, près de l’aérodrome et du circuit automobile de Nogaro, qui s’étendent à moitié sur Caupenne. La commune avait absorbé en 1829 ses voisines Cantiran, Espagnet et Izaute au SO. La mention d’Armagnac est de 1899. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Laujuzan (290 Laujuzanais, 1 134 ha dont 200 de bois), 10 km NO de Nogaro, a un petit lac sous le village et, tout au sud, et le château de Lau (16e-17e s.), assorti d’une ancienne chapelle romane classée. Le Midour borde au nord le finage, dont les collines portent des vignes au sud. La large vallée de l’Izaute longe la commune au sud-ouest; 156 ha de vignes; +60 hab. depuis 1999. Le nom signifie «au bas de Lau», Lau tirant probablement son nom des landes.

Monlezun-d’Armagnac (200 Monlezunois, 648 ha dont 162 de bois), 14 km NO de Nogaro, se tient sur l’éperon de confluence entre les plaines du Midour au nord et de l’Izaute à l’ouest. La forêt communale de Monlezun s’étale dans la plaine de confluence. Une extension du finage monte sur les collines au sud-ouest. La mention d’Armagnac est de 1894.

Monguilhem (320 Monguilhemois, 571 ha), 18 km NO de Nogaro, à la limite des Landes et longée par le Midour, a pour village une bastide à plan régulier datant des environs de 1320, sur un bas relief dominant la rive gauche du Midour; vergers au nord. Un gros étang de barrage est aménagé à la limite du département (lac du Charros, 50 ha).

Toujouse (240 Toujousais, 1 450 ha dont 407 de bois) à 17 km NO de Nogaro, est limitrophe des Landes, église du 14e s. Un écomusée du pays gascon est à l’est; au sud, lacs collinaires, château et bois de Bascaules. Toujouse a gagné 100 hab. (+71%) depuis 1999.

Mormès (120 Mormésiens, 905 ha dont 195 de bois), 14 km ONO de Nogaro, est sur les collines à l’ouest de l’Izaute, qui limite le finage à l’est; 80 ha de vignes.

Perchède (110 Perchédois, 525 ha), 10 km à l’ouest de Nogaro, disperse quelques maisons sur les collines bordées au NE par l’Izaute, au sud-est par son petit affluent la Soule. Au NO est le château du 18e s. où vécut l’écrivain Joseph de Pesquidoux, chantre de la vie rurale à l’ancienne. La population a augmenté de 30 hab. après 1999, soit +40%.

Magnan (250 Magnanais, 1 130 ha) est à 9 km ONO de Nogaro sur la D6. La Soule limite son finage au NO, l’Izaute au NE; nombreux petits étangs collinaires, les plus grands à l’est sous l’église de Clémens (12e s., inscrite); +40 hab. depuis 1999.

Luppé-Violles (170 Luppéens, 757 ha), 11 km OSO de Nogaro, est traversée par la D931, qui a attiré l’habitat ainsi que la mairie; Luppé demeure comme petit hameau au NE (église du 12e inscrite), Violles aussi mais au SO; leur réunion est de 1829. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999, soit un tiers.

Le Houga (1 250 Folgariens, 3 151 ha dont 460 de bois), 14 km ONO de Nogaro, dont le nom vient des fougères, est un ancien castelnau du 11e s., qui a conservé des restes de son enceinte. Le village, équipé, sert de centre pour quelques communes voisines, et dispose d’une arène réputée pour les courses landaises; coopérative de céréales Vivadour, institut médico-éducatif dans l’ancien château du Peyran, maison de retraite médicalisée; travail temporaire Quatre Saisons. La commune, limitrophe des Landes, contient aussi un lac de barrage (21 ha) avec parc de loisirs, et le domaine équestre de Benquet, doté d’une chartreuse du 18e s.; camping naturiste de Sarraute au SE. Sa population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.


Nogaro

(2 160 Nogaroliens, 1 106 ha dont 100 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Condom, 50 km OSO de Condom, 65 km à l’ouest d’Auch. La ville donne sur la vallée du Midour, où ont été aménagés son aérodrome (LFCN, piste bitumée de 1 000 m et en herbe de 950 m, aéroclub) et son célèbre circuit automobile et motocycliste de 1 752 m, inauguré en 1960, agrandi ensuite à 3 636 m; il est encore utilisé pour des compétitions et doté d’une école de pilotage. Le Conseil général et la communauté de communes financent la création d’un Mécanopole en forme de parc d’activités de 250 ha orienté vers les risques de l’automobile.

La ville a été fondée en 1060 par l’archevêque d’Auch et son nom évoque les noyers; elle a une église collégiale romane à trois nefs (11e-12e s.), un collège public, un lycée général et professionnel public et un hôpital local (15 lits); supermarché Carrefour (40 sal.); mécanique de précision pour l’agriculture et l’aéronautique Cousso (160 sal.); négoce de matériel agricole Fourcade (20 sal.); centre de formation de mécaniciens de compétition, pisciculture exotique. La Poste affiche 25 sal. La population communale était de 2 400 hab. dans la seconde moitié du 19e s., 1 600 entre 1910 et 1950, puis est montée à 2 100 autour de 1970 avant de baisser un peu; elle n’a gagné que 90 hab. après 1999. Nogaro est le siège de la communauté de communes du Bas-Armagnac (26 communes, 8 500 hab., 23 700 ha) et le bureau distributeur du canton du Grand Bas-Armagnac.