Canton de Montfermeil26 400 hab. dont 260 à part, 545 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement du Raincy, 4 km à l’est de celle-ci. Les deux tiers du territoire sont sur le plateau d’Aulnoye, sur le calcaire de Brie, qui porte au nord la forêt de Bondy, dont la commune a 21 ha. Au sud-ouest, le vaste quartier de Franceville est fait de pavillons alignés sur une grille de rues régulière, s’achevant au sud-est au sommet du coteau dit Côte de Beauzet, par lequel on domine Chelles. Au nord de la D 137 sur le plateau, aux Sept-Îles et aux Bosquets, les immeubles collectifs sont nombreux au contraire, et font partie de la vaste «zone urbaine sensible», «zone de rénovation urbaine» et «zone franche urbaine» du Grand Ensemble de Clichy-sous-Bois-Montfermeil (30 000 hab., 230 ha). Celle-ci comporte une partie séparée plus au sud-est, également dans la commune. Au sud du centre-ville, le relief s’abaisse dans une large cuve où descend la D 117 (boulevard de l’Europe) le long du parc Jean-Valjean dans le quartier des Cèdres. La partie nord-est de la commune est également en contrebas du plateau, en continuité avec les espaces pavillonnaires de Coubron et du nord de Chelles dans le quartier des Coudreaux. La ville a un musée du Travail, un Petit Château du 17e s. au Conseil général, accueillant des adolescents en difficulté, le moulin à vent du Sempin restauré. Le château des Cèdres (17e s., à la ville) propose un spectacle Son et Lumière sur Les Misérables dans un parc arboretum de 11 ha avec jardins chromatiques, unissant le parc des Cèdres et le parc et la fontaine Jean-Valjean. Un centre de loisirs est ouvert au domaine boisé de Formigé (5 ha). Montfermeil a deux collèges publics, un centre hospitalier intercommunal de 520 lits dont 460 médicaux en centre-ville, un centre de rééducation, la maison de retraite des Ormes (une centaine de places) en bordure de la forêt, mais peu d’entreprises: seuls un magasin Atac, le transport par autocars Les Kangourous, le nettoyage Osten et les démolitions Brunet dépassent 50 salariés, sans atteindre la centaine. Montfermeil avait 1 000 hab. vers 1850, 1 600 en 1901 puis est entrée en croissance sensible: 6 200 hab. en 1936 et un saut de 1962 (12 000 hab.) à 1968 (21 100) avec la construction des cités HLM. Les municipalités étaient communistes dès avant la guerre et jusqu’en 1983, puis la majorité a basculé à droite avec Xavier Lemoine, un maire connu pour ses prises de position à propos des bandes de jeunes et de l’intégration, ex-UMP membre du Parti chrétien-démocrate. Le canton a 37 200 hab., 3 communes, 1 337 ha; son conseiller est Raymond Coënne, UMP, maire de Coubron. 4 700 hab. (Coubronnais), 414 ha, commune de la Seine-Saint-Denis dans le canton de Montfermeil, juste au nord du chef-lieu. Cette petite ville se tient dans une dépression encadrée par le plateau de calcaire de Brie dit massif de l’Aulnoye, qui porte la forêt de Bondy. Une partie de celle-ci est dans la commune, surtout le bois de Bernouille au nord et, au sud, la forêt de Bondy proprement dite., qui contient plusieurs étangs dans un vallon. Un parc accrobranche Koala de quatre parcours a été aménagé dans les bois. L’aqueduc de la Dhuys suit le haut du coteau, avant de traverser la forêt de Bondy vers l’ouest. Le village originel, où est la mairie, est au centre du finage. Deux urbanisations se sont développées vers le sud en direction de Montfermeil, et vers l’ouest dans la large cuve des Courbonnes, principalement sous la forme de pavillons en lotissements. Les étangs du Moulin et Corot, ainsi nommé en raison des visites du peintre, qui y eut un atelier, sont au sud-est de la ville. La partie nord-est du finage reste agricole (100 ha de cultures, 181 de bois). La commune avait 330 hab. en 1851, seulement 310 en 1901 puis sa population a un peu augmenté, passant à 750 hab. en 1936, 1 000 en 1954; elle a atteint 4 300 hab. en 1982 puis a freiné son développement. La municipalité est traditionnellement de droite; le maire est Raymond Coënne (UMP), également conseiller général. 6 100 hab. (Valjoviens), 378 ha, commune de la Seine-Saint-Denis dans le canton de Montfermeil, au nord du chef-lieu. La commune est juste au sud de Tremblay-en-France et au nord de Coubron, de part et d’autre de la N 3. Son territoire est accidenté par le plateau de l’Aulnoye au sud, et les carrières qui le défoncent. Un petit quartier reste très isolé au sud-est, à la périphérie du fort de Vaujours, qui abritait un établissement du CEA jusqu’en 1997; le fort est lui-même dans la commune de Courtry (Seine-et-Marne) et ses abords sont reconnus contaminés par l’uranium. L’essentiel de l’habitat se concentre à l’extrême-ouest de la commune autour d’un échangeur de la N 3; la mairie, la résidence de la Vieille Fontaine et l’église sont au sud de celui-ci, avec une partie du bois du Renard appartenant à la forêt de Bondy. Un lotissement pavillonnaire du Parc de Vaujours est juste à l’est, au sud de la N 3 lui aussi, formant avec le collège catholique du centre le quartier Fénelon. Un quartier plus étoffé s’intercale au nord de la N 3 entre les communes du Tremblay et de Sevran, comme extension du lotissement tremblaysien du Vert-Galant. Entre la N 3 et la route de Meaux (D 44), le Pré des Saules forme un petit quartier d’habitat, dit des Marlières, relayé à l’est par une zone industrielle établie sur le site des plâtrières où Placoplâtre (Saint-Gobain) emploie plus de 500 salariés. La gare du RER B du Vert Galant est proche de la limite nord de la commune, mais de l’autre côté du canal de l’Ourcq. Vaujours a un collège public en bordure du parc de la Poudrerie, le collège privé Fénelon et un lycée privé horticole au château de Vaujours (18e s.), ainsi qu’une maison de retraite (50-100 sal.). La croissance de la population a commencé dès 1845; la commune avait 1 300 hab. en 1856, 2 100 en 1906 et elle a poursuivi une croissance régulière depuis. Le maire est Dominique Bailly, divers droite. |