Communauté d’agglomération du Grand Annecy' communauté d’agglomération de la Haute-Savoie, associant 34 communes et 203 800 hab. sur 51 500 ha. Annecy (siège), Alby-sur-Chéran, Argonay, Chavanod, Epagny Metz-Tessy, Groisy, Fillière, Poisy, Saint-Félix, Saint-Jorioz, Sévrier, Veyrier-du-Lac, Villaz ont plus de 2 000 hab. Nâves-Parmelan (1 030 Naverois, 539 ha dont 211 de bois), 4 km ENE d’Annecy-le-Vieux à 640 m, porte depuis 1935 le nom du massif du Parmelan qui la domine, mais dont elle n’atteint pas le sommet; sa population croît tranquillement depuis les années 1920 (260 hab.), gagnant encore 140 hab. après 1999. Charvonnex (1 480 Charvonnois, 471 ha), au bord de la Filière et sur la D1203 à 11 km au nord d’Annecy à 560 m, a une gare et une entreprise de traitement de déchets (Ortec, 350 sal.). Sa population augmente régulièrement depuis les minima de 1921 (320 hab.) et 1954 (340); elle a gagné 700 hab. après1999 (+90%). Montagny-les-Lanches (800 Montagnolans, 438 ha) est à 10 km SO d’Annecy à 610 m; camping. À l’est s’est développé le gros hameau d’Avulliens et passe l’A41, qui a au SE un gros échangeur à péage n°15.1 avec la D1201, partagé avec Annecy (Seynod). La population a plus que doublé depuis les 370 hab. de 1999. Chapeiry (960 Chapeiriens, 576 ha) est à 12 km SO d’Annecy à 600 m; hameau de Vésine au SE, près de l’A41. Au SO, à la limite de Saint-Sylvestre, cascade du Voile de la Mariée sur le Nant de l’Eau Salée. La commune a 350 hab. de plus qu’en 1999 (+57%). Saint-Sylvestre (620 Saint-Sylvestrins, 534 ha) est à 15 km au SO d’Annecy; mairie, école et église se perchent sur une échine à 656 m mais sans habitat. Celui-ci est dispersé; le hameau du Pissieux est au pied du relief au bord du Chéran encaissé, qui borne le finage au sud; cascade du Voile de la Mariée à l’est sur le Nant de l’Eau Salée, partagée avec Chapeiry; hameaux de Vouchy et Marcelette à l’ouest. La commune a gagné 100 hab. après 1999. Mûres (920 Mûrains, 523 ha) est à 15 km SSO d’Annecy, au SE d’Alby-sur-Chéran, à 500 m; l’habitat est dispersé. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). Viuz-la-Chiésaz (1 330 Viulans, 1 391 ha dont 607 de bois), 18 km SSO d’Annecy et 3 km ESE d’Alby-sur-Chéran à 585 m, a un finage qui monte à l’est sur le Semnoz jusqu’au Crêt de Châtillon (1 699 m); ski de fond, vol libre. Poursuivant sa progression récente, la commune a gagné 290 hab. depuis 1999 (+28%); elle n’en avait que 340 dans les années 1960. Quintal (1 310 Quintalis, 913 ha) est à 14 km au sud d’Annecy, son village au pied du Semnoz à 750 m, prolongé au nord par l’urbanisation du Chêne; parc de loisirs au SE sur le flanc du Semnoz; plus loin, le finage atteint le Crêt de la Grande Danne à 1 530 m. La commune a 410 hab. de plus qu’en 1999 (+46%). Menthon-Saint-Bernard (1 950 Menthonais, 451 ha) est à 5 km SSE d’Annecy. La commune touche à la rive orientale du lac d’Annecy mais n’en a qu’une petite fraction, dotée d’un port de plaisance et de villas. Le village, à 482 m, se tient un peu en retrait du lac; il conserve des thermes romains, mais les tentatives de création d’une station thermale utilisant la source locale ont échoué au 19e siècle. Vers l’intérieur, le château perché de Menthon est depuis des siècles à la famille de ce nom, mais a été très remanié au 19e siècle; belle bibliothèque. Le nom de Saint-Bernard a été ajouté à celui du village sous Vichy (1943), en hommage à l’inspirateur des hospices alpestres des cols qui portent son nom, et qui est réputé être né au château de Menthon (11e s.). La commune monte jusqu’aux extraordinaires rochers des Dents de Lanfon (1 828 m) qui dominent aussi Talloires et Bluffy. La commune avait seulement 570 hab. en 1962 et sa population augmente depuis (+240 hab. après 1999). Bluffy (390 Bluffétiens, 374 ha dont 218 de bois) est juste un peu au-dessus de Menthon, à 640 m, et garde le col de même nom (630 m) qui donne accès à l’est à la haute vallée du Fier; elle n’avait pas 100 hab. en 1954 et en a gagné 140 depuis 1999 (+56%). Talloires-Montmin (1 990 Talloiriens, 3 698 ha) est une commune nouvelle de 2016 née de la fusion de deux communes. Talloires (1 660 hab., 2 069 ha dont 1 000 de bois) est à 12 km SSE d’Annecy à 447 m, au bord du lac. Son finage borde tout le sud-est du lac et atteint la Tournette à l’est (2 851 m). Elle fut le site d’une abbaye bénédictine, dont il ne reste que quelques bâtiments du 16e s. utilisés par un hôtel (50 sal.); un prieuré a été aménagé en centre de rencontres culturelles. La mairie occupe la maison natale du chimiste Berthollet (1748-1822). Talloires est une station de résidence et de loisirs, lieu gastronomique (auberge du Père Bize Odylac, 40 sal.) et site de spectacles pyrotechniques en août; elle a un port de plaisance et une base nautique et l’ensemble est désigné comme «village de charme». Au nord du village, le petit massif du roc de Chère rétrécit le lac; il porte un golf et une réserve naturelle de 68 ha. À l’est du village, cascades du Saut du Moine et du Pont des Fées. Au sud de la commune, la forêt d’aventure et le site de parapente de Planfait sont proches des rochers et du col de la Forclaz. Le relief atteint 2 254 m à la pointe de la Bajulaz; rochers du Roux (escalade, vol libre). Talloires n’avait que 580 hab. en 1954; sa population a augmenté de 200 hab. depuis 1990. Montmin (330 hab., 1 629 ha dont 682 de bois) a son village à 7 km SE de Talloires, à 1 050 m au-delà du col de la Forclaz 1 150 m). Le finage n’atteint pas le lac; il monte à l’est jusqu’à la Tournette (2 351 m) et dispose sur ses pentes d’une petite station de ski (2 pistes et 2 remontées); refuges du Pré Vérel et de la Tournette; +140 hab. après 1999 (+74%). Duingt (1 050 Dunois, 439 ha dont 242 de bois) est sur la rive occidentale du lac d’Annecy à 435 m, au SE de Saint-Jorioz au pied du Taillefer, grâce auquel son site avance dans le lac; à la pointe, château du 15e siècle, très remanié au 19e et au 20e, avec une tour à créneaux hexagonale; port de plaisance, base de nautisme et ski nautique; deux campings à la limite de Saint-Jorioz; château et hameau d’Héré au SO; esplanade de Bellevue sur la crête au sud. Sa population était tombée à 240 hab. en 1962 et augmente depuis; elle a gagné 230 hab. après 1999 (+28%). Entrevernes (210 Entrevernains, 831 ha dont 314 de bois), au sud de Duingt à 810 m, limitrophe de la Savoie, est une commune très étroite et très allongée, située à l’intérieur d’un synclinal perché et délimitée par les deux crêts du Taillefer à l’est et d’Entrevernes à l’ouest, qui sont utilisés pour le vol libre. Le village s’étire dans le val. Le finage touche à la rive du lac au hameau de Brédannaz. Le relief atteint 1 305 m au SO à la crête de la montagne d’Entrevernes, 1 775 m au sud du crêt des Bœufs. Saint-Eustache (510 Eustachois, 1 054 ha) est au sud de Saint-Jorioz dans le val synclinal entre le Semnoz à l’ouest et le crêt d’Entrevernes à l’est, drainé par le Laudon; hameau du Cruet au NE; +110 hab. depuis 1999. La Chapelle-Saint-Maurice (110 Chapellains, 648 ha), limitrophe de la Savoie, est à 20 km au sud d’Annecy dans le val synclinal à l’est du Semnoz au sud de Saint-Eustache. Leschaux (280 Leschaliens, 1 252 ha dont 734 de bois), qui est à 18 km au sud d’Annecy à 930 m, limitrophe de la Savoie, est dans le grand synclinal drainé par le Laudon, tapissé de molasse, dominé à l’ouest par l’anticlinal du Semnoz et que les géologues nomment synclinal de Leschaux. Une route va vers le département de la Savoie et le haut bassin du Chéran par le col de Leschaux (897 m), une autre grimpe en lacets sur le Semnoz, où elle atteint le crêt de Châtillon, point culminant du Semnoz (1 699 m) avant de redescendre vers Annecy. De là s’offrent un vaste panorama, un site de vol libre et une altisurface, au-dessus de la petite station de ski du Semnoz (20 pistes pour 20 km, 12 remontées). Allèves (420 Aléviens, 881 ha dont 507 de bois), limitrophe de la Savoie, 25 km SSO d’Annecy à 636 m, a son village en plein milieu de la cluse du Chéran à travers le mont qui va du Semnoz au Revard, dominé au nord par le site d’escalade des tours Saint-Jacques, et les chicots rocheux du Semnoz, au sud par la montagne de Bange. Sa population reprend depuis le minimum de 1975 (170 hab.), gagnant 150 hab. après 1999 (+56%); elle avait 430 hab. en 1861. Gruffy (1 570 Grufféens, 1 444 ha dont 617 de bois), 20 km SSO d’Annecy à 580 m, a son village au SO du Semnoz sur la D5. Le finage monte à 1 666 m et atteint au SE le Crêt de l’Aigle (1 646 m); sites de vol libre de Semnoz Delta et chalet-refuge à 1 550 m. Le village propose un musée d’histoire naturelle; au sud, le pont suspendu de l’Abîme a été lancé en 1888 sur le Chéran à la sortie des gorges, à 90 m au-dessus du torrent. Gruffy n’avait que 500 hab. dans les années 1950, moitié moins que vers 1870, et a gagné encore 400 hab. depuis 1999 (+34%). Cusy (1 890 Cuséens, 1 743 ha dont 702 de bois), limitrophe de la Savoie, 24 km SSO d’Annecy à 550 m, a son village au sud du Chéran dans un environnement d’habitat dispersé; camping, travaux publics Grosjean (25 sal.). Son finage envoie une queue sur la montagne de Bange (1 238 m), qui prolonge le Semnoz au-delà de la profonde cluse empruntée par le Chéran; entre le pont de l’Abîme et un inévitable pont du Diable, se faufile la D911 vers Le Châtelard au cœur des Bauges. La population, descendue de 1 500 hab. en 1861 à 720 hab. en 1975, est en croissance et a dépassé son ancien maximum, gagnant 600 hab. après 1999 (+47%). Chainaz-les-Frasses (790 Chainaziens, 557 ha), limitrophe de la Savoie, est à 23 km SSO d’Annecy à 671 m; +260 hab. après 1999 (+49%). Chainaz a absorbé en 1865 Les Frasses (160 hab.), dont reste un hameau au NO. Héry-sur-Alby (1 010 Herigeois, 733 ha) est à 19 km SSO d’Annecy, au sud d’Alby-sur-Chéran à 600 m; +290 hab. après 1999 (+40%). (2 720 Albygeois, 656 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement d’Annecy, 14 km au SO de la préfecture sur la N201 et l’A41 (échangeur), dans la CA du Grand Annecy. À mi-chemin d’Annecy et Aix-les-Bains, la commune a attiré des emplois de fabrication et de distribution: laboratoire de dermatologie Galderma (moitié à L’Oréal et moitié à Nestlé, 240 sal.), laboratoire d’hygiène et cosmétiques Prodene Klint (groupe Eva, 65 sal.); carrosserie de camions Curioz (35 sal.); travaux publics Ferrand (50 sal.), installations électriques La Métropolitaine (30 sal.); informatique Alpha 31 (35 sal.), ingénieries LCO Protomoule (65 sal.) et Orem (25 sal.); location de matériel Kiloutou (40 sal.); magasin d’électricité LME (30 sal.). Une plate-forme logistique de produits laitiers CSD (Comptoir savoyard de distribution, 210 sal.) et les transports CSD (75 sal.) sont des émanations du groupe de distribution Carrefour. Le village, qui figure parmi les «villages de charme», a une belle place triangulaire à arcades, une église moderne à vitraux d’art (1960), un collège public et un musée de la cordonnerie, qui rappelle l’ancienne spécialité de la commune. La population était tombée à moins de 800 hab. autour de 1870, mais elle augmente sensiblement depuis; elle s’est accrue de 1 060 hab. après 1999 (+64%). La dénomination «sur-Chéran» est de 1961. (134 940 Annéciens) est une commune nouvelle formée en 2017 par la réunion à l’ancienne Annecy (55 790 hab., 1 365 ha) de 5 communes voisines: Seynod (23 600 hab., 1 917 ha) au SO, Annecy-le-Vieux (23 260 hab., 1701 ha) au nord, Cran-Gevrier (19 120 hab., 480 ha) et Meythet (8 450 hab., 324 ha) à l’ouest, Pringy (4 720 hab., 906 ha) au NO (populations de 2023). L’ancienne Annecy, préfecture de Haute-Savoie, est sur la rive septentrionale du lac d’Annecy à 448 m. La ville s’est formée au 12e siècle par essaimage du noyau plus ancien d’Annecy-le-Vieux, juste sur les rives de l’émissaire du lac, le Thion, qui rejoint le Fier 3 km en aval, à Cran-Gevrier. Promue chef-lieu de comté au 13e siècle, elle attira marchands et artisans, et devint aux 16e et 17e s. une ville active, foyer de la Contre-Réforme. Puis elle déchut, et il fallut attendre l’arrivée de nouveaux entrepreneurs pour que l’industrie reparte, avec la manufacture de coton de J.-P. Duport en 1804, plus tard la métallurgie et les papeteries Aussédat de Cran-Gevrier. Le rattachement de la Savoie à la France fit d’Annecy une préfecture, puis le tourisme et le goût de la montagne attirèrent l’hôtellerie de loisirs, tandis qu’au début du 20e siècle s’ajoutaient de nouvelles industries comme les roulements à billes Oerlikon et les pierres synthétiques Baikowski. L’ancienne commune d’Annecy elle-même est pourtant davantage marquée par l’administration, les commerces de centre-ville, les loisirs de bord de lac et la résidence. La vieille ville se rassemble au bord du Thion, dont les quais pittoresques sont très appréciés des promeneurs et bourrés de cafés et restaurants, en dépit de leur étroitesse. Au centre même, le petite île du Palais porte une ancienne forteresse édifiée du 12e au 16e s. et qui a longtemps servi de prison avant d’abriter le musée d’histoire d’Annecy. Tout autour, de belles rues à arcades conservent d’anciens hôtels particuliers, entre de gros établissements religieux sans grand caractère, datant surtout du 17e siècle. L’ensemble est dominé au sud par le vaste château, construit en plusieurs étapes du 13e au 16e s. et restauré, qui abrite un grand musée, le conservatoire d’art et d’histoire, l’observatoire régional des lacs alpins. Les abords du lac sont tout différents; hormis l’hôtel de ville de 1849, il ne s’y trouve que de larges espaces verts, longés par une promenade sur le rivage, et par les embarcadères des petits navires de croisière et des nombreux loueurs de canots et autres engins flottants: jardins de l’Europe au sud du canal de Vassé, Champ de Mars au nord, les deux reliés par la passerelle du pont des Amours, Paquis au nord-est. Un boulevard borde au nord ces espaces verts et mène à la presqu’île de l’Imperial Palace, où ont pris place le palais des congrès et le casino. De l’autre côté du boulevard sont les grands symboles civiques (préfecture, conseil général, palais de justice) et, aux abords de la vieille ville, l’ensemble monumental récent du centre Bonlieu (1981), qui réunit des salles de spectacle, une vaste bibliothèque municipale et des galeries. Des haras nationaux subsistent plus au nord. La commune ancienne a un centre hospitalier (le plus vaste du département, 654 lits médicaux, 980 en tout, 2 600 sal.), une clinique de 134 lits, deux collèges et deux lycées publics, trois collèges privés; mais elle n’est pas très étendue, et les équipements universitaires, entre autres, se sont établis à Annecy-le-Vieux. Toutefois, son finage atteint au nord la vallée du Fier, et grimpe au sud sur 5 km dans les bois du Semnoz jusqu’à près de 900 m d’altitude. À l’extrémité nord de la commune au bord du Fier vers Brogny, mais chevauchant les territoires de plusieurs communes, a été aménagé l’échangeur principal de l’agglomération, qui fait communiquer l’autoroute A41, la N201, la N508 et la rocade d’Annecy; aux abords, ont proliféré de nombreuses activités et s’est installé le nouveau centre hospitalier intercommunal. Hormis sur le Semnoz, l’espace est entièrement urbanisé, les logements ont la réputation d’être chers et la population n’augmente plus: d’un peu moins de 10 000 hab. en 1861, et passée rapidement de 26 000 hab. en 1946 à 54 000 en 1968, elle est stable ou en légère diminution depuis, toute l’expansion se faisant en banlieue. Annecy-le-Vieux est un ancien chef-lieu de canton à la bordure septentrionale du lac, à 551 m. Ce fut le site d’une cité romaine Boutae, où émergea une villa Anniciacae, origine d’Annecy; la nouvelle cité d’Annecy tout court se développa dès le 11e s., laissant l’ancien site à l’état de village périphérique. Outre un clocher roman carré du 12e s. et un beffroi, quelques châteaux y subsistent, submergés par l’urbanisation du 20e siècle: la Cour (15e et surtout 20e s.), la Pesse (14e s. mais remanié), Verboux, etc. Pour l’essentiel, Annecy-le-Vieux est une banlieue résidentielle d’Annecy, mais avec quatre éléments originaux: les installations universitaires et de recherche; le grand parc d’activités des Glaisins (65 ha), qui date de 1972 et fournit 3 500 emplois; l’ancien village de pêcheurs d’Albigny au bord du lac, garni de parcs et offrant un port de plaisance de 214 places; les pentes boisées du mont Veyrier, où le territoire communal monte jusqu’à 1 100 m. Le Fier limite le finage au nord et à l’est. La commune a eu 1 400 hab. en 1846 et 1 200 en 1906, a lentement crû dans la première moitié du 20e s. et beaucoup plus rapidement au cours de la seconde, passant à 3 100 hab. en 1954, 13 500 en 1975. Les équipements universitaires comprennent le campus de l’agglomération d’Annecy, relevant de l’Université de Savoie, avec bibliothèque, cité pour étudiants, un gros IUT à 8 départements, une École supérieure d’ingénieurs (ESIA), des formations en économie et gestion; le centre de formation Tetras associe l’Université et la Chambre métallurgique de la Haute-Savoie. Le campus se signale plus particulièrement par la présence du LAPP, le Laboratoire d’Annecy-le-Vieux de physique des particules, monté en 1976 par le CNRS et l’IN2P3, et qui réunit 200 personnes. La ville a aussi un Institut rural (IREO) du mouvement des maisons familiales rurales (250 élèves), un institut médico-éducatif et un centre d’apprentissage, deux collèges publics et un privé, un lycée public et un privé. Seynod est un ancien chef-lieu de canton, juste au SO de la préfecture, à 570 m, sur l’axe de communication vers Chambéry et Grenoble. La ville propose un musée des Trois guerres et un musée rural. Elle s’est équipée de neuf parcs d’activité et de la grande zone d’aménagement concerté (zac) de Loverchy. Seynod s’orne de deux châteaux du 16e s., Château-Vieux et Périaz; elle a reçu un collège et un lycée publics, un collège et un lycée technique privés, un centre d’apprentissage. Cran-Gevrier est juste à l’ouest d’Annecy sur la rive gauche du Fier à 427 m. Elle résulte d’une fusion de communes de 1902. Sa population avait dépassé 1 000 hab. à la fin du 19e siècle, puis est passée à 5 300 en 1954, 12 400 en 1975; la croissance a ralenti depuis, le territoire étant entièrement urbanisé. Plusieurs échangeurs routiers (A41, N201 et rocade d’Annecy) y ont pris place entre temps. La commune a un institut médico-éducatif, un collège et deux lycées publics, un des huit centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de Rhône-Alpes, spécialisé dans les questions de l’eau, et associé à l’espace culturel de la Turbine dans un ancien tissage. Meythet est en banlieue nord-ouest d’Annecy de l’autre côté du Fier, à 446 m. De 900 hab. en 1954, sa population a bondi à 6 600 en 1975; la croissance s’est ralentie depuis, l’espace communal étant pratiquement saturé. Meythet a un collège public, un centre de formation de la Chambre de commerce, et réunit quatre zones d’activités et un ensemble étoffé d’industries. L’aérodrome d’Annecy (LFLP), assorti de l’aéroport Annecy-Haute-Savoie-Mont-Blanc (code IATA NCY), occupe le nord-est de la commune. Il a une piste bitumée de 1 600 m et une piste en herbe de 860 m, un aéroclub. Son trafic annuel atteint 45 000 mouvements, aucun à titre commercial. Pringy dessine une extension linéaire au NO. Elle s’est agrandie du territoire de Ferrières par fusion en 1974. La croissance de sa population s’est un peu ralentie: la commune avait 1 400 hab. en 1975, 2 500 en 1990. Son territoire est traversé par l’A41, la N201 et la voie ferrée d’Annecy vers La Roche-sur-Foron. Pringy a un musée d’archéologie gallo-romaine à la mairie, un collège privé, une clinique (Argonay, 20 sal.). La commune nouvelle d’Annecy conserve abondance d’établissements de production et de distribution. Se signalent dans les premiers les roulements NTN (650 sal.) et GGB (200 sal.), le matériel de travaux publics Mecalac (300, 240 et 140 sal.), les pompes Pfeiffer (700 sal.) et Clydeunion (200 sal.), les revêtements de métaux Graphocolor (270 sal.); fromagerie Entremont (230 sal.), matériels d’imagerie médicale Allergan (210 sal.) et médicaments Allergan (110 sal.), menuiserie Athome Clair de Baie (130 sal.), mécanique HTIM (90), plastiques Faiveley (60); vêtements Fusalp (70 sal.); pâtisserie la Gerbe savoyarde (90 sal.). Dans les autres activités se signalent EDF (190 sal.) et Enedis (110 sal.), les constructions BP (130 sal.), les travaux publics Mithieux (180 sal.) et Ceccon (110 sal.); travaux d’électricité Perrin (90), Duret (70) et Bogey (55), chauffage Dalkia (65); immobilier Halpades (95), informatique SOPRA Banking (200 sal.) et SOPRA Steria (230 sal.), Axway (90), Catidom (80), jeux vidéo Ubisoft (330 sal.); ingénieries Hydrostadium (95) et Teractem (60); supermarchés Carrefour (340 et 90 sal.), E.Leclerc (190 sal.), Casino (180 sal.), Monoprix (80), Boîte à Outils (60), Super U (60); négoces de boissons Vinatis (110 sal.), de fournitures Prévost (80 sal.); La Poste (140 sal.); hôtel Imperial Palace (250 sal.); transports urbains SIBERA (250 sal.), autocars Transdev (230 et 70 sal.) et SABA (60); transports Transalp (75 sal.); nettoyage Atalan (300 sal.), Steam (190 sal.), Euronettoyage (150 sal.), EDN (95), NTA (60); publicité Milee (210 sal.); gardiennage SNEC (60 sal.). Annecy est le siège de la communauté d’agglomération du Grand Annecy, qui associe 34 communes et 203 800 hab. Annecy est aussi le bureau de quatre nouveaux cantons à son nom totalisant 26 communes et 20450 hab. (3 780 Argonautes, 516 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, juste au nord de la préfecture, de l’autre côté du Fier à 545 m. Elle s’appelait Argonnex avant 1971. L’industrie est bien représentée: usine aéronautique Dassault (490 sal.) depuis 1963, roulements MTN (500 sal.), articles d’école et de bureau Maped (200 sal., notamment compas et petits outils, gommes Mallat, etc.); génie thermique Lansard (75 sal.); travaux publics Périllat (40 sal.). Argonay a un lycée technique public, une clinique de 117 lits (170 emplois, groupe Générale de Santé) et un centre de soins (Le Mont Blanc, 90 sal.); surgelés Sysco (160 sal.); négoce de matériaux Mauris Bois (65 sal.), distribution électrique de Seyssel (40 sal.); nettoyage ADN (290 sal.) et Aviour (40); La Poste (150 sal). La commune n’avait pas 500 hab. en 1954; elle a atteint le millier en 1976 et continue de se peupler, augmentant de 1 500 hab. depuis 1999 (+66%). (2 970 Chavanodins, 1 336 ha dont 288 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 9 km à l’ouest d’Annecy à 506 m. Elle est bordée au nord par les gorges du Fier. La firme allemande Mahle a repris l’atelier de mécanique et décolletage (180sal.) Glacier-Vandervell qui était au groupe états-unien Dana; il fabrique des coussinets, bagues et autres pièces pour les organes de transmission des automobiles; emballages métalliques Reboul (70 sal.), mécanique Teissier (80 sal.), électronique Atral (60 sal.); ingénierie EPS (65 sal.), informatique Le Sphinx (55 sal.); négoce Miliboo (90 sal.), blanchisserie Carmin (50 sal.). La commune a un lycée agricole privé; elle n’avait que 500 hab. en 1954, puis 1 000 en 1975. Elle a gagné 930 hab. après 1999 (+46%). (8 470 hab., 1 206 ha) est une commune nouvelle de Haute-Savoie, formée par fusion en 2016., Elle est membre de la CA du Grand Annecy. Épagny est à 6 km NNO de la préfecture à 455 m, traversée par les D908 et. 1508 (ex-N508). Elle abrite surtout des activités tertiaires, notamment au grand centre commercial de La Mandallaz. Metz-Tessy, seulement Metz jusqu’en 1935, deux fois moins peuplée qu’Épagny, est un peu à l’est; Metz est au sud de Tessy, avec l’aérogare de l’aéroport dit d’Annecy-Meythet, dont les infrastructures sont partagées avec Meythet. L’A41 traverse juste à l’est (échangeur n°17). Le Fier borne le finage à l’est; une grande zone d’activités s’est développée le long du Fier juste au sud de l’échangeur autoroutier. La commune nouvelle a une fabrique de skis de la maison Salomon (passée d’Adidas au finlandais Amer Sports) de 740 sal., et une de la firme de meubles de cuisine Fournier (Mobalpa, 240 sal.); emballages plastiques Faerch (Bilbox, 140 sal.), matériels électriques Bodycote (90 sal.); ingénierie Egis (90 sal.), distribution d’électricité Enedis (65 sal.). Dans le tertiaire, hypermarché Auchan (630 sal.), magasins Decathlon (100 sal.), Castorama (90 sal.), Leroy-Merlin (70 sal.); vente par correspondance d’articles de sports Snowleader (90 sal.); jardineries du Salève (50 sal.); nettoyages Onet (210 sal.) et Environ Alpes (110 sal.). La commune nouvelle a 3 130 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+58%). (9 780hab., 11 941 ha) est une commune nouvelle de la Haute-Savoie, dans la CA du Grand Annecy, créée en 2017 par la fusion de cinq communes anciennes, devenues communes déléguées. Elle s’est contentée de prendre le nom de la rivière commune, affluent de droite du Fier. Thorens-Glières (3 370 Thoranais, 6 305 ha dont 2 792 de bois) en a la mairie. C’est un ancien chef-lieu de canton, 20 km au NE d’Annecy, à 674 m au pied du massif des Bornes, au débouché de la vallée de la Fillière. Le territoire communal est très étendu, surtout au nord de la Fillière; il atteint 1 909 m à la pointe de Puvat, dans la montagne des Auges, au sud-est, et 2 004 m dans le désert rocheux du karst de la montagne de Sous-Dine, au nord-est. Sa population était descendue à 1 300 hab. en 1954 mais, depuis, le niveau de 1861 a été dépassé et la commune a gagné encore 770 hab. après 1999. Le bourg a des commerçants et des artisans, un hôpital public (190 lits, aucun médical). Il est dominé par le château de Sales, qui date du 15e s. (donjon du 13e) mais a été très remanié au 19e; collection de tableaux. La commune a pu ajouter Glières à son nom en 1947, en hommage à la Résistance qui avait fait du plateau des Glières une base de parachutage, attaquée par l’ennemi en mars 1944; une route en lacets monte jusqu’au col des Glières (1 425 m), où a été édifié le monument commémoratif; le GR96 passe par le col. Une petite station de ski fonctionne au nord à Mont-Piton. Aviernoz (930 Vernodiens, 1 590 ha), 4 km au SO de Thorens à 790 m, a une part de montagne respectable, montant à 1 676 m au Plan de l’Aigle; la commune a gagné 300 hab. depuis 1999. Les Ollières (1 090 Olliérois, 1 164 ha dont 353 de bois), dans le grand coude de la Fillière, 3 km à l’ouest d’Aviernoz à 693 m, se limite au plateau; sa population augmente depuis le minimum des années 1960 (390 hab.), gagnant encore +40 hab. après 1999. Saint-Martin-Bellevue (2 870 hab., 933 ha) est la plus lointaine, tout à l’ouest à 20 km SO de Thorens, traversée par le Viéran que suivent la D1201 et l’A41. L’habitat est fort dispersé et sans village; la mairie et l’école sont à l’est à 732 m, assorties d’un golf. Une extension à l’ouest dépasse le Viéran et atteint les hauteurs boisées de la Mandallaz en englobant les hameaux de Gorgy et de Ferrières. Évires (1 520 hab., 1 949 ha), à 9 km de Thorens (5 km à vol d’oiseau), à 825 m, se présente comme un village de potiers, avec un musée de la poterie depuis 1981. Son territoire est traversé par le faisceau de circulation d’Annecy à La Roche-Foron, mais le village n’y a guère accès. Le peuplement a toutefois repris depuis le minimum de 1975 (650 hab.), gagnant 440 habitants de plus après 1999. La commune nouvelle a ainsi une forme contournée, Saint-Martin faisant figure d’appendice et s’interposant entre Argonnay et Charvonnex. Elle a quelques entreprises, dont les stylos et articles de joaillerie Pilot (240 sal.), la métallerie C3A (30 sal.), l’agence immobilière Carré Rhône-Alpes (30 sal.). Elle a gagné au total 2 940 hab. depuis 1999 (+43%). (4 090 Groisiliens 2 144 ha dont 439 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 15 km NNE d’Annecy à 740 m. La commune est sur le plateau des Bornes et a deux gares, un collège public et un centre de formation d’apprentis; supermarché Carrefour (50 sal.), recyclage Excoffier (30 sal.), chalets Altibois (25 sal.). Sa population a fortement augmenté depuis le minimum de 1954, guère supérieur à 1 000 hab. Elle a encore gagné 1 180 hab. après 1999 (+34%). (8 890 Poisilliens, 1 133 ha dont 315 de bois,) est une commune de Haute-Savoie dans la CC du Grand Annecy, 7 km à l’ouest de la préfecture à 506 m. Son territoire est bordé au sud par le Fier, muni de deux barrages et une usine électrique, et séparé de celui d’Annecy par le finage de Meythet. Poisy n’avait encore que 800 hab. en 1954, puis est montée vite à 2 400 en 1975 et croît depuis, gagnant encore plus de 3 000 hab. depuis 1999 (+51%). Poisy compte cinq zones d’activité, mais surtout de petites entreprises; fabrique de poudres d’alumine Baikowski du groupe français PSB (130 sal.), mécanique Maser (30 sal.), charpentes Dunoyer (50 sal.), maroquinerie Fallon (35 sal.); ingénierie SB (40 sal.); équipements thermiques Kbane (390 sal.), plomberie Poncet (30 sal.), agencement de boutiques Technics d’Agencement (45 sal.), peinture TER Rénov (30 sal.); nettoyages Samsic (120 sal.), Concept (Aylance, 60 sal.), HPS (35 sal.); traitement des ordures Suez RV (40 sal.); travaux publics Eurovia, du groupe Vinci (70 sal.). Un lycée privé est établi dans la commune, en liaison avec le lycée agricole de Chavanod. La voie ferrée d’Annecy à Chambéry traverse le sud du territoire en tunnel; le relief monte à 670 m à l’ouest dans la montagne boisée d’Age. (2 470 hab., 860 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 9 km au SO d’Annecy, limitrophe de la Savoie; robots de traite Alpes Léman (25 sal.), marbrerie Stone Concept (50 sal.), installations électriques Pettini (25 sal.), transports HDI (30 sal.). Elle est traversée par le Dorsan, l’A41 (sans accès) et la D1201; hameaux de Mercy au nord, Marcellaz au sud, Chamossat à l’est; étang de Crosagny au NO sur la Deysse. Elle a 830 hab. de plus qu’en 1999 (+50%). (6 360 Saint-Joriens, 2 112 ha dont 1 023 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 9 km au sud d’Annecy sur la rive occidentale du lac à 466 m; elle s’étale dans le synclinal de Leschaux, ample berceau de 4 km de large, montant jusqu’à la crête du Semnoz à l’ouest et jusqu’au crêt qui domine Entrevernes à l’est. Le Laudon a construit dans le lac un delta qui avance en pointe; port de plaisance à la pointe. L’ampleur des terrains plats a attiré des entreprises et des négoces, comme Ivoclar Vivadent (fournitures dentaires, 60 sal., à une société… du Liechtenstein), ou les machines-outils Weber (40 sal.), la métallerie Technogenia (30 sal.), les constructions Charvin (85 sal.); vente par correspondance Greenweez (80 sal.), magasin Super-U (60 sal.). La commune est dotée d’un collège public et d’un centre de convalescence; elle se veut «station verte de vacances». Sa population était de 1 200 hab. en 1954, du double en 1975 et elle s’est accrue de 1 240 hab. depuis 1999. (4 340 Sévriolains, 1 265 ha dont 857 de bois,) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 5 km au sud de la préfecture, à 456 m, sur la rive occidentale du lac d’Annecy. Plus de la moitié de la commune est occupée par le mont boisé du Semnoz, mais tout l’habitat est dans la plaine au bord du lac. Sévrier est un prolongement résidentiel et touristique d’Annecy. Elle a des musées de la cloche et du costume savoyard, un port de plaisance; nombreux hôtels, deux villages de vacances, un lycée professionnel rural privé; clinique Regina avec traitement des maladies nerveuses (100 sal.); supermarché Carrefour (55 sal.). La commune avait 500 hab. dans les années 1920, 1 000 en 1954, 2 200 en 1975. Elle a gagné près de 810 hab. après 1999 (+23%). (2 370 Veyrolains, 821 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, juste à l’est d’Annecy sur la rive orientale du lac d’Annecy, à 510 m. C’est une banlieue résidentielle et d’agrément d’Annecy, face à Sévrier; aide à domicile Annecia (30 sal.). L’habitat est dominé par les escarpements du mont Veyrier (1 295 m), qui cachent plusieurs grottes à restes préhistoriques; église néogothique du 19e s., château restauré de Ruaz (16e s.), site de vol libre au Biclop. Le nom de la commune était Vairier-d’Annecy avant 1901. Veyrier est très connue dans les milieux gastronomiques, pour être le fief de Marc Veyrat à l’auberge de l’Éridan. La population était de moins de 500 hab. en 1921, 900 hab. en 1960, 1 700 en 1975; sa croissance est devenue modérée (+260 hab. après 1999). (3 480 Villazois, 1 527 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA du Grand Annecy, 8 km au NE d’Annecy à 705 m. Le territoire communal est limité à l’ouest et au sud par la Filière et le Fier, qui confluent à sa pointe SO; il monte à l’est jusqu’à la Tête du Parmelan (1 832 m). La commune, surtout résidentielle, n’avait encore que 640 hab. en 1954 et 810 en 1975 et doit sa croissance récente à la proximité d’Annecy; sa population a augmenté de 1 370 hab. depuis 1999 (+65%). Villaz abrite un centre de convalescence au château de Bon Attrait (120 sal.); matériels électriques Cimelec (35 sal.), appareils de précision électromécaniques (Luxalp, 25 sal.), plomberie Alpes Énergie (45 sal.), fruitière du Parmelan (fromages, 25 sal.), cars Philibert (30 sal.); travaux d’électricité Juste Lionel (25 sal.), travaux publics Aravis Enrobage (45 sal.) et Macadam (25 sal.), nettoyage Dimane (100 sal.). |