Communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane' communauté d’agglomération du Pas-de-Calais, associant 100 communes et 276 800 hab. sur 64 560 ha. Béthune (siège), Allouagne, Annequin, Annezin, Auchel, Auchy-les-Mines, Barlin, Beuvry, Billy-Berclau, Bruay-la-Buissière, Burbure, Calonne-Ricouart, Cauchy-à-la-Tour, Chocques, La Couture, Divion, Douvrin, Gonnehem, Haillicourt, Haisnes, Hersin-Coupigny, Hinges, Houdain, Isbergues, Labourse, Lapugnoy, Lillers, Locon, Marles-les-Mines, Nœux-les-Mines, Noyelles-lès-Vermelles, Richebourg, Sailly-Labourse, Saint-Venant, Vendin-lès-Béthune, Vermelles, Verquigneul, Verquin, Violaines dépassent 2 000 hab. À l’est Essars (1 770 Essarois, 372 ha), 3 km NE de Béthune, est de l’autre côté du canal d’Aire à La Bassée, et bordée à l’ouest par la Lawe et le canal de la Lawe. Essars a cédé du terrain à Béthune en 1958 pour les besoins de la zone industrielle située au nord de la sous-préfecture et accueille un supermarché Carrefour (70 sal.) et les constructions Bati Avenir (40 sal.). Elle avait 600 hab. vers 1900, 900 en 1962, et a connu une croissance sensible jusqu’en 1990. Vieille-Chapelle (820 Vieille-Chapellois, 341 ha) est à 10 km NNE de Béthune, au confluent de la Lawe et de la Loisne. L’habitat linéaire s’étire sur deux rues en croix et jouxte au SO le hameau du Feu d’Étrein (La Couture). Elle avait dépassé 800 hab. dans la première moitié du 19e s., mais n’avait plus que 320 hab. en 1975. Elle croît depuis, gagnant encore 110 hab. après 1999. Neuve-Chapelle (1 460 Neuve-Chapellois, 186 ha), 13 km ENE de Béthune, limitrophe du Nord, très peu étendue, est bornée à l’ouest par la D947 qui suit le Grand Courant. Elle a 500 hab. de plus qu’en 1999 (+52%). Lorgies (1 600 Lorgiens ou Lorginois, 684 ha), 14 km ENE de Béthune, est limitrophe du Nord. L’habitat s’étire en rue le long de la D168, tandis que la D947 rectiligne et le Grand Courant bordent son finage à l’ouest. Le hameau du Bourg est tout au sud, celui des Brûlots tout au nord au bord du bois du Biez (46 ha). Un autre diverticule à l’est mène au hameau de Ligny le Petit, à la limite d’Illies (Nord). La population de Lorgies, qui avait baissé de 1843 (plus de 1 400 hab.) aux années 1930 (750 hab.) puis lentement augmenté, a crû de 420 hab. après 1999 (+36%). Givenchy-lès-la-Bassée (1 050 Givenchynois, 389 ha), 11 km à l’est de Béthune, est bornée au sud par le canal de La Bassée. Le village a pour annexe au NE un côté de la Rue d’Ouvert, à la limite du finage de Violaines; marais de l’Ergonne au nord; +230 hab. depuis 1999. Festubert (1 310 Festubertins, 764 ha) est à 8 km ENE de Béthune. Elle a un marais protégé avec la znieff (zone d’intérêt floristique et faunistique) des Fontaines au sud, et trois cimetières militaires dont deux britanniques. Le finage atteint au sud le canal de la Bassée. La commune a eu plus de 1 500 hab. de 1830 à 1875, culminant à 1 630 hab.; puis elle s’est vivement dépeuplée, jusqu’à 670 hab. en 1975. Elle croît depuis, gagnant encore 170 hab. après 1999. Cuinchy (1 770 Cuinchynois, 415 ha), 9 km ESE de Béthune, est traversée par le canal de La Bassée et la N41, et par la voie ferrée entre Béthune et Lille qui suit le canal. Elle a une gare et une halte fluviale, une maison de retraite (45 sal.). Son finage entoure celui de Cambrin au nord et à l’est; une extension au NO contient une partie de la réserve naturelle du Grand Marais, partagée avec Cambrin (63 ha en tout); cimetière militaire britannique au nord. Cuinchy avait déjà plus de 1 500 hab. en 1911; la population a fluctué ensuite, puis s’est à peu près stabilisée. Cambrin (1 240 Cambrinois, 177 ha), 7 km ESE de Béthune, est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais. Le village est sur la D941 à l’est d’Annequin; ancienne brasserie coopérative, maison de retraite. Un marais protégé, avec étangs, est partagé avec le nord d’Annequin et l’ouest de Cuinchy, et ses eaux ont servi naguère au refroidissement de la centrale thermique de Violaines, à l’est. La population de Cambrin était de 400 hab. vers 1880; elle croît lentement mais continûment depuis; elle a gagné 270 hab. après 1999. Au nord-ouest Oblinghem (390 Oblinghemois, 127 ha) est une petite commune à 4 km au NO de Béthune; longtemps stable, sa population a augmenté de 150 hab. (+63%) depuis 1999. Mont-Bernanchon (1 370 Bernico-Montois, 1 140 ha) est à 18 km NO de Béthune, traversée par le canal d’Aire à La Bassée. Le village est juste au sud du canal, longé par la D937, avec une Maison de la Nature Géotopia; mais une longue rue habitée (Riez du Vinage) traverse la partie nord du finage; réserve naturelle et site ornithologique du bois des Dames. La population était descendue à 860 hab. en 1968 (contre 1 300 dans le dernier quart du 19e s.), mais a sensiblement repris ensuite, et gagné 180 hab. après 1999. Calonne-sur-la-Lys (1 560 Calonnois, 1 100 ha) est à 12 km au nord de Béthune à la limite du département du Nord, au confluent de la Vieille Lys et de la Clarence. L’habitat se répartit en deux longues rues de part et d’autre de la Clarence. Elle a eu plus de 1 600 hab. de 1840 à 1890, et a été détruite en 1918; sa population a connu un minimum de 1 100 hab. en 1936 et 1975, puis a progressé jusqu’en 1999. L’aérodrome dit de Merville-Calonne touche à peine à la commune, étant principalement à Merville (Nord) et Lestrem, à cheval sur la limite départementale. Saint-Floris (640 Saint-Florissois, 405 ha), 14 km NNO de Béthune aligne ses maisons le long de la rive droite de la Lys sur la D186 entre Calonne et Saint-Venant. Au nord, la limite départementale suit l’ancien cours de la Lys, recoupé par la Lys canalisée. Elle n’avait que 300 hab. en 1962, et s’est encore accrue de 220 hab. depuis 1999 (+52%). Robecq (1 370 Robecquois, 1 056 ha) est à 10 km NNO de Béthune de l’autre côté du canal d’Aire à La Bassée, au confluent de la Nave et de la Clarence, sur la D937. Une longue rue habitée longe la Clarence vers l’est et se suit jusqu’à Calonne; parc de la Biette à l’ouest au bord du canal, cimetière britannique au nord. La commune a eu 1 500 hab. en 1890, moins de 1 100 de 1930 à 1965 puis s’est stabilisée, et a gagné 280 hab. depuis 1999. Busnes (1 280 Busnois, 955 ha), 13 km NO de Béthune, 5 km au NE de Lillers, est traversée par la D916 et a un habitat plutôt dispersé. Le canal de l’Aire à La Bassée passe tout au NE, au hameau de l’Épinette que traverse la D916. La commune a une fabrique de pièces en plastique (Pirep, 70 sal.). Elle abrite à l’ouest le château-hôtellerie de Beaulieu, du 18e s., et conserve au sud des restes du château du Quesnoy (17e s.) dont une chapelle. Elle entretient une spécialité d’échalotes, avec une fête annuelle en septembre. Busnes avait 1 600 hab. en 1841, et moins de 1 100 hab. entre 1931 et 1962, puis a repris un peu de croissance jusqu’en 1990. Guarbecque (1 410 Guarbecquois, 546 ha) est à 17 km NO de Béthune, juste à l’est d’Isbergues, au bord du canal de La Bassée, qui traverse le cours de la Guarbecque et que franchit la D186. Le village a une église romane classée des 11e-13e s., et un Intermarché (25 sal.); travaux publics Eurovia (45 sal.), carrières SATC (25 sal.). La population a augmenté de 1875 (720 hab.) à 1982 (1 400 hab.). Ham-en-Artois (970 Hamois, 320 ha) est à 16 km ONO de Béthune, entre Lillers et Isbergues, au bord de la Guarbecque. La commune a une église classée, en partie des 12e et 14e s., issue d’une abbaye bénédictine de 1079; la mention «en Artois» est de 1887. Le finage est traversé du sud au nord par la D188 à l’ouest, la voie ferrée Béthune-Hazebrouck à l’est (gare). Ham avait 690 hab. en 1936, et a crû jusqu’en 1990. Bourecq (610 Bourecquois, 402 ha), 17 km ONO de Béthune, est à l’ONO de Lillers et traversée par la D943; un gros manoir du 16e s. à douves trône au centre du village, dont le nombre d’habitants s’est longtemps montré fort stable mais a gagné 90 hab. après 1999. Saint-Hilaire-Cottes (820 Cottihilariens ou Saint-Hilairois, 724 ha) est à 18 km ONO de Béthune juste au sud de Norrent-Fontes; usine de viandes Pruvost-Leroy (120 sal.) et négoce de bestiaux (35 sal.); +70 hab. après 1999. L’A26 traverse le finage au SO, où la commune partage une aire de service avec Rely. Norrent-Fontes (1 410 Norrentfontois, 570 ha), 19 km ONO de Béthune, 5 km au sud d’Aire-sur-la-Lys. est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais. Le village est à la tête de la Guarbecque, qui coule vers l’est et qui était naguère réputée pour ses cressonnières. La commune a reçu à l’ouest dans l’entre-deux-guerres un grand camp d’aviation militaire, utilisé ensuite pour le lancement de V1 par l’armée allemande, mais qui a disparu. Elle a un collège public; aide à domicile LAFS (40sal.). Sa population a peu évolué, entre un maximum de 1 500 hab. en 1831 comme en 1999, et un minimum de 1 100 dans les années 1930. Rombly (46 Romblyens ou Ruméliens, 115 ha), 21 km ONO de Béthune, a réussi à conserver son minuscule finage entre Mazinghem et Linghem; le nom ancien fut Rumelis, d’où le gentilé. Mazinghem (480 Mazinghemois, 519 ha), 21 km ONO de Béthune, a une église en partie du 11e s., ancienne chapelle seigneuriale, et un château avec parc. Le village est au carrefour de la D943 avec la D186; travail temporaire Terre Interim (45 sal.). La population a gagné 140 hab. depuis 1999. Lambres (1 080 Lambrésiens, 449 ha), 23 km ONO de Béthune, étire son village sur la D943 au sud d’Aire-sur-la-Lys. Son finage est limité au nord par la Laque, petit bras méridional de la Lys en bordure de la plaine alluviale. La commune accueille un cartonnage Vaillant (100 sal.), un Intermarché (35 sal.). Le village conserve une église du 15e s. à clocher-tour carré. Sa population a crû lentement durant deux siècles, avec un long palier vers 600 à 700 hab.; elle a augmenté de 130 hab. après 1999. Witternesse (600 Witternessois, 547 ha), 24 km ONO de Béthune «blanc nez» ou «cap blanc», est traversée par la Laquette, qui rejoint la Lys à Aire; à l’est, manoir et hameau de la Besvre (16e s.) et de beaux jardins; au NE, un reste de l’abbaye de Saint-André. Blessy (890 Blessois, 539 ha), 26 km ONO de Béthune, a un habitat de rues assez dispersé, avec des châteaux et des cressonnières; l’A26 traverse à l’ouest. La population a augmenté de 240 hab. depuis 1999 (+37%). Estrée-Blanche (920 Estrée-Blanchois, 532 ha), 26 km ONO de Béthune, est à la convergence des trois vallons supérieurs de la Laquette, et traversée du SE au NO par la D341 rectiligne, antique chaussée Brunehaut dont la commune tire son nom d’Estrée. Elle s’orne du château de Créminil, du 15e s., avec douves, parc et jardin médiéval, et d’un clocher avec flèche à crochets; lotissement de la Lisière des Champs au SE. Sa population a plafonné à 1 500 hab. en 1926 puis a constamment diminué jusqu’en 1999. Liettres (340 hab., 307 ha) est à 25 km ONO de Béthune à l’est d’Estrée-Blanche dans la vallée de la Laquette. L’A26 traverse à l’est; à l’ouest, château de Longhem, en partie du 15e s. avec tour. La population a 90 hab. de plus qu’en 1999. Quernes (460 Quernois, 275 ha), 23 km ONO de Béthune, est également au bord de la Laquette, et son habitat jouxte celui de Witternesse au sud. Linghem (200 Linghemois, 363 ha) est à 23 km ONO de Béthune; le village et dominé au nord par la butte allongée du mont Hamel (75 m). L’A26 traverse l’ouest du finage, flanquée de quatre éoliennes Enercon (allemand Enertrag), deux à Linghem, deux à Rely). Rely (450 Relygeois, 483 ha), 23 km ONO de Béthune, a son village entre la D341 rectiligne, qui fixe la limite ouest du finage, et à l’est l’A26, qui offre une aire de service partagée avec Saint-Hilaire-Cotes; motte féodale classée, deux éoliennes Enercon (Enertrag); +70 hab. après 1999. Ligny-lès-Aire (590 Lignyacois, 804 ha), 24 km ONO de Béthune, a son village sur deux rues parallèles dans un haut vallon de la Laquette. Le finage est borné à l’est par la D341 rectiligne. Tout au nord, le hameau de la Tirmande (intégré avant 1794) est près d’une ancienne mine signalée par deux gros terrils, juste au sud d’Estrée-Blanche. Le finage est borné à l’ouest par une chaussée Brunehaut. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Westrehem (260 Westrehemois, 297 ha), 24 km à l’ouest de Béthune, est juste au sud de Ligny sur la D94. Auchy-au-Bois (530 Alciaquois, 427 ha), 22 km à l’ouest de Béthune est traversée en droite ligne par la chaussée de la D341; le village est un peu au sud de la route dans un vallon; +110 hab. depuis 1999. Amettes (470 Amettois, 682 ha) est 21 km à l’ouest de Béthune dans la vallée de la Nave; maison de retraite. La D341 ex-chaussée Brunehaut, à l’est, la sépare d’Ames. Ames (640 Amois, 351 ha), 20 km OSO de Béthune, a son village dans la vallée de la Nave, augmenté au SO, tout contre Amettes, par le hameau de la Bellery; église classée des 11e-12e s. La chaussée Brunehaut D341 limite son finage à l’ouest; +110 hab. depuis 1999. Ferfay (920 Ferfayens, 389 ha), 19 km OSO de Béthune, 4 km au nord-ouest de Cauchy-à-la-Tour, est sur la D341, ancienne chaussée Brunehaut d’Arras à Thérouanne et à la mer. Elle a eu deux puits de la compagnie des mines de Ferfay-Cauchy (fosses 2 et 3, 1865-1936) et en conserve une cité au NE, un gros terril à l’est à la limite d’Auchel. Sa population a culminé à 1 400 hab. en 1921 et a diminué jusqu’en 1975 avant de se stabiliser à peu près. Lières (390 Liérois, 324 ha), 18 km à l’ouest de Béthune, est dans la vallée de la Nave au nord d’Ames; hameau de Fauquenghem au SE. L’A26 passe tout au nord du finage. Lières a été le siège de la compagnie minière de Fléchinelle, Auchy-au-Bois et Lières, absorbée par celle de Ligny après faillite en 1894, et en a eu la fosse n°1, mais même les corons ont été rasés. La commune a aussi une maison de bailliage du 16e s., une motte féodale, et 100 hab. de plus qu’en 1999. Elle a eu 800 hab. en 1875. Lespesses (410 Lespessois, 309 ha) est à 17 km ONO de Béthune, au nord de l’A26 et proche de Bourecq et de Saint-Hilaire-Cottes. Ecquedecques (510 Ecquedecquois, 263) est à 15 km ONO de Béthune et jouxte Lillers; l’A26 traverse le finage au sud du village; +100 hab. depuis 1999. Au sud Lozinghem (1 300 Lozinghemois, 215 ha) est à 12 km OSO de Béthune, son village étiré le long de la D188. Au sud-ouest, elle a une part d’un lotissement d’Auchel. Au sud, un gros terril sert de carrière. La commune a eu 350 hab. dans la première moitié du 19e s., 900 en 1911, puis a culminé à 1 300 en 1962 avant de perdre des habitants, mais en a repris 260 après1999. Labeuvrière (1 670 Labeuvriérois, 611 ha), à 7 km OSO de Béthune, est traversée par l’A26 et une bifurcation ferroviaire, avec une gare. Le village, de forme complexe, est au sud de l’autoroute mais sans accès. Le nom vient sans doute du castor. Le village conserve une ancienne prévôté du 16e s., une église des 12e-13e et 16e-18e s. Il est proche de la Clarence, rive droite, et son finage donne au sud sur le bois des Dames; fabriques de surgelés Delifrance (170 sal., groupe ccopératif Vivescia). Labeuvrière était montée à 2 200 hab. en 1962 et sa population a diminué ensuite, puis s’est stabilisée depuis 1975 au niveau actuel. Fouquereuil (1 630 Fouquereuillois, 201 ha) est à 4 km OSO de Béthune sur la rive gauche de la Lawe, entre l’A26 à la limite sud et la voie ferrée vers Calais à la limite nord. Sa croissance a été rapide entre 1954 (880 hab.) et 1962 (1 240 hab.), précédant un léger tassement; elle a repris 600 hab. (+60%) depuis 1999. Le nom vint des fougères de jadis. Fouquières-lès-Béthune (1 150 Fouquiérois, 242 ha) jouxte Béthune au SO, et Fouquereuil au SE; elle a plusieurs châteaux, dont un inscrit (du 16e au 19e s.). Le finage est traversé par l’A26 et les D941 et 943 qui y ont un vaste échangeur à péage au SE, assorti d’une zone d’activités; magasins Decathlon (40 sal.), Boulanger (35 sal.). La population n’atteignait que 540 hab. en 1970; mais sa croissance est arrêtée. Gosnay (960 Gosnaysiens, 221 ha) est à 5 km OSO de Béthune au bord de la Lawe; l’A26 passe à la limite nord du finage. Les anciennes chartreuses des Hommes et des Dames, créées au 14e s., conservent des bâtiments des 17e-18e s., avec une hôtellerie à la Chartreuse des Hommes (Val-Saint-Esprit, 45 sal.) et une Unité d’art sacré du peintre René Ducourant. Des adultes handicapés sont accueillis dans l’ancien moulin sur la Lawe; installations thermiques Gaillard (40 sal.). Gosnay avait 250 hab. en 1881; elle est passée à 1 300 en 1911, a culminé à près de 1 700 en 1954 puis a baissé, perdant encore 240 hab. après 1999. Hesdigneul-lès-Béthune (840 Hesdigneulois, 250 ha) est à 5 km SO de Béthune juste au sud-est de Gosnay, de l’autre côté de la N41 (D941). Elle a un château du 18e s. et une église du 16e s. Elle était simplement nommée Hesdigneul avant 1899; sa population a culminé en 1968 (900 hab.). La mention lès-Béthune a été ajoutée en 1899. Vaudricourt (1 080 Vaudricourtois, 299 ha) est à 4 km SSO de Béthune; son église est en partie du 13e s. (inscrite), son château de 1860 est devenu maison de repos pour oblats. De 350 hab. dans l’entre-deux-guerres, sa population est montée à 900 hab. en 1982, puis est restée à peu près étale. Le finage est borné à l’ouest et au nord par la D941, et traversé au nord par l’A26. Drouvin-le-Marais (630 Drouvinois, 212 ha) est à 6 km SSO de Béthune, au sud de Vaudricourt; «le Marais» a été ajouté à son nom en 1911. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+50%). Houchin (720 Houchinois, 450 ha), 7 km SSO de Béthune, est au sud de Drouvin; cimetière militaire britannique au SO. Elle a eu la fosse 12 de la Compagnie de Nœux, ouverte en 1939 mais presque aussitôt fermée; sa population ne croît plus depuis 1999. Ruitz (1 570 Ruitelots, 496 ha) est à 9 km SSO de Béthune; elle a un centre d’aide par le travail, une maison de retraite, un jardin de plantes aromatiques et médicinales; une grande zone industrielle est installée au nord du finage, au croisement de la D941 et de la D188. Les usines Renault de Douai Maubeuge et Ruitz sont devenues en 2022 la plate-forme ElectriCity pour la production en masse de voitures électriques. Ruitz a les usines de transmissions pour automobiles STA (450 sal., filiale à 80% de Renault, le reste au groupe Peugeot), et Renault Electricity (440 sal.), plus les organes de transmissions Lenze (130 sal.); carrosserie d’automobiles Huwer (bennes et matériel de nettoyage, 90 sal.). Plastic Omnium Auto Extérieur (280 sal.), transférée de Bruay-la-Buissière en 2007, fait des parechocs et ailes de voitures; plastiques Axipack (55 sal.) et FLO (80 sal.); peintures d’intérieur PPG (ex-Sigmakalon Euridep, 140 sal., états-unien); bétons Veta (55 sal.), maçonnerie Batinor (70 sal.), Artésienne de Fumisterie (120 sal.); publicité Mediapost (55 sal.). La population de Ruitz a augmenté régulièrement de 1870 (440 hab.) à 1990 et baisse légèrement depuis. Maisnil-lès-Ruitz (1 720 Maisnilois, 556 ha dont 172 de bois), 10 km SSO de Béthune, jouxte Ruitz au sud. Le village est longé côté sud par la voie rapide D301, qui reçoit la D941 par un échangeur. Au sud du finage, un léger relief boisé est aménagé en parc de loisirs, dans le prolongement de la forêt domaniale d’Olhain. La commune a un camping et une maison de retraite. Sa population a bien progressé entre 1900 (430 hab.) et 1910 (900 hab.), plus lentement ensuite avec un maximum de 1 300 hab. en 1968; après un recul, elle vient de gagner près de 500 hab. depuis 1999 (+40%). Fresnicourt-le-Dolmen (810 Fresnicourtois, 795 ha dont 238 de bois), 16 km SSO de Béthune, a son petit village central au pied du relie au bord de la Brette, accompagné à l’ouest du hameau d’Olhain, au NE de celui de Verdrel, qui lui ont été réunis en 1790. Le château d’Olhain, du 14e s., à tours rondes et douves, est l’un des plus connus de la région. La commune contient sur la butte-témoin la plus grande partie de la forêt domaniale d’Olhain, qui totalise 300 ha. Le parc départemental d’Olhain, en partie sur Maisnil-les-Ruitz, s’étend sur 450 ha, emploie 40 personnes (une centaine en été) et offre une série d’équipements de loisirs (piscine, tennis, golf, etc.) et de sentiers balisés avec arboretum de l’ONF; il recevrait 380 000 visiteurs par an, dont 10 000 certains jours d’été. Un dolmen de la Table aux Fées se voit au SE. Sa présence a servi à compléter le nom de la commune en 1925; elle avait alors environ 600 hab., puis sa population est montée à 1 200 en 1962 et oscille depuis. Elle a baissé de 80 hab. après 1999. Estrée-Cauchy (370 Estréens, 389 ha), 18 km SSO de Béthune, est sur la D341 rectiligne, ancienne chaussée Brunehaut. Elle porte un nom redondant: estrée est la vieille route empierrée, cauchy (chaussée) son équivalent; +50 hab. après 1999. Caucourt (350 Caucourtois, 551 ha) est à 19 km SSO de Béthune dans un vallon; +70 hab. depuis 1999 (un quart). Gauchin-Légal (320 Gauchinois, 603 ha), 17 km SSO de Béthune, est sur la chaussée Brunehaut (D341) à 9 km au SE d’Houdain; fabrique d’aliments du bétail Duranel (25 sal.). Son nom fut jadis Gauchin-le-Gau, ce qui signifiait peut-être le Bois, gau étant une forme altérée de wald. Mais on y appelle gal une pierre ronde que l’on se faisait jadis malice de placer devant le seuil des maris supposés trompés, et qui est désormais enchaînée à une borne; et l’on écrit localement volontiers Gauchin-le-Gal. Légal est évidemment une orthographe fautive, mais… légale. Le finage s’étire vers le SO, où il contient le hameau d’Héripré. Hermin (210 Herminois, 419 ha), 16 km SSO de Béthune, est bornée au nord par la D341 et contient au SO un parc de cinq éoliennes Siemens (11,5MW) géré par Innovent. Rebreuve-Ranchicourt (1 100 Reubreuvois-Ranchicourtois, 1 073 ha), 16 km SO de Béthune, a son village dans le vallon de la Brette, où son habitat rejoint celui d’Houdain au NO. La D341 s’y écarte un peu de la chaussée Brunehaut. La commune s’est nommée Rebreuve jusqu’en 1922, puis Rebreuve-sous-les-Monts en 1922, et a pris son nouveau nom en fusionnant avec Ranchicourt (360 hab.) en 1971, dont le village est juste à l’aval de Rebreuve et contigu. À l’est au bord de la Brette, hameau de Barafle. Beugin (480 Beuginois, 506 ha), 15 km SO de Béthune, est juste au sud-ouest d’Houdain sur la Lawe, dite aussi localement la Blanche avant son confluent avec la Brette; +60 hab. après 1999. La Comté (920 Comtois, 663 ha), 17 km SO de Béthune, est dans la vallée de la Lawe, entourée de hauteurs montant à 190 m, où s’est juché au nord-ouest le château du Mont. La Comté a un atelier de traitements de surfaces ICP (40 sal.) et les installations électriques GTE (50 sal.); ferme et colombier du 16e s. Au SE, le Mont de la Comté est un site de vol libre à 192 m. La commune, dont le nom s’est écrit jadis La Comtée, n’avait que 400 hab. au 19e s. et croît lentement depuis, gagnant 130 hab. après 1999; elle n’est qu’à 4 km au SO d’Houdain. Bajus (370 Bajussois, 294 ha), 19 km SO de Béthune est dans un vallon à 2 km au SO de La Comté et conserve une motte féodale; +90 hab. depuis 1999. Diéval (740 Diévalois, 1 200 ha), 18 km SO de Béthune, est sur la D941 à la tête du vallon de la Biette ou Lawette; elle a gagné 70 hab. depuis 1999; une ferme apicole propose un jardin floral et un musée de l’abeille. Ourton (770 Ourtonais, 528 ha), 15 km SO de Béthune est au bord de la Biette, petit affluent de gauche de la Lawe, à l’aval de Diéval et comme elle sur la D941. Le nombre de ses habitants ne varie guère depuis 1960 mais s’est accru de 60 hab. après 1999. Camblain-Châtelain (1 800 Camblinois, 1 004 ha), 16 km SO de Béthune au débouché de la Clarence dans la plaine, traversée par la D341 qui y retrouve l’ancienne chaussée Brunehaut. Elle fait partie de l’agglomération d’Auchel-Bruay. Sa population était montée à 2 100 hab. dans l’entre-deux-guerres, a diminué ensuite, puis a repris 200 hab. après 1999. (2 920 Allouagnais, 781 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 11 km à l’ouest de Béthune; menuiserie Hunet (30 sal.) maçonnerie FCB (25 sal.), transports Dehosse (35 sal.). A26, N43 et voie ferrée passent dans la partie nord de la commune. L’ancien château d’Alincourt abrite la mairie. De 1 100 hab. au milieu du 19e s., sa population est passée à 2 600 en 1911, 3 100 hab. en 1962, s’est stabilisée jusqu’en 1999 et a baissé de 180 hab. depuis. (2 160 Annequinois, 399 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 7 km ESE de Béthune sur la D941. Le finage s’étire du nord au sud, entre le canal Dunkerque-Escaut au nord et la D943 de Béthune à Lens au sud; il touche au nord au marais de Cambrin. Annequin a participé à l’aventure minière: en 1892 et 1910 ont été ouvertes deux fosses (n°9 et n°12) de l’ancienne Compagnie de Béthune (ou de Grenay) d’où ont été extraites plus de 14 Mt de charbon jusqu’à la fermeture en 1963; restent un terril et une vaste cité minière dite du N°9 (20 ha de pavillons); blanchisserie Kalhyge (RLD, 110 sal.), maison de retraite. Annequin n’avait que 600 hab. durant la plus grande partie du 19e s., puis a atteint 1 900 hab. en 1911 grâce à l’extraction minière; elle est montée à 2 200 hab. en 1962, puis s’est tassée jusqu’à moins de 1 900 (1975) avant de reprendre une nouvelle croissance; la population est stable depuis 1999. (5 880 Annezinois, 610 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, juste à l’ouest de Béthune, traversée par la N43. Elle a un musée de poche avec une maison du mineur, un château du 18e s. sur un site castral médiéval, et un marais protégé. Des puits de mine ont été forés à Annezin au 19e s. par la Compagnie des mines de Vendin-lès-Béthune, mais les venues d’eau ont rapidement entraîné leur abandon tour à tour et la compagnie a disparu à l’occasion de la dernière inondation de 1900. Annezin est dotée d’un collège public et d’un institut médico-éducatif (75 places). Un négoce d’équipements pour automobiles Bosal (40 sal.) est ce qui reste d’une usine de 550 sal. en 2007 liquidée en 2009, ne laissant place qu’à un entrepôt de distribution du groupe; plastiques Promens (islandais, par rachat du britannique Bonar, 55 sal.), atelier de mécanique Dupuis (40 sal.); ovoproduits Liot (ex-Ovonord, 60 sal.) et meunerie des Grands Moulins de Paris (45 sal.). Annezin avait 600 hab. vers 1850, 1 700 en 1896, 2 600 en 1911. Sa population est montée à 5 200 hab. en 1954 puis a culminé à 5 900 dans les années 1980, diminué un peu ensuite et repris récemment (+ 260 hab. depuis 1999). (10 320 Auchellois, 600 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 14 km OSO de Béthune. Auchel a été une ville minière, réunissant les puits n° 3, 4, 5 et 7 de la Compagnie de Marles et le puits n°1 de la compagnie de Ferfay-Cauchy au hameau de Saint-Pierre. Il en reste plusieurs terrils et corons et un musée de la Mine riche de 250 m de galeries réaménagées. La ville a deux collèges publics et deux lycées publics dont un professionnel, une clinique (120 lits), une maison de retraite. Elle accueille des usines de plastiques Faurecia (105 sal.) et d’emballages plastiques Jet Sac (105 sal.), une fabrique de tapis et moquettes Fieldturf Tarkett (75 sal.); moules et modèles OPMM de l’Artois (250 sal.); réseaux pour fluides Desquesnes (35 sal.); transports Djebli (35 sal.); un supermarché Carrefour (80 sal.). La commune n’avait que 600 hab. avant l’ère de la houille, qui a fait passer sa population à 2 000 hab. en 1867, 5 000 en 1883, 10 000 en 1903. Elle a atteint un maximum de 14 800 hab. en 1954 et diminue depuis, baissant de 1 210 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Auchel a 9 communes, 35 600 hab. (4 710 Alciaquois, 510 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 12 km ESE de Béthune. Le finage atteint au nord la D941 et le canal de la Bassée et frôle la gare de Violaines sur la ligne de Béthune à Lille. Vers le sud s’étend la cité Madagascar, héritage des Houillères. La fosse n°8 des Mines de Béthune (ou Grenay), en effet, a été fondée en 1893 et elle est restée en service jusqu’en 1961; son terril a été exploité pour la construction d’autoroutes. La commune accueille un hypermarché Carrefour (145 sal.), la plomberie Laignel (30 sal.) et un centre d’aide par le travail (Apase, 80 sal.). Elle s’est jadis nommée Auchy, puis Auchy-lez-la-Bassée, et a pris son nom actuel en 1926. De 1 000 hab. au début du 19e s., sa population est passée à 2 300 en 1900, 3 600 en 1954; elle a repris quelque croissance après 1982, dont +230 hab. après 1999. (7 590 Barlinois, 618 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement et la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 9 km SSO de Béthune. La ville est juste au nord de la butte et de la forêt d’Olhain. Elle a eu, de la Compagnie de Nœux, les fosses 7 (1889-1968) et 9 (1905-1921); celle-ci a subi un grave coup de grisou en 1917 (42 morts). Barlin accueille un collège public et un lycée professionnel public, un supermarché Carrefour (35 sal.), les installations électriques Moreau (35 sal.) et ECA (25 sal.). Sa population est passée de 500 hab. en 1861 à 3 000 en 1900, 10 400 en 1931; puis elle a diminué jusqu’en 1975 et s’est ensuite presque stabilisée; elle a toutefois perdu encore 400 hab. après 1999. (25 380 Béthunois, 943 ha) est une sous-préfecture du Pas-de-Calais, 30 km au NNO de la préfecture. Elle est située sur la Lawe et un peu au sud du canal Dunkerque-Escaut, en bordure de la plaine de Flandre. Le centre-ville s’organise autour d’une grand’place aux belles maisons flamandes restaurées après 1918, d’un beffroi de 1388, en grès, haut de 47 m avec son campanile, et de l’église Saint-Vast à clocher carré fortifié. Au nord-ouest du centre sont de vastes installations sportives, le palais de justice et la prison, au sud-est le théâtre; musée régional d’ethnologie dans l’hôtel de Beaulincourt (18e s.); musée d’histoire naturelle avec reptiles et insectes vivants dit Béthunarium, centre dramatique national de la Comédie de Béthune. Béthune a été dotée de départements de sciences appliquées, sciences économiques et IUT (6 départements) de l’Université d’Artois, totalisant 3 000 étudiants. Elle a quatre lycées publics dont deux professionnels et un lycée privé, deux collèges publics et deux privés; deux instituts médico-éducatifs (60 et 50 places) et un centre d’aide par le travail. Le centre hospitalier est en banlieue, à Beuvry; une unité d’addictologie (Centre du Jeu de Paume) est à Béthune, ainsi qu’une unité extra-hospitalière de l’hôpital psychiatrique de Saint-Venant (Val de Lys-Artois); clinique Anne d’Artois (320 sal.) et trois cliniques de 100, 70 et 60 places. La ville a aussi une maison d’arrêt de 180 places, et une caserne de la 16e CRS. Béthune a été le siège de la Compagnie des mines de Béthune mais les fosses ont été creusées dans les communes voisines. Le grand ensemble du Mont Liébaut, au sud-ouest, est «quartier prioritaire» (55 ha, 5 300 hab.). Elle a reçu des usines au temps de la reconversion des houillères, dont la plus grande reste celle des pneumatiques Bridgestone (880 sal., groupe japonais) issue de Firestone. L’usine McCain (240 sal., groupe canadien) traite les pommes de terre (flocons, frites). La métallerie Tolmega, passée en 2005 du groupe Gantois au groupe sarrois Hager puis à l’allemand Niedax, est spécialiste de chemins de câbles mais n’a plus que 135 sal. (330 en 2005). Une autre activité de poids est le groupe Philippe (cheminées et pierres d’ornement, avec l’usine Philippe de Préfabrication (70 sal.), et le siège social du groupe (40 sal.). Béthune accueille aussi les équipements d’aéraulique Halton (65 sal., finlandais); les plastiques SI-Group (75 sal.); l’ingénierie CEBTP-Ginger (60 sal.). La ville a un hypermarché Auchan (400 sal.) et des enseignes voisines; fournitures d’hôtellerie Henri Julien (90 sal.), publicité Adrexo (75 sal.), installations de la Comédie de Béthune (50 sal.). Orange a 55 sal., le transport d’électricité RTE 65, et le distributeur Enedis 65; interim CRIT (110 sal.) et Proman (120 sal.); transports LPI (85 sal.) et de voyageurs Artois (240 sal.). La commune s’est agrandie en absorbant en 1990 Verquigneul, qui lui a apporté 1 600 habitants, mais qui a repris son indépendance en 2008; une autre fusion avec Beuvry n’a duré que de 1993 à 1997. Béthune avait 6 000 hab. au début du 19e s., le double à la fin. Elle est passée à 20 000 en 1936, et a encore crû ensuite, puis sa population s’est stabilisée; elle a 3 140 hab. de moins qu’en 1999 mais surtout en raison du départ de Verquigneul. Béthune est le siège de la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, qui groupe 100 communes et 276 800 hab. L’Insee lui attribue une «unité urbaine» de 356 000 hab. (94 communes), distincte d’une «unité urbaine» Douai-Lens. L’arrondissement a 292 600 hab., 104 communes. Le nouveau canton de Béthune a 7 communes et 41 700 hab. (9 380 Beuvrygeois, 1 685 ha) est une commune du Pas-de-Calais juste à l’est de Béthune, dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Son territoire est traversé en son centre par le canal d’Aire à La Bassée, assorti de la Loisne canalisée, avec un bassin au quartier du Préolan; il est traversé au sud par la N41 (D941) de Béthune à Lille. Beuvry a une église classée du 17e s., le château de Bellenville au sud-est avec une Maison de la Poésie, le manoir de l’Estracelles (ou Estrasselle, 17e s.), un beau moulin à vent restauré en 1992 (Buret), deux ports de plaisance. Le lieu-dit le Ballon y évoque l’atterrissage le 19 septembre 1784 du premier ballon dirigeable, gonflé à l’hydrogène, conçu et piloté par les frères Robert, partis de Paris et qui accomplirent 200 km en 6h40. Le finage s’étend au nord du canal où il est moins peuplé mais comprend le gros hameau de Gorre dont le château est une ancienne prévôté; et, plus au nord, le Hamel; à l’est, le site fluvial des Chantiers. La ville a un collège public et un lycée public. Elle accueille au sud-ouest le centre hospitalier de Béthune-Beuvry (570 lits dont 410 médicaux), ainsi qu’une clinique Ambroise Paré (130 sal.) et un institut médico-éducatif (85 places), un centre d’aide par le travail, des maisons de retraite dont la SERF (60 sal.). Elle a une boulangerie des Moulins de Saint-Aubert (65 sal.), un supermarché Carrefour (25 sal.); nettoyage GSF (170 sal.). La commune a participé à l’activité minière, notamment en recevant la centrale thermique de la Compagnie de Nœux et un Rivage (port charbonnier), devenu depuis un espace vert. Une fusion avec Béthune en 1993 a été dissoute dès 1997. Beuvry avait déjà plus de 2 500 hab. au début du 19e s., 5 000 cent ans après, et a continué sa croissance jusqu’en 1999. Le nouveau canton de Beuvry a 13 communes et 41 500 hab. (4 980 Billeux-Berclois, 741 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 2 km à l’est de Douvrin. La commune partage avec Douvrin une zone industrielle au bord du canal de La Bassée, qui a notamment reçu en 1968 la grande usine de moteurs Renault-PSA de la Française de Mécanique. Sur le territoire de la commune sont également une usine de câbles Draka Comteq, ex-Alcatel Câbles (360 sal.), les textiles pour filtration Sefar Fyltis (100 sal., groupe suisse), les équipements aérauliques SIC (160 sa.); négoce d’informatique IRIS (100 sal.), interim Randstad (80 sal.), entreposage ID Logistics (170 sal.); une maison de retraite. Le canal de la Deûle borne le finage à l’est et rejoint le canal de La Bassée. Naguère, la commune a eu au SO le site d’une mine de houille (fosse n°5 de l’ancienne compagnie de Meurchin), ouverte en 1904 et fermée en 1965, dont le chevalement supporte un four permettant la fabrication de plombs de chasse. La population communale a suivi une croissance régulière au 19e et au 20e s. (1 400 hab. vers 1830, 2 500 vers 1930), gagnant 680 hab. depuis 1999. (22 270 Bruaysiens, 1 635 ha dont 240 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, 10 km au sud-ouest de Béthune, et dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. La commune résulte de la fusion de Bruay-en-Artois et de La Buissière (ou Labuissière) en 1987. La Lawe et la N41 traversent son territoire du SO vers le NE en direction de Béthune. Elle a été le siège de la Compagnie des mines de Bruay, qui y a creusé ses fosses n°1 (1855), 2 (1862), 3 (1870) et 4 (1881), plus tard la fosse 7, commencée en1919 mais exploitée seulement à partir de 1929, et qui avait une centrale électrique à charbon à La Buissière. L’exploitation a cessé en 1976; en 1939, la compagnie avait 15 000 salariés et extrayait 3 Mt/an. La mine avait attiré de nombreux travailleurs polonais dans l’entre-deux-guerres. Au nord, le finage s’élève sur les reliefs du Bois des Dames, couronnés de terrils. La ville, fleurie (trois fleurs), conserve à la Buissière les restes d’un donjon du 13e s. avec un château du 18e s.; l’hôtel de ville est de 1927 et a de beaux vitraux évoquant la mine. Bruay offre un écomusée de la Mine, un musée du Calcul et de l’écriture; parc de la Lawe sur 30 ha à la place d’un terril, stade-parc, piscine et école de natation arts déco de 1936. Le manoir de Baillencourt (18e s.) accueille l’école de musique. Trois quartiers prioritaires ont été délimités (Centre, Basly, Coteau). La ville a trois collèges publics et trois lycées publics dont deux professionnels, un institut médico-éducatif (45 places), deux cliniques dont une de 150 sal. et 100 lits, l’autre de 40 lits, une maison de retraite. Elle n’a plus beaucoup d’emplois dans l’industrie; hypermarché Cora (330 sal.), Brico-Dépôt (60 sal.), base logistique ITM (190 sal., groupe Intermarché); publicité D-Plus (55 sal.); récupération de déchets EBS (320 sal.), installations thermiques et maintenance Logita (70 sal.), traitement des eaux Veoia (120 sal.); travail temporaire Insertim (75 sal.). Bruay s’est successivement nommée Bruay, puis Bruay-les-Mines (1919), puis Bruay-en-Artois (1924) avant de changer à nouveau de nom en intégrant en 1987 Labuissière, devenue commune associée, qui a 3 700 hab. La commune de Bruay n’avait que 700 hab. en 1851; sa population est passée à 2 300 en 1872, 9 600 en 1891, 18 400 en 1911; elle a culminé à 32 000 hab. en 1954 puis s’est abaissée, perdant encore 2 280 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Bruay-la-Buissière a 12 communes et 35 600 hab. (2 860 Burburois, 553 ha) est une commune du Pas-de-Calais, 3 km au nord d’Auchel, juste au sud de Lillers, dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Le vallon du Rimbert traverse le finage, où un terril a été réaménagé en espace vert. La commune a connu une progression régulière de sa population des années 1850 (900 hab.) à 1975 (3 500 hab.); elle en perdait depuis, mais semble stabilisée depuis 1999. (5 540 Calonnois, 461 ha) est une commune du Pas-de-Calais à 15 km au SO de Béthune dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, au sud d’Auchel. La ville est au pied des collines de l’Artois sur l’ancienne chaussée Brunehaut d’Arras à Thérouanne et dans la vallée de la Clarence. Elle a fait partie du bassin minier, dont elle eut le siège et le puits n°2 des mines de la Clarence et les puits n°6, 6 bis et 6 ter des mines de Marles ainsi que la cité n°6. Le terril du n°6, à Quenehem, a provoqué en 1975 la mort de plusieurs personnes par un coup de poussier. La commune a un collège public, un institut médico-éducatif (75 places), une maison de retraite; le parc de loisirs Calonnix s’étend sur 35 ha avec bois et étangs, reçoit 210 000 visiteurs par an et propose un golf de 9 trous. La ville dispose d’une gare et accueille quelques entreprises comme les plastiques Carlier (100 sal.) et Flex-n-Gate (FNG, 380 sal., états-unien, parechocs de voitures); supermarché Match (30 sal.), travaux publics Ramery (60 sal.). Elle a reçu un centre d’accueil de 45 places de l’Aftam (le sigle désignait à l’origine l’Association pour la formation des travailleurs africains et malgaches) pour adultes sourds et aveugles. La commune n’avait encore que 300 hab. au milieu du 19e s., 900 en 1900; puis sa population a fortement augmenté, atteignant 13 000 hab. en 1926, grâce à l’extraction minière, avant de baisser sensiblement: 11 000 hab. en 1950, 7 500 en 1975; la décroissance se poursuit, même si elle est freinée (-500 hab. depuis 1999). (2 760 Cauchois, 313 ha) est une commune du Pas-de-Calais juste à l’ouest d’Auchel, 16 km à l’ouest de Béthune dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. L’ancien village, au nom caractéristique (chaussée) s’étire sur la D341, ancienne chaussée Brunehaut, que croise la D916; mais la plus grande partie de l’habitat est un peu au NE dans la vaste Cité de Cauchy. Philippe Pétain est né à Cauchy en 1856 et un musée lui est consacré. La commune a eu une mine de charbon (fosse Coubronne), de 1859, à l’origine d’une compagnie bientôt fusionnée avec Ferfay, sous le nom de fosse n°4, puis rachetée par les Mines de Marles. De 400 hab. vers 1860, la population communale est passée à 1 600 en 1911, a culminé à 3 500 hab. en 1926 puis s’est lentement tassée, perdant 130 hab. après 1999. (2 860 Chocquois, 795 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 6 km à l’ouest de la ville, au bord de la Clarence. La commune est traversée par la N43 et l’A26 (aire de repos). Elle avait un lavoir de charbons de la Compagnie des mines de Bruay et une usine chimique sur résidus de cokeries créée par Kuhlmann en 1927. Celle-ci est passée à la pétrochimie et appartient au groupe britannique ICI (Croda, 175 sal.). La commune conserve une ancienne abbaye d’augustins (16e-18e s.). La population de Chocques a crû durant tout le 19e siècle et jusqu’en 1968, où elle a dépassé 3 700 hab.; puis elle s’est un peu dépeuplée (-90 hab. depuis 1999). (2 750 La Couturois), 1 352 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 9 km au NE de Béthune. Elle reste en partie agricole et son habitat se disperse de part et d’autre de la Lawe, qui la traverse du SO au NE. Le bourg propose des salons du livre et de la bande dessinée, un salon des antiquaires; il a une maison de retraite. La Couture avait 2 400 hab. dans les années 1830 puis s’est lentement dépeuplée, jusqu’à 1 200 hab. dans l’entre-deux-guerres; le nombre de ses habitants croît depuis, a passé les 2 000 hab. au cours des années 1980, et la commune a encore gagné 460 hab. depuis 1999. (7 000 Divionnais, 1 096 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 12 km au sud-ouest de Béthune. Le centre est dans la vallée de la Biette, qui descend de Diéval et du talus de l’Artois, juste avant son confluent avec la Lawe, qui fait un coude dans la commune. Il est ainsi sur la route de Béthune à Saint-Pol-de-Ternoise (N41), ainsi que sur la D301 vers Lens, qui partage un gros échangeur avec la N41 et qui rejoint au nord-ouest de Divion la chaussée Brunehaut d’Amiens à Thérouanne. La commune a reçu le puits n°1 des mines de la Clarence en 1901; une explosion de grisou et un coup de poussier ont fait 79 morts en 1912 et à nouveau 10 victimes en 1954, entraînant la fermeture définitive du puits. Il en reste des terrils paysagers. La ville a un collège public, une maison de retraite; supermarché Carrefour (30 sal.), plastiques Palettes Artois (45 sal.), constructions Berdin (30 sal.), entreprise de réseaux des Travaux et canalisations Patinier (95 sal.). Divion n’avait encore que 600 hab. au milieu du 19e s.; sa population a atteint 1 500 hab. en 1900, 4 100 dès 1906; elle a culminé à 11 300 en 1962 et a perdu plus de 4 000 hab. depuis, dont 200 après 1999. (5 730 Douvrinois, 958 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 15 km à l’est de celle-ci et 9 km au nord de Lens. Le finage est bordé au nord par le canal de La Bassée, et longé à l’est par la N47. C’est à leur croisement, mais en partie dans la commune voisine de Billy-Berclau, qu’a été établie en 1968 sur 148 ha la grosse usine de moteurs sous le nom de Française de Mécanique (3 450 salariés), dont Peugeot et Renault se partageaient le capital; elle a travaillé partiellement aussi pour Volvo et BMW; la fonderie a fermé en 2003. En 2013, l’usine est passée entièrement à PSA, devenu Stellantis en 2020; elle a 1 500 salariés en 2022; mais la production de moteurs thermiques a été en partie déportée en Hongrie et le reste est fortement menacé par les mesures écologiques. Toutefois une nouvelle unité, dite Gigafactory, est prévue pour la production de batteries électriques pour automobiles sur le site, par une société conjointe ACC (Automotive Cells Company) filiale de Stellartis, SAFT (groupe Total) et Mercedes-Benz. La commune accueille en outre quelques entreprises de production et de services: métallerie Friedlander (85 sal.), plastiques Proferm (110 sal.), ingénierie Aquarese (80 sal.); entreposage Geodis (85 sal.), transports Montagne (55 sal.); blanchisserie et location de linge Initial (60 sal.), négoce d’informatique Iris (90 sal.), conseil en informatique Prodware (90 sal.). Douvrin a un collège public et une maison de retraite. La ville avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., 2 800 à la fin et sa croissance s’est poursuivie lentement (+250 hab. après 1999). Le nouveau canton de Douvrin a 14 communes et 41 900 hab. (2 550 Gonnehemois, 1 531 ha) est une commune du Pas-de-Calais, 8 km à l’est de Lillers et 7 km au NO de Béthune dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Elle contient le château de Werppe au sud-ouest (15e au 18e s.), restauré et qui se propose comme résidence sécurisée, le hameau de Busnettes à l’ouest et le manoir de Bron (15e et 18e s.). Elle accueille la fabrique de pompes centrifuges Peme Gourdin (55 sal.), La commune avait déjà 2 000 hab. en 1841; elle est descendue à 1 600 vers la fin du 19e s., puis a repris doucement, et passé les 2 000 hab. entre 1980 et 1990; elle a 390 hab. de plus qu’en 1999. (5 000 Haillicourtois, 446 ha) est une commune du Pas-de-Calais 7 km au SO de Béthune, juste à l’est de Bruay-la-Buissière, dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Elle a eu les puits n°2 bis de la Compagnie de Bruay (1907-1956), 6, 6 bis et 6 ter de la même compagnie (1909-1982). Le 6 ter était devenu après 1951 le principal de la compagnie, sortant 6 000 t/j, assorti de deux lavoirs. L’extraction a été arrêtée en 1979; les deux terrils coniques en sont préservés, flanqués de terrils tabulaires et peu à peu couverts par la végétation ensemencée. Le quartier prioritaire Salengro et des cités 32 et 32 bis, qui occupe 1 639 ha et contient 24 000 hab., s’étend au nord de la commune et dans les communes voisines de Bruay-la-Buissière et Houdain. Haillicourt accueille un magasin Carrefour (50 sal.) et une menuiserie ICM (30 sal.). Elle n’avait encore que 450 hab. en 1876 puis est lentement parvenue à 1 100 en 1911. Sa forte croissance a eu lieu au lendemain de la guerre de 1914-1918, où elle est montée à 6 100 hab. en 1926 avant de se stabiliser vers 6 000 jusqu’en 1970; elle a perdu un millier d’habitants ensuite, mais seulement 70 hab. après 1999. (4 430 Haisnois, 558 ha) est une commune du Pas-de-Calais juste à l’ouest de Douvrin dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Son territoire, étiré du nord au sud, touche au nord au canal Dunkerque-Escaut et à l’agglomération de La Bassée. Au sud du finage subsistent des restes de l’ancienne fosse de houille n°6 de Lens-Meurchin, forée dès 1861, inondée en 1883, puis remise en fonction jusqu’en 1936 pour servir à l’aération de la mine voisine d’Hulluch; son chevalement en béton des années 1920 (inscrit), un terril et un coron contigu aux maisons d’Hulluch en rappellent l’existence. La ville a un collège public, une maison de retraite; elle accueille une partie de l’usine PSA de Douvrin (1 500 sal.), la métallerie Delzenne (65 sal.), les installations électriques Actemium (55 sal.), l’atelier de mécanique CDNI (30 sal.), un atelier protégé (45 sal.). Haisnes avait 600 hab. en 1850, 1 100 en 1900 et sa croissance principale est postérieure: elle a atteint 2 000 hab. en 1936, 4 000 en 1983; elle ne s’est accrue que de 40 hab. après 1999. (6 290 Hersinois, 1 202 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane,10 km au sud de Béthune, au sud de Nœux-les-Mines. Les premières collines de l’Artois apparaissent au sud de la commune et portent le mont et le château de Coupigny (ou de Vicq, 18e s.) avec parc, juste au sud de la voie rapide D301 qui traverse le finage. La commune a plusieurs souterrains-refuges, un parc Germinal, un collège public, un centre d’aide par le travail. Elle a été le site des fosses 2 (1856-1956), 4 (1866-1962), 5 (1873-1952) et 10 (1909-1925) de la Compagnie de Nœux et en conserve plusieurs corons; mécanique GSTI (25 sal.), constructions LV Bati TP (40 sal.), retraitement de déchets Scori (35 sal.), Intermarché (60 sal.). La commune avait mille habitants au milieu du 19e s., puis sa population s’est mise à croître à partir de 1870, atteignant 5 500 hab. en 1911; elle a plafonné à 8 700 hab. en 1962 et diminue depuis, perdant encore 250 hab. après 1999. (2 450 Hingeois, 831 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 5 km au NO de Béthune. Elle a un château avec parc, reconstruit après 1918, et un cimetière militaire britannique. Le village s’étire sur une croisée de rues et le finage s’étend des deux côtés du canal Dunkerque-Escaut (canal d’Aire à La Bassée). La commune a eu environ 1 000 hab. de 1820 à 1950, puis sa population a lentement augmenté et a encore gagné 410 hab. après 1999. (7 170 Houdinois, 630 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 13 km au sud-ouest de Béthune. La ville est au pied du talus de l’Artois, au débouché de la Lawe qui coule vers le nord-est et reçoit à Houdain la Brette rive droite, et au passage de l’ancienne voie romaine d’Arras à Thérouanne, que suit à peu près la D341. Elle a eu une mine de charbon (fosse n°7) de 1929 à 1954, d’où ont été extraites 10 millions de tonnes de charbon mais dont il ne reste guère de trace. Houdain a un collège public, une petite fabrique de pièces Artois Plastiques (30 sal.), les installations électriques DG Câbles (30 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1956, 2 000 en 1911 et sa population a surtout augmenté ensuite, faisant un saut de 1921 à 1926 (6 600 hab.) et culminant à 8 900 hab. en 1962. Puis elle a diminué peu à peu (-660 hab. depuis 1999). (8 800 Isberguois, 624 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 20 km au NO de Béthune et 6 km ESE d’Aire-sur-la-Lys. La ville est dans la vallée de la Lys, longée au nord par le canal d’Aire à La Bassée, agrandi en Dunkerque-Escaut. Elle avait 800 hab. vers 1870, puis a bondi à 2 200 en 1886 et 4 000 en 1911; elle a ensuite lentement progressé, puis a été agrandie en 1996 par la fusion avec Molinghem à l’ouest et Berguette au sud, qui lui ont apporté respectivement 3 200 et 2 000 hab. Molinghem avait 3 100 hab. en 2006, Berguette 2 000, toutes deux avec un statut de commune associée. Au total, Isbergues semble avoir perdu 1 160 hab. depuis 1999. La croissance d’Isbergues a été liée à l’installation d’une aciérie «sur l’eau», dès 1881, devenue aciérie électrique, qui eut jusqu’à 4 000 salariés dans les années 1970 avant d’être divisée en deux unités. L’une, spécialiste de l’acier inoxydable, est passée à Arcelor puis Arcelor-Mittal, a affiché 950 sal. en 2010, 450 en 2022 sous le nom d’Aperam. L’autre usine, spécialiste des tôles à grains magnétiquement orientés depuis 1955, devenue UGO (Usinor Grains Orientés), est passée en 2000 au groupe Thyssenkrupp et emploie 550 salariés. Isbergues a aussi un supermarché Carrefour (40 sal.), des entreprises de couverture Detam (55 sal.) et de travaux publics Eurovia (50 sal.), de récupération Igneo (50 sal.) et Recyco (55 sal.); un collège public, un institut médico-éducatif (60 places), deux centres d’aide par le travail et une gare. (2 920 Laboursois, 470 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, au SE de Béthune et au NE de Nœux-les-Mines. Son territoire, traversé par l’A26, a connu les fosses 6 et 6 bis de l’ancienne Compagnie des mines de Nœux, à partir de 1882, et eut une centrale électrique associée, sur le site de Beuvry. Labourse a une église du 16e s. (inscrite), un gros terril aménagé en espace vert, un étang de pêche; emballages plastiques Jokey (210 sal., firme allemande), moules et modèles Matissart (35 sal.), mécanique SMC (20 sal.) emballages en bois HDF (25 sal.); maison de retraite (Spapa, 25 sal.). La commune n’avait encore que 500 hab. en 1880, puis a entamé une croissance jusqu’en 1926 (2 200 hab.); elle s’est ensuite stabilisée, a perdu des habitants de 1962 à 1982 (1 700 hab.) puis en a repris, dont près 880 (+43%) après 1999. (3 500 Punéens, 861 ha dont 366 de bois) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 8 km OSO de Béthune. L’habitat s’étire le long de la Clarence, entre les buttes portant le bois des Dames au sud, le bois de Roquelaure (ou du Maréquet) au nord; parc de la Clarence, maison de retraite. Lapugnoy conserve le terril n°5 des Mines de Bruay au bois des Dames, assez plat, qui fut alimenté par wagon à partir de la fosse 3 de Bruay et parfois de la fosse 5, et qui a été aménagé en lieu de promenade. Le principal employeur est GTI (Grands Travaux Industriels, 65 sal.), spécialiste d’installations électriques. De 500 hab. en 1840, la population est passée à 1 000 en 1874, 2 000 en 1905, et a encore progressé (+150 hab. après 1999). (9 900 Lillerois, 2 690 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 14 km à l’ouest de celle-ci, sur la Nave, sous-affluent de droite de la Lys. La ville est desservie par la voie ferrée (gare), la N43, l’A26 (échangeur). Son finage comporte des étangs et marais à l’est et inclut plusieurs hameaux alentour, dont Hurionville au pied des collines près de l’échangeur. Elle a une collégiale du 12e s., très vaste et plusieurs fois refaite ou restaurée, dont la nef a sept travées; deux collèges publics et deux lycées publics dont un professionnel. Lillers fut une capitale de la chaussure, marquée notamment par la puissance de la firme Fanien; mais il n’en reste rien, sinon une Maison-musée de la chaussure. Elle conserve une sucrerie du groupe Tereos (140 sal. et 70 saisonniers), qui produit 120 000 t de sucre par an pour le compte de 2 900 coopérateurs cultivant 16 800 ha de betteraves, et distille 80 000 m3 d’alcool. Lillers a aussi une maçonnerie Urbel (55 sal.); un Carrefour Market (85 sal.), une base logistique Lidl (195 sal.) et les transports Loir (95 sal.); travail temporaire Sup Interim (80 sal.). Ce gros bourg était déjà peuplé de 5 000 hab. vers 1845; sa population a crû sans cesse jusqu’en 1999. Le nouveau canton de Lillers a 22 communes, 38 900 hab. (2 450 Loconois, 952 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane à 6 km NNE de Béthune sur la route d’Armentières. Elle est traversée par la Lawe. Son village a été détruit en 1914-1918; il conserve cependant une église à vitraux classés du 16e s., refaite en 1955. Locon a des cultures maraîchères et fête l’ail. Elle avait 1 800 hab. au milieu du 19e s., 1 100 en 1954, et croît depuis; elle a gagné 17 hab. après 1999. (5 570 Marlésiens, 455 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 12 km OSO de Béthune au NO de Bruay-la-Buissière. La commune est de part et d’autre du cours de la Clarence, que suit une voie ferrée (gare) et qui s’orne d’un parc. Elle est marquée par l’urbanisation à plan radioconcentrique du Rond-Point et l’ancienne fosse Saint-Émile ou puits n°2 de la Compagnie des mines de Marles, foncé en1857, fermé en 1974 et dont le chevalement est rénové et protégé. Il a été suivi d’un puits 2 bis de 1917, plus profond (825 m) et il est accompagné d’un musée de la mine (Le Vieux Deux). La Cité de Marles, aux abords d’Auchel, est un «quartier prioritaire» de 50 ha et 950 hab. La ville a un collège public, un Intermarché (75 sal.); réseaux SADE (45 sal.); une usine des plastiques Faurecia (300 sal.) a été fermée en 2016. La mention «les Mines» date de 1905; Marles avait 500 hab. en 1856 et a grandi presque aussitôt; sa population est passée à 2 000 hab. en 1894, 3 000 en 1912. La principale croissance a été au lendemain de la première guerre mondiale: Marles est parvenue à 13 800 hab. en 1926, après quoi sa population a sensiblement diminué, passant à 10 000 hab. en 1967 et perdant encore des habitants après 1999 (–570 hab. après 1999). (11 650 Nœuxois, 884 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 6 km au SSE de Béthune sur la route d’Arras. La commune est traversée par la Loisne. Elle provient d’un ancien Vitris, détruit par les Normands et reconstruit au 10e s. comme nouveau village (Noewe), d’où le nom, qui est ensuite passé par Nœux-lez-Béthune et a pris sa forme actuelle en 1887. Nœux a un collège public et deux lycées publics dont un professionnel, un institut médico-éducatif (75 places), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (les Sinoplie, 50 sal.). La commune a été le siège de la Compagnie minière de Nœux dont elle avait les bureaux, une usine, une cokerie et des lavoirs, ainsi que les fosses 1, la plus ancienne (1855), et 3 (1865), fermées en 1956-1958. Elle offre un musée de la mine, et des restes de terrils, dont le n°42 porte depuis 1998 une piste de ski en plastique de 320 m pour 75 m de dénivelée, arrosée, avec deux remonte-pente. Il fait partie d’une base de loisirs Loisinord ouverte en 1994, avec des tremplins, un lac de 9 ha équipé d’une base nautique, et un petit circuit automobile permettant des courses sur glace; l’ensemble accueillerait 600 000 visiteurs par an. La ville a aussi une école du cirque. La commune a eu 1 000 hab. en 1846; sa population est montée à 4 000 hab. en 1874, puis à 8 600 hab. en 1911. Elle a culminé à 14 100 hab. en 1962, avant de perdre des habitants, dont -420saprès 1999. Elle accueille, les plastiques Cadence-Industrie (70 sal.), ancienne usine Peguform (350 sal. en 2005, alors firme allemande); les viandes Elvia (110 sal.); hypermarché Leclerc (280 sal.), négoce alimentaire Pomona (220 sal.); interim Recruit (50 sal.). Le nouveau canton de Nœux-les-Mines a 13 communes, 41 500 hab. (2 350 Noyellois, 253 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 10 km au SE de Béthune et 3 km au sud de Cambrin. Son étroit finage est traversé au sud par la D943 de Lens à Béthune. La commune a un supermarché Auchan (25 sal.) et une maison de retraite (60 sal.). Elle avait 300 hab. en 1890, 500 en 1936, a doublé en 1954 et poursuit sa croissance, gagnant encore 400 hab. après 1999. (2 700 Richebourgeois, 1 731 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 11 km au nord-est du chef-lieu. L’habitat est dispersé dans la plaine parcourue de fossés, en forme de hameaux-rues, dont une partie au sud sur la route de Béthune à Armentières (D166). La commune a rassemblé en 1971 les territoires de Richebourg-l’Avoue et Richebourg-Saint-Vaast. Le finage s’allonge ainsi vers le nord et sa limite orientale suit la D947, route rectiligne de Lens à Estaires, ancienne voie romaine entre Lens et la mer du Nord. Les hameaux du Bout-Delville et de Croix Barbet sont au nord. La commune a un Mémorial indien avec jardin et cimetière, un cimetière portugais avec jardin, un cimetière britannique; travaux publics Patoux (45 sal.) et Demol (40 sal.). Richebourg a atteint les 2 000 hab. dès 1851 et 2 300 en 1872, s’est affaiblie ensuite jusqu’à moins de 1 000 hab. en 1936, puis a repris quelque croissance après 1975 (+160 hab. depuis 1999). (2 420 Saillygeois, 602 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane à 6 km SE de Béthune sur la route de Lens (D343). Elle contient le château des Prés, un centre de formation rurale, une maison de retraite. La D941 de Béthune à Lille traverse le nord de son territoire. La population communale a augmenté après 1875 et atteint son niveau présent dès 1931, avec quelques fluctuations ensuite. Elle a gagné 370 hab. depuis 1999. (3 150 Saint-Venantais, 1 424 ha) est une commune du Pas-de-Calais au NO de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, à l’est d’Isbergues et à 9 km NNE de Lillers au bord de la Lys. Cette ancienne ville fortifiée et comtale se nomma jadis Papinghem, puis Fort-Vert en 1793, et fut un centre logistique à 12 km au sud du front pendant la première guerre mondiale. Elle a un hôtel de ville classé du 18e s., deux anciennes portes, un parc et les jardins de la Peylouse, et un port de plaisance. Elle accueille un collège public et un institut de rééducation psychologique (45 places), une maison de retraite, un centre éducatif fermé et le centre hospitalier psychiatrique Val de Lys-Artois (520 places); transports Christian 25 sal.), ambulances Lourme (35 sal.). La population communale était de 2 000 hab. au début du 19e s., 3 400 vers 1900, et a culminé à 4 300 en 1968 puis a diminué, perdant encore 170 habitants après 1999. (2 460 Vendinois, 363 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 3 km ONO de la ville. Elle a eu assez brièvement une fosse à charbon de la compagnie des mines de Vendin-les-Béthune (1912-1931) et ne doit pas être confondue avec Vendin-le-Vieil où l’exploitation fut bien plus active, mais sous l’égide de la Compagnie de Lens. Elle a un supermarché Carrefour (60 sal.). La commune avait 700 hab. en 1900, 1 600 en 1954 et a crû jusqu’en 1975 (2 500 hab.) avant de se stabiliser puis de se tasser un peu (-150 hab. depuis 1999). (4 810 Vermellois, 1 039 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 10 km ESE de Béthune. Elle jouxte Mazingarbe au sud et fut aussi une ville minière, dotée des fosses 3 et 4 de la Compagnie de Béthune (Grenay), fermées en 1965. Elle a un collège public, un magasin Super-U (70 sal.); gardiennage SSP (60 sal.), publicité D-Pub (50 sal.). De 800 hab. au milieu du 19e s., Vermelles est montée à 3 700 hab. en 1911 et a culminé à 4 800 hab. en 1962, puis sa population a fluctué un peu au-dessous de ce niveau. (2 040 Verquigneulois, 354 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 3 km au SE de Béthune à l’est de Verquin, au bord de la Loisne. Elle a repris son indépendance en 2008 après avoir été intégrée à la commune de Béthune en 1990. Elle avait alors 1 600 hab., ce qui montre que la croissance de sa population se poursuit à un rythme élevé; elle avait 1 000 hab. en 1905, 1 300 en 1954. Son nom a longtemps été écrit Verquignueil, ce qui est un diminutif de sa voisine Verquin. Elle a aménagé le parc de loisirs de la Loisne, sur un ancien terril arasé de la fosse de Verquin, avec un étang de pêche près de la Loisne; usine de panneaux de bois Techpan (100 sal.); CVL Finances (35 sal.), transports Ertel (30 sal.). (3 540 Verquinois, 370 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, 3 km au SSE de Béthune au-delà du faubourg d’Arras. Son territoire est traversé par une voie ferrée, l’A26, la N41 et la route d’Arras. Verquin a eu moins de 800 hab. avant 1866, 900 en 1900 et sa population s’est mise à croître au début du 20e s., passant à 1 700 hab. en 1911, 2 300 en 1936, puis elle a culminé à 3 700 hab. en 1962 avant de fluctuer un peu au-dessous; elle a gagné 250 hab. après 1999. Elle accueille un puissant ensemble du groupe Eiffage (740 sal.) dont Eiffage Energie Industrie (230 sal.), Eiffage Energie Transport (320 sal., ex-Linergie), Eiffage Energie Electronique (90), Eiffage Energie Ferroviaire (40 sal., ex-Forclum), Eiffage Energie Telecom (60 sal.); Intermarché (60 sal.), magasin Leroy-Merlin (170 sal.); maison de retraite. (3 810 Violainois, 1 001 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, juste au NO de La Bassée. Le canal de la Bassée, la N41 et la voie ferrée de Lille à Béthune passent dans la partie méridionale de la commune, qui dessine une pointe vers le sud. Après un quai de déchargement de la Compagnie des mines de Béthune, une centrale thermique des Houillères y avait pris place en 1956. La commune a une fabrique de conserves de légumes (Ardo, 150 sal.), un négoce de produits chimiques (PGMG, 60 sal.); transports Berto (110 sal.), magasin Super U (70 sal.), maison de retraite. Violaines avait 1 000 hab. au début du 19e s., 1 400 à la fin, 1 800 en 1960; sa principale croissance est postérieure, et date des années 1970 et 1980; la population a peu changé depuis 1990 (+190 hab. après1999). |