Communauté d’agglomération de Béziers-Méditerranée

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communauté d’agglomération de l’Hérault, associant 17 communes, 110 600 hab., sur 30 300 ha. Béziers (siège), Lignan-sur-Orb, Bassan, Boujan-sur-Libron, Cers, Montblanc, Sauvian, Sérignan, Servian, Valras-Plage, Villeneuve-lès-Béziers ont plus de 2 000 hab.

Corneilhan (1 740 Corneilhanais, 1 423 ha), 7 km au nord de Béziers, est un gros village autour d’un noyau bordé d’une ellipse de boulevards, dans la plaine viticole, avec 750 ha de vignes, une cave coopérative de 49 000 hl. Sa population était de 950 hab. en 1962, un peu plus de 1 000 autour de 1900; elle a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Lieuran-lès-Béziers (1 420 Lieuranais, 851 ha), 8 km NNE de Béziers, est sur la rive gauche du Libron, avec un faubourg rive droite en direction de la D909, l’ancienne voie ferrée vers Bédarieux passant à l’est. On y cultive 570 ha de vignes (cave coopérative de 18 000 hl). Au sud, le château de Ribaute, avec parc, a quelques parties du 12^e s. La croissance démographique de Lieuran, d’abord modérée (620 hab. en 1962), s’est activée: la commune a gagné 470 hab. depuis 1999, soit +47%. Le nom était déjà établi en 1793.

Espondeilhan (1 070 Espondeilhanais, 508 ha), 11 km NNE de Béziers, cultive 170 ha de vignes et a crû de 440 hab. (+70%) depuis 1999. L’ancienne voie ferrée vers Bédarieux traverse le finage; la commune a une église romane classée des 11^e-12^e s. en dehors du village.

Coulobres (370 Coulobrais, 299 ha), 13 km NNE de Béziers, au NE d’Espondeilhan, est sur la rive gauche de la Lène, qui longe un bas relief de garrigue; 140 ha de vignes, +140 hab. depuis 1999 (+61%).

Alignan-du-Vent (1 780 Alignanais, 1 730 ha), 20 km NE de Béziers, est l’un des plus parfaits villages ronds de la région, avec triple anneau de rues, double enceinte et maisons anciennes; cave coopérative de 55 000 hl, distillerie, 800 ha de vignes; camping. Le finage touche à l’est à celui de Pézenas. La commune a également gagné quelque 620 hab. depuis 1999 (+53%). Le nom n’a pas changé depuis 1790.

Valros (1 620 Valrossiens, 661 ha), 16 km NE de Béziers 7 km au SO de Pézenas, est sur la N9, l’A75 passant tout au sud du finage. Le village s’orne d’un ancien donjon. Au nord, une petite butte domine le site de la coopérative vinicole (48 000 hl) et offre un panorama. La commune exploite 410 ha de vignes. Valros a eu plus de 900 hab. au début du 20^e siècle et un creux à 450 hab. en 1982; elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+41%).

(2 120 Bassanais, 679 ha), 9 km au nord de Béziers dans l’agglomération Béziers Méditerranée, étire son habitat sur 1 850 m d’est en ouest de part et d’autre de l’ancien village et touche ainsi à la vallée du Libron à l’ouest. Elle a une cave coopérative de 37 000 hl avec distillerie et exploite 620 ha de vignes; elle avait 610 hab. en 1962 et en a gagné 630 depuis 1999 (+42%).

(77 890 Biterrois, 9 548 ha dont 2 112 de vignes) est une sous-préfecture de l’Hérault et la deuxième ville du département, chef-lieu de toute sa partie occidentale. C’est l’une des plus anciennes villes françaises: oppidum Bettara du 6^e au 2^e s. avant notre ère au temps des Volques, ville gallo-romaine sur la Via Domitia, dénommée Colonia Urbs Julia Bettara Septimanorum en 36 avant notre ère. Des restes des arènes existent en plein centre et la place Pépézuc arbore une statue d’Auguste (dont toutefois la tête a été refaite), personnage devenu familier. L’actuelle place de la Mairie correspond au forum romain, le pont Vieux est d’origine romaine et le tracé de la Via Domitia se suit encore aux environs. La ville a pour emblème un chameau: celui sur lequel saint Aphrodise serait arrivé d’Égypte au 3^e siècle… Possession des Trencavel, Béziers a été ravagée par les troupes de Simon de Montfort le 22 juillet 1209.

La vieille ville est bâtie en acropole sur une butte de rive gauche de l’Orb; elle est dominée par la cathédrale Saint-Nazaire, apparue en 760 mais surtout des 12^e et 13^e s., gothique et maintes fois remaniée, qui a des tours fortifiées et un cloître; on y visite aussi des églises anciennes comme la basilique préromane Saint-Aphrodise, qui fut cathédrale avant 760; l’église romane de la Madeleine; l’abbatiale Saint-Jacques dont une partie remonte à 962. La ville offre aussi nombre de façades intéressantes et d’hôtels particuliers; double musée des Beaux-Arts (hôtels Fabrégat et Fayet), musée du Biterrois (arts et traditions), Espace Riquet (musée d’art contemporain).

À la bordure orientale de la vieille ville, les grandes allées Paul-Riquet forment une vaste esplanade à l’emplacement des anciens fossés puis du jeu de Mail; au nord, elles débouchent sur le théâtre (19^e s.); au sud, sur le parc dit plateau des Poètes (5 ha, aménagé en 1887). Les autres attractions majeures sont liées à l’Orb: d’abord les neuf écluses de Fonsérannes sur le canal du Midi, qui en sept biefs successifs font franchir aux bateaux une dénivellation de plus de 20 m et restent le point le plus spectaculaire de l’œuvre de Riquet; le pont-canal, plus tardif, qui permettait précisément d’éviter ces écluses. Le domaine de Raïssac, près de l’Hérault au NO de la ville, a une belle collection de faïences et céramiques et 108 ha de vignes.

Les quartiers bourgeois du 19^e s. se sont développés à l’est des allées, où sont les principaux magasins et, au-delà, hôpitaux, arènes et piscine, lycées, cave coopérative, casernes et pompiers. L’expansion vers le nord a été plus tardive, tandis qu’au sud la gare et l’Orb formaient barrière. La croissance récente a occupé de vastes espaces au SE, au-delà de la voie ferrée de Bédarieux et jusqu’à l’autoroute A9, sur près de 4 km: grands ensembles de la Devèze, vaste zone industrielle, hypermarchés avec centres commerciaux, parc des expositions, marché de gros, nouveau stade.

Au contraire, la construction est restée modérée sur la rive occidentale, bien que le Faubourg y ait accueilli quelques ateliers et une distillerie, des jardins, une Plaine de jeux. Côté SO, la N113 est accompagnée d’ateliers et entrepôts jusqu’à Colombiers, dont la zone d’activités de Fontvieille. Béziers a ainsi trois «zones urbaines sensibles»; l’une associe de part et d’autre de l’Orb le vieux centre et le Faubourg de rive droite; une autre au nord correspond aux urbanisations récentes du Pintat-les Oiseaux au nord de la ville, sur la rive gauche de l’Orb; la plus vaste, et qui est dotée d’un statut de zone franche urbaine, associe les vastes quartiers des Arènes et de la Devèze.

Le vaste territoire communal compte encore 1 900 ha de vignes. Béziers a eu sa période de gloire au temps du vignoble de masse; outre la richesse accumulée par la bourgeoisie locale, le vignoble avait contribué à faire notamment de la ville un grand centre d’activité ferroviaire, suscitant des ateliers de réparation et d’entretien où s’était illustrée la firme Fouga, des tonnelleries, des fabriques de produits chimiques pour le traitement des vignes. Béziers est alors passée de 19 000 habitants en 1856 à 50 000 en 1900, tandis que Montpellier ne croissait même pas de moitié.

De tout cela il reste assez peu de chose, et la ville a traversé une longue et difficile période d’adaptation, durant laquelle sa population a peu augmenté, tout en changeant de contenu. Or Béziers n’a pas pu ou su trouver des activités de substitution autres que le tertiaire ordinaire d’une ville moyenne; c’est depuis peu de temps seulement que, après l’IUT, l’on commence à y voir apparaître des équipements universitaires — Béziers est «centre universitaire» depuis 1998; elle a aussi quatre lycées et cinq collèges publics, un lycée et trois collèges privés. Les principaux employeurs sont l’hôpital (434 lits) et la mairie (1 600 salariés chacun), France-Télécom et la SNCF, des entreprises de transport, les hypermarchés et quatre cliniques totalisant près de 400 lits, dont la polyclinique Champeau (250 sal.), la clinique la Pergola (85 sal.), plus le centre de rééducation Ster (280 sal.) et le centre psychiatrique (300 lits), un Centre de dialyse Nephrocare (100 sal.).

Dans l’industrie, seuls se signalent Cameron (Cooper Oil Tool), groupe texan qui a utilisé en 1961 les locaux abandonnés par les ateliers ferroviaires Fouga, mais pour fabriquer du matériel pétrolier (670 emplois), et la verrerie OI, jadis au groupe BSN, rachetée en 2004 par Owens Corning (350 millions de bouteilles par an, 90 sal.). Le groupe Castel a investi dans une usine d’embouteillage de vins et de confection de cavines et bibs (bag-in-box) traitant 80 millions de cols par an et qui emploie 760 salariés. S’y ajoutent des ateliers de mécanique comme Mecanic Sud (170 sal.), l’agrochimie SBM Formulation (phytosanitaire, 110 sal.) qui fut successivement CMPA, La Littorale, Union Carbide, est classée Seveso II et qui a été victime d’un grave incendie en juin 2005; ingénieries Quadran (100 sal.) et Gaxieu (60 sal.), informatique Doyousoft (55 sal.), télécommunications Orange (75 sal.).

Dans les commerces se signalent les hypermarchés Auchan (440 sal.), Géant Casino (150 et 70 sal.), Leclerc (140 sal.), Intermarché (85 et 65 sal.), des magasins Castorama (150 sal.), Point P (100 sal.), Decathlon (80 sal.), la distribution pharmaceutique Alliance Santé (60 sal.), les négoces de métaux Baurès (65 sal.), de surgelés Frigosud (160 sal.), d’électricité RTE (80 sa.) et Enedis (50 sal.); installations électriques Sogetralec (65 sal.), traitement des eaux Suez (200 sal.); aide à domicile Viva Cité (160 sal.), AASD (55 sal.) et Coop Europe (55 sal.); nettoyage G Net (170 sal.), Omeone (85 sal.); transports de fonds Brinks (55 sal.), transports urbains Transdev (100 sal.), transports Vigouroux (100 sal.), Tel Express (130 sal.), Strumia (95 sa.); base de distribution Lidl (220 sal.).

Béziers a eu ses célébrités, dont les plus connues sont Pierre-Paul Riquet (1604-1680) et Jean Moulin (1899-1943), et cultive des activités inégalement prestigieuses: un club de rugby qui a eu de grandes heures (l’ASB a été onze fois championne de France), les arènes, le théâtre, le salon viticole Dionysud, etc. En été se succèdent l’Arena Cup (tennis et concerts dans les arènes), la Fèsta d’Oc et la Feria taurine. L’aéroport de Béziers-Vias, devenu Béziers-Cap-d’Agde (codes BZR et LFMU) a connu diverses fortunes et reste très secondaire dans la région, mais son trafic croît depuis 2007 et l’arrivée de compagnies à bas tarifs (235 000 passagers en 2017, dont 180 000 en vols internationaux), avec 1 700 mouvements commerciaux, 16 000 locaux (aéroclub) et 13 000 voyages privés (v. Vias).

La population communale a atteint 73 000 hab. en 1936 et en 1962, 84 000 en 1975; elle a bien diminué peu après, pour se stabiliser vers 70 000 hab. dans les années 1990. Elle a augmenté de 6 460 hab. depuis 1999 (+9%). L’unité urbaine Insee est donnée pour 90 800 hab. (5 communes), l’aire urbaine pour 171 800 (40 communes). La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée réunit 17 communes et 110 600 habitants. L’arrondissement a 307 000 hab., 153 communes, 298 700 ha.

Trois nouveaux cantons portent le nom de Béziers, chacun avec une fraction de Béziers, plus 5, 2 et 8 communes, soit au total 16 communes.

(3 420 Boujanais, 702 ha dont 320 de vignes), commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 4 km au NE de Béziers. Cette commune viticole, qui a sa cave coopérative (VDQS côtes-du-libron), est devenue une banlieue de Béziers, dans le territoire duquel elle est d’ailleurs presque enclavée. Le village, compact et rond, est entouré de nombreuses villas récentes; polyclinique Saint-Privat (340 sal.), cliniques de rééducation et maison de convalescence Pech du Soleil (50 sal.) et Val d’Orb (55 sal.), maison de retraite (25 sal.); expertise d’assurances Polyexpert LR (25 sal.). Le nom était simplement Boujan en 1920. Le Libron, un fleuve, traverse toute la commune de l’ONO à l’ESE. La population de la commune est passée à plus de 1 000 hab. vers 1900 et n’a que très peu augmenté jusqu’en 1970; depuis, sa progression est de style périurbain (+710 hab. après 1999, soit +26%).

(2 530 Cersois, 785 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, à 7 km ESE de Béziers. Son vieux bourg circulaire est en bordure de la voie ferrée et du Canal du Midi (port de plaisance). Cers a une cave coopérative (57 000 hl, avec Portiragnes) et 600 ha de vignes; Intermarché (25 sal.), maison de retraite du Mas du Moulin (40 sal.). Sa croissance est récente: elle avait 600 hab. entre 1920 et 1965 et la progression est surtout des années 1975 à 1990; 700 hab. s’y sont ajoutés depuis 1999 (+38%).

(3 180 Lignanais, 341 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 6 km NO de la ville. Le centre ancien n’était qu’un petit village sur la rive gauche de l’Orb, près du beau parc (17^e s.) de l’ancien château des évêques de Béziers. Il a été considérablement agrandi par l’urbanisation récente; la plus grande partie de la surface de la commune, il est vrai réduite, est maintenant occupée par les maisons et jardins; il reste quelques vignes; un Intermarché (30 sal.), installation de tuyauteries SIR (30 sal.). La commune n’avait que 350 hab. en 1950, 650 en 1968; elle en a gagné 270 après 1999.

(2 880 Montblanais, 2 694 ha dont 342 de bois) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération Béziers Méditerranée, 15 km au NE de Béziers. Sa population s’est accrue de 710 hab. depuis 1999 (+33%). Son territoire est formé de deux parties séparées par un étranglement, qui correspond au passage de la Via Domitia au lieu-dit la Borne des Trois Seigneurs. La partie méridionale, qui jouxte les communes de Béziers et de Vias, est traversée par le Libron et par l’autoroute A9. Une aire de service avec sentier botanique, maison des produits régionaux, bureau de tourisme et de change, y a été aménagée dans le Grand Bois.

Celui-ci entoure le mas de Castelfort et se termine en pointe au gros château de Coussergues (17^e s., avec chapelle), réputé pour ses vins blancs et ses réceptions, qui fut à la tête d’une paroisse indépendante jusqu’en 1790, ce qui explique la dualité du territoire communal. Vers le nord, le vieux centre, de forme arrondie, est maintenant entouré de plusieurs lotissements. Il a un château du 16^e s., une église fortifiée des 11^e-15^e et d’intéressantes vieilles rues; cave coopérative de 65 000 hl (970 ha de vignes, sans AOC); fabrique de peintures (Innova, 35 sal.); maçonnerie Olacia (30 sal.), nettoyage Adapt (75 sal.); maison de retraite des Jardins d’Eulalie (30 sal.).

(5 390 Sauviannais, 1 307 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 7 km SE de Béziers juste au NO de Sérignan. L’Orb traverse le finage au NE. Le centre ancien a une belle allure de village médiéval et conserve d’intéressantes maisons anciennes, une porte de l’Horloge du 12^e s., un château d’origine féodale remanié (15^e-18^e s.); clocher carré à génoises du 14^e s. Entre ville et plages, la commune reste résidentielle et viticole: elle cultive environ 420 ha de vignes (quelques AOC coteaux-du-languedoc); cave coopérative; un institut médico-éducatif, maison de retraite (45 sal.), camping; zone d’activités de 21 ha. Le plus gros employeur est la plate-forme de distribution de Leader-Price (SLS, 110 emplois, 50 000 m²); emballages en bois Coelho (30 sal.). Sauvian n’avait que 600 hab. en 1954 et sa croissance, passée par les 2 000 hab. en 1975, les 3 000 en 1988, doit à peu près tout à la périurbanisation biterroise. La commune a encore gagné 1 760 hab. depuis 1999 (+48%).

(7 080 Sérignanais, 2 745 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 10 km au SE de Béziers. La ville est au bord de l’Orb et son finage contient une part de la côte méditerranéenne, mais non l’embouchure du fleuve; on y exploita des salines (10^e s.). Le centre ancien a un plan carré hérité des fortifications, et quadrillé très régulièrement; une église collégiale du 12^e-13^e s., à clocher, vient de l’ancienne abbaye Saint-Geniès-de-la-Mer; collège public, musée de l’attelage et du cheval, centre commercial avec hypermarché Carrefour (150 sal.), magasin Lidl (35 sal.), agencements Barascud (35 sal.), déchets Coved (25 sal.), cave coopérative de 51 000 hl. Les viticulteurs exploitent 640 ha de vignes, dont quelques AOC coteaux-du-languedoc. Un festival de musique est organisé en été. Le complexe culturel du parc de la Cigalière a été orné en 2002 par Daniel Buren.

Côté sud-ouest, Sérignan déploie ses vignes et n’atteint plus la mer depuis que Valras-Plage a été érigée en commune; pourtant la fonction touristique balnéaire s’y est accrue, donnant naissance à la nouvelle Sérignan-Plage à l’angle sud-est. Au bord de l’Orb, a été aménagé un port de plaisance (port Jean-Grau, 360 places); plus à l’est, entre le cours actuel de l’Orb et un ancien cours sinueux qui aboutissait à la lagune de la Grande Maïre, se trouvent des vignes, un vaste ensemble de polders (les Drilles), et 3 km de plage encore à peine transformés par le tourisme mais comptant une dizaine de campings et des séries de lotissements.

La commune a 50 résidences secondaires, soit un quart du parc de logements, et pas moins de 18 campings (4 500 places) dont 3 de luxe (700 places), dont ceux de Sérignan-Plage (70 sal.) et des Sables du Midi (Ulysse, 70 sal.) aux Querelles, tous deux au groupe Siblu; un centre naturiste, et peu de maisons; et pas d’hôtel classé; maison de retraite les Tamaris (Korian, 55 sal.). La population communale était de 1 800 hab. en 1821, 3 500 en 1900, puis est redescendue à 2 700 en 1954; elle croît fortement depuis et a gagné 870 hab. depuis 1999.

(4 830 Serviannais, 4 061 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault, 15 km au NE de Béziers, dans l’agglomération de Béziers Méditerranée. Elle est avec Capestang la plus grande commune viticole de l’Hérault, exploitant encore près de 2 000 ha de vignes, mais hors appellation. La cave coopérative est la première du département, avec une capacité de 141 000 hl. Le centre-ville est en rond à plusieurs anneaux, héritier d’une ville forte sur une petite éminence. Il a de nombreuses maisons anciennes, une église fortifiée du 12^e s., et un titre de «village fleuri». Il accueille un collège public, des communautés religieuses, un centre de rééducation.

Le finage réunit une vingtaine de domaines viticoles, souvent nantis de parcs et parfois de châteaux. Celui d’Amillac abrite un centre aéré des PTT; c’est un ancien prieuré et un bon domaine viticole qui a joué un rôle dans la diffusion des nouveaux cépages (musée viticole). À l’extrémité méridionale, mais à plus de 4 km de la ville, une zone artisanale de la Baume (12 ha) a été équipée le long de la N9 (Béziers-Pézenas). La commune accueille une fabrique de produits chimiques Erbsloh (30 sal.), les transports TMF (110 sal.); supermarché U (45 sal.), installations électriques Brunet (25 sal.), distribution d’eau BRL (75 sal.), négoce de matériel agricole Pellenc (25 sal.), domaine vinicole Vedeau (Bonfils, 25 sal.). La population de Servian a culminé à 3 650 hab. en 1901 puis a diminué, passant au-dessous de 2 800 hab. en 1982; elle augmente depuis et s’est accrue de 1 420 hab. depuis 1999 (+42%).

(4 250 Valrassiens, 235 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 15 km au sud de Béziers. Valras-Plage est la plage principale de Béziers, et lui est maintenant reliée par une rocade qui contourne Sérignan tout en lui permettant de capter les flux de l’autoroute et de la N112 grâce aux échangeurs. C’est aussi l’agglomération la plus méridionale du département. La commune, située à l’embouchure de l’Orb, est de création récente, et de très petite superficie; elle a été prise en 1931 sur le territoire de Sérignan et s’étire le long de 4 km de plage.

Le centre, à l’ouest de l’embouchure, étend son quadrillage de rues et ses maisons sur 150 ha; au bord de l’Orb sont un théâtre et le port de plaisance (330 anneaux). Côté ouest, se tient un casino du groupe Tranchant (55 sal.). Entre les deux, s’étire un «front de mer» de 1 200 m. En arrière sont quelques immeubles d’appartements et les équipements publics (écoles, gendarmerie). L’extrémité occidentale de la commune, plus étroite, a reçu un centre de vacances et des villas; les campings sont dans les communes voisines de Sérignan ou de Vendres. À l’est de l’Orb sont installés deux centres de vacances et une école de voile.

Valras n’était qu’un petit port de pêche au 19^e s. La population se montait à 970 hab. en 1931, 1 500 en 1954, 2 500 en 1975 et poursuit sa croissance, avec 570 hab. de plus qu’en 1999. La commune a huit hôtels (160 chambres), trois campings (520 places) et 6 700 résidences secondaires sur 9 000 logements (74%). Comme La Grande-Motte, il voit sa population permanente augmenter et devient autant un lieu de résidence qu’un lieu de tourisme, pour des habitants qui travaillent dans l’agglomération de Béziers. L’équipement de base en commerces et services a suivi.

(4 330 Villeneuvois, 1 731 ha) est une commune de l’Hérault dans l’agglomération de Béziers Méditerranée, 7 km SE de Béziers. Le centre ancien tasse ses vieilles maisons à l’intérieur d’un boulevard circulaire; il a de très beaux restes, dont une tour, des rues tortueuses et des immeubles du 13^e s., une église romane du 11^e-16^e s. La partie septentrionale de la commune est très marquée par les transports: voie ferrée de Sète (avec gare et ateliers), autoroute A9 (avec l’échangeur de Béziers-Est), rocade Est de Béziers, qui se prolonge vers le sud jusqu’à Valras, croisant la N112 par un grand rond-point. La commune compte 300 ha de vignes, et une cave coopérative (16 000 hl). Elle est très peuplée depuis longtemps et avait atteint 2 450 hab. En 1901, après un tassement, elle a retrouvé ce nombre en 1975 et crû depuis, à un rythme modéré contrairement à sa voisine Sauvian; la progression a été de 830 hab. depuis 1999 (+24%).

Au NO, une vaste zone industrielle (80 ha) prolonge celle de Béziers; centre d’apprentissage, centre d’essais de véhicules; base d’entreposage Intermarché (ITM, 420 sal.); mécanique Fenwick-Linde (55 sal.), fabrique d’éléments en béton Compobaie (30 sal.), imprimerie Quadrilla (40 sal.), autocars Galand (70 sal.); supermarché Carrefour (90 sal.), magasins Decathlon (95 sal.), Bricoman (90 sal.), Metro (60 sal.), distribution pharmaceutique Cerp (55 sal.); travaux publics Buesa (250 sal.); publicité Adrexo (400 sal.); transports DHL (75 sal.).