Communauté de communes du Pays Bigouden Sud' intercommunalité à la pointe sud-ouest du Finistère (12 communes, 37 400 hab., 16 700 ha). Le siège est à Pont-l’Abbé et plusieurs communes ont plus de 2 000 hab.: d’ouest en est sur le littoral, Plomeur, Penmarch, Guilvinec, Treffiagat, Plobannalec-Lesconil, Loctudy, Combrit. Au SE, la minuscule Île-Tudy (760 Îliens ou Île-Tudistes, 126 ha), à l’entrée de l’aber de l’Odet, «village de charme» avec port de plaisance de 280 places (à bouées), amorce une série de longues plages jusqu’à la pointe de Combrit sur l’anse de Bénodet, à l’entrée de celle de l’Odet. C’est une station balnéaire de plus de 1 100 résidences secondaires (76% des logements), plus quatre campings (340 places) et trois hôtels (85 chambres), elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Son finage se termine en pointe au SO face à Loctudy et s’évase un peu vers le NE; la presqu’île est entre l’anse du Pouldon, où parvient la rivière de Pont-l’Abbé, et la grande anse de Bénodet; étang du Sillon au NO. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999. Au nord-ouest, deux autres communes donnent sur la baie d’Audierne. Saint-Jean-Trolimon (1 020 Trolimonais, 1 468 ha), dont le bourg est à 5 km de Pont-l’Abbé, y a la plage, la chapelle et le calvaire de Tronoan (1460), souvent désignés sous le nom de Notre-Dame de Tronoën et qui figurent parmi les plus célèbres de Bretagne; Tronoën (ou Tronoan) fut jadis un point fort gallo-romain pour la défense de la côte. Celle-ci offre la grande plage de Tronoan et, au nord, une partie de la lagune dite Loch ar Stang («le lac de l’étang…»). Le territoire communal est coupé en deux par une longue queue de la commune voisine de Plonéour-Lanvern, laissant en enclave les environs du village de Kerbascol; Trolimon signifie la trêve de saint Rumon et le nom ancien du village était Kerillis-Tref Rumon; la population totale de la commune s’est accrue de 150 hab. depuis 1999 et l’habitat comporte un quart de résidences secondaires. Tréguennec (320 Tréguennecois, 961 ha), à 10 km au NO de Pont-l’Abbé, bénéficie d’une plus large part du rivage de la baie d’Audierne, au sud de la réserve de l’étang de Trunvel et jusqu’au Loc’h ar Stang; Maison de la Baie d’Audierne au SO, au hameau de Saint-Vio qui conserve aussi une tour de guet. La commune compte un tiers de résidences secondaires et deux campings (120 places). Au nord de Pont-l’Abbé à 5 km, la commune plus rurale de Tréméoc (1 360 Tréméocois, 1 166 ha) est la seule hors du littoral; mais sa population a progressé bien davantage, gagnant 510 hab. depuis 1999 (+60%): château de la Coudraie au nord; au SO, l’étang de barrage du Moulin-Neuf sur la rivière de Pont-l’Abbé est partagé avec Plonéour-Lanvern. (4 140 Combritois, 2 413 ha dont 264 de bois) est une commune du Finistère à 7 km ENE de Pont-l’Abbé, dans l’intercommunalité du Bigouden Sud; le nom d’origine celte désigne un confluent, celui du Corroac’h et de l’Odet, où se tient l’Anse de Combrit. La commune a deux agglomérations: le bourg, à 5 km de la mer, au-dessus du confluent; à la pointe SE, une station balnéaire étoffée à l’embouchure de l’Odet, face à Bénodet, nommée Sainte-Marine. La commune a un chantier pour bateaux de plaisance Pogo (50 sal.), magasin Super U (60 sal.), transports Lecœur (40 sal.) et de nombreux commerces; musée du cidre au bourg. Au nord-est, la commune s’étire le long du Corroac’h, jusqu’au pont de la voie rapide de Quimper à Pont-l’Abbé (D785), qui traverse tout le finage à l’ouest, avec deux échangeurs. Parmi les attractions sont le phare et le panorama de la Pointe de Combrit, qui avance en mer au débouché de l’Odet; la longue plage de Kermor sur l’anse de Bénodet en direction de L’Île-Tudy; juste en arrière, une grande réserve naturelle de plaine, qui a empêché toute urbanisation mais fixé en limite, à Kerloc’h Gwen, un ensemble de loisirs avec camping. À l’ouest, où le rivage de l’Anse du Pouldon est peu habité, se visite le parc botanique de Cornouaille, qui occupe 3,5 ha. À l’est, le pont de Cornouaille est le premier sur la ria de l’Odet (610 m de long, 30 m de tirant d’air). Combrit a aussi un musée des minéraux. Elle avait 2 800 hab. en 1910, est descendue ensuite à 2 200 en 1965 puis a connu une phase de croissance et gagné 900 hab. depuis 1999 (+28%). Elle enregistre plus de 1 000 résidences secondaires (36% du parc), 4 campings (220 places) et 3 hôtels (une centaine de chambres). (2 770 Guilvinistes, 246 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 33 km au SO de la préfecture, membre de l’intercommunalité du Bigouden Sud. L’orthographe officielle est Guilvinec mais on dit et écrit plus souvent Le Guilvinec; en breton ar gelveneg, «village pierreux» ou «village à la pointe»; il occupe une pointe rocheuse entre une petite ria à l’est, aménagée en port de pêche, et une anse avec plage à l’ouest (la Grève Blanche). Son développement a été tardif: un mareyeur-conserveur de Nantes y a établi une usine pour les maquereaux et sardines en 1860, avant même qu’il y eût un port de pêche; l’arrivée du chemin de fer à Quimper (1863) a précipité ensuite le mouvement, plusieurs conserveurs s’établissant dans les parages et les bateaux se multipliant alors; mais le port est installé de l’autre côté de la petite ria à Léchiagat, dans la commune de Treffiagat. Guilvinec n’est devenu une commune autonome qu’en 1880, séparée alors de Plomeur et de petite superficie, mais déjà peuplée de 2 000 habitants, plus une population flottante de 2 000 autres. La sardine a commencé à se faire rare vers 1902, alors qu’arrivait au port la voie ferrée (1907, supprimée en 1963). Guilvinec est passé aux langoustines vers 1912; les bateaux motorisés sont apparus en 1924, de grandes grèves ont secoué le port en 1926; de nouveaux bateaux efficaces (les malamoks) ont été utilisés à partir de 1934 et la criée a été ouverte en 1957-1959; les chalutiers modernes sont des années 1980. L’ouragan de 1987 a fait beaucoup de dégâts. Guilvinec est le chef-lieu d’un quartier de quatre ports (avec Lesconil, Loctudy et Saint-Guénolé) employant 350 bateaux (dont 123 hauturiers) et 1 300 marins (750 pour la pêche au large), situé entre ceux d’Audierne et de Concarneau. Il reste lui-même un port de pêche actif, surtout pour la langoustine, la raie et la lotte (baudroie), considéré comme le troisième de Bretagne et même de France pour la valeur de la pêche fraîche (20 000 t), et peut-être le premier artisanal, avec un peu plus de 500 marins et 120 bateaux (56 hauturiers), 1 100 emplois induits dont une quinzaine de mareyeurs avec 200 salariés, des viviers, conserveries et chantiers navals. En revanche, les conserveries ont abandonné du terrain. Il reste deux armements, l’Armement Bigouden (100 sal.) et Scapêche (SAFF, 45 sal.), les mareyages Furic (90 sal.), Pêcheries de Cornouaille (25 sal.) et Halios (20 sal.), les manutentions Assodepo ( 25 sal.) et SDTP (20 sal.). Un Institut technique de développement des produits de la mer s’est établi; collèges public et privé, lycée maritime avec école d’apprentissage. La commune a un quart de résidences secondaires mais pas de camping et un seul hôtel. Guilvinec, qui sent bien les limites de la pêche, en difficulté depuis 1991, s’intéresse de plus en plus au tourisme: le port de Léchiagat dispose d’un centre nautique avec une centaine de voiliers, et d’un port de plaisance de plus de 200 places (à bouée); un centre de découverte de la pêche en mer a été créé en 2000 sous le nom d’Haliotika (30 000 visiteurs par an); ont suivi une base de loisirs, un centre de plongée, et des animations: courses à la godille, jeu de galoche (palets). Guilvinec a obtenu d’être classée parmi les «sites remarquables du goût». Mais la population de la commune n’en a pas moins fortement diminué depuis les années 1960, où elle avait dépassé 5 000 habitants (-240 hab. après 1999). Ce bout du monde est un des lieux les plus fréquentés de Bretagne, mais sans doute plus pour la visite que pour le séjour, tout en recensant 900 résidences secondaires (32% des logements) sur un petit territoire; un camping. (4 140 Loctudistes, 1 273 ha) est une commune du Finistère en Bigouden Sud, à 6 km SE de Pont-l’Abbé sur la côte de l’anse de Bénodet au débouché de la ria de Pont-l’Abbé, côté sud et face à L’Île-Tudy. Le nom est lié à saint Tudy et le site fut celui d’une abbaye au 11e siècle; l’église est ancienne mais a été souvent restaurée. Loctudy est le troisième port de pêche du quartier de Guilvinec, disposant de 300 marins et 78 bateaux, et près de 400 emplois liés, dont 140 pour les mareyeurs et les viviers; sur 7 000 t de prises annuelles, la langoustine vient en tête, suivie par raie, baudroie, merlan et cabillaud; criée coopérative pêcheries Hent ar Bugalé (50 sal.) et les Brisants (25 sal.), Viviers de Loctudy (20 sal.). Toutefois, Loctudy est aussi un lieu du tourisme, avec un port de plaisance de 670 places dont 610 à ponton, cercle nautique et village de vacances, plages et cinq campings (360 places), mais un seul hôtel et un petit marché Carrefour (15 sal.). Ses 1 900 résidences secondaires forment la moitié du parc de logements. La commune abrite aussi plusieurs manoirs dont Kerazan (16e-18e s.), qui appartient à l’Institut de France et offre des jardins, de nombreux tableaux et un musée; plus une ancienne conserverie qui se visite, un centre d’art et de culture à l’architecture audacieuse. Le territoire et l’urbanisation s’étendent vers le sud et le sud-ouest, le long de la côte, jusqu’à la pointe du Cosquer. Du port s’offrent des traversées pour les Glénan. La population de la commune, assez constante depuis 1960, s’est accrue de 400 hab. depuis 1999. (5 610 Penmarchais, 1 639 ha) est une commune du Finistère en Bigouden Sud, à 30 km SO de Quimper; le nom signifie «tête de cheval», ou bien le cap de Marc’h, le légendaire roi de Cornouaille; on l’écrit souvent Penmarc’h mais ce n’est pas encore la forme officielle; le nom originel était Trébotref, devenu Tréoultre, l’actuel datant seulement du 18e siècle. La commune occupe la pointe de Penmarc’h, extrémité sud-occidentale de la Bretagne, où trône le phare d’Eckmühl (1897, 65 m de haut) et où atterrissent de nombreux câbles sous-marins (station). L’ancien centre était Kerity, sur la côte sud. Le bourg est à l’intérieur d’une large presqu’île. Au nord s’active le petit port de pêche de Saint-Guénolé, au sud la côte est rocheuse et prolongée par les écueils de Kerity. Saint-Guénolé, très fréquenté par les touristes en raison de sa position avancée dans l’océan, est le deuxième port du quartier de Guilvinec par la valeur et le poids des prises (12 000 t/an, avec 70 chalutiers dont 40 hauturiers; il a ouvert en 1987 une criée informatisée (25 sal.) avec enchères descendantes; il est le premier port français pour les langoustines. Les principales entreprises sont les Pêcheries des Embruns (20 sal.), les conserveries Furic (50 sal.) et Halios (25 sal., groupe Le Graët); Centre de découverte maritime, musée de la préhistoire française. Entre Saint-Guénolé et Kérity, le marais de la Joie (en fait Loc’h ar Joa) est en zone naturelle protégée; le marais de Lescars lui fait suite au NE, en arrière des dunes de Toul Gwin qui longent la grande plage de Pors Carn. La partie orientale du finage est quelques bois, plusieurs menhirs et chapelles; au SE, grande plage du Ster, proche de Guilvinec. La population communale a fortement augmenté dans la seconde moitié du 19e siècle, atteignant 5 000 hab. en 1900; elle a continué sa croissance jusqu’en 1962 (7 700 hab.) mais s’est réduite et a perdu 400 hab. depuis 1999. La commune a 1 600 résidences secondaires (34% des logements), 6 campings (près de 1 200 places) et quatre hôtels. Un parc éolien de 90 mâts et 315 MW a été envisagé au large (nom de code Hélène) mais n’a pas encore été retenu dans les programmes. (3 5310 Plobannalecois, 1 817 ha) est une commune du Finistère en Bigouden Sud. Le bourg est à 5 km ENE de Guilvinec, à 3,5 km de la mer; il est relayé sur le rivage par l’urbanisation balnéaire et le port de pêche de Lesconil, au débouché d’un petit aber, où se trouvent la plupart des commerces et la moitié de la population de la commune, au bord d’une petite anse. Le port de Lesconil a été aménagé à partir de 1879, d’abord pour le sauvetage des marins en péril; il a une école de voile et un aérodrome pour ULM avec exposition-musée de l’aviation. Son nom a été ajouté à celui de Plobannalec en 2001 — Bannalec évoque une terre de genêts (banal en breton); sites mégalithiques de Tronval à l’ouest, de Pont Plat au sud du bourg. La population communale, plutôt stable depuis un siècle, s’est accrue de 460 hab. depuis 1999. La commune a un supermarché U (60 sal.), 750 résidences secondaires (39% du parc) et 5 campings (620 places) dont un de luxe (240 places), deux hôtels. (3 860 Plomeurois, 2 969 ha) est une commune du Finistère en Bigouden Sud, 5 km au SO de Pont-l’Abbé. Son nom est «la Grande Paroisse». Son territoire compte de nombreux mégalithes et atteint à l’ouest l’extrémité méridionale de la baie d’Audierne à la plage de Tronan, où l’on pratique le char à voile, et à la pointe de la Torche qui la sépare de la plage de Pors Carn. Les abords maritimes de ce promontoire, en fait Beg an Dorchenn ou Torchenn, qui vient du coussin ou du siège en raison de sa forme, sans rapport avec une torche, sont devenus dans les années 1980 un haut lieu européen de la glisse, avec école, centre nautique et base de loisirs. Le Conservatoire du littoral possède 600 ha du site, protégé tout le long du littotal, et cette partie occidentale de la commune reste peu urbanisée. Au sud au contraire, l’urbanisation s’est densifiée au contact de Guilvinec, dans les quartiers de Pendreff et Robiner. Plomeur accueille l’entreprise de transports Guiffant (65 sal.) et des magasins: supermarchés Carrefour (30 sal.), Intermarché (45 sal.); plâtrerie Kerc’hrom (25 sal.), menuiserie GLM (25 sal.), discothèque le Willow (35 sal.) La population communale a bien augmenté depuis le minimum des années 1960 (1 900 hab.), et encore gagné 560 hab. depuis 1998; Plomeur avait jadis culminé à 3 800 hab. en 1876. La commune a 300 résidences secondaires, qui ne font cependant que 17% du parc de logements, 2 campings (300 places), un hôtel. (8 660 Pont-l’Abbistes, 1 821 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 18 km au SO de la préfecture en Bigouden Sud. Le nom, qui vient du pont sur la rivière de Pont-l’Abbé, alors propriété des abbés de Loctudy, est du 13e siècle. Ancienne ville de pont, conservant des restes du château et des maisons anciennes, le bourg est devenu le haut lieu de la partie touristique du pays Bigouden. Il y concentre des activités de service, dont un hospice de 650 employés (160 lits médicaux), un centre Leclerc (200 sal.), un Intermarché (30 sal.) et un Super-U (25 sal.), produits biologiques Graine de Bio (20 sal.); aide à domicile Junior et Senior (35 sal.), La Poste (40 sal.); emballages plastiques Storopack (20 sal.), maçonnerie Le Berre Joncour (70 sal.), constructions Peron (Construire en Cornouaille, 30 sal.), travaux publics de la Cise (30 sal.). La ville a des collèges et lycées publics et privés, centre d’aide par le travail; trois hôtels (80 chambres) et deux terrains de camping (130 places). Au SO le château de Kernuz (16e et 19e s.), de forme massive, est devenu hôtellerie; plusieurs musées: d’art populaire du pays bigouden dans le vieux château des Barons du Pont au bourg, écomusée de la Maison du pays bigouden à la ferme de Kervazégan au SE, non loin d’un menhir mouillé; musée de la musique mécanique, une maison de poupées folkloriques Le Minor (depuis 1936); moulins à marée, centre d’initiation à la nature de Rosquerno. Le finage atteint à l’est la grande anse du Pouldon, où elle englobe l’île Chevalier, reliée par un pont, et dont les rives sont en partie en réserve naturelle. La ville a eu des dentellières, encore nombreuses dans les années 1960. Sa population a très lentement augmenté au cours du 20e siècle (6 300 hab. en 1900, 6 400 en 1962), et de 230 habitants depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud (12 communes, 37 400 hab., 16 700 ha). Le nouveau canton de Pont-l’Abbé a 6 communes, 26 200 hab., 7 600 ha. (2 510 Treffiagatistes, 810 ha) est une commune littorale du Finistère dans le pays Bigouden Sud, juste à l’est de Guilvinec. Elle inclut le port de Guilvinec, à Léchiagat, où fonctionne un centre nautique et où se trouve le lycée professionnel maritime de Guilvinec; fabrique de corde et filets Le Drezenn (55 sal.); plusieurs plages mais sans route littorale (GR34 et sentier des douaniers, trois accès avec parkings), 530 résidences secondaires (un tiers des logements), trois campings (160 places). La population est assez stable depuis plus d’un siècle; elle a augmenté de 200 hab. depuis 1999. |