Communauté d’agglomération de Castres Mazamet

Castres-Mazamet (communauté d’agglomération de)

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intercommunalité du Tarn, associant 14 communes et 78 300 hab. sur 40 600 ha. Outre Castres (siège), Aiguefonde, Aussillon, Labruguière, Mazamet, Payrin-Augmontel et Pont-de-Larn dépassent 2 000 hab.

Navès (710 Navessols, 975  ha), 4 km SO de Castres, est bordée au nord par l’Agout juste en aval de la confluence avec le Thoré, qui longe le finage au NE et au bord duquel est le château de Navès (tour du 16e s.). La commune n’avait pas de vrai village mais quelques pavillons se sont construits près de l’école et de la mairie; butte au Mont de Saïx au NO, château de Montespieu (16e s.) et hameau de Sallepieussou au sud, issus de deux petites communes absorbées en 1825. La population a augmenté de 1970 à 1999, mais pas depuis.

Caucalières (300 Caucalières, 1 280 ha), à 7 km ONO de Mazamet sur la rive droite du Thoré, abrite le champ de tir du Causse (600 ha) et une partie de l’aérodrome de Castres-Mazamet; quelques petits ateliers textiles. Le Causse de Caucalières est une basse plate-forme calcaire entre Castres et Mazamet, dans les terrains éocènes entre les vallées de la Durenque et du Thoré dans l’échancrure du massif ancien. Le village est à la limite sud de son finage, avec une petite extension sur la rive gauche du Thoré (le Bout du Pont) et une centrale électrique.

Lagarrigue (1 850 Lagarriguois, 486 ha), 4 km SE de Castres, a reçu de grands lotissements de part et d’autre de la D612, qui longe la Durenque. Le vieux village est petit, au pied d’une colline au SO; restes du château féodal de Gaïx, atelier des Tissages du Causse (25 sal.). Au sud, Lagarrigue accueille les multiples constructions du camp militaire du Causse, qui occupe 83 ha dans la commune le long de l’aérodrome de Castres-Mazamet, lequel mord un peu sur le finage. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 mais la croissance a été bien plus rapide entre 1950 (400 hab.) et 1990 (1 700 hab.).

Valdurenque (840 Valdurenquois, 599 ha), 6 km SE de Castres, est sur la D612. Le finage est traversé par la Durenque et monte au nord sur les collines éocènes de Gasquignoles; installations électriques Sedtel (35 sal.); +130 hab. depuis 1999.

Noailhac (880 Noailhacois, 2 077 ha dont 847 de bois), 11 km ESE de Castres, est à la limite du massif ancien, sur lequel s’étend la moitié orientale du finage. La société Metaleurop y a exploité une mine de zinc dans les années 1990. La commune n’a été créée qu’en 1928, à partir de Boissezon. Un lac de barrage de 13 ha occupe un vallon au NO, au-dessus de la vallée de la Durenque; hameaux de Malacan et de Brugayrous au nord, près de l’ancienne mine. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999.

Boissezon (410 Boissezonnais, 1 936 ha dont 1 142 de bois), 15 km ESE de Castres, est dans le massif ancien, au fond de la vallée de la Durenque qui y dessine un méandre presque recoupé, avec église et musée sur le promontoire, Musée pour la Paix dit aussi Militarial (musée des anciens combattants, Ministère de la défense); petit lac de barrage au sud du finage. Boissezon a eu 3 300 hab. vers 1830; mais elle a perdu successivement les territoires de Saint-Salvy-de-la-Balme en 1889, de Noailhac en 1928, ce qui lui vaut un contour compliqué, avançant sur le plateau ancien au NE le long de la Durenque (hameaux de Labro et du Griffoulas) et au SE jusqu’aux portes du Rialet (hameaux de la Peyrarque), où le relief monte à 731 m; lac de barrage du Pas des Bêtes (10 ha, à 545 m) au SE dans le vallon d’Issoles, qui descend vers Pont-de-Larn.

Saint-Amans-Soult (1 730 Saint-Amantais, 2 487 ha dont 1 594 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 10 km ESE de Mazamet dans le sillon du Thoré au pied de la Montagne Noire. Cette bastide du 13e siècle, appelée Saint-Amans-Labastide jusqu’au 19e siècle, fut en 1769 le lieu de naissance du futur maréchal Soult; on y visite le gros château de Soult-Berg (18e et 19e s.), où le maréchal mourut en 1851. Puis elle devint une annexe industrielle de Mazamet. Elle a quelques ateliers: mécanique (J. Ferrand, 35 sal., machines pour l’industrie textile), briqueterie Terreal (50 sal.); lycée forestier privé. Le finage monte au sud sur le rebord de la Montagne Noire, atteignant 1 153 m un peu au nord du pic de Nore; le pied de l’abrupt de faille du massif est longé de petits hameaux; de petites centrales électriques sont sur le torrent de la Ville au sud du bourg et sur celui des Esclayracs au SO; menhir à l’ouest près des Raynauds. La commune a eu plus de 2 000 hab. durant tout le 19e s. (2 700 en 1846, 2 600 en 1896) et sa population s’était abaissée à 1 450 dans les années 1930 avant de reprendre un peu, puis de se stabiliser.


Aiguefonde

(2 580 Aiguefondais, 1 913 ha dont 677 de bois) est une commune du Tarn, 5 km à l’ouest de Mazamet au pied de la Montagne Noire, dans l’agglomération Castres-Mazamet. La commune se partage entre la plaine du Thoré, qui la borde au nord et où sont apparus des lotissements d’habitation, et la montagne, d’où descendent deux ravins; un dolmen sur le relief, qui monte à 895 m. Plusieurs hameaux sont au pied de la Montagne; grotte de Lacalm dans la plaine. Au NO, pavillons et ateliers au hameau de la Roubinarié, qui jouxte Caucalières. Au NE, gros quartier d’habitation de Fontalba-la Fontblanque, au bord de la N112 et de la voie ferrée, formant une banlieue de Mazamet; métallerie Lahera (45 sal.), maçonnerie Vialaret (25 sal.); transports Chabbert (50 sal.). La population communale a d’abord décliné, de 2 100 hab. dans les années 1830-1870 à 1 250 en 1836, puis a sensiblement augmenté jusqu’en 1990; elle a perdu 120 hab. depuis 1999.


Aussillon

(6 100 Aussillonnais, 1 026 ha dont 405 de bois) est une commune du Tarn en banlieue ouest de Mazamet dans la plaine du Thoré (agglomération de Castres-Mazamet). Sa population était de 1 270 hab. en 1901 et a augmenté jusqu’en 1975 où elle atteignait 8 400 hab., mais elle a perdu des habitants ensuite, dont 970 depuis 1999.

Le finage, étroit, se partage entre plaine et montagne. Le vieil Aussillon-Village, qui conserve une porte de rempart, se cache au creux d’un ravin de l’escarpement de la Montagne Noire, où le relief culmine à 810 m. Dans la plaine, où étaient apparues dans la seconde moitié du 19e siècle de riches résidences d’industriels mazamétains, ainsi que de petites manufactures, des quartiers de villas ont été bâtis au 20e siècle, le dernier étant, tout au nord sur une terrasse du Thoré, le quartier d’habitat social de la Falgalarié, qui accueille de nombreux étrangers et a dû être classé zone urbaine sensible.

La commune a un marché hebdomadaire très fréquenté, ainsi qu’une série d’ateliers; aiguilles et seringues Sofic (45 sal.), feutres industriels Lacus Felt (20 sal.), ennoblissement textile Henri Plo (20 sal.); fabrique d’engrais azotés Germflor (Lautier, 40 sal.); mécanique Meije (25 sal.). Aussillon accueille en outre les transports Gondrand (40 sal.), les cars Mazacars (20 sal.); constructions Bousquet (30 sal.); centre d’aide par le travail (Chantecler), supermarché Auchan (70 sal.), Intermarché (20 sal.); radiodiffusion 100 Sarl (20 sal.). Aussillon est également le siège de la fédération régionale des industries textiles. La N112 et la voie ferrée traversent la commune au nord, le cours du Thoré lui sert de limite septentrionale.


Castres

(42 920 Castrais, 9 817 ha) est la seule sous-préfecture du département du Tarn. La ville est sur l’Agout, un peu en amont du confluent avec le Thoré, et dans une plaine qui occupe un rentrant du Massif Central méridional: un excellent site d’échanges. Le développement de la ville a été lié à l’origine à un monastère bénédictin établi en 810; mais le nom évoque une place forte, en l’occurrence un ancien camp romain (castrum).

Industrieuse au 14e s., Castres est devenue huguenote et a activement travaillé la laine. La spécialité a été relancée au 19e siècle grâce aux initiatives de Mazamet, puis à peu près complètement reconvertie au 20e siècle, tant par le déclin du textile que par des décentralisations et l’apport du pharmacien castrais Pierre Fabre, qui s’est lancé avec succès dans la production industrielle à partir de 1961. Les laboratoires Fabre ont dispersé leurs usines aux alentours de Castres, où ils occupent 2 500 personnes jusqu’à Gaillac, dont 840 sur place, plus 120 au centre de recherche, et 30 en dermocosmétique; ils ont suscité la croissance de la Seppic, du groupe de l’Air Liquide, qui emploie 350 personnes à la fabrication de bases chimiques pour cosmétiques.

Les autres principaux établissements sont ceux de la Comau, issue de Renault puis passée au groupe Fiat, qui fabrique des machines pour l’industrie automobile (370 sal.); abattoirs du groupe Bigard (440 sal.); miroiterie Castraise (Coprove, 45 sal.), plastiques Jano (60 sal.), bandes transporteuses Benne (110 sal.), menuiserie Gau (35 sal.), électronique GET (80 sal.) et Scopelec (50 sal.); peintures et vernis Borchers (35 sal.); filature Albouy (25 sal.); constructions Regabat (65 sal.), isolation EBS (50 sal.), installations thermiques Carcelles (50 sal.), télécommunications IMS (60 sal.); travaux publics Eiffage (90 sal.).

Castres est aussi un centre tertiaire étoffé, qui dessert la moitié sud du Tarn comme Albi la moitié nord, et qui partage avec Albi des établissements d’enseignement supérieur; centre hospitalier public de 325 lits, cliniques (170 et 70 sal., 130 et 65 lits), et institut de rééducation, trois collèges publics et deux privés, un lycée public et deux privés; caserne du 8e RPIMA (régiment parachutiste d’infanterie de marine); magasins Auchan (275 sal.), Super U (110 sal.), Leclerc (100 sal.), Géant Casino (75 sal.), Intermarché (40 sal.), MrBricolage (55 sal.), Decathlon (40 sal.), Conforama (35 sal.); négoces interentreprises Colombie (50 sal.), de textiles Carreman (35 sal.), de matériaux CCL (75 sal.), de quincaillerie Lapeyre (40 sal.), de fruits et légumes Fortuno (35 sal.), d’électricité Enedis (60 sal.); ingénieries Thalès (100 sal.), Regate (50 sal.) et Sirea (35 sal.), informatique Consort (50 sal.), centre d’appels DPI (120 sal.); aide à domicile CCAN (35 sal.) et Abelia (25 sal.), publicité Mediapost (65 sal.) et Adrexo (65 sal.); autocars Ballent (55 sal.)., ambulances Azur (45 sal.); La Poste (150 sal.). La société de sports Castres Olympique emploie 80 personnes et fait partie de l’élite du rugby (Top 14) mais le siège est à Labruguière.

La vieille ville dessine un écu sur la rive droite de l’Agout; à la pointe, côté aval (sud), un ensemble est formé par les jardins de l’évêché, l’ancienne cathédrale, l’hôtel de ville dans le palais épiscopal du 17e s., et le célèbre musée Goya; à l’angle nord-ouest, le quartier marchand avec les halles et la sous-préfecture établie dans un ancien couvent. Ce centre-ville est flanqué sur la rive gauche par le vieux faubourg de Villegoudou (la ville des Goths, ou des Godons) où naquit Jean Jaurès en 1859. Une zone urbaine sensible a été délimitée au nord-est de la ville (Aillot-Bisséous), une autre au sud-ouest (Laden-Petit-Train). La D612 traverse la ville, doublée à l’ouest par la rocade de contournement D1012 qui offre six échangeurs dans la commune.

Castres a de nombreuses maisons bourgeoises anciennes; la tour des Cordeliers est toutefois le seul témoin civil du Moyen Âge (14e s.). Un centre national de recherche et un musée sont consacrés à Jean Jaurès. Quelques châteaux se dispersent aux alentours de la ville, dont au sud le château d’Hauterive (17e s.). Au bord de l’Agout très en aval, une chartreuse ceinte de murs est dite de Saïx parce qu’elle fait face au village de ce nom. Les quartiers industriels sont sur la rive droite de l’Agout en aval de la ville, mais de nouvelles zones d’activités se dispersent jusqu’au nord de la commune vers Burlats et Roquecourbe (les Salvages). Au NE à la Borde Basse au bord de l’Agout avec île et bassin, lycée, ensemble de terrains de sports et parc de loisirs de Gourjade, avec golf et camping. La commune de Castres a absorbé en 1843, tout au nord, celle de Mandoul, dont le nom ne subsiste que dans un proche château mais sur le territoire de Carbes. Le finage, étendu, comporte plusieurs hameaux, dont Puech Auriol au nord, Hauterive au sud au bord du Thoré, qui limite le territoire au SO et rejoint l’Agout devant la zone industrielle de Mélou.

La population communale était d’environ 20 000 hab. au milieu du 19e s., 30 000 un siècle après; elle a culminé à 48 000 en 1975 puis diminué, perdant encore 3 400 hab. depuis 1999. La communauté d’agglomération de Castres-Mazamet, qui siège à Castres, associe 14 communes et atteint 78 300 habitants (40 600 ha). L’unité urbaine est de 56 400 hab. (8 communes), l’aire urbaine est donnée pour 67 800 hab. (26 communes). L’arrondissement a 195 300 hab. (178 400 en 1999), 151 communes, 302 622 ha.

Trois nouveaux cantons portent le nom de Castres, Castres-1 (16 600 hab.) ne comportant qu’une partie de la commune de Castres, Castres-2 (15 400 hab.) une autre partie et 6 communes, Castres-3 (15 300 hab.) le reste de Castres et la commune de Navès.


Labruguière

(6 690 Labruguiérois, 6 073 ha dont 2 512 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement de Castres, 8 km au sud de celle-ci sur la rive gauche d’un méandre du Thoré, dans la plaine de Castres. C’est une ancienne place forte, construite en rond comme le souligne la ceinture de boulevards, avec un clocher toulousain octogonal mais en pierre, une halle et un château du 17e s., des maisons à colombages et encorbellements, des restes de remparts; musée Arthur Batut, inventeur de la photographie par cerf-volant (1846-1918), qui vécut à Labruguière et réussit une première photographie aérienne de la ville en 1888.

La ville a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif; fabrique de matériel électrique Syselec (40 sal.), panneaux de bois (Tarnaise des Panneaux, 120 sal., ex-Isorel), menuiserie métallique Somalu (80 sal.); vêtements de dessous Jersey Créations (20 sal.); ingénierie CGX Aéro (35 sal.); viandes Arterris (Fermiers Occitans, 70 sal.); constructions Olmière (25 sal.); installations électriques Waroude (80 sal.); bureaux du groupe pharmaceutique Pierre Fabre (70 sal.); Intermarché (25 sal.). Labruguière accueille aussi le club sportif Castres Olympique (80 sal.) et l’entreprise forestière Engelvin (20 sal.).

Au sud-ouest du bourg, base de loisirs avec étang au domaine d’En Laure, qui appartint à Arthur Batut. Au sud-est, grotte dans une butte au Taracou. La D621 traverse la ville et rejoint au SE la N112. Au nord, zone d’activités du Causse sur la rive droite du Thoré près de l’échangeur de la D1012-N112, hameau de Lamothe sur la rive gauche du Thoré face à Hauterive (Castres). Plusieurs autres hameaux s’éparpillent dans le finage, notamment au pied de l’escarpement de la Montagne Noire. Au sud, le territoire va très loin sur les reliefs et dans la forêt de Montaud dans la Montagne Noire, où il monte à 1 031 m au Therme Noir (mauvaise orthographe pour Terme Noir, terme ayant le sens de tertre). La population est à peu près stable depuis 1968, à son meilleur niveau; elle était de 3 200 à 3 500 hab. entre 1850 et 1950. Elle a encore gagné 1 020 hab. depuis 1999. Labruguière est le bureau du nouveau canton de la Montagne Noire (15 communes, 15 300 hab.) et fait partie de la communauté d’agglomération de Castres-Mazamet.


Mazamet

(10 420 Mazamétains, 7 208 ha dont 4 772 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 16 km au SE de Castres, au pied de la Montagne Noire dans le sillon du Thoré. Le village originel est apparu assez tardivement au bord de l’Arnette, peu avant le confluent avec le Thoré, comme fondation de la seigneurie d’Hautpoul, qui est située juste au sud sur les pentes de la Montagne Noire.

Mazamet a fabriqué des draps à partir du 16e s., avant de décoller au 19e s., d’abord grâce aux marchés pour l’armée obtenus par l’entregent du maréchal Soult dans les années 1830, ensuite grâce à l’idée originale de son industriel Jean-Émile Houlès: en 1851, il décida d’importer des peaux de moutons d’Argentine afin de les délainer sur place, déclenchant ainsi à la fois une originale industrie du délainage, un approvisionnement de qualité pour les filatures et tissages, et une industrie du cuir qui essaima jusqu’à Graulhet. Le délainage utilisait les eaux très «douces» de l’Arnette descendant de la Montagne Noire, la mégisserie celles du Thoré, un peu plus dures.

Mazamet est ainsi passée de 6 000 hab. vers 1810 à 10 000 en 1853, 14 700 en 1886; après une phase de stagnation, elle a culminé à 17 300 en 1962 mais se dépeuple depuis, et a perdu encore 840 hab. après 1999. La croissance a entraîné une forte extension de la ville vers l’ouest, selon un plan très régulier en damier; mais la commune de Mazamet n’a guère qu’une moitié de l’agglomération, dont la partie occidentale est à Aussillon.

L’activité textile se poursuit, mais très ralentie, et ne s’y signalent plus guère que les filatures et tissages Jules Tournier (45 sal.); l’industrie s’est quelque peu diversifiée: fruits secs et produits d’apéritif Menguys (160 sal.), constructions métalliques Cabrol (65 sal.), cosmétiques P. Fabre (35 sal.) et Cosmer (60 sal.), tannerie Alran (25 sal.), maroquinerie Sun Belt (25 sal.), cuirs pour animaux et assortiments Brandy (25 sal.), matériel médical Handle (50 sal.); peinture en bâtiment Gaston (25 sal.), plâtrerie Ricard (20 sal.); immobilier 3F Occitanie (35 sal.); La Poste (70 sal.).

Mazamet a un centre hospitalier (185 lits) et une clinique (Refuge Protestant, 30 lits), deux collèges publics et un privé, un lycée général public et un privé, plusieurs lycées professionnels publics et un privé; grand jardin public et centre culturel dans la maison Fossier, avec musée de l’histoire de Mazamet et musée de la mémoire de la Terre (archéologie).

Assez curieusement, toute la commune est incluse dans le Parc régional (dit naturel) du Haut-Languedoc. Le territoire communal s’étend très largement au sud, sur le rebord de la Montagne Noire, où il frôle les 1 000 m au plateau de Sambrès et atteint 1 123 m à l’est dans la forêt de Nore. Ce versant très raviné forme le bouquet des têtes du bassin de l’Arnette, qui débouche à Mazamet et où s’étaient glissées de petites fabriques, spécialement de délainage. Une route mène à Carcassonne (D118), un lac de barrage de 1934 (1 Mm3) est au hameau des Montagnès, avec base de loisirs; les ruines du château d’Hautpoul, au-dessus de la ville, remonteraient aux Wisigoths.

La municipalité fut dirigée par des industriels jusqu’en 1977. L’unité urbaine est donnée pour 25 200 hab. (six communes), l’aire urbaine pour 25 600 (huit communes). Mazamet fait partie de la communauté d’agglomération de Castres-Mazamet, qui siège à Castres, associe 16 communes et atteint 78 300 habitants. Deux nouveaux cantons portent le nom de Mazamet: Mazamet-1 (8 communes et une partie de Mazamet, 17 500 jan.) et Mazamet-2 Vallée du Thoré (11 communes et le reste de Mazamet).


Payrin-Augmontel

(2 220 Payrinois, 1 284 ha dont 302 de bois) est une commune du Tarn dans la communauté de Castres-Mazamet, juste au nord de Mazamet. Elle occupe au nord la partie orientale du causse de Caucalières, et va du Thoré à la Durenque. La commune d’Augmontel, au nord, a été réunie en 1830 à la section de Payrin, qui était alors une simple enclave de Boissezon mais qui est aujourd’hui le chef-lieu de la commune et dispose d’un centre de loisirs au bord du Thoré. Le nom n’a été changé qu’en 1886. Les deux villages sont distants de 4 km, et le hameau de la Pouzencarié, sur la Durenque, est 4 km au NO d’Augmontel, plus proche de Castres (7 km) que de Payrin et tout près de Valdurenque; transports BIS (45 sal.). La commune n’avait que 780 hab. en 1936, 1 200 en 1968, et a crû jusqu’en 1990; elle a augmenté de 160 hab. depuis 1999.


Pont-de-Larn

(2 950 Pont-de-l’Arnais, 3 451 ha dont 1 393 de bois) est une commune du Tarn dans l’agglomération de Castres-Mazamet, sur la rive droite de l’Arn à son confluent avec le Thoré, à 2 km NE du centre de Mazamet. Le finage s’étend largement au nord sur le relief, où est le village de Saint-Baudille; au SO, un quartier proche de Payrin s’est peuplé de pavillons. À la limite nord, le barrage du Pas des Bêtes sur l’Issalès retient un étang de 11 ha mais dont le plan d’eau est dans la commune de Boissezon. Pont-de-Larn a quelques ateliers textiles dont les filatures J. Tournier (60 sal.); aide à domicile A2micile (45 sal.); centre équestre à la Jonquière, golf au SO au confluent de l’Issalès et du Thoré. La population s’est tenue entre 1 500 et 1 800 hab. de 1830 à 1954 puis s’est mise à augmenter lentement (+130 hab. depuis 1999).