Paris-12e

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141 500 hab., 637 ha hors Bois de Vincennes et 1 632 ha avec le Bois. Hors du Bois, son territoire est en forme de part de tarte entre la Seine et la rue du Faubourg Saint-Antoine au nord, le boulevard périphérique et le plan d’eau de la Bastille-Arsenal à l’ouest (boulevard de la Bastille). L’arrondissement a été formé par une partie de l’ancienne commune de Paris dans sa moitié nord-ouest, comportant la moitié sud du faubourg Saint-Antoine et la gare de Lyon, jusqu’aux boulevards de Reuilly et de Picpus, incluant le village de Reuilly; s’y sont ajoutés en 1860 la commune de Bercy (sauf une fraction attribuée à Charenton-le-Pont) et des fractions de la commune de Saint-Mandé, puis en 1929 tout le bois de Vincennes, pris à sept communes différentes (v. la carte «Extensions de Paris».)

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EXTENSIONS DE PARIS (1859 et 1929)

La Seine est longée par le quai de la Râpée en aval, le Quai de Bercy et l’esplanade Georges-Pompidou en amont. Le territoire dépasse légèrement le boulevard périphérique à l’est, le long du boulevard de la Guyane; au-delà, se situe la commune de Saint-Mandé. Il a pour axe central l’avenue Daumesnil et, le long de l’ancienne voie ferrée Bastille-Charenton, la Promenade Plantée, qui longe d’abord l’avenue Daumesnil puis s’en écarte en allant droit vers l’est jusqu’à la Porte de Montempoivre. Les autres grandes diagonales sont le boulevard Diderot, qui va des abords du pont d’Austerlitz à la Nation, la vieille rue de Charenton qui va de la Bastille à la Porte de Charenton, la longue rue de Reuilly, et la rue de Picpus qui lui est presque parallèle.

Le long de la Seine, les anciens entrepôts fluviaux de Bercy ont été remplacés par le parc de Bercy et son palais omnisports, flanqués à l’ouest par le curieux bâtiment du ministère de l’Économie et des Finances, en amont par un ensemble urbanisé qui s’achève sur Bercy-Expositions. Entre ces aménagements de Bercy et l’avenue Daumesnil courent les emprises ferroviaires partant de la gare de Lyon.

L’arrondissement est divisé en sept quartiers: Aligre-Gare de Lyon à l’ouest, Bercy le long de la Seine au sud, Jardin-de-Reuilly au centre, Vallée-de-Fécamp et Bel-Air-Sud au centre-est, Bel-Air-Nord au nord-est et Nation-Picpus au centre-nord. Il avait 87 700 hab. en 1872, a plafonné vers 160 000 hab. entre 1936 et 1968, a baissé ensuite jusqu’à 130 300 en 1990 mais sa population semble avoir repris quelque croissance: d’une part il perd très peu d’habitants puisque le solde migratoire est de -0,1% par an, d’autre part son excédent naturel n’est pas négligeable, moyen pour Paris (+0,6% par an).

La population est assez stable: 62% d’habitants étaient dans le même logement cinq ans avant, ce qui classe l’arrondissement en quatrième position à Paris, et il est le 2e pour la proportion de retraités (21%).

Il enregistre 119 800 emplois, alors que ses résidants ayant un emploi sont 71 700 (rapport de 167%). La qualification de ces emplois est très légèrement inférieure à la moyenne parisienne, ainsi d’ailleurs que le pourcentage de diplômés de l’enseignement supérieur.

L’arrondissement est le 14e de Paris pour le revenu moyen des ménages avec 30 100 euros par an, 40 400 pour ceux qui paient l’impôt, ces derniers étant toutefois un peu plus nombreux que dans la moyenne parisienne: l’arrondissement s’embourgeoise peu à peu, mais le prix du mètre carré semble encore relativement modéré (17e sur 20). Il a moins de résidences secondaires et de logements vacants que la moyenne parisienne, et accueille 71 hôtels (4 400 chambres) dont seulement deux de luxe (450 chambres). Sa majorité municipale a basculé vers la gauche en 2001; le maire est Michèle Blumenthal, socialiste, professeur.

De nombreux employeurs sont en informatique et en ingénierie: Akka I&S (ex-Coframi, plus de 1 000 sal.), Atos Origin (100 à 200 sal.), GBS+QLS (100 à 200 sal.), Gie Agirc-Arrco (200 à 500 sal), HN Services (200 à 500 sal.), Hotline (100 à 200 sal.), Seriacom (100 à 200 sal.), SO-AT (200 à 500 sal.), Sopra Group (500 à 1 000 sal.); Architecture Studio (100 à 200 sal.), Foster-Wheeler (200 à 500 sal.), Planitec (100 à 200 sal.), Setec Bâtiment (100 à 200 sal.) et Setec Travaux Publics (200 à 500 sal.), Wilmotte (100 à 200 sal.).

L’arrondissement accueille aussi des sièges d’entreprises comme Rohm & Haas (100 à 200 sal.), Sanofi-Aventis (500 à 1 000 sal.), Zara (100 à 200 sal.), les messageries NMPP (500 à 1 000 sal.) et Seine-Express (100 à 200 sal.); dans le domaine financier, l’Agence française de développement (500 à 1 000 sal.), Barclays Bank (500 à 1 000 sal.), la BNP (100 à 200 sal.), la Bred (Banques Populaires, 500 à 1 000 sal.), le Crédit foncier de France (500 à 1 000 sal.), le Crédit Lyonnais (plus de 2 000 sal. à Bercy-Expo), Ing Direct (200 à 500 sal., néerlandais), Natixis (500 à 1 000 sal.), la Société Générale (200 à 500 sal.).

L’immobilier est présent avec l’Agence foncière et technique parisienne (100 à 200 sal.), Efidis (500 à 1 000 sal.), la Régie immobilière de la Ville de Paris (100 à 200 sal.), Sageco (100 à 200 sal.). Les services à l’habitat rassemblent le distributeur de chaleur et de froid Climespace (100 à 200 sal., groupe GDF-Suez), les gardiennages Activ Protect Sécurité (100 à 200 sal.), SNGST (500 à 1 000 sal.), The Officers Group (100 à 200 sal.), les nettoyages Edra (200 à 500 sal.), Française de Services (500 à 1 000 sal.), ISS Abilis (500 à 1 000 sal.) et Onet (200 à 500 sal).

Dans l’hôtellerie et la restauration apparaissent DGR-IDF (100 à 200 sal., groupe Accor pour l’hôtel Pullman à Bercy), Bastille Saint-Antoine (100 à 200 sal.), Club Med (100 à 200 sal.), Cremonini (100 à 200 sal.), Grand Est (200 à 500 sal.), Les Buffets des Gares de France (100 à 200 sal.), Rail-Restauration (500 à 1 000 sal.), Elior Santé Service (100 à 200 sal.), ou encore Select Service Partner (500 à 1 000 sal.), groupe de restauration passé de Compass à un fonds d’investissement britannique; dans les spectacles, l’Opéra-Bastille emploie plus de 1 000 salariés, le complexe de cinéma UGC de Ciné-Cité à Bercy 100 à 200.

Sont encore dans l’arrondissement les ateliers de réparation Darty (100 à 200 sal.) et Infotec (100 à 200 sal.) et le négoce d’ordinateurs Surcouf (200 à 500 sal.), la récupération de déchets Derichebourg (100 à 200 sal.) et le travail temporaire Heracles (100 à 200 sal.), la publicité MGS (200 à 500 sal.), France-Télécom (200 à 500 sal.), la RATP (plus de 1 000 sal.), les transports Somap (200 à 500 sal., filiale de Keolis et donc de la SNCF), l’auxiliaire de transports Effia (500 à 1 000 sal., groupe SNCF).