Vaujours

6 100 hab. (Valjoviens), 378 ha, commune de la Seine-Saint-Denis dans le canton de Montfermeil, au nord du chef-lieu. La commune est juste au sud de Tremblay-en-France et au nord de Coubron, de part et d’autre de la N 3. Son territoire est accidenté par le plateau de l’Aulnoye au sud, et les carrières qui le défoncent. Un petit quartier reste très isolé au sud-est, à la périphérie du fort de Vaujours, qui abritait un établissement du CEA jusqu’en 1997; le fort est lui-même dans la commune de Courtry (Seine-et-Marne) et ses abords sont reconnus contaminés par l’uranium.

L’essentiel de l’habitat se concentre à l’extrême-ouest de la commune autour d’un échangeur de la N 3; la mairie, la résidence de la Vieille Fontaine et l’église sont au sud de celui-ci, avec une partie du bois du Renard appartenant à la forêt de Bondy. Un lotissement pavillonnaire du Parc de Vaujours est juste à l’est, au sud de la N 3 lui aussi, formant avec le collège catholique du centre le quartier Fénelon. Un quartier plus étoffé s’intercale au nord de la N 3 entre les communes du Tremblay et de Sevran, comme extension du lotissement tremblaysien du Vert-Galant. Entre la N 3 et la route de Meaux (D 44), le Pré des Saules forme un petit quartier d’habitat, dit des Marlières, relayé à l’est par une zone industrielle établie sur le site des plâtrières où Placoplâtre (Saint-Gobain) emploie plus de 500 salariés.

La gare du RER B du Vert Galant est proche de la limite nord de la commune, mais de l’autre côté du canal de l’Ourcq. Vaujours a un collège public en bordure du parc de la Poudrerie, le collège privé Fénelon et un lycée privé horticole au château de Vaujours (18e s.), ainsi qu’une maison de retraite (50-100 sal.). La croissance de la population a commencé dès 1845; la commune avait 1 300 hab. en 1856, 2 100 en 1906 et elle a poursuivi une croissance régulière depuis. Le maire est Dominique Bailly, divers droite.