Paris 8e arrondissement39 700 hab. dont 510 à part, arrondissement de Paris au nord-ouest du centre sur la rive droite de la Seine. Il est bordé au sud, le long du fleuve, par les cours la Reine et Albert-1er et les quatre ponts de la Concorde, Alexandre-III, des Invalides et de l’Alma. La limite nord est fournie par les boulevards des Batignolles et de Courcelles, la limite ouest par l’avenue de Wagram et l’avenue Marceau, jalonnées par la place des Ternes, la place Charles-de-Gaulle (ancien Rond-Point de l’Étoile) et la place de l’Alma. La limite orientale va de la place de la Concorde à la place de Clichy en suivant les rues Saint-Florentin, Richepance, Vignon, du Havre et d’Amsterdam. Le territoire est traversé par les Champs-Élysées et le boulevard Haussmann, et partiellement par les avenues George-V et Franklin-D.-Roosevelt du sud au nord. Convergent vers la place de l’Étoile les avenues de Wagram, Hoche, Friedland, des Champs-Élysées, Marceau. La rue de Miromesnil et le boulevard Malesherbes traversent le territoire dans le sens S-N et SSE-NNO. L’arrondissement est divisé en sept quartiers: le Triangle-d’Or entre Seine et Champs-Élysées; Élysées-Madeleine, Saint-Philippe-du-Roule et Hoche-Friedland d’est en ouest, juste au nord des Champs-Élysées; Parc Monceau, Mairie et Europe au nord et au nord-est. Le 8e arrondissement est, avec le 15e, l’un des deux de Paris qui offrent le plus d’emplois (163 100), et de loin le premier par le rapport des emplois aux habitants ayant un emploi (879%) puisque ceux-ci ne sont que 19 000. Il y a donc deux mondes dans l’arrondissement: celui des affaires et des emplois, orientés vers la finance, le luxe, les sièges sociaux, les distractions coûteuses; celui des habitants, relativement peu nombreux mais les plus riches de Paris, du moins en moyenne et en l’état présent des niches fiscales, nombre de très grosses fortunes étant dans le 16e arrondissement. Il est le seul de Paris dont le revenu moyen des ménages dépasse 100 000 euros (103 600, et 134 300 pour ceux qui paient l’impôt), l’un des trois qui a la plus forte proportion de ménages imposés. Il ne manque pas non plus de résidences secondaires et logements vacants (25%). Il est le premier pour les hôtels (139, offrant 8 700 chambres) surtout de luxe (64, avec 5 500 chambres). Il est l’un des trois plus chers de Paris pour le logement, avec le 6e et le 7e. La proportion de ménages d’une seule personne y est la plus faible des quartiers centraux: les familles bourgeoises y sont sans doute plus enracinées, les appartements plus grands. Quoique plus riche, la population n’est pas tout à fait au même niveau que celle des autres arrondissements centraux pour la proportion de cadres et professions supérieures ou pour les niveaux de diplômes: la tonalité est nettement plus commerçante. En revanche, les emplois offerts sont (avec le 5e arrondissement) les plus hautement qualifiés de Paris (38% de cadres et professions supérieures). La population était de 75 800 hab. en 1872, a atteint son maximum en 1891 avec 107 500 hab., puis a décliné: 80 800 en 1954, 53 000 en 1975, 40 800 en 1990. Elle baisse encore légèrement, le solde migratoire étant nettement déficitaire (-0,9% par an) et pas tout à fait compensé par un solde naturel pourtant assez largement positif (+0,7%). La droite, bien entendu, est majoritaire aux élections. Le maire est François Lebel, indépendant inscrit à l’UMP qui s’était présenté contre le candidat officiel de celle-ci, Pierre Lellouche, mais avec le soutien d’élus UMP; la candidate de gauche n’a pas eu 20% des voix. L’éventail d’entreprises est impressionnant, surtout dans le domaine financier, qui compte les banques et assurances ABN Amro (200 à 500 sal.), ADI Alternative (100 à 200 sal.), Assurances Crédit (100 à 200 sal.), Axa Cessions (réassurances, 100 à 200 sal.), Axa GIE (500 à 1 000 sal.), Axa Liabilities (100 à 200 sal.), la BCP (100 à 200 sal.), la Banque de Gestion privée Indosuez (200 à 500 sal.), les banques HSBC (plus de 1 000 sal., sur les Champs-Élysées), Finama (200 à 500 sal.), Neuflize (500 à 1 000 sal.), Palatine (100 à 200 sal.), Transatlantique (200 à 500 sal.), Edmond de Rothschild (100 à 200 sal.), Rothschild & Co (500 à 1 000 sal.) et la Compagnie Financière Rothschild (200 à 500 sal.), trois adresses de la BNP (chacune de 100 à 200 sal.), The Royal Bank of Scotland (100 à 200 sal.), l’Union des Banques suisses (UBS, 500 à 1 000 sal.), la Deutsche Bank (200 à 500 sal.), Morgan Stanley (100 à 200 sal.), VTB Bank (100 à 200 sal.), Warnaco (100 à 200 sal.), la Caisse Centrale de réassurance (200 à 500 sal.), la Cogedim (200 à 500 sal.), Colisée réassurances (100 à 200 sal.), la Compagnie financière Alcatel-Lucent (500 à 1 000 sal.), le Crédit du Nord (500 à 1 000 sal.), le Crédit Lyonnais (LCL, 100 à 200 sal.), Dexia (100 à 200 sal.), les assurances Euler Hermes (200 à 500 sal.), Groupama (plus de 1 000 sal.), le Groupement des Cartes Bancaires (CB, 100 à 200 sal.), La Banque Postale (100 à 200 sal.), La Compagnie 1818-Banquiers privés (200 à 500 sal.), la banque Lazard frères (200 à 500 sal.), Mobility Saint-Honoré (100 à 200 sal.), Mondial Assistance (200 à 500 sal.), Paris-Re (réassurances, 200 à 500 sal.), ProCapital (100 à 200 sal.), la SA de Transactions et Courtage (100 à 200 sal.), les assurances Swisslife (500 à 1 000 sal.). S’y ajoutent les sociétés de conseil et de services AT Kearney (100 à 200 sal.), Bain (200 à 500 sal.), CC Team Aurore (200 à 500 sal.), CIF Services (100 à 200 sal.), Exane (500 à 1 000 sal., groupe BNP), Citigroup Global (100 à 200 sal.), Equinox (100 à 200 sal.), F4 (100 à 200 sal.), l’ITG (Institut du Temps Géré, 500 à 1 000 sal.), Lowendal Masai (200 à 500 sal.), McKinsey (200 à 500 sal.), Montgomery (100 à 200 sal.), Oresys (200 à 500 sal.), Par-S-On Assistance (100 à 200 sal.), Perrin Forster (100 à 200 sal.), The Boston Consulting Group (500 à 1 000 sal.), TVS Tests de vente (100 à 200 sal.), Agrica gestion (500 à 1 000 sal.), Constantin-Deloitte (200 à 500 sal.), Ulteam (100 à 200 sal.). Dans l’informatique, la maintenance et l’ingénierie figurent 3S Infq (100 à 200 sal.), BTD (100 à 200 sal.), Business Objects (100 à 200 sal.), Cella (100 à 200 sal.), Exalead (100 à 200 sal.), GFI (500 à 1 000 sal.), Logica (500 à 1 000 sal.), MC2I (200 à 500 sal.), Octo-Technology (100 à 200 sal.), Sim Bay (100 à 200 sal.), Valtech (100 à 200 sal.), Viseo (100 à 200 sal.), SAP France (200 à 500 sal.), AFD Technologies (200 à 500 sal.), Défense Conseil International DCI (200 à 500 sal., groupe de conseil où l’État est majoritaire). Les activités du luxe rassemblent également de nombreuses entreprises: les maroquiniers, joaillers, couturiers et parfumeurs Hermes (200 à 500 sal. au siège et autant pour Hermes Sellier), Gucci (100 à 200 sal.), Vuitton (LVMH, 200 à 500 sal.), Prada (100 à 200 sal.), Cartier (200 à 500 sal.), Caudalie (100 à 200 sal.), CFEB Sisley (500 à 1 000 sal.), Dexi (Auriège, 200 à 500 sal.), Inter Parfums (100 à 200 sal.), L’Oréal (500 à 1 000 sal.), Laboratoire Bioethic (200 à 500 sal.), Make Up For Ever (100 à 200 sal., groupe LVMH), Marionnaud (100 à 200 sal.), Christian Dior (plus de 1 000 sal. dont le siège), Sephora (100 à 200 sal.), Elco (500 à 1 000 sal., produits de beauté Estée Lauder), Chloé (100 à 200 sal.), Gap (100 à 200 sal.), Givenchy (200 à 500 sal.), Jeanne Lanvin (100 à 200 sal.), Poloco (100 à 200 sal.), Yves Saint-Laurent (100 à 200 sal.), plus le courtier d’art Christie’s (100 à 200 sal.). Le côté des distractions et de l’hôtellerie est particulièrement étoffé avec les sociétés hôtelières DGR IDF (100 à 200 sal., groupe Accor avec le Sofitel Arc de Triomphe), George-V (500 à 1 000 sal.), Lancaster (100 à 200 sal., au groupe espagnol Hospes Infinite Places), Bristol (200 à 500 sal.), Plaza Athénée (500 à 1 000 sal.), MH Limited Partner (200 à 500 sal., à la famille Musallam, hôtel Prince-de-Galles), Royal Monceau (100 à 200 sal.), S Hotel (100 à 200 sal., au Concorde Saint-Lazare), Silver Town (100 à 200 sal., hôtel Warwick), Star GT Holdco (200 à 500 sal., hôtel Crillon), WBA (100 à 200 sal., Sofitel le Faubourg); les restaurants 39 Champs-Élysées (l’Alsace, 100 à 200 sal.), Birka (100 à 200 sal., Flora Danica au groupe des Frères Blanc), Brasserie Lorraine (100 à 200 sal., du même groupe), Buddha Bar (100 à 200 sal.), Fouquet’s (200 à 500 sal.), Européenne de bars-restaurants (100 à 200 sal. avec Eurobar au Cercle national des armées), les pâtissiers Dalloyau (100 à 200 sal.) et Ladurée (200 à 500 sal.), le magasin Fauchon (200 à 500 sal), l’Immobilière du Cercle Union Interalliée (100 à 200 sal.), Pino Elysees (100 à 200 sal.), le traiteur Raynier Marchetti (100 à 200 sal.), la société de gestion de l’Automobile-Club de France (100 à 200 sal.); la Segsmhi (200 à 500 sal., acquise par la Sodexho et qui possède le Lido) et le Crazy Horse (100 à 200 sal.) passé des frères Bernardin au belge Philippe Lhomme (société Franklin); l’Atelier Théâtre Actuel (100 à 200 sal.); les voyagistes Seti (100 à 200 sal.) et Kuoni (200 à 500 sal.); les films Europacorp (200 à 500 sal., studio de production de Luc Besson), les radios Europe-1 (100 à 200 sal.) et Europe News (200 à 500 sal.), les productions Little Big Prod (100 à 200 sal., à NRJ), la société d’éditions radiophoniques Ediradio (200 à 500 sal.) et l’agence de presse La Société information et diffusion ID (100 à 200 sal.) toutes deux au groupe RTL; les éditions Robert Laffont (100 à 200 sal.), Hachette-Filipacchi (100 à 200 sal.), Prisma Presse (500 à 1 000 sal.). De nombreuses autres sociétés ont leur siège dans l’arrondissement, comme Arfa (200 à 500 sal), Bouygues (plus de 1 000 sal.), la Compagnie des Eaux (100 à 200 sal.), Freshfields (100 à 200 sal.), les médicaments Merck MSD (plus de 1 000 sal.), les fromageries Bel (500 à 1 000 sal.), EDF (plus de 1 000 sal.), GDF-Suez (500 à 1 000 sal.) et Suez Environnement (200 à 500 sal.), Poweo (200 à 500 sal.), les réseaux de gaz et pétrole Ghizzoni (plus de 1 000 sal., italien), Veolia Eau (500 à 1 000 sal.) et Vivendi (200 à 500 sal.), Newedge (200 à 500 sal.), PPR (100 à 200 sal.), Sade (200 à 500 sal.), Stef (200 à 500 sal.), Sucres et Denrées (200 à 500 sal.), The Swatch Group (100 à 200 sal.), les champagnes Vranken (100 à 200 sal.) et Moët-Hennessy (LVMH, 100 à 200 sal.), Marnier-Lapostolle (boissons alcoolisées, 100 à 200 sal.) ou encore Paprec (récupération de papiers, 100 à 200 sal.) et l’Européenne de Travaux (voies ferrées, 200 à 500 sal.), et France-Télécom (500 à 1 000 sal.). Dans l’immobilier, se signalent Altarea (Cogedim, 200 à 500 sal.), Cushman & Wakefield (100 à 200 sal.), Icade (100 à 200 sal.), Jones Lang LaSalle (200 à 500 sal.), L’Yser (200 à 500 sal.), la Siaci Saint-Honoré (200 à 500 sal.), Solendi (100 à 200 sal.). Sont aussi dans le 8e arrondissement la centrale d’achats Château Online (100 à 200 sal.), des magasins Decathlon (100 à 200 sal.), Fnac (200 à 500 sal.), Monoprix (100 à 200 sal.), Virgin Store (200 à 500 sal.), Multipass (100 à 200 sal.), le laboratoire Juva Santé (100 à 200 sal.), le réparateur d’ordinateurs Netmakers (100 à 200 sal.). Dans les services divers, apparaissent les cours Hattemer (100 à 200 sal.), Demos (200 à 500 sal.) et Westmill (100 à 200 sal.), l’accueil de jeunes enfants People & Baby (200 à 500 sal.), l’aide à domicile Proviadom (100 à 200 sal.), la Maison de Chirurgie (200 à 500 sal., clinique Turin), le centre d’appels Free Iliad, plus de 1 000 sal.), les gardiennages Faceo (100 à 200 sal.) et Protectim (100 à 200 sal.), le nettoyage Imperial-2000 (100 à 200 sal.), les publicités Arvem (100 à 200 sal.), DDB (200 à 500 sal.), Ogilvy & Mather (100 à 200 sal.), Ogilvy Oneworld (200 à 500 sal.), Publicis (200 à 500 sal.), Rapp (100 à 200 sal.), SCRP (100 à 200 sal.). quartier du 8e arrondissement de Paris entre l’avenue des Champs-Élysées et le boulevard Haussmann. Il est limité à l’ouest par les avenues Percier, Delcassé et Matignon, à l’est par les rues Vignon, Richepance et Saint-Florentin. Il est traversé par la rue du Faubourg-Saint-Honoré, sur laquelle donnent le palais de l’Élysée, ancien hôtel d’Évreux du 18e siècle rénové en 1947, siège de la présidence de la République, et sa dépendance l’hôtel de Marigny (19e s.); presque en face, place Beauveau, se tient le ministère de l’Intérieur. L’avenue de Marigny (250 m) longe le côté occidental de l’Élysée entre l’avenue des Champs-Élysées et la place Beauveau; elle porte le nom d’Abel Poisson, marquis de Marigny (1725-1781), directeur des bâtiments du roi qui fut à l’origine de l’ouverture des Champs-Élysées et de leurs abords. La nouvelle Datar (Délégation à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale), précédemment au pied de la tour Eiffel, a trouvé place rue de Penthièvre, derrière le ministère de l’Intérieur, une artère de 370 m, ancienne rue Verte et nommée en 1846 d’après un membre de la famille d’Orléans. À l’angle sud-est, des immeubles de prestige bordent la place de la Concorde; à droite est l’hôtel de la Marine, achevé en 1775 par Gabriel pour le ministère de la Marine, riche de 553 pièces et 22 250 m2 utiles, occupé par un millier de marins; à gauche, un ensemble d’anciens hôtels particuliers; deux sont à l’Automobile-Club, tandis que l’hôtel de Crillon a été transformé en hôtel de luxe en 1905 (120 chambres); assorti du grand restaurant Les Ambassadeurs (deux étoiles), il appartient au groupe Concorde, vendu par la famille Taittinger à l’états-unien Starwood; le bal des Débutantes y a encore lieu. L’État envisageant de le vendre, ou au moins de le concéder à des intérêts privés, l’hôtel de la Marine pourrait devenir une maison d’accueil d’artistes financée par des entreprises… Ces immeubles encadrent la rue Royale, bordée de magasins, où se voit le musée Bouilhet-Christofle d’arts de la table et où se maintient Maxim’s, table et spectacle connus depuis 1893 et acquis en 1981 par Pierre Cardin, qui y a aménagé un musée d’art nouveau. La rue Royale mène à la place de la Madeleine (218 m sur 128), où règne en son centre la monumentale et néoclassique église Sainte-Marie-Madeleine (1763-1842), qui a failli devenir la première gare de Paris; et tout autour des commerces de luxe, comme Fauchon et Hédiard ou les caviars Prunier et Kaspia, ainsi que le nouveau restaurant Senderens (ancien Lucas-Carton). En 2007 a été ouverte la Pinacothèque de Paris à l’angle opposé (nord-est). La rue Tronchet, flanquée de commerces de luxe, prolonge l’axe de la rue Royale jusqu’au boulevard Haussmann. Le boulevard Malesherbes, d’axe SE-NO, décidé en 1808 mais achevé seulement en 1863, part également de la place de la Madeleine et a attiré de nombreux sièges et représentations d’entreprises. Entre la rue Royale et le palais de l’Élysée, la rue du Faubourg-Saint-Honoré présente sur son côté méridional un ensemble d’hôtels particuliers, pourvus de jardins côté sud vers les Champs-Élysées; ils ont attiré des ambassades, dont celle du Royaume-Uni, ainsi que le sélect Cercle Interallié. La très protégée ambassade des États-Unis est dans les mêmes lieux, mais rue Boissy-d’Anglas, face à l’hôtel Crillon et près de l’angle nord-ouest de la place de la Concorde. Entre Saint-Honoré et Malesherbes sont des appartements de luxe, l’archevêché de Paris et le théâtre de la Madeleine (270 places), l’église anglicane Saint-Michael et l’église réformée du Saint-Esprit. Au sud, les larges espaces verts qui flanquent l’extrémité orientale des Champs-Élysées bordent le mur méridional des jardins du palais de l’Élysée; outre un bassin d’eau, ils entourent l’Espace Cardin, qui a succédé en 1970 à l’ancien café puis théâtre des Ambassadeurs, et comporte entre autres un théâtre de 620 places; le théâtre Marigny en rotonde, successeur des Bouffes-Parisiens d’Offenbach et du théâtre Debureau et reconstruit en 1894 (1 000 places plus 300 dans la salle Popesco, 170 000 spectateurs par an); le restaurant du Café Lenôtre dans le Pavillon de l’Élysée; le restaurant Laurent au bord de l’avenue Gabriel. À l’ouest de la place Beauvau, l’hôtel de luxe Bristol (125 chambres), complété d’un restaurant de trois étoiles, donne aussi sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré, où il a repris un ancien hôtel particulier de 1758; il appartient au groupe allemand Oetker. La partie septentrionale du quartier est sans doute un peu plus anonyme. Il s’y trouve néanmoins les hôtels de luxe Hyatt Regency et Bedford, les deux théâtres jointifs des Mathurins (400 et 85 places) et Michel (1 100 places), le square Louis XV et sa Chapelle expiatoire de 1826, à l’emplacement du cimetière où avaient été enterrés Louis XVI et Marie-Antoinette. Le quartier est desservi par les stations de métro Miromesnil, Saint-Augustin, Havre-Caumartin, Madeleine, Concorde, Champs-Élysées-Clemenceau. Son nom associe les Champs-Élysées à la place de la Madeleine. le plus petit des quartiers du 8e arrondissement de Paris, à l’angle nord-est. Il est délimité par le boulevard des Batignolles au nord, la rue d’Amsterdam à l’est, la rue Saint-Lazare au sud et la rue de Rome à l’ouest. La place de Clichy fixe l’angle nord-est du quartier et de l’arrondissement. Toute sa partie occidentale est occupée par la gare Saint-Lazare et les emprises ferroviaires. Le reste, autour de la place de Dublin, est un quartier d’habitation dont les rues ont des noms de villes européennes, de même que dans le quartier de la Mairie. La place de l’Europe, qui donne son nom au quartier, est une plate-forme au-dessus des voies ferrées au croisement de six rues en étoile, celles de Saint-Pétersbourg, Constantinople, Londres, Madrid, Liège et Vienne. En fait, la place de l’Europe date de 1826, tant dans son dessin que dans son nom: l’ensemble résulte de la mise en urbanisation de landes et marais dans les années 1820-1830 par un banquier suédois et un fournisseur du roi, et la création ultérieure de la gare l’a partiellement respecté, les rails passant sous l’étoile des rues. Le quartier accueille le collège public Condorcet (800 élèves), les cours privés (laïques) Hattemer (650 élèves) et Clapeyron, l’Institut des techniques commerciales (ITC) et la clinique de Turin (Maison de la Chirurgie, plus de 200 sal.). Devant la gare Saint-Lazare se tient le vaste hôtel Concorde-Opéra du groupe Starwood (270 chambres). Les stations de métros Saint-Lazare, Europe, Rome, Place de Clichy et Liège desservent le quartier. La station de métro Europe de la ligne 3 est sur la place de l’Europe, côté rue de Madrid. quartier nord-occidental du 8e arrondissement circonscrit par l’avenue de Wagram, la place des Ternes et le boulevard de Courcelles à l’ouest et au nord, la rue de Courcelles au nord-est, la rue de Washington et la rue de Monceau à l’est, les Champs-Élysées au sud, plus une annexe de la cité Odiot de l’autre côté de la rue de Washington. Il est traversé par les avenues Hoche et de Friedland, qui divergent de la place de l’Étoile vers le NE et l’ENE. Il abrite la Chambre de Commerce de Paris, le siège d’EDF, la salle de concerts Pleyel, l’Espace culturel Beaujon, l’espace des arts Mitsukoshi-Étoile, le musée de l’Arc de Triomphe, plusieurs grands hôtels de luxe dont le Royal Monceau (groupe Raffles, 200 chambres), le Sofitel Arc de Triomphe (groupe Accor, 130 chambres), le Golden Tulip (Royal Garden Champs-Élysées), le Hilton Arc de Triomphe (440 chambres) qui est en fait proche du parc Monceau, les deux restaurants renommés Gagnaire et Taillevent, le Lido sur les Champs-Élysées, le lycée privé laïque de l’École active bilingue de l’Étoile (dont le siège est rue de Berri) ainsi que les cinq églises Saint-Joseph (catholique anglaise), Corpus Christi (chapelle), Notre-Dame de l’Annonciation (couvent dominicain), l’orthodoxe Alexandre-Nevski et l’église protestante Danoise, plus une synagogue de culte oranais. Le quartier est desservi par les stations de métro Courcelles, Ternes, George-V et les stations de métro et du RER A Charles-de-Gaulle-Étoile. Il associe dans son nom deux avenues. L’avenue Hoche, longue de 750 m et large de 36 m, ouverte en 1857, a été nommée en 1879 en mémoire du général Lazare Hoche (1768-1797), héros des guerres de la Révolution; la firme Christian Dior y est derrière une façade de verre de R. Bofill, et LVMH dans un immeuble repris par Stanislas Fiszer. L’avenue de Friedland, d’abord boulevard Beaujon, ouverte en 1857, a été nommée en 1864 en commémoration de la victoire de l’armée napoléonienne sur l’armée russe (14 juin 1807) en Prusse orientale à Friedland (actuellement Pravdinsk). quartier au nord-est du 8e arrondissement de Paris; il est délimité par le boulevard Haussmann au sud et le boulevard des Batignolles au nord, la rue de Rome à l’est et la rue de Miromesnil à l’ouest. Il contient la mairie du 8e dans l’ancien hôtel de l’industriel Jean-François Cail, de 1867, et l’église Saint-Augustin, à ossature métallique, construite par Baltard en 1871, haute, dotée d’une coupole et d’un style un peu byzantin. Nombre de ses rues portent des noms de capitales européennes, comme le quartier voisin Europe. Il contient au nord-est le lycée Chaptal (1 400 élèves dont près de 900 en classes préparatoires, plus 600 élèves au collège associé) et, à l’est, le lycée Racine (1 200 élèves dont 100 en classes préparatoires), le collège Octave-Gréard (700 élèves), le lycée catholique Sainte Marie-Fénelon (650 sal.) et le théâtre Tristan-Bernard (400 places). Près de Saint-Augustin et du petit square Marcel-Pagnol, se tient le Cercle national des Armées, ou Maison des Officiers de France, dans un bâtiment de Lemaresquier construit en 1927 à l’emplacement d’une ancienne caserne, avec un service de restauration du groupe Eurobar. Le quartier est desservi par les stations de métro Saint-Augustin, Saint-Lazare, Europe, Villiers, Havre-Caumartin. quartier du 8e arrondissement de Paris, au nord. Il est bordé au nord par le boulevard de Courcelles, à l’est par la rue de Miromesnil, au sud par le boulevard Haussmann et à l’ouest par le début de la rue de Monceau et la fin de la rue de Courcelles. Il englobe entièrement le parc Monceau, qui occupe 8 ha sur 1 100 m de tour; ancienne propriété du duc de Chartres (futur Philippe-Égalité), transformé en 1787 en «pays d’illusions» par Carmontelle (1717-1806) qui l’avait peuplé de «fabriques», revenu aux Orléans après la Révolution, le parc a été racheté par la ville en 1860 et en partie loti par Pereire; une rotonde de Claude-Nicolas Ledoux y vient du mur des Fermiers généraux. Le quartier est traversé par la rue de Monceau et l’avenue de Messine et écorné par le boulevard Malesherbes. Il comprend de beaux hôtels particuliers, comme l’hôtel Menier (1874) de l’avenue Van Dyck; trois d’entre eux abritent les musées Nissim de Camondo (arts décoratifs, 55 000 visiteurs annuels), Cernuschi (arts d’Asie, 72 000 visiteurs) et Jacquemard-André (collection d’art privée appartenant à l’Institut de France, 180 000 visiteurs). Il contient également le marché Europe et le lycée technique privé (catholique) de la Plaine Monceau, orienté vers les métiers du social et de la santé (BTS et Prépa), la galerie-pagode Loo de 1926 rue de Courcelles. Les stations de métro Courcelles et Villiers sont à la limite du quartier, la station Miromesnil assez proche au sud. Monceau était un village, dont le nom fut précédemment Monceaux et Montchauf, ce qui pour certains s’interprète comme mont Chauve, mais monceau est généralement en toponymie un simple diminutif de mont désignant une colline quelconque et plutôt basse, et ici le nom fut aussi écrit Mousseaux, ce qui peut indiquer un tout autre sens. Monceau était incorporé à la commune de Clichy. La rue de Monceau a 1 000 m de long et va de l’extrémité occidentale du boulevard Haussmann à la rue du Rocher (quartier de la Mairie); elle a repris l’ancien chemin de Monceau; il existe aussi un square et une villa Monceau liés à la rue, mais dans le 17e arrondissement. La station de métro Monceau est sur la ligne 2, à la limite des 17e et 8e arrondissements sur le boulevard de Courcelles (place de la République Dominicaine), en bordure du parc. quartier central du 8e arrondissement de Paris, entre l’avenue des Champs-Élysées et le boulevard Haussmann; il est délimité à l’est par les avenues de Matignon, Delcassé et Percier, à l’ouest par la rue de Washington, à l’exception de la cité Odiot qui est rattachée au quartier Hoche-Friedland. Au centre, l’église néoclassique Saint-Philippe du Roule (1784) donne sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré, qui traverse tout le quartier. L’avenue Franklin D. Roosevelt, sud-nord, le traverse à partir du rond-point des Champs-Élysées, qui est à l’angle sud-est. Les rues du Berri, de La Boétie et du Colisée le traversent parallèlement du SO au NE. De nombreuses galeries débouchent sur le «bon côté» de l’avenue des Champs-Élysées, exposé au sud, où sont aussi la Fnac et Virgin Mégastore. Le quartier abrite plusieurs hôtels, dont Warwick, California et Marriott et le restaurant deux étoiles Apicius. Au nord-est sont la salle de concerts Gaveau et une caserne de la Garde républicaine. Le quartier est desservi par les métros Saint-Philippe-du-Roule, Franklin-Roosevelt et George-V; la station Miromesnil est proche à l’est. Le Roule était un ancien village, devenu faubourg au 17e s. et incorporé à la commune de Paris en 1793 en même temps que Ménilmontant et Chaillot. Il existe aux environs une rue du Roule de 116 m entre la rue de Rivoli et la rue Saint-Honoré, qui remonte à 1689; un square du Roule; une rue (100 m, de 1882) et un passage Saint-Philippe-du-Roule. La place des Ternes correspond à l’ancienne barrière du Roule sur la radiale Saint-Honoré. La station de métro Saint-Philippe-du-Roule est à l’angle de l’avenue Franklin-D. Roosevelt et de la rue de La Boétie, et a été ouverte en 1923 sur la ligne 9. quartier du 8e arrondissement de Paris, formé par l’espace compris entre l’avenue des Champs-Élysées, l’avenue Marceau et la Seine. Symbole du luxe et de la richesse qui s’affiche, dont le nom, d’invention récente, est fort utilisé par les promoteurs et la publicité, il est effectivement en forme de triangle et s’appuie aux angles sur les trois places de l’Étoile, de l’Alma et de la Concorde. Il comprend les sites du Petit Palais, du Grand Palais et du Palais de la Découverte, ainsi que le théâtre du Rond-Point et le Carré des Champs-Élysées. Au-delà de l’avenue Roosevelt vers l’ouest, il forme un ensemble compact d’immeubles d’habitation, de commerces et de bureaux structuré par les trois diagonales de l’avenue Montaigne (615 m), ancienne allée des Veuves modifiée en 1850; de l’avenue George-V sud-nord entre le pont de l’Alma et les Champs, ancienne avenue de l’Alma rebaptisée en 1918 en l’honneur du roi d’Angleterre; et de la rue François-Ier (850 m), ouverte en 1861 et qui va du pont des Invalides (place du Canada) à l’avenue George-V. Il abrite notamment le centre d’art et d’exposition Dassault-Artcurial au rond-point des Champs-Élysées, les studios d’Europe-1 et RTL, le théâtre (1 900 places, pour des concerts), la comédie (620 places) et le studio (théâtre de 230 places) des Champs-Élysées situés avenue Montaigne dans un immeuble de 1913, ainsi que le cabaret Crazy Horse au bas de l’avenue George-V, créé par F. Bernardin et passé en 2005 au belge Philippe Lhomme. Il comprend des hôtels de luxe, comme le Four Seasons George-V (650 sal.), propriété du prince saoudien Al-Walid et assorti du restaurant étoilé Le Cinq, son voisin le Prince-de-Galles créé en même temps (1928) et passé au groupe Starwood par le biais de Sheraton; ou non loin l’hôtel de Sers, ouvert en 2004 par groupe d’origine allemande Worldhotels; avenue Montaigne, le Plaza Athénée (520 sal.), où est le restaurant trois étoiles d’Alain Ducasse et qui appartient au groupe Dorchester comme le Meurice du 1er arrondissement. Le Fouquet’s et l’hôtel Fouquet’s Barrière (350 sal., au groupe Lucien Barrière depuis 2006) sont sur les Champs-Élysées, le restaurant Les Élysées est rue Vernet, le Lasserre (trois étoiles) face au Palais de la Découverte. Cette partie occidentale du quartier accueille également des sièges de sociétés, dont le gros immeuble de la banque HSBC sur les Champs-Élysées, ou Air-France non loin, la clinique Élysée-Montaigne, ainsi que des églises arménienne, italienne (Notre-Dame de Consolation) et écossaise, plus la cathédrale américaine Sainte-Trinité (épiscopalienne anglicane) de 1884, dont le clocher carré monte à 85 m. Au sud-est, la rue Jean-Goujon croise la rue François-Ier et la rue Bayard; la première (520 m) évoque le sculpteur de la Renaissance (1510-1566); la dernière (290 m, sud-nord), qui porte le nom du célèbre chevalier (1475-1524), abrite les studios des radios privées; toutes deux ont été nommées en 1823 et le croisement porte le nom de place François-Ier. La partie orientale du quartier, au-delà de l’avenue Franklin-D. Roosevelt, est un espace de jardins dans lequel s’offrent la promenade du cours la Reine et les trois domaines d’exposition majeurs, construits pour l’Exposition universelle de 1900, que sont le Petit Palais, aménagé en musée des beaux-arts de la Ville de Paris dès 1902 (7 000 m2), rénové en 2005 et qui reçoit annuellement 600 000 visiteurs; le Grand Palais (77 000 m2) devenu établissement public en 2007, en chantier de 2002 à 2010 après maintes utilisations, salons et affectations plus ou moins contradictoires et difficultés techniques; et son voisin le Palais de la Découverte, sous la même tutelle mais plus récent, ouvert en 1937 dans l’aile d’Antin du Grand Palais, sur 25 000 m2. Juste au nord du Palais de la Découverte est le bâtiment circulaire du théâtre du Rond-Point, de 1860, qui fut une Galerie des Glaces avant d’être réaménagé pour la Compagnie Renaud-Barrault en 1981, avec 750 places. L’avenue Winston-Churchill, jadis Alexandre-III, va du cours la Reine à la place Clemenceau sur les Champs-Élysées, passant entre le Petit et le Grand Palais. L’avenue du Général-Eisenhower (210 m), est dans les jardins entre le théâtre et le Grand Palais, dans le prolongement de la rue Jean-Goujon, dont elle est une portion, nommée en 1970 après la mort de l’ancien commandant des armées et président des États-Unis (1890-1969). Plus à l’est, le restaurant Ledoyen, un autre trois étoiles, occupe un pavillon de 1842, dit Carré des Champs-Élysées, qui avait accueilli le restaurant créé dès 1791 par le traiteur Pierre-Michel Doyen; il est exploité par une filiale du groupe Veolia et actuellement confié au chef Le Squer. Le quartier est desservi par la station de RER A Charles-de-Gaulle-Étoile et par les stations de métro Alma-Marceau et Concorde, Champs-Élysées-Clemenceau, Franklin-Roosevelt, George-V. La station George-V est sur les Champs-Élysées au débouché de l’avenue George-V, nommée Alma en 1900, elle a changé de nom en 1920. |