Communauté d’agglomération Rochefort Océan' communauté d’agglomération de Charente-Maritime, siégeant à Rochefort; 25 communes et 63 500 habitants sur 142 140 ha. Outre Rochefort, Échillais, Fouras, Saint-Agnant, Saint-Laurent-de-la-Prée, Soubise et Tonnay-Charente ont plus de 2 000 hab. Saint-Nazaire-sur-Charente (1 210 Saint-Nazairiens, 2 031 ha), 7 km à l’ouest de Rochefort, juste à l’est de Port-des-Barques, se partage entre la plaine au sud et le marais de la Charente au nord, qui entoure une petite île portant le fort Lupin, construction en demi-cercle du 17e s.; grand méandre de la Charente à la Prée de Lupin au NE; camping au SO. Le canal de l’Arceau limite le finage au sud. Sa population augmente depuis 1975 (660 hab.); elle a gagné 350 hab. depuis 1999 (+41%). Port-des-Barques (1 820 Port-Barquais, 566 ha) est la commune la plus avancée en mer; le village est à 13 km de Rochefort par le viaduc, 8 km à l’ouest à vol d’oiseau. Elle n’a été créée qu’en 1947, à partir du finage de Saint-Nazaire-sur-Charente. Elle avait alors 1 100 hab. et sa population a un peu augmenté depuis, gagnant 260 hab. après 1999. Le port, qui est sur la rive gauche de la Charente à l’entrée de l’estuaire, est un fief de pêcheurs et d’ostréiculteurs, mais de plus en plus accueillant au tourisme, avec un petit port de plaisance; elle a 450 résidences secondaires (31% des logements). Le finage s’appuie sur un dos de relief dans l’alignement du talus de côte qui domine au sud le marais de Brouage, au nord la Charente, et qui fut fortifié; parc à huîtres au sud, un camping. À l’ouest, l’île Madame prolonge ce relief et dépend de la commune de Port-des-Barques; c’est un îlot de 1 000 m sur 600, occupé par une ferme aquacole avec écomusée, un vieux fort sur une butte montant à 18 m, un camping, et accessible à marée basse par le sentier de la Passe aux Bœufs (1 km); son nom est celui que portait jadis sa propriétaire, l’abbesse de Saintes — les Révolutionnaires l’avaient pour cela rebaptisée île Citoyenne. L’estran est très étendu, tant du côté de l’estuaire que vers le sud-ouest sur le platin de l’Estrée. Saint-Froult (350 hab., 639 ha) est au bord des marais, de l’autre côté du canal de l’Arceau à 10 km OSO de Rochefort. Son finage a 3 km de côte; parcs à huîtres et écluse de Monportail au nord, observatoire ornithologique au sud, avec Maison de la Réserve à la ferme de Plaisance; +110 hab. depuis 1999 (+46%). Moëze (560 Moëziens, 2 117 ha), qui est à 7 km SO de Rochefort, se tasse sur la plaine et possède de nombreux anciens marais salants au sud; le clocher, élancé, sert d’amer; une belle croix hosannière du 16e s., dite aussi temple, se dresse à l’est du village. La commune a 2 500 m de rivage, entièrement dans la réserve de Moëze-Oléron. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Beaugey (790 Beaugeatins, 1 451 ha) est à 10 km SSO de Rochefort, et a aussi une grande part d’anciens marais salants dans le marais de Brouage; +310 hab. depuis 1999 (+65%). Saint-Jean-d’Angle (700 Angloisiens, 2 161 ha) est à 17 km SSE de Rochefort; ce fut un petit port, qui conserve un grand clocher-tour et les restes d’une forteresse du 15e s. à douves, plus de vieilles tours. Le finage contient vers l’ouest de vastes étendues d’anciens marais salants, d’où émerge à peine la minuscule île de Malaigre au NO; au NE, hameau de Saint-Four, avec une tour; la D733 est à la limite orientale du finage, avec un accès au N; +190 hab. depuis 1999 (+36%). La Gripperie-Saint-Symphorien (600 Griphoriens, 1 816 ha dont 400 de bois), 21 km au sud de Rochefort, a davantage de terre ferme, mais boisée; l’ouest est dans les marais. Son église romane (classée) fut un lieu de pèlerinage marin. Au sud, réserve naturelle de la Massonne (85 ha). La D733 traverse le finage à l’est; +110 hab. depuis 1999. Champagne (620 Champagnais, 1 953 ha dont 337 de bois), 20 km SSE de Rochefort, dont le village est à 6 km SE de Saint-Amant, porte bien son nom dans la plaine calcaire un peu nue; elle est bordée à l’est par la vallée sinueuse de l’Arnoult; +70 hab. depuis 1999. Saint-Hippolyte (1 470 Hippolytains, 2 328 ha), 8 km ESE de Rochefort, 3 km au sud de Tonnay, est au sud de la Charente, qui l’entoure d’une large courbe de marais drainés, où passe le canal de la Seudre à la Charente. Au NO, la commune est riveraine de Rochefort, dans une plaine nue. La D137 traverse le finage à l’est, et la Charente au NE; un pont suspendu donne accès à Tonnay-Charente un peu en aval; voie verte et ancien Chemin des Poissonniers au sud, un camping. Le village, dont la population progresse lentement depuis 1975 (810 hab.), a un clocher à façade romane; +290 hab. depuis 1999 (+24%). Cabariot (1 380 Cabariotais, 1 512 ha), 11 km ESE de Rochefort sur la rive droite, conserve une belle église romane au hameau de Saint-Clément; base de loisirs, maison de retraite de Candé (30 sal.). La voie ferrée vers Saintes passe au sud; l’A837 traverse le finage au SE et au nord, où est sa gare de péage; la D137 franchit la Charente à Saint-Clément au NO. La Boutonne rejoint la Charente à l’angle SE du finage à Carillon; +260 hab. depuis 1999. Lussant (1 010 Lussantais, 879 ha) est à 12 km à l’est de Rochefort sur la D739 et étend son finage vers le sud jusqu’à la Boutonne; plomberie CSA (35 sal.); +140 hab. depuis 1999. Saint-Coutant-le-Grand (420 Saint-Coutantais, 1 280 ha) est 16 km à l’est de Rochefort, au NE d’un finage qui se déploie dans les marais drainés de la Boutonne au sud; la D739 passe un peu au nord du village; +130 hab. depuis 1999 (+46%). Moragne (510 Moragnais, 1 203 ha), 18 km ENE de Rochefort, est au nord de la D739; vers le nord, le finage est dans le marais, drainés par la Ceinture des Treize Prises et le canal de Genouillé; +100 hab. depuis 1999. Muron (1 370 Muronais, 3 906 ha), 16 km NE de Rochefort, est un village-centre rural à professions agricoles et para-agricoles. La commune, très allongée vers le sud-ouest jusqu’aux portes de Rochefort et de Tonnay-Charente, ne manque pas d’anciens marais drainés de part et d’autre de la route de Rochefort à Surgères. Au milieu se détache un peu l’ancienne île d’Albe, avec un hameau étoffé sur la D911 (ex-N11), qui contourne Muron. Le finage est bordé au nord par le canal de Charras, au sud par celui de Genouillé; +340 hab. depuis 1999 (+33%). Loiré-les-Marais (390 Loirains, 1 246 ha), 8 km NNE de Rochefort, est à l’extrémité de la grande île de Breuil, environnée de marais à l’est; église à fresques du 13e s., ancienne grange dimière; +60 hab. depuis 1999. Breuil-Magné (1 710 Breuillais, 2 225 ha), 5 km au nord de Rochefort, au-delà de l’autoroute, trône sur une grande île au milieu des marais, dont la commune occupe une partie notable vers le nord-ouest. Près de la petite île de Liron au NO, le site de la cabane de Moins initie aux marais, à leur gestion et aux oiseaux (canards); centre d’appels Beau Breuil (35 sal.); +450 hab. depuis 1999 (+36%). Vergeroux (1 220 Vergeroussois, 553 ha) est juste au NO de Rochefort sur la courbe de rive droite de la Charente; un ancien fort avec poudrière de l’arsenal de Rochefort a été fermé en 1992; port de plaisance, aire de loisirs avec modèles réduits, camping, sortie routière principale de Rochefort vers La Rochelle avec connexion de l’autoroute et de la N137 à quatre voies. La partie NO du finage est dans les marais; +450 hab. depuis 1999 (+58%). Île-d’Aix (240 Aixois, 119 ha) est le nom de la commune occupant l’île d’Aix, qui prolonge en mer la pointe de Fouras et se trouve à peu près à mi-chemin de Châtelaillon et de l’île d’Oléron. Elle en est séparée de 3 km à marée haute, mais le détroit d’Énet ne mesure qu’un kilomètre à marée basse. L’île a une forme de croissant d’environ 3 000 m de long et 700 de plus grande largeur, dont les pointes regardent vers l’est et vers le sud. Objet de convoitises britanniques, elle fut fortifiée au 17e s. au moment de la création de l’arsenal de Rochefort, et durant le Premier Empire. Elle porte encore une kyrielle de batteries et trois forts: à la pointe de Coudepont au nord-est; le fort Liédot au nord, où Ahmed Ben Bella, futur président de la république d’Algérie, fut emprisonné durant trois ans (1959-1962); et le grand fort de la Rade à la pointe sud. Le village et le port Rochefort sont au sud, reliés à Fouras par navettes et, en saison, avec la Pallice et avec la Perrotine à Oléron; une plage s’ouvre dans le creux du croissant, abrité des vents d’ouest; quelques petites anses se dispersent; un camping. Le village a deux musées, fondés en 1928 et 1933 par le baron Gourgaud (1891-1944), descendant d’un général de Napoléon; l’un est consacré à Napoléon, qui passa trois jours dans l’île avant de se rendre aux Anglais; l’autre présente des collections recueillies en Afrique. La population communale a beaucoup fluctué, connu un maximum à 630 hab. en 1872 et avait encore 400 hab. en 1900. Elle varie entre 150 et 200 hab. depuis 1920, et a gagné 50 hab. depuis 1999. De la commune dépend le curieux fort Boyard, construit à grands frais sur un banc de sable à mi-chemin de l’île d’Oléron, commencé en 1804 et achevé en 1857 seulement, et qui n’a jamais eu la moindre garnison; propriété du Conseil général, il est loué pour des jeux télévisés qui ont popularisé sa silhouette massive et ses recoins intimes. (3 580 Échillaisiens, 1 472 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de Rochefort-Océan, 4 km au sud de la ville. C’est une banlieue de l’autre côté de la Charente, accessible par le pont transbordeur et par le viaduc routier de la D733; belle église romane saintongeaise. Le village du Martrou est juste au pied du pont en bord de Charente. La commune est bordée à l’est par le canal de la Seudre à la Charente, au sud-ouest, elle touche à l’aérodrome de Rochefort-Saint-Agnant; magasin Super U (70 sal.), négoce France-Boissons (25 sal.), une usine d’incinération des déchets. Surtout résidentielle, la commune avait 1 100 hab. à la veille de la guerre et a nettement progressé ensuite, passant les 2 000 hab. vers 1978. Elle y a ajouté 690 hab. depuis 1999 (+24%). (4 140 Fourasins, 951 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération Rochefort-Océan, 15 km ONO de Rochefort. La ville occupe un cap entre la baie d’Yves au nord et l’estuaire de la Charente au sud, prolongé par une longue pointe rocheuse et tortueuse vers le NO jusqu’à la Fumée. C’est un port ostréicole, qui servit jadis de bastion défensif de Rochefort. Le fort la Pointe, élevé en 1672 en demi-cercle au SE de la commune, est sur la rive droite de la Charente et commandait l’entrée de l’estuaire; le fort Vauban, en ville côté sud, y fut construit dès le 11e siècle, et transformé par Vauban; un musée régional est aménagé dans son donjon de 30 m, qui date du 13e s. et a été refait vers 1480. Sur la pointe de la Fumée au NO du bourg se trouve le fort de l’Aiguille; au bout est l’embarcadère pour l’île d’Aix; à 1 800 m au-delà vers l’ouest, sur un îlot devant l’île d’Aix, le fort de l’Énet, en demi-cercle au bord du pertuis de ce nom, date des fortifications napoléoniennes de 1811. Fouras est depuis longtemps livrée aux activités plus pacifiques de l’ostréiculture et du tourisme; on y pratique les bains de mer depuis les années 1850. La commune bénéficie de plusieurs petites plages; trois ports de plaisance, deux sur la côte nord qui regarde la baie d’Yves et un en ville sur la côte sud de la pointe, ont été aménagés mais n’offrent encore qu’une soixantaine de places. La commune compte deux villages de vacances et des colonies, ainsi qu’un casino du groupe Émeraude (40 sal.) dans un parc de chênes verts; deux campings; supermarché U (45 sal.). Le sud du finage est dans les marais au débouché de la Charente Fouras a 1 900 résidences secondaires pour 1 800 principales. Elle est aussi la capitale de la production de naissain d’huîtres et dispose de nombreux bouchots; maison de retraite, Intermarché de 35 sal. Sa population était de 800 hab. dans la première moitié du 19e s., puis était montée à 2 000 vers 1900; elle a poursuivi sa croissance, passant à 4 000 hab. dès 1954, mais elle a décliné ensuite, avant d’augmenter à nouveau (+220 hab. depuis 1999). (24 900 Rochefortais, 2 195 ha) est une sous-préfecture de la Charente-Maritime, 32 km SSE de La Rochelle. La ville occupe le lobe d’un large méandre de la Charente, sur la rive droite au milieu des marais. La limite communale est fixée par la Charente et ne dépasse que de peu le périmètre du méandre au nord de l’A837. Le site fut choisi par Colbert pour y édifier un grand port de guerre en remplacement de celui de Brouage qui s’était envasé; les navires pouvaient s’y abriter sur le fleuve à près de 20 km de la mer, protégés en avant par les défenses de l’île d’Aix et de Fouras. Le chantier a duré de 1666 à 1690, autour d’un arsenal, qui fut le plus puissant du royaume. Mais l’arsenal a fermé en 1926 et la Marine a définitivement abandonné le site en 2002. Entre temps, Rochefort est passée par de graves moments de crise, et des destructions en 1944, avant de repartir sur de tout autres bases: un puissant effort de restauration, un centre de services avec de bons atouts touristiques, une ville industrielle et même un port de commerce. Rochefort a d’ailleurs reçu en 1993 le grand prix national du patrimoine pour ses efforts de rénovation. La ville a un plan régulier en damier, inscrit dans un demi-cercle autour de l’arsenal, qui longeait la rive droite de la Charente à l’est de la ville. L’orientation des rues principales est d’ailleurs la même qu’à La Rochelle, sensiblement NNE-SSO, parallèlement à l’arsenal; cela a le mérite de les protéger des vents d’ouest, mais ceux-ci peuvent s’engouffrer à l’aise dans les rues transversales. La place centrale, avec l’hôtel de ville, se nomme évidemment place Colbert. Alentour se trouvent la sous-préfecture et les douanes, le théâtre à l’italienne et en bois de la Coupe d’Or, le musée des commerces et métiers d’autrefois; non loin au nord se tient le palais de justice, tout près mais au sud la curieuse maison de Pierre Loti (né à Rochefort en 1850), avec mosquée et salon turc. Tout le bord du fleuve est occupé par les anciennes installations de l’arsenal; la plus spectaculaire est la Corderie, un bâtiment de 370 m de long où se tressaient les cordes des voiliers et qui abrite à présent, entre autres, un Centre international de la Mer présidé par Erik Orsenna, et des instituts de formation (IEQT, ISAAP, v. plus loin). La Corderie est entourée de plusieurs bâtiments (anciennes forges et magasins de vivres) et de toute une série de jardins: de la Marine, des Retours, des Amériques, de la Galissonnière, un labyrinthe végétal de la Bataille navale, une aire des Gréements, etc. Au sud se voient l’hôtel de la Marine et le musée de la Marine, l’arc de triomphe de la porte du Soleil de 1830 à l’entrée, et deux formes de radoub, dont l’une fut longtemps occupée par la construction d’une réplique de la frégate l’Hermione qui amena La Fayette en Amérique et qui fit sa première traversée transatlantique en 2015. Au nord, deux bassins servent désormais aux bateaux de plaisance (300 places au total). Ils amorçaient le tracé des remparts et des douves qui protégeaient la ville vers le nord et l’ouest. Au nord-ouest s’étalent les vastes bâtiments de l’ancien hôpital de la marine, qui ont abrité l’école de médecine navale; il en reste, dans un environnement de jardins, un musée de la médecine navale et tropicale et une immense bibliothèque sur le même thème. Près de l’hôpital a été découverte en 1866, à l’occasion d’un forage, une source d’eau chaude (42 °C, à 856 m), exploitée à présent par un établissement thermal du groupe Eurothermes, refait en 1998 (110 sal.). Vers le sud, les anciens fossés et remparts ont fait place à une coulée verte qui rejoint les abords du centre-ville et se termine par le théâtre du Petit Marseille et le musée archéologique de la Vieille Paroisse. La ville du 17e siècle se termine au sud par un quartier militaire en partie reconverti en un vaste conservatoire de musique. Au-delà, les ressources patrimoniales de Rochefort se complètent d’une zone industrielle en bordure de Charente au SE; puis d’un parc horticole avec un conservatoire du Bégonia, juste hommage à Maurice Bégon, ancien intendant de la marine à Rochefort (1638-1710), dont un envoyé découvrit la fleur aux Antilles. Un peu en aval, le pont transbordeur sur le fleuve mène au Martrou, port de la commune d’Échillais; il date de 1900, a été abandonné, puis rouvert en 1991 aux piétons et cyclistes; depuis 1991 aussi, un viaduc parallèle permet le passage des voitures. Au sud-ouest du méandre subsiste l’ancien aérodrome militaire de Rochefort-Soubise. Au nord de la ville, la voie ferrée dessine une courbe en suivant la bordure des marais, laissant une large place à l’échangeur qui donne accès à l’autoroute des estuaires (A837). Le port de commerce de Rochefort, en amont de la ville, est partagé avec la commune de Tonnay-Charente; son trafic annuel est un peu inférieur au million de tonnes, et les sorties équilibrent presque les entrées; celles-ci sont en engrais et en bois (résineux sciés du bassin de la Baltique), tandis que les céréales dominent aux sorties. Le port a des relations régulières avec la Baltique, l’Islande, les Antilles, le Maroc et l’Afrique occidentale. L’activité industrielle de Rochefort s’était réorientée principalement vers la construction aéronautique; le groupe Airbus y conserve environ 930 emplois (Stelia), Simair (cellules d’aéronefs, holding Nisima) 190, Malichaud (aubes pour réacteurs, états-unien Chromalloy) 210. S’ajoutent à cet ensemble les traitements de surface Metachrome (210 sal.) et Toulousaine de Traitements (40 sal.); une fonderie de la CFFC (Française des fontes en coquille), devenue NDC Foundry (New Die Casting) et réduite à 90 sal.; plateaux de tables stratifiés SM (britannique, 80 sal.), vernis et mastics pour l’ébénisterie (Initiatives Décoration, 85 sal.), matériels électriques Comeca (45 sal.) et Scopeec (50 sal.), chantier naval de plaisance Bavaria (60 sal.). Dans le bâtiment apparaissent les entreprises de génie thermique Hervé (80 sal.), réseaux électriques Signalisation de Bretagne (80 sal.), Allez (70 sal.), travaux publics Eiffage (50 sal.); maçonnerie ECBL (115 sal.). Rochefort est aussi un centre de services étoffé, avec centre hospitalier, cliniques (70 sal.), 3 maisons de retraite dont la Roseraie (40 sal.), les Bégonias (30 sal.), les Jardins d’Iroise (30 sal.); deux collèges publics et un privé, trois lycées publics dont un professionnel qui soutient une plate-forme technologique de plasturgie et métallurgie. Rochefort a également un Institut régional des techniques de l’image et du son (Irtis), une École des ingénieurs en génie des systèmes industriels (EIGSI) plus, dans le domaine militaire, associée à la base aérienne 721, une École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) et, plus connue, une École des spécialités techniques (EST) par laquelle doivent passer tous les mécaniciens de l’armée de l’air. Depuis 1992, fonctionne aussi à la Corderie un Institut européen de la qualité totale (IEQT), fondé par la Chambre de commerce avec la collaboration de l’Université de Poitiers, et dont le nom très ambitieux signifie qu’il forme des «animateurs qualité niveau II») pour les entreprises. La Chambre de commerce entretient aussi à la Corderie un Institut supérieur des achats et approvisionnements (ISAAP). La société Lodima propose pour sa part un centre de formation professionnelle (métiers du tertiaire). Les autres services et commerces sont surtout représentés dans la distribution par un centre Leclerc (240 sal.), un Intermarché (100), magasins Monoprix (25) et Leader Price (25), Decathlon (30 sal.), Bricomarché (40 sal.) et Bricorama (30 sal.); les négoces France Boissons (50 sal.) et de primeurs Pons (45 sal.); assurances April (35 sal.), informatique Ivooo (60 sal.); transports Dusolier Calberson (80 sal.) et MDN (30 sal.), et autocars Keolis (170 sal.);; collecte d’ordures Suez RV (40 sal.); gardiennage Surveil (45 sal.), La Poste (130 sal.). Rochefort a eu 24 000 hab. en 1851, 36 000 en 1901, et avait un peu perdu ensuite, jusqu’à 26 500 hab. en 1931. Remontée à 30 900 hab. en 1954, sa population diminue depuis, en partie au profit des communes voisines; elle a encore perdu 2 600 hab. depuis 1999. La ville a une «zone urbaine sensible» à l’ouest de la ville, le grand ensemble du Petit-Marseille (1 600 hab.). La communauté d’agglomération Rochefort-Océan groupe 25 communes et 63 500 habitants sur 142 140 ha. L’unité urbaine est de 36 000 hab., l’aire urbaine de 48 800 hab. (141e en France). L’arrondissement a 189 200 hab., 82 communes. Le nouveau canton de Rochefort correspond à la commune. (2 760 Saint-Agnantais, 2 249 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’agglomération de Rochefort-Océan, 8 km au sud de la ville. La commune, qui a un collège public, se partage entre plaine et anciens marais salants au sud-ouest; maison de retraite (40 sal.). À l’est du bourg, le hameau de Montierneuf est le site d’un ancien prieuré, avec un grand portail et un superbe pigeonnier, où sont organisés des spectacles de son et lumière. Au nord-ouest de la commune, l’aéroport de Rochefort mord aussi un peu sur les communes voisines d’Échillais et de Soubise; doté de pistes de 2 300 et de 800 m, il est utilisé annuellement par 20 000 passagers, presque tous en vols internationaux. La voie rapide D733 traverse le finage au ras des marais à l’ouest du bourg, recoupant ainsi le canal de la Seudre; deux échangeurs; tout au sud s’isole le hameau de Villeneuve. L’Angise borde le finage à l’est et rejoint la vallée de l’Arnoult à la pointe NE. La commune avait un peu plus d’un millier d’habitants dans la première moitié du 20e s., puis sa population a augmenté à partir de 1960 et atteint les 2 000 hab. en 1999; elle a gagné 610 hab. depuis 1999 (+28%). (2 130 Saint-Laurentais, 2 751 ha) est une commune de Charente-Maritime dans l’agglomération de Rochefort-Océan, 10 km au NO de la ville, au bord des marais sur l’ancienne île de Fouras; une autre île au NE, Saint-Pierre, porte quelques habitations; entre les deux s’insinuent la voie ferrée (gare) et la N137 vers Yves puis La Rochelle; deux campings. L’Inra dispose dans la commune d’une station de recherche et d’un domaine d’expérimentation sur les zones humides (24 personnes). À l’est, mégalithes des Pierres Closes et golf du Parc près du Pont de Charras; le finage est longé à l’est par le canal de Charras, au sud par la Charente, dont la plaine est vide hors des cabanes de pêcheurs; il n’atteint pas la mer, Fouras s’interposant; +750 hab. depuis 1999 (+55%). (3 000 Soubisiens, 1 093 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans l’agglomération de Rochefort-Océan, face à la ville sur la rive gauche de la Charente, mais à 7 km par le viaduc routier, dernier pont sur la Charente, en amont. C’est une ancienne place forte des Rohan, dont il reste quelques traces de l’ancienne seigneurie; un hôtel particulier du 17e s.; atelier de mécanique (Cœurjoly, 20 sal.), Intermarché (20 sal.), travaux publics Eurovia (40 sal.); maison de retraite (Orpea, 45 sal.), petit chantier naval de plaisance, et port de plaisance de 60 places; elle est fleurie (trois fleurs). Soubise n’avait encore que 720 hab. en 1968 et sa population est passée au-delà de 1 400 en 1982, 2 910 en 1999 mais avec une population comptée à part de 1 200 personnes, en raison de la présence, au sud-est, de l’école de formation de l’Armée de l’Air qui occupe une centaine d’hectares dans le prolongement de l’aérodrome de Rochefort-Saint-Agnant (base aérienne militaire BA 721). (8 220 Tonnacquois, 3 439 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’agglomération de Rochefort-Océan, 6 km à l’est du chef-lieu sur la rive droite de la Charente. La ville est devenue une extension de Rochefort; elle est bien desservie par la voie ferrée et l’autoroute des estuaires (deux accès), plus la N137 vers Saintes et la D739 vers l’est. À l’ouest de la commune, les installations portuaires prolongent celles de Rochefort et l’autorité portuaire est commune. La ville a d’assez nombreuses petites entreprises, surtout de services et de transport; elle accueille un collège public et un institut médico-éducatif, une maison de retraite (50 sal.); fabrique d’engrais Timac Agro (60 sal.), supermarché U (85 sal.) et Conforama (35 sal.), maçonnerie Noureau (20 sal.), travaux publics SMBA Vigier (20 sal.), nettoyage Aber (70 sal.), nettoyage urbain Nicollin (50 sal.); négoce de matériaux VM (25 sal.). Un pont suspendu de 1842 permet aux piétons et aux cyclistes de traverser la Charente; à l’ouest s’ouvre un quartier de marais, drainés vers la Charente par le canal de Saint-Louis et le canal de Genouillé. Le finage s’étend vers le NE jusqu’aux limites de Genouillé et de Moragne. La commune a eu 3 000 hab. vers 1865, 4 000 en 1883, 5 000 en 1952, 6 000 en 1965. S’y sont ajoutés 1 360 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Tonnay-Charente a 15 communes et 26 500 hab. |