Métropole Montpellier Méditerranée Métropole

Montpellier Méditerranée Métropole

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métropole associant 31 communes et 427 500 hab. sur 42 200 ha. Six communes seulement n’atteignent pas 2 000 hab. Les autres sont Montpellier (siège), Baillargues, Castelnau-le-Lez, Castries, Clapiers, Cournonsec, Cournonterral, Le Crès, Fabrègues, Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Lavérune, Montferrier-sur-Lez, Pérols, Pignan, Prades-le-Lez, Saint-Brès, Saint-Drézéry, Saint-Georges-d’Orques, Saint-Jean-de-Védas, Sussargues, Vendargues, Villeneuve-lès-Maguelone.

Quatre communes de moins de 2 000 hab. sont au nord-est de Montpellier.

Saint-Geniès-des-Mourgues (1 900 Saint-Geniérois, 1 137 ha dont 276 de bois), 5 km ENE de Castries, 23 km NE de Montpellier, exploite 400 ha de vergers et de vignes (AOC coteaux-du-languedoc et coteaux-du-languedoc-vérargues); ancienne église abbatiale du 15e s.; cave coopérative de 46 000 hl, arènes. L’autoroute A9 longe la limite sud de la communes; quelques carrières au nord-ouest dans un secteur de garrigues. La commune était seulement Saint-Geniès avant 1894. Elle avait 770 hab. à cette date, 620 en 1954 et sa population s’est mise à croître ensuite, surtout de 1975 à 1990; elle a ajouté 370 hab. après 1999 (+24%).

Restinclières (1 800 Restincliérois, 653 ha dont 123 de vignes), 25 km NE de Montpellier, au nord de Saint-Geniès et 7 km au NE de Castries sur la N110, 6 km au SO de Sommières, a gagné 630 hab. depuis 1999 (+54%); elle a 110 ha de vignes.

Beaulieu (1 880 Beaulieusois, 773 ha dont 183 de bois), 26 km NE de Montpellier, jouxte Restinclières au NO; carrières au sud, en partie réaménagées en théâtre de verdure. La population a augmenté de 460 hab. depuis 1999 (+32%).

Montaud (1 000 Montaudains, 1 292 ha dont 150 de bois), 20 km NNE de Montpellier, est au pied des garrigues, avec plusieurs buttes et plusieurs lotissements; ruines du château de Montlaur sur une butte à l’est; cave coopérative (220 ha de vignes). Elle a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+59%).

Deux autres communes sont à l’ouest de la métropole.

Murviel-lès-Montpellier (1 920 Murvielois, 1 011 ha dont 269 de bois), est 13 km à l’ouest de Montpellier. Elle a été très anciennement peuplée; un oppidum, occupé durant quatre siècles à partir du 2e s. avant notre ère, et justifiant pleinement le nom de la commune («vieux murs»), y conserve des murs préromains sur 2 km, entourant un espace de 22 ha; les restes gallo-romains abondent, dont un temple et une fontaine; un musée archéologique est ouvert; un sentier botanique a été tracé. Murviel a une cave coopérative (120 ha cultivés, AOC coteaux-du-languedoc et coteaux-du-languedoc-saint-georges-d’orques), une maison de retraite (20 sal.). Murviel n’avait que 440 hab. en 1975 et croît rapidement depuis; elle a augmenté de 700 hab. depuis 1999 (+57%).

Saussan (1 570 Saussanais, 360 ha), 12 km OSO de Montpellier, juste au sud de Pignan, traversée par la Via Domitia, est surtout résidentielle, avec quelques artisans et 70 ha de vignes. L’expansion y a été également rapide depuis les 310 hab. de 1954 (530 en 1975, 1 200 en 1991) mais a ralenti après 1999 (+110 hab.).


Baillargues

(7 520 Baillargois, 768 ha) est une commune du département de l’Hérault, dans la Métropole de Montpellier (Montpellier Méditerranée Métropole), 13 km au NE de la préfecture, intégrée à la banlieue et en croissance rapide sur l’axe de circulation vers Nîmes. Elle a équipé plusieurs zones d’activités dont la principale entreprise est Profils-Systèmes pour les profilés d’aluminium (200 sal.) et le négoce de métaux (160 sal.); imprimerie et marquage Fasver (45 sal.), matériel de signalisation Girod (40 sal.), fabrique d’accessoires pour camions Resma (30 sal.); transports Rouillé-Coulon (130 sal.); informatique Prosodie (45 sal.), climatisation Vitaclim (35 sal.), maçonnerie EMF (40 sal.), négoces de décorations SIA New Company (50 sal.), de matériaux M+ (35 sal.), de matériels d’informatique TES-AMM (30 sal.), de matériels de protection SLMI (25 sal.).

La ville a un collège public, une cave coopérative, un Intermarché. Elle s’orne d’une église romane du 12e s. et tient un festival annuel du cinéma d’animation. Le finage comprend quelques domaines viticoles de plaine, un parc et le terrain de golf de la Massane, avec hôtellerie (70 sal.); école privée au château de Massane (45 sal.). Le nom était Baillargues-et-Colombiers avant 1908; la commune avait un millier d’habitants dans la première moitié du 20e siècle; elle a crû rapidement après 1970, et a encore gagné 1 620 hab. depuis 1999 (+27%).


Castelnau-le-Lez

(19 610 Castelnauviens, 1 118 ha dont 150 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault à 3 km NE de Montpellier, dans l’agglomération montpelliéraine (Montpellier Méditerranée Métropole). La commune occupe, sur la rive gauche du Lez encaissé, une large échancrure dans le finage de Montpellier. Traversée par la Via Domitia, nommée ici chemin de la Monnaie, elle est sur l’emplacement de l’un de ses grands relais, Sextantio, ancien oppidum, dont le nom a subsisté sous la forme Substantion, porté par une butte au nord de la commune. Ce fut le premier grand établissement du site de la future Montpellier, ainsi que le siège de l’évêché de Maguelone de 737 à 1037. La presque totalité du territoire est maintenant urbanisée.

La plus grande des banlieues de Montpellier a un lycée polyvalent et un lycée agricole issu d’une école départementale d’enseignement ménager, deux collèges, trois cliniques de renom dont le premier employeur de Castelnau, la clinique du Parc (avec 440 salariés) totalisant 250 lits, centre de rééducation Oc Santé (95 sal.), des maisons de retraite dont les Jardins de Sophia (55 sal.), plusieurs parcs d’activité; musée régional de l’histoire de la résistance et de la déportation; golf et hôtellerie (75 sal.) au domaine de Verchamp au sud. Située à la sortie orientale de l’agglomération montpelliéraine, la ville juxtapose un axe de magasins et entrepôts le long de la N113 et des quartiers de villas montant sur les pentes de Substantion.

Castelnau abrite un grand nombre de petites entreprises et de sociétés de service. Les plus étoffées sont l’informatique CGI (290 sal.), le nettoyage urbain Sud Service (680 sal.), l’aide à domicile Sous Mon Toit (100 sal.); supermarché U (95 sal.), centrale d’achats Logitrade (60 sal.), négoce de pharmacie Giphar (85 sal.), transports urbains Progesud (190 sal.). Les fabrications sont moins représentées, si ce n’est par de petits ateliers et la production de films Ubisoft (160 sal.), les constructions Guiraud (70 sal.).

La population communale était de 950 hab. en 1891, 1 100 en 1911 et a dépassé les 2 000 hab. dès 1932, les 5 000 en 1963, les 10 000 en 1986, et continue de croître; elle a augmenté de 5 020 hab. depuis 1999 (+34%).


Castries

(6 210 Castriotes, 2 405 ha dont 371 de bois et 367 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault, dans dans Montpellier Méditerranée Métropole, 13 km au NE de la préfecture. Cette grande commune des garrigues montpelliéraines, mentionnée comme Castra (le château) au 9e s., a été propriété des Rohan puis berceau d’une famille devenue célèbre dans les armes. Laissant une grande place aux garrigues (1 000 ha), soignant des vergers mais ayant fortement réduit son vignoble (cave coopérative, AOC coteaux-du-languedoc), elle est traversée par la N110, tandis que sa limite méridionale suit la Via Domitia (chemin de la Monnaie).

Le bourg est de forme ronde dans sa partie ancienne, tassée autour du château renaissance des 16e-17e s. Entouré d’un parc dessiné par Le Nôtre, légué à l’Académie française, le château est confié par elle à la Région, qui y place des activités culturelles. L’aqueduc de 6 800 m, qui enjambe la ville en 120 arceaux, est une œuvre de Riquet (1676); pont du 18e s. Au NE, le château de Fontmagne réunit une pièce d’eau et un canal donnant sur le Bérange, un centre aéré et un centre équestre. À l’ouest subsistent des restes d’une ancienne abbaye et commanderie de templiers à Bannières.

La commune, résidentielle, a un collège public et peu d’entreprises; métallerie Atole (60 sal.), gaz médicaux Oxygène Méditerranée (40 sal.), génie thermique Sanithermic (40 sal.), informatique Epsilog (95 sal.), aide à domicile Agir A Dom (55 sal.), négoce de fournitures Les Sources (85 sal.), transports Manrique (45 sal.), immobilier Remarkable (45 sal.); des carrières pourraient accueillir des déchets ultimes de l’agglomération. La population communale s’est longtemps tenue autour de 1 100 hab., et a commencé à croître dans les années 1960, passant à 2 500 hab. en 1976, 4 000 en 1990; elle a augmenté de 1 000 hab. depuis 1999 (+19%).


Clapiers

(5 570 Clapiérois, 769 ha dont 152 de bois) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 7 km au nord de la préfecture. Le finage touche au Lez au sud et au sud-ouest, où passe la rocade nord de Montpellier. Le petit centre ancien est submergé par les lotissements récents. La ville a un collège public, un ensemble de loisirs du bois des Tombes et de l’allée des Cyprès et un parcours sportif forestier. Elle héberge l’Idate, centre d’étude des télécommunications créé en 1977 et dont le sigle maintenu a changé son développé en Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe; la pépinière d’entreprises du district de Montpellier nommée Cap Alpha; une unité du CHU (autistes); nombreuses petites entreprises technologiques, d’assez grande mobilité, dont ingénierie Geoter (20 sal.), télécommunications Osmozis (50 sal.), électronique Solem (80 sal.) et R2D Automation (50 sal.); jardinerie Botanic (50 sal.); services à la personne Graffindom (60 sal.), nettoyage Cristalina (35 sal.), maisons de retraite, camping (25 sal.). Le nom de Clapiers évoque les caillasses. La commune n’avait encore que 300 hab. en 1954, 375 en 1968; elle est passée à 1 900 dès 1982 et croît rapidement depuis; elle a augmenté de 860 hab. depuis 1999 (+18%).


Cournonsec

(3 340 Cournonsécois, 1 208 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 16 km au SO de la préfecture, en bordure des garrigues et en continuité avec Cournonterral. Le centre ancien, de forme ronde, couronne une butte et domine les lotissements établis sur les pentes et au pied. Dans la plaine, château de Grémian (12e et 16e s.); zones d’activités, transports Auxiliaire (50 sal.) et Multi Trans Route (120 sal.), Intermarché (65 sal.), travaux publics SCAM (60 sal.) et Eurovia (45 sal.), démolitions Fert (30 sal.); maison de retraite (la Madelon, 40 sal.); héliport et entreprise Languedoc-Aéro-Service; un terrain de jeu du tambourin. La commune a une cave coopérative (UTVD) et un vignoble en partie d’AOC coteaux-du-languedoc; environ 150 ha de vignes, et 600 ha de garrigues sur le plateau. Cournonsec n’avait encore que 500 hab. en 1962, 600 en 1975, et a crû surtout après 1985; elle a gagné 1 360 hab. depuis 1999 (+69%).


Cournonterral

(6 020 Cournonterralais, 2 862 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 15 km au SO de la préfecture, à cheval sur la plaine viticole et le plateau des Garrigues. Son urbanisation est prolongée au SO par celle de Cournonsec. La commune a 370 ha de vignes, une cave coopérative de 44 000 hl; installations électriques SNEEM (45 sal.), constructions ferroviaires ETF (30 sal.), transports ITS (25 sal.), spectacles SML (25 sal.), maison de retraite médicale. La Via Domitia traverse le SE de la commune. Le bourg, dont il reste des éléments fortifiés, occupe un cône de débris au débouché du Coulazou, enfoncé en gorge dans le plateau (grottes et avens); il est entouré de nombreux lotissements. La commune a eu 2 400 hab. en 1901; après s’être abaissée à 1 700 hab. entre 1936 et 1956, sa population a augmenté constamment, passant les 3 000 hab. en 1982 et les 4 000 en 1990; elle s’est accrue de 910 hab. depuis 1999.


Crès (Le)

(9 380 Cressois, 585 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 7 km au NE de la préfecture, résidentielle avec de nombreuses petites entreprises, dans un espace d’urbanisation continue entre Castelnau-le-Lez et Vendargues, traversé par la N113 et la voie ferrée (gare); Maison du patrimoine (arts et traditions), collège public; un étang d’ancienne carrière au NO, avec baignade; maisons de retraite. La commune s’est séparée en 1872 du territoire de Castelnau-le-Lez. Elle avait alors 300 hab., est passée très lentement à 650 en 1962 puis s’est mise à se peupler ensuite, à un rythme rapide jusqu’en 1982, ralenti ensuite, et a encore augmenté de 2 510 hab. depuis 1999 (+37%).

Elle a reçu d’assez nombreuses petites entreprises et l’axe de la N113 est très animé. S’y distinguent des magasins Carrefour (200, 80 et 65 sal.) et quelques fabrications: fils et câbles Latelec (ex-Gespac ex-Eurofarad, 90 sal.), viandes les Braserades (100 sal.), restauration Sud-Est Traiteur (60 sal.), entreposage et préparations Hyper Saint-Aunès (50 sal.), vente à distance Chronodrive (75 sal.) Le nouveau canton du Crès a 11 communes, 38 800 hab.


Fabrègues

(7 040 Fabréguois, 3 146 ha dont 211 de bois, 200 de vignes) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 10 km au SO de la préfecture. Le vieux village, dans la partie nord, conserve des maisons des 14e et 16e s., des portes fortifiées et une église classée; mais il est submergé par les lotissements. La commune a reçu une zone industrielle des Trois Ponts (12 ha), une autre au centre de la commune, près du domaine de Mujolan (restes du 13e s.), toutes deux sur la N113.

Schneider Electric occupe 180 salariés à la fabrication de transformateurs électriques. Plusieurs autres entreprises se sont établies, dont un gros laboratoire photo (Cewe Color, 70 sal.), des fabriques d’articles en fils de métal Armeca (45 sal.) et Fimurex (35 sal.), finitions de bâtiment Carrillo (35 sal.), de menuiserie d’aluminium Zonca (30 sal.), restauration et hôtellerie autoroutière du groupe Accor (l’Arche, 45 sal.); Intermarché (30 sal.); cave coopérative; collège public.

La limite communale suit au nord la Via Domitia; au NE elle s’arrête au cours de la Mosson, qui s’encaisse en défilé au pied de l’oppidum de la Roque (nombreuses trouvailles archéologiques). Elle va au SE jusqu’à la crête de la Gardiole, la débordant même vers le sud autour du Pioch de Camille (221 m, sentiers et reboisements); elle inclut une partie du champ de tir de la Madeleine et l’ermitage de Saint-Bauzille (185 m, point de vue); résidence Village Center au domaine du Golf (20 sal.). Fabrègues avait atteint 1 680 hab. en 1906; après un léger creux, la population a retrouvé ce niveau en 1965 et a crû assez rapidement depuis, passant par 3 000 hab. en 1983, 5 000 en 1995; elle s’est accrue de 1 100 hab. après 1999.


Grabels

(8 370 Grabelois, 1 624 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 8 km NO de Montpellier. Son territoire s’étire d’ouest en est, le long de la vallée de la Mosson et juste au nord du grand ensemble de la Paillade. Le plateau des garrigues en occupe la moitié occidentale et abrite quelques activités sportives (ULM, tir, karting, aéromodélisme, ferme pédagogique); tout au nord, il porte les ruines de la tour de Montredon (12e s.). Ce plateau se termine par un puissant talus de 80 m au-dessus du village; une résurgence sort au pied de l’escarpement, nommée source de Labit.

L’habitat se divise en trois parties. Le bourg est au centre, au pied des reliefs et bordé par la Mosson; il s’est complété à l’ouest d’un ensemble pavillonnaire; à l’est, un quartier disparate est dans le prolongement du Parc Euromédecine de Montpellier, avec une zone d’activités, le groupe d’habitations serrées de la Valsère, des pavillons, une école spécialisée (enfants autistes) et la Tuilerie de Massane, une grosse bâtisse un peu délabrée où l’écrivain Joseph Delteil (1874-1978) avait choisi de finir sa vie, en voie de restauration.

La commune a un collège privé. Les principales entreprises sont l’informatique GFI (220 sal.), des laboratoires de recherche en biotechnologie (Deinove, 50 sal.) et produits vétérinaires (Id Vet, 50 sal.); maçonnerie Méditerranée Construction (35 sal.) et Ferrer (25 sal.); un supermarché Casino (40 sal.), les autocars des Courriers du Midi (90 sal.). Grabels a 2 880 hab. de plus qu’en 1999 (+53%).


Jacou

(6 910 (Jacoumards, 342 ha) est une commune de l’Hérault, dans Montpellier Méditerranée Métropole, 7 km NNE de Montpellier. C’est une banlieue résidentielle en croissance rapide au pied des garrigues, juste au nord de l’ancienne Via Domitia; piscine intercommunale, zone artisanale et industrielle de la Plaine (ZA Clément-Ader, 5 ha, environ 250 emplois), avec centre commercial avec Intermarché (125 sal.), laboratoire Medincell (55 sal.), ingénierie géologique et de bâtiment (Ginger CEBTP, 40 sal.); gardiennage Agoss (30 sal.), publicité Mediapost (140 sal.); collège public, institut médico-éducatif; château du 18e s., avec parc. La deuxième ligne du tramway montpelliérain a son terminus à Jacou depuis 2006. La population est passée de 250 hab. en 1968 à 1 800 en 1975, 3 800 en 1990; elle a augmenté de 2 120 hab. depuis 1999 (+45%, surtout à partir de 2007).


Juvignac

(10 980 Juvignacois, 1 083 ha dont 160 de vignes) est une commune de l’Hérault, dans Montpellier Méditerranée Métropole, 6 km à l’ouest de Montpellier, formant la principale banlieue ouest de la ville, de l’autre côté de la Mosson. Elle a une église fortifiée, un centre commercial et un centre de loisirs, une maison de retraite, une zone d’activités. Plusieurs entreprises de bâtiment et travaux publics et magasins de fournitures pour le bâtiment, dont Wolseley (Réseau Pro, 30 sal.) et Partner (20 sal.), travaux publics Eurovia (110 sal.); Intermarché (220 sal.); boulangerie BG (25 sal.), aide à domicile Noveo (30 sal.), maison de retraite la Cyprière (40 sal.). Au nord, l’ancien établissement thermal de Fontcaude, avec golf (18 trous, depuis 1991) et hôtellerie (Golfhôtel, 45 sal.), a été réactivé sous forme de spa thermal. La voie rapide A750 qui mène à l’A75 rend la situation de la commune encore plus stratégique et entraîne de nouveaux développements. La troisième ligne du tramway a son terminus occidental à Juvignac. La commune avait moins de 100 hab. à la fin du 19e s., 90 en 1926 et en 1954… Sa croissance est postérieure à 1965, mais Juvignac atteignait 2 700 hab. dès 1975, et poursuit sa croissance; elle a presque doublé depuis 1999 (+5 330 hab., soit +94%).


Lattes

(16 960 Lattois, 2 783 ha dont 218 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 5 km au sud de la préfecture. La commune de Lattes s’interpose entre Montpellier et les étangs. Au nord, sa limite correspond à peu près au tracé de l’autoroute A9; à l’ouest, elle est calée sur le cours de la Mosson; au sud, elle incorpore la rive nord de l’étang du Méjean; à l’est, elle sinue entre les lotissements et zones d’activités, touchant aux urbanisations de Pérols et lançant une pointe au NE presque jusqu’à la Méjanelle. L’urbanisation comporte plusieurs ensembles.

Côté ouest, où passe la voie ferrée Narbonne-Nîmes, entre vignes et cultures maraîchères, s’isole Maurin, village fait d’un ensemble de lotissements, de collectifs et de serres, doté d’une mairie annexe et d’un bassin décoratif; zone artisanale de Courtoujours, institut coopératif du vin à la Jasse de Maurin, un peu à l’ouest. Au sud, s’est entassée l’énorme décharge urbaine du Thot, en cours de réhabilitation. La partie centrale de la commune se tient le long du Lez canalisé, flanqué de la route à quatre voies qui relie Montpellier à Palavas.

L’émulation entre municipalités y a fait surgir l’ensemble résidentiel et touristique de Port-Ariane, défi au Port-Marianne montpelliérain, avec un port de plaisance (120 places) et un multiplexe de cinémas. Tout un ensemble de bâtiments et de lotissements l’entoure et forme le centre de la commune, avec collège public, arènes, parcours et terrains de sports, ainsi que le musée archéologique Henri-Prades et les fouilles du site gallo-romain dont il est issu. Lattes apparaît ainsi plutôt comme une coupe à travers l’agglomération montpelliéraine et le littoral que comme une commune homogène, mais témoigne d’un effort d’aménagement qui vise à relier tous ces éléments.

Vers le sud, le Lez est flanqué de plusieurs campings, de salins et d’une Maison de la nature. Au nord, vers Montpellier, se trouve au bord du Lez la grosse station de traitement des eaux de la Céreirède, rénovée en 2005 et mise aux normes européennes, entourée de serres; un peu à l’écart, le mas de Saporta est le fief des vignerons des Coteaux-du-Languedoc. Enfin, à l’est, tout un vaste ensemble de surfaces commerciales s’est concentré autour de la route de Montpellier à Carnon, dont un hypermarché Carrefour de 450 sal., Castorama (160 sal.), Brico-Dépôt (60 sal.), Conforama (65 sal.), Leclerc (60 sal.), négoce de vêtements Asics (75 sal.), ainsi qu’une zone artisanale, des lotissements, des campings et un nouveau lycée (quartier de Boirargues). Au total, Lattes a 8 hôtels (350 chambres), 7 campings (1 500 places) dont 3 de luxe (1 100 places), mais fort peu de résidences secondaires.

Les autres gros employeurs sont les équipements de contrôle Schneider Electric (340 sal.); des bureaux comme ceux du Crédit Agricole (800 sal.), et de l’Apave (contrôles et essais, 120 sal.), films publicitaires Dwarf (90 sal.), immobilier Sagestimm (55 sal.), services à la personne SRD (60 sal.) et Sapsud (50 sal.); installations thermiques Axima (65 sal.), électriques Ineo (110 sal.); nettoyage Onet (370 sal.), gardiennages France-Gardiennage (180 sal.) et GIP (9 sal.); La Poste (70 sal.); transports Sotrab (60 sal.).

La partie SE de la commune, vers Pérols, a été préservée de l’urbanisation; on y voit quelques domaines, des vignes, des campings, des pacages de bord d’étang; discothèque la Villa Rouge aux Reganéous (40 sal.), camping-restaurant Siblu (le Lac des Rêves, 50 sal.); un multiplexe de cinéma (CGR, 25 sal.); maisons de retraite. La ville organise en juin-juillet un festival de musique électronique (l’Été à Villa Rouge) et en août un festival de théâtre (les Nuits d’En Civade). Lattes avait moins de 500 hab. avant 1886, environ 1 200 entre 1920 et 1950, et la population s’est mise à croître ensuite, surtout après 1970, passant les 5 000 hab. en 1979 et les 10 000 hab. en 1989. Elle s’est accrue de 3 110 hab. depuis 1999 (+22%). Le nouveau canton de Lattes compte 5 communes, 43 400 hab.


Lavérune

(3 240 Lavérunois, 718 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 6 km au SO de la préfecture. Le centre ancien est sur la Via Domitia, qui traverse toute la commune du NE au SO. Un musée Hofer-Bury d’art contemporain a été aménagé dans l’ancien château épiscopal; celui-ci, du 13e s. mais remanié au 18e s., a deux jardins, l’un à la française et l’autre à l’anglaise. Au nord, s’isole le château de l’Engarran, du 18e s., également classé. Au NO, s’est établie la grande usine des cafés Jacques Vabre, maintenant au groupe Philip Morris par Kraft Foods (130 sal.); équipements de contrôle ESII (90 sal.), boulangerie industrielle Paindor (40 sal.); plusieurs zones d’activités. On exploite encore dans la commune 125 ha de vignes, en partie d’AOC coteaux-du-languedoc et coteaux-du-languedoc-saint-georges-d’orques. Lavérune avait 550 hab. en 1954; elle est passée à 1 250 en 1975, 2 100 en 1990, et a gagné 620 hab. depuis 1999 (+24%).


Montferrier-sur-Lez

(3 800 Montferriérains, 770 ha dont 240 de bois et 150 de vignes) est une commune de l’Hérault dans la métropole de Montpellier Méditerranée Métropole, 7 km au nord de la préfecture. Au centre, le village sur sa butte escarpée a un superbe profil de vieille cité perchée dominée par son clocher; il se serre sur un piton d’origine volcanique. Tout autour, fleurissent les lotissements et quelques zones d’activités; maison de retraite les Aigueillères (35 sal.); une miellerie (Rucher Hacienda) a repris la recette des «grisettes de Montpellier». Le site de Baillarguet, de l’autre côté de la vallée du Lez, nettement séparé du bourg, accueille un centre de recherche agronomique en extension d’Agropolis de Montpellier (CIRAD, 280 sal.). Le nom de la commune était simplement Montferrier avant 1935. La commune avait alors un peu moins de 700 hab.; sa croissance est postérieure à 1965. La population a atteint 2 000 hab. en 1982, 3 000 en 1987; elle a gagné 470 hab. depuis 1999.


Montpellier

(286 100 Montpelliérains, 5 688 ha) est la préfecture de l’Hérault. La ville est dans la plaine du Bas-Languedoc, à 10 km de la mer dont elle est séparée par les finages de Lattes et de Palavas-les-Flots. C’est une ville de fondation relativement récente: son site originel, une butte caillouteuse nommée pour cela le Clapas, était vide alors que rayonnaient l’abbaye et le port de Maguelone, et le château comtal de Mauguio, à l’époque Melgueil. Le nom apparaît pour la première fois par écrit dans un document de 985, comme simple manse (mas); c’était sous la forme de Monte Pestelario, encore inexpliquée de nos jours en dépit de grands efforts d’imagination des onomasticiens, et dont le sens a d’ailleurs pu être plusieurs fois remotivé avant comme après 985.

Au 11e siècle, des marchands commencèrent à s’y fixer. La déchéance de Maguelone et de Mauguio lui permit de s’affirmer comme ville de commerce sur la route d’Espagne, devenant un lieu de rassemblement et de tolérance pour des populations d’origines et de religions très différentes, dotée d’une charte assez libérale dès 1204. Elle fut une possession de l’Aragon au 13e siècle, dotée d’une double université (droit et médecine) dès 1289, afin de mieux affirmer l’orthodoxie de l’Église en ces temps d’inquisition. Elle passa par une série de crises et d’élans, bénéficiant un temps des aventures marchandes d’un Jacques Cœur.

De son passé, elle a surtout tiré la tradition marchande et universitaire, mais sa bourgeoisie a plus investi dans la terre que dans l’industrie et Montpellier n’émergeait pas vraiment entre les autres villes languedociennes entre 1850 et 1950: Béziers a pu être plus riche, Nîmes plus industrielle et plus raffinée. Au début des années 1930, Nîmes avait 90 000 hab., Montpellier 85 000, Béziers 75 000 et Perpignan 72 000. La différence a commencé à apparaître dès les années 1950: Montpellier était passée à 118 000 hab. en 1962, laissant derrière Nîmes (100 000), Perpignan (83 000) et plus encore Béziers (74 000). L’arrivée des rapatriés «pieds-noirs», puis d’IBM en 1965, le début des concentrations liées à la métropolisation et à l’attrait des équipements universitaires sur les entreprises, creusèrent la différence, qui était largement acquise en 1975: Montpellier se détachait alors avec 191 000 hab., suivie de loin par Nîmes (128 000) et Perpignan (106 000), laissant Béziers avec une population inférieure de plus de moitié (84 000).

Déjà le centre-ville avait été restructuré par la création du centre commercial du Polygone «à l’américaine», et la banlieue par l’immense grand ensemble de la Paillade. C’est dans cette situation qu’après un premier échec en 1971 fut élue la municipalité socialiste dirigée par Georges Frêche, qui accentua le mouvement en misant à fond sur les nouvelles technologies et sur une publicité débridée et chargée de noms grecs, mais sachant aussi adopter un urbanisme très volontaire sous l’impulsion du géographe Raymond Dugrand, à la fois contredisant et prolongeant certains partis antérieurs, le choix du nom d’Antigone révélant l’opposition au Polygone… tout en l’intégrant dans la continuité.

La ville a longtemps été confinée sur sa colline, dans les murailles de ce qui reste le vieux centre-ville actuel, nommé l’Écusson en raison de sa forme; les boulevards ont succédé aux défenses. Mais la ville était double: à l’est se dressait la puissante citadelle construite sous Louis XIII au-delà d’un fossé. Entre les deux passait la grand route, plus tard s’y glissa la voie ferrée; l’actuelle place de la Comédie et son prolongement de l’Esplanade et du Corum sont aménagés dans cet entre-deux. L’Écusson conserve de nombreux hôtels particuliers dotés de petites cours et de beaux escaliers, mais n’a guère de grand monument: trop longtemps Montpellier ne fut qu’une assez petite ville. Quelques aménagements du 18e siècle comme la place du Peyrou, à l’ouest, où aboutissait l’aqueduc de Saint-Clément (les Arceaux) et une percée haussmannienne inachevée dans son prolongement (avenue Foch) lui ont seuls donné une façon de grande ville.

L’essentiel de la croissance s’est fait d’abord sans plan et médiocrement à partir de quelques faubourgs; puis vers la fin du 19e siècle les vastes domaines du clergé, nombreux côté nord, ont progressivement reçu des institutions publiques (écoles, hôpitaux, universités, armée) et des ensembles d’habitation, tandis que des zones d’entrepôts et d’ateliers croissaient côté sud près des voies ferrées. La grande opération des années 1980 et 1990 fut le prolongement du centre-ville dans le grand quartier d’Antigone, dessiné par Ricardo Bofill sur d’anciens terrains militaires jusqu’au-delà du Lez, où trône l’hôtel de Région. La tendance récente est à prolonger cet axe en direction de l’aéroport, par l’ambitieux ensemble dénommé Odysseum, qui réunit grandes surfaces commerciales et ludiques (patinoire, multiplexe, planétarium, aquarium, etc.), et par de nouveaux quartiers d’immeubles au-delà du Lez, autour d’un projet de port de plaisance (Port-Marianne) à vrai dire un peu loin de la mer.

Curieusement, la ville est ainsi marquée par un grand axe virtuel ONO-ESE, qui va de la Paillade à l’aéroport en passant par l’hôtel du Département, la préfecture, l’ancienne mairie et le Polygone, Antigone et l’hôtel de région, plus la nouvelle mairie: une sorte de diagonale des pouvoirs, où de l’Université ne subsistent, bien entendu, que ses fondatrices pièces de résistance, la médecine et le droit. La première ligne de tramway, ouverte en 2000, a joué au mieux avec cet axe, de la Paillade à Odysseum; mais elle a vite été complétée, la ville ayant actuellement quatre lignes avec ramifications, intégrant quelques grandes communes de banlieue.

Au sud de cette diagonale, s’étend la ville ordinaire, mélange de quartiers d’habitation et d’activités, de lieux de commerce et d’habitat de pauvres, de lotissements de villas et d’HLM, où les ensembles d’entrepôts et d’ateliers se nomment zones industrielles ou d’activité. Au nord, en direction des garrigues, s’étend la ville de la nouvelle bourgeoisie, tissée de villas à jardins et de petits bâtiments d’habitation confortables, jalonnée par les campus universitaires (sciences, lettres, pharmacie), et où les lieux d’activité se nomment parcs, éventuellement parcs technologiques, dotés de grands noms: Euromédecine, Agropolis, Millénaire…

La commune s’étend d’ouest en est entre les vallées de la Mosson et du Lez, du sud au nord entre l’autoroute (A9) et la rocade de contournement qui file au ras des Garrigues; l’agglomération la flanque de grosses banlieues assez symétriques d’habitat et d’activité à l’ouest (Juvignac, Saint-Jean-de-Védas, Lavérune, Fabrègues) et à l’est (Castelnau-le-Lez, Le Crès, Vendargues), autour de l’axe de circulation majeur; au sud on entre dans le domaine maritime avec Lattes et Pérols; au nord, dans les banlieues cossues et espacées établies sur les Garrigues (Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Clément-de-Rivière, Montferrier, Clapiers, Jacou, Teyran).

Incontestablement Montpellier est une ville attractive, et de croissance rapide; sa population a augmenté encore après 1975, dépassant les 200 000 en 1985 pour son «Millénaire», et croît encore: elle aurait augmenté de 57 000 hab. depuis 1999 (+25%), bien qu’une grande partie de la croissance se fasse à présent dans les communes de banlieue. La vie culturelle et l’animation en font l’une des villes les plus à la mode, réputée accueillante à certaines minorités, active dans les manifestations théâtrales et les festivals internationaux de Danse, de Musique avec Radio-France, la Comédie du Livre, le Printemps des Comédiens, les festivals du Cinéma méditerranéen, des sports extrêmes, de la guitare, de fanfares, de musique sacrée, un Rockstore et même des estivales des cuisines du monde à Agropolis; l’Opéra-Comédie traditionnel a été doublé par le palais des Congrès dit Corum en centre-ville, qui dispose d’une magnifique salle de concert (Opéra Berlioz); le parc zoologique de Lunaret est l’un des plus connus de France et s’est doté d’une «serre amazonienne».

Le grand musée des beaux-arts Henri Fabre a rouvert en 2006 après des années de travaux; la ville offre aussi les musées d’histoire de Montpellier dans une crypte, du Vieux Montpellier et Fougau (arts et traditions), du Languedoc, plus des musées d’origine universitaire (pharmacie, médecine, moulages de statues anciennes, Agropolis) et un musée de l’infanterie. Les deux universités groupent 60 000 étudiants, 7 000 enseignants et agents.

La ville a également de nombreux laboratoires du CNRS (1 200 personnes en différents lieux), de l’Inra (recherche agronomique, 650), de l’IRD (recherche outre-mer, 400) et de l’Inserm (recherche médicale, 650), abrite une École nationale supérieure d’Agronomie (Ensam), un Institut d’Agronomie méditerranéenne (IAMM), un Centre d’étude des régions chaudes (Cnearc), le Cemagref et le vaste Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, 840 sal.), qui fait des recherches sur l’agronomie et la biosphère surtout tropicales, élève et vend en masse des plants de bananiers, cacaoyers ou caféiers et met au point de nouvelles espèces, comme la fameuse fraise garriguette.

Le centre hospitalier offre 1 800 lits et emploie plus de 10 000 personnes, et une dizaine de cliniques environ 2 000 (1 200 lits), dans un milieu en cours de concentration et de restructuration; la clinique du Millénaire emploie 480 personnes, la polyclinique Saint-Roch 330, la clinique Clémentville 260, la polyclinique Saint-Jean 240, la clinique Rech 160. Le centre régional de lutte contre le cancer compte 680 personnes, le centre d’hémodialyse 150, le centre de rééducation fonctionnelle de Fontfroide 110 sal.; l’hôpital psychiatrique de la Colombière a également plusieurs centaines d’emplois; maisons de retraite, dont Korian la Pompignane (140 sal.) et Orpea les Monts d’Aurélie (50 sal.). De la sorte apparaît une assez nette spécialisation dans les sciences du vivant.

Montpellier a également des centres d’informatique, une École nationale supérieure de chimie (ENSCM), une école d’ingénieurs Polytech de Montpellier (ex-Isim), une école supérieure de commerce, une école des beaux-arts et une école d’architecture, une École supérieure des métiers de l’aéronautique (issue d’Air-Littoral), l’école d’intendance de l’armée de terre (EAI, École d’application de l’infanterie), plus des instituts religieux; 15 collèges et 10 lycées publics, 9 collèges et 5 lycées privés.

L’industrie de haut niveau est représentée principalement par le grand centre de recherche pharmaceutique de Sanofi (Clin-Midy, 930 sal.), et par IBM, qui travaillait notamment sur les gros systèmes; mais celle-ci a réduit ses effectifs (770 sal., contre 3 200 vers 1990), et cultive davantage à présent une activité de maintenance, conseil et formation. Elle a été rejointe par le négoce d’informatique Dell (830 sal.), mais qui n’est qu’un gros atelier de montage et de logistique, sans activité de recherche. Dans les autres domaines restent surtout ABX (570 sal.), passé au japonais Horiba, spécialiste d’analyseurs d’hématologie et d’automates de biochimie; Grid (groupe Alstom, 210 sal., électronique); le laboratoire Chauvin (160 sal., ophtalmologie), passé à l’états-unien Bausch & Lomb, qui ajoute 140 sal. dans le négoce de ses produits; médicaments Fasonut (Baxter, 70 sal.); éditions Ediser (55 sal.). C’est à peu près tout pour l’activité industrielle, qui n’a jamais été le point fort de Montpellier.

Quelques grands magasins sont dans la commune: Ikea (280 sal.), trois Géant Casino de 210, 180 et 180  sal., Metro (170 sal.), Decathlon (180 sal.), les Galeries Lafayette (130 sal.), la Fnac (85 sal.), Monoprix (90 sal.) et Inno (120 sal.), Carrefour (100, 75, 65 et 50 sal.), Sauramps (librairie, 100 sal.), Apple Store (85 sal.); H&M (70 sal.); négoces de métaux Baurès (140 sal.) et Union (85 sal.), d’habillement Uniqlo (80 sal.), de combustibles Dyneff (90 sal.), de matériel médical Bastide (50 sal.) et Diadom (50 sal.), de médicaments OCP (80 sal.) et Cerp (70 sal.), de plomberie FIC (50 sal.); mais les plus gros centres commerciaux sont en banlieue.

Dans les bureaux se signalent en informatique Sopra Banking (150 sal.) et Sopra Steria (210 sal.), Smile (100 sal.),Bull (90 sal.), Sogeti (75 sal.), Windev (55 sal.), I2A (80 sal.), Kaliop (70 sal.), ingénierie Egis (eau, 180 sal.) et Cinquante (60 sal.), analyses Dekra (50 sal.); assurances AGF (100 sal.), Mercer (55 sal.), la Mutuelle des Motards (50 sal.); finances Ufifrance (70 sal.); banques Caisse d’Épargne (510 sal.), Crédit Lyonnais (55 sal.), Société Générale (150 sal.), BNP (120 sal.). Un centre d’appel Teleperformance emploie 120 sal.; Arkadin, spécialiste de téléconférences, 120 sal.

Dans les services apparaissent aussi la SNCF (225 sal.), Orange (1 390 sal.), EDF (1 160 sal.), Enedis (360 sal.), Engie (570 sal.), La Poste (1 440 sal.), France-Télévisions (110 sal.), France-Bleu Hérault (80 sal.); restauration collective Languedoc Restauration (170 sal.); nettoyages de la Méditerranéenne (groupe Nicollin, 680 sal.), Derichebourg (730 sal.), Samsic (250 sal.), ECP (55 sal.), Ametyst (55 sal.); traitement des eaux usées SARP (70 sal.), de déchets Urbasser (75 sal.); de sociétés de gardiennages PSI (290 sal.), SMSP (180 sal.), Proségur (150 sal.), ACI (170 sal.), T2S (60 sal.), Brinks (55 sal.), Mondial Protection (50 sal.); travail temporaire Les Compagnons (60 sal.); aide à domicile Viva Cité (130 sal.), Axelle (120 sal.), AVB (75 sal.), 02 (60 sal.), Domidom (50 sal.), soins Thalacap (70 sal.), publicité Adrexo (140 sal.), Pages Jaunes (80 sal.); restaurant Pourcel (60 sal.). Le principal club sportif, Montpellier-Hérault Sporting Club, propriété de Nicollin, emploie 220 personnes; le Montpellier Rugby Club (Altrad) en emploie 80, le Corum (spectacles) 65, Montpellier Events 100, l’aquarium Mare Nostrum, 50 sal.

Le bâtiment et les transports sont représentés par les constructions GFC (La Méridionale, 150 sal.), Fondeville (130 sal.), Sogea (130 sal.), les installations électriques Cegelec (110 sal.); travaux publics Eiffage (150 sal.), Dumez (120 sal.), services des eaux Veolia (240 sal.); immobilier ACM (270 sal.), Appart’City (200 sal.), OPHLM (190 sal.), Urbat (75 sal.), Oceanis (60 sal.), société d’équipement SERM (80 sal.); production de chaleur Dalkia (170 sal.); transports urbains TAM (1 170 sal.), transports par autocars Les Courriers du Midi (Keolis, 130 sal.), transports Logibeton (65 sal.), Sud Appro (60 sal.); voyages BCD (100 sal.) et EuroMar (50 sal.), Chronopost (55 sal.).

L’hôtellerie montpelliéraine disposerait de 6 000 chambres (en fait 52 hôtels classés, de 2 400 chambres, dont quatre 4 étoiles) et 6 000 emplois (dans l’agglomération) et assure plus de 60% des nuitées hôtelières de l’Hérault (3 millions par an); traiteur Cabiron (75 sal.).

L’aéroport de Fréjorgues (codes MPL et LFMT), rebaptisé Montpellier-Méditerranée, doté de deux pistes de 2 600 et 1 100 m et d’une aérogare internationale, a vu passer 1 850 000 passagers en 2017, ce qui ne le place qu’en 15e position en France et outremer; l’essentiel du trafic est assuré par la liaison Air-France avec Paris; mais les collectivités locales se sont crues obligées de financer l’atterrissage de Ryanair et autres compagnies à bas coût (660 000 passagers). Il enregistre annuellement 20 000 mouvements commerciaux, 80 000 voyages privés, 4 500 t de fret et 2 400 t de poste.

La ville, où la circulation reste difficile, est loin d’en avoir fini avec ses problèmes d’urbanisme. La deuxième ligne de tramway, à peu près perpendiculaire à la première, ouverte à la fin de 2006, relie Saint-Jean-de-Védas à Castelnau-le-Lez et Jacou en passant par le centre, ce qui a contribué à entraîner un remodelage complet des abords d’une gare ferroviaire actuellement très mal accessible; elle transporte 60 000 voyageurs par jour. La troisième ligne mise en service en 2012 de Juvignac à Pérols et Lattes, et une ligne 4, circulaire, ouverte également en 2012; les quatre se croisent à la gare. Odysseum et Port-Marianne sont en pleine transformation et le nouvel hôtel de ville a été inauguré en novembre 2011 au bord du Lez, un peu en aval de l’hôtel de région; l’agglomération manque de rocades et d’échangeurs dignes d’une ville de cette dimension, et l’autoroute est saturée, mais les innombrables projets d’intégration d’un espace urbain bien maîtrisé de Sète à Nîmes sont toujours dans les limbes. Une nouvelle gare du TGV, dite Sud de France, a été inaugurée en 2018 dans les champs à la Mogère, au sud d’Odysseum, mais la liaison avec la ville (6 km) laisse à désirer.

Les remarquables efforts d’urbanisme accomplis sous le règne flamboyant de Georges Frêche, maire de 1977 à 2004, efficacement secondé par Raymond Dugrand, témoignent d’une vision d’ensemble audacieuse et réaliste, et d’une politique intelligente de réserves foncières. En outre, plusieurs quartiers dégradés des années 1960 ont demandé des interventions urgentes, comme le Petit-Bard, tandis que l’immense «zup» de la Paillade, édifiée vers 1965 à l’extrême limite de la ville vers l’ouest, sur un domaine de 260 ha, pour loger en hâte les rapatriés peu fortunés, est l’objet de soins très attentifs et réguliers depuis des décennies, assortis de remodelages. Cinq zones urbaines sensibles ont été définies, la plupart à l’ouest du centre-ville: Gély-Figuerolles, Cévennes-Saint-Clément, le Petit-Bard, le Pas du Loup-val de Croze, et la Paillade, qui a obtenu un statut de zone franche urbaine. L’agglomération reste un chantier permanent, poussé par une forte croissance.

La communauté d’agglomération a connu bien des péripéties: constituée en force en 2001 avec 38 membres (420 000 hab.), elle a été réduite à 32 en 2004, puis a encore perdu Palavas-les-Flots en 2005. Devenue métropole Montpellier Méditerranée Métropole, elle compte actuellement 31 communes et 427 500 hab. Plusieurs des communes de l’agglomération physique sont dans les communautés du Pic-Saint-Loup et de l’Or (Pays de l’). L’unité urbaine Insee est de 430 000 hab. (22 communes), l’aire urbaine de 600 000 (116 communes). L’arrondissement a 676 000 hab., 68 communes, 129 484 ha après le transfert de trois de ses anciens cantons (Aniane, Ganges et Saint-Martin-de-Londres) à l’arrondissement de Lodève en 2009.

Montpellier est le bureau de six nouveaux cantons, numérotés de 1 à 5 plus un dénommé Montpellier-Castelnau-le-Lez. Le premier ajoute Grabels à une fraction de Montpellier, les cantons 2 à 5 n’ont que des fractions de Montpellier, le dernier ajoute 4 communes à la dernière fraction de Montpellier, dont Castelnau-le-Lez, Clapiers, Jacou, Montferrier-sur-Lez.


Pérols

(9 200 Péroliens, 601 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 8 km au SE de la préfecture. Si le finage de Pérols ne touche pas à celui de Montpellier, la ville est pleinement intégrée dans l’agglomération, et sa surface est presque complètement urbanisée. Le territoire englobe une partie de l’étang du Méjean, dite étang de Pérols, et l’extrémité occidentale de l’étang de l’Or, complétée par le petit étang des Salins. Il inclut l’isthme de séparation des étangs du Méjean et de l’Or, avec le grau de celui-ci, jusqu’au bord du canal de Sète au Rhône (Port de Carême et Cabanes de Pérols). Il est traversé par la voie rapide de Montpellier à La Grande-Motte. L’ancien centre, aux rues en damier, est complètement submergé par les lotissements récents. La ligne 3 du tramway de Montpellier aboutit à Pérols. La commune avait un millier d’habitants de 1860 à 1960, puis a grandi, passant par 3 400 hab. en 1975 et 6 600 en 1990. Elle a reçu 1 410 hab. de plus après 1999.

Pérols héberge un collège public, une grande zone commerciale et le Parc des Expositions de Montpellier. Parmi les principaux employeurs figurent des grandes surfaces commerciales de la route de Montpellier à la mer comme l’hypermarché Auchan (420 emplois), négoces d’informatique Serians (340 sal.), de matériel électrique Vestas (260 sal.), de pharmacie Boiron (45 sal.), meubles de cuisine Etoile (50 sal.) et Lang (40 sal.), meubles Alinéa (40 sal.).

Les entreprises de services sont devenues nombreuses: informatique Cap Gemini (160 sal.), Computacenter (100 sal.), Berger-Levrault (90 sal.), lignes électriques Sogetrel (160 sal.), gardiennage Seris (240 sal.), immobilier Capi (75 sal.), spectacles Seris (110 sal.), foires et salons Occitanie Events (55 sal.). Au sud, quelques installations de sports et de camping ont été préservées; maison de retraite la Martegale (25 sal.).


Pignan

(6 940 Pignanais, 2 032 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 9 km au SO de Montpellier. La commune se partage entre plateau des Garrigues au NO et plaine viticole au SE, délimités par un talus de 70 m au tracé SO-NE rigide, sur 5 km. Le centre-ville est au pied du talus, entouré de nombreux lotissements et zones d’activités; il a conservé un cachet médiéval, avec des remparts, de vieilles maisons et un château du 17e s.; il dispose de tous commerces de base, collèges public et privé, maison de retraite.

Au NE, dans la plaine, se dispersent la clinique Saint-Antoine au château Saint-Martin (70 emplois), le domaine de la Peyrière, des carrières, une ancienne abbaye de Vignogoul (bénédictine puis cistercienne, du 13e s.) devenue centre psychiatrique privé (80 lits, 100 sal.); supermarché Spar (25 sal.), sables et granulats Biocama (20 sal.), travaux publics Solive (25 sal.). Le plateau, modelé en collines, porte des vignes, des olivettes et des friches, où courent quantité de murettes; l’oléiculture y reprend vie. La commune contient environ 320 ha de vignes (AOC coteaux-du-languedoc et coteaux-du-languedoc-saint-georges-d’orques), 700 de garrigues et 300 de bois; cave coopérative de 31 000 hl. Pignan a eu 2 200 hab. en 1896 puis était descendue à moins de 1 700 hab. autour de 1950; la population augmente depuis; elle s’est accrue de 1 230 hab. depuis 1999 (+22%).

Le nouveau canton de Pignan a 8 communes, 38 800 hab.


Prades-le-Lez

(5 560 Pradéens, 888 ha dont 351 de bois) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 11 km au nord de la préfecture, dans la vallée du Lez. Elle a de nombreux commerces et une cave coopérative (21 000 hl) mais peu de vignes, une zone artisanale des Baronnes (7 ha) au SE; fabrique de colorants alimentaires (Hansen, 40 sal.), Intermarché (30 sal.). La croissance de la population a été sensible: 520 hab. en 1962, 920 en 1975, 3 600 en 1982; elle s’est toutefois un peu ralentie (+1 150 hab. depuis 1999, soit +26%) et la partie septentrionale de la commune reste presque vide. Le domaine du château de Restinclières (17e s.), propriété départementale au sein d’un petit bois, est aménagé en écocentre et observatoire astronomique (promenades).


Saint-Brès

(3 020 Saint-Brésois, 486 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 14 km NE de la préfecture juste à l’est de Baillargues. L’ancien village, au bord de la N113, est démultiplié par les lotissements au nord; la commune est surtout résidentielle. Son territoire est limité au nord par la Via Domitia (ici chemin de la Monnaie) et l’autoroute A9 qui la longe; tout au sud, le canal d’irrigation du Bas-Rhône-Languedoc coupe la pointe de la commune. Le reste du finage a des cultures variées et un bassin de lagunage à l’est; gardiennage Sécurité Concept (30 sal.). La commune avait 440 hab. en 1962 et sa population a augmenté surtout après 1970, passant les 1 000 hab. en 1974, les 2 000 en 1991; elle s’est accrue de 490 hab. depuis 1999 (+19%).


Saint-Drézéry

(2 500 Saint-Drézériens, 1 047 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 19 km NE de la préfecture, 10 km au nord de Castries. Située dans les garrigues montpelliéraines, elle exploite 230 ha de vignes de qualité, dont des AOC coteaux-du-languedoc et coteaux-du-languedoc-saint-drézéry, sur des sites déjà réputés au 17e s. Le château Puech-Haut s’y est fait une belle renommée (100 ha, 500 000 bouteilles par an). Mais elle devient aussi une cité résidentielle du périurbain montpelliérain: la commune n’avait que 570 hab. en 1975 et se peuple rapidement depuis. Elle a encore gagné 720 hab. depuis 1999 (+40%).


Saint-Georges-d’Orques

(5 500 Saint-Georgiens, 931 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 8 km à l’ouest de Montpellier, associant plateau des garrigues et plaine viticole (200 ha de vignes, dont AOC coteaux-du-languedoc et une appellation communale saint-georges-d’orques); la cave coopérative (26 000 hl) est dans la commune de Montpellier; zone industrielle de Mijoulan (15 ha) au nord, au bord de la N109 dotée d’un échangeur. La ville est le siège des constructions et travaux publics du groupe Bec (100 sal.); maçonnerie Sop (25 sal.), plâtrerie Sodac (30 sal.); fabrique de chips CMJ (Chips Maison, 40 sal.); distribution de produits de beauté Just (30 sal.). La commune avait 1 200 hab. en 1901 et sa population s’était abaissée à 840 en 1936; elle augmente surtout depuis 1970 et a encore gagné 1 050 hab. après 1999 (+24%).


Saint-Jean-de-Védas

(9 710 Védasiens, 1 289 ha dont 180 de bois) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 5 km SO de Montpellier, à l’est de la Mosson. Située à la principale entrée de la ville par le SO (N113 et 112), elle est presque entièrement urbanisée. La partie sud est traversée par l’autoroute A9, avec un échangeur et un grand péage; elle a reçu la vaste zone industrielle de la Lauze (46 ha), ainsi que d’autres zones d’activité, avec un hypermarché et les puissantes installations du quotidien régional Midi Libre. La commune avait seulement 900 hab. dans les années 1930; elle est passée à 2 000 en 1968, 5 000 en 1988 et a gagné 1 690 hab. depuis 1999. Le vieux village, près de la N113, a presque disparu au sein des lotissements.

Saint-Jean-de-Védas a une cave coopérative, un collège public, un centre de rééducation. Parmi les principales entreprises: le quotidien Midi Libre (250 emplois) et ses filiales Midimedia (70 sal.) et Imprimerie du Midi (220 sal.); hypermarché Carrefour (310 sal.), magasins Leroy-Merlin (160 sal.), Decathlon (40 sal.), Conforama (55 sal.); négoces d’appareils électriques Schneider (160 sal.).

Dans les fabrications, articles métalliques Novovis (60 sal.), dispositifs de télésurveillance Iperion (46 sal.), menuiserie Pourteau (30 sal.), prothèses Languedoc Prothèses (35 sal.). Dans le bâtiment et les services associés, installations électriques SPIE (260 sal.) et ETE (60 sal.), travaux publics Razel-Bec (220 sal.), Eiffage (120 sal.) et Colas (120 sal.); nettoyages Apropo (55 sal.), assainissement Valgo (85 sal.).

La commune accueille aussi les transports HTP (160 sal.), Calberson (55 sal.), Brunier (TAB, 60 sal.); La Poste (160 sal.); formation d’adultes AFPA (55 sal.); clinique du Castelet (70 sal.). Au nord sont le centre aéré du château du Terral, et des lotissements de pavillons en continuité avec les constructions montpelliéraines. La deuxième ligne du tramway montpelliérain a un terminus dans la ville.


Sussargues

(2 800 Sussarguois, 648 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 6 km au NNE de Castries et à 18 km NE de Montpellier. La Bérange borne le finage à l’est; on y cultive 190 ha de vignes (AOC coteaux-du-languedoc), avec cave coopérative. Mais la commune est de plus en plus résidentielle et se garnit de lotissements de villas. Elle n’avait que 250 hab. en 1962, et a dépassé les 1 000 en 1982; elle a encore gagné 650 hab. depuis 1999 (+30%).


Vendargues

(6 260 Vendarguois, 898 ha) est unecommune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 9 km au NE de Montpellier, au SO de Castries et en continuité avec l’urbanisation montpelliéraine. Elle a une cave coopérative (90 000 hl) sur la N113: on cultive encore 190 ha de vignes dans la commune, qui offre un «espace naturel et de loisirs» (le Petit Paradis) et une ferme animalière; maison de retraite du Mas Marguerite (45 sal.). Elle a eu environ un millier d’habitants du milieu du 19e s. au milieu du 20e; la population a commencé à augmenter à partir de 1965 et croît toujours, d’un millier d’habitants depuis 1999.

Vendargues est surtout un site d’activités de banlieue, grâce à une grande zone industrielle (150 ha) complexe, servie par un embranchement ferroviaire particulier, qui remonte à 1970 et a d’abord abrité une très grande usine de tubes de céramique travaillant pour les centrales nucléaires du Rhône, fermée dès 1980. La zone compte environ 1 700 emplois; d’autres la prolongent le long de la N112 où la plate-forme logistique du groupe de distribution Système U occupe 500 personnes.

Les principales autres entreprises couvrent un assez large éventail de secteurs: tôlerie Conceptole (25 sal.), matériel audiovisuel Hymatom (25 sal.), emballages plastiques Knauf (25 sal.), charpentes Techni-Bois (30 sal.), éléments en béton Bonna-Sabla (45 sal.) et Mialanes (40 sal.); transports Belleville (50 sal.), TAM (45 sal.), STEF (frigorifiques, 45 sal.) et TAB (35 sal.); lignes électriques Circet (70 sal.), étanchéification Midi-Asphalte (50 sal.), travaux publics Aximum (45 sal.) et Colas (35 sal.), réseaux Sade (55 sal.); négoce de matériaux Kawneer (110 sal., aluminium pour bâtiment); blanchisserie RLD1 (90 sal.), nettoyage Cristal Net (190 sal.), collecte de déchets Sita (95 sal.); La Poste (55 sal.).


Villeneuve-lès-Maguelone

(9 970 Villeneuvois, 2 270 ha) est une commune de l’Hérault dans Montpellier Méditerranée Métropole, 11 km au SO de Montpellier. Physiquement séparée de l’agglomération et même de la commune de Montpellier, elle est pleinement intégrée à la vie urbaine, au point que son passé et même son rivage comptent peu. Elle fut pourtant le siège d’un évêché dès le 5e s. (v. Maguelone) qui n’a été transféré à Montpellier qu’au 16e s., et elle a 5 km de plages sur la Méditerranée, plus les étangs de l’Arnel et des Moures, et la moitié de ceux de Pierre Blanche et du Prévost. Mais le cordon littoral, protégé, est vide; l’ancien site de Maguelone y occupe une petite butte calcaire. Du nord on n’y parvient que par un ponceau, et de l’est par la route issue de Palavas, qui s’arrête avant Maguelone; ainsi n’accède-ton qu’à pied aux ruines de l’ancienne cathédrale, sur ce qui fut jadis une île. Le canal du Sète au Rhône traverse les étangs, en frôlant le site.

L’agglomération est un peu à l’écart de la rive septentrionale des étangs; on voit encore son ancien noyau tassé, entouré d’une petite ceinture de boulevards, mais les lotissements l’ont submergé de toutes parts. Une deuxième ceinture porte des vignes (env. 150 ha), avec quelques mas. Une troisième couronne englobe le marais de l’Estagnol (réserve naturelle) au NO, les anciennes salines au SO, les étangs au sud, les marais du Thot à l’est (aéromodélisme) et des campings. À l’ouest, la grotte de la Madeleine, avec source minérale, est creusée dans les premiers reliefs de la Gardiole, entamés par une grande carrière (35 emplois) près d’un champ de tir.

La commune englobe le domaine viticole de la Madeleine et une station de l’INRA (40 emplois); elle a quelques entreprises de banlieue comme le négoce de quincaillerie PRCI (20 sal.), les services aux entreprises Vicelys (45 sal.) et Siges (45 sal.), transports Chila (45 sal.) et Ducros (25 sal.), autocars Bouladou (20 sal.); plus un magasin Intermarché (45 sal.) et un collège public; un hôtel (65 chambres), un camping (170 places); carrières de la Madeleine (35 sal.). Au nord se déploient un échangeur routier et la prison moderne substituée en 1990 à la maison d’arrêt de Montpellier (600 places), plus la zone d’activités du Larzat, 16 ha et petite urbanisation du Pont de Villeneuve.

Villeneuve fut baronnie, avec un statut de ville; elle a perdu ses remparts en 1623. Elle se nomma Villeneuve-Angoulême de 1815 à 1830. De son territoire s’est détachée une partie de celui de Palavas-les-Flots en 1850. Elle n’a de nos jours aucune activité portuaire et c’est sans doute la moins touristique des communes du littoral de l’Hérault. La population de Villeneuve était de 1 500 hab. entre 1890 et 1960; elle n’a augmenté qu’ensuite, mais fort rapidement après 1975; elle s’est encore accrue de 2 570 hab. (+35%) depuis 1999.