Communauté de communes Cœur d’Ostrevent' communauté de communes du département du Nord, associant 20 communes et 71 700 hab. sur 13 820 ha. Le nom aurait dû être écrit Ostrevant. Lewarde (siège), Aniche, Auberchicourt, Fenain, Hornaing, Marchiennes, Masny, Monchecourt, Montigny-en-Ostrevent, Pecquencourt et Somain ont plus de 2 000 hab. Loffre (730 Loffriens, 260 ha) est à 10 km à l’est de Douai, juste au nord de Lewarde, entre Guesnain et Montigny-en-Ostrevent; carrières au SE. Elle n’avait que 160 hab. en 1840, 280 en 1954, mais semble plafonner; étang aménagé avec réserve ornithologique. Écaillon (1 980 Écaillonnais, 400 ha) est à 12 km à l’est de Douai, 4 km ENE de Lewarde. Le village est entre la D645, au sud, qui longe la cité minière Vuillemin, et la voie ferrée de Lille à Valenciennes au nord; chapelle de Bonsecours inscrite (1673), château de 1850 à tourelles; Intermarché (120 sal.). La commune, entre 600 et 700 hab. au 19e s. et au début du 20e, a crû dans l’entre-deux-guerres, passant à 1 400 hab. en 1940 et culminant à 2 000 en 1954; puis elle a perdu 500 hab. jusqu’en 1975, est revenue en 1990 à 2 000 hab. et a perdu 40 hab. après 1999. Bruille-lez-Marchiennes (1 370 Bruillois, 433 ha) est à 7 km ENE de Lewarde juste à l’ouest de Somain avec triage et bifurcation ferroviaire de la ligne Lille-Valenciennes; une chapelle, en partie du 13e, est un lieu de pèlerinages. La population augmente un peu depuis 1975 (1 000 hab.), gagnant encore 150 hab. après 1999, approchant ainsi de son maximum de 1906. Rieulay (1 290 Rieulaysiens, 729 ha) est juste au NO de Somain sur la rive droite de la Scarpe, avec un village fleuri (3 fleurs) à l’habitat ramassé. La commune a fusionné en 1946 avec Marchienne-Campagne, qui forme un hameau-rue au NE en faubourg de Marchiennes, touchant à la Scarpe dont le cours limite le finage au nord. La commune a une maison de retraite, un château ruiné, un pigeonnier du 17e s. protégé et rénové en gîte rural. Elle conserve au SO, au ras de l’A21 et à la limite de Pecquencourt, un terril-plateau de 140 ha et 25 m de haut (8 à 10 Mm3), le plus étendu de la contrée (terril 144); formé à partir des mines d’Aniche, de 1910 à 1975, il a été réaménagé par Tercharnord, doté d’une maison du Terril avec musée, et d’un bassin nautique avec plage en croissant et parc de loisir des Argales sur 10 ha, réutilisant un lavoir des houillères dont le plan d’eau occupe 35 ha. Rieulay a eu 970 hab. en 1954, puis sa population s’est mise à augmenter à partir de 1975, mais a perdu 140 hab. après 1999. Vred (1 360 Vredois, 342 ha) est au NO de Rieulay, sur la rive gauche de la Scarpe entre Pecquencourt et Marchiennes. Une réserve naturelle de tourbières y a été délimitée sur 41 ha à l’est du village. La commune a aussi un étang de pêche. Elle a eu 1 800 hab. en 1881 puis s’est dépeuplée, jusqu’à un minimum de 1 300 hab. en 1954; la population, à peu près étale ensuite, a baissé de 100 hab. depuis 1999. Tilloy-lez-Marchiennes (530 Tillotins, 550 ha dont 129 de bois) est juste au NE de Marchiennes, avec un finage étiré vers le nord le long de la forêt de Marchiennes. La commune a précisé son nom en 1913; elle a eu 540 hab. en 1861 et n’en avait pas 200 entre 1968 et 1975; elle en a gagné 120 après 1999. Warlaing (600 Warlingeois, 389 ha) est à 4 km à l’est de Marchiennes, au nord du canal de la Scarpe, avec un village-rue O-E sur la D99; camping. Warlaing a été réunie en 1836 à Alnes, sous le nom de celle-ci, puis la commune a opté pour le nom de Warlaing en 1885. Elle avait 690 hab. en 1866, 340 seulement en 1982. Elle croît depuis et elle a gagné 130 hab. après 1999. Wandignies-Hamage (1 330 Wandignois, 630 ha dont 150 de bois) est à 3 km à l’ESE de Marchiennes sur la rive droite de la Scarpe, avec un habitat de rues. Elle s’est jadis distinguée par la présence d’une abbaye (disparue), puis d’une usine de faïence de qualité (Saint-Amand-Hamage Nord) qui a employé jusqu’à 700 personnes et a fonctionné de 1892 à 1952. Le finage a plusieurs marais drainés, surtout à l’est. La population communale n’a pas beaucoup varié depuis 1860, mais augmente un peu depuis 1975 (+190 hab. après 1999). Erre (1 700 Errois, 588 ha) est à 13 km ENE de Lewarde, entre Fenain et Hornaing avec un finage très étroit, étiré du nord au sud, et allongé d’une queue dans les marais de la Scarpe. Elle a eu 1 700 hab. au début du 20e s., et encore plus de 1 600 hab. dans les années 1960, puis a perdu des habitants jusqu’en 1999, mais en a regagné 340 ensuite (un quart). (10 170 Anichois, 652 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, 14 km ESE de Douai dans l’angle de la N45 (D645) et de la D943 ou route de Cambrai. Elle fut un des plus anciens centres d’exploitation minière sous la Compagnie des mines d’Aniche, créée en 1773, et conserve des traces des fosses Aoust (1836-1971) et Archevêque (1854-1969), avec terril; bien d’autres puits plus anciens, aux noms de saints, avaient été ouverts au 18e s., et fermés au 19e s. Aniche reste en partie un foyer d’industrie et maintient sa tradition verrière avec les fabriques de verre plat AGC (250 sal., groupe japonais Asahi, auparavant Glaverbel puis BSN) et Saint-Gobain Sekurit (120 sal.); articles métalliques Joly (25 sal.); recyclage Galloo (25 sal.), aménagement paysager Avenir Jardins (Terenvi, 40 sal.), transports de personnes Renauld (35 sal.). La ville a un collège public et un privé, un lycée professionnel public. Le géant local Ko-Pierre est inspiré par un ancien tambour-major local (1834-1909) réputé et dont la taille excédait les 2 m. Aniche n’avait que 800 hab. en 1800, mais est vite montée à 1 900 dès 1831, et a dépassé les 7 000 hab. en 1900. Puis sa croissance s’est ralentie; elle a culminé à 10 400 hab. en 1962, s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (9 500 hab.); elle a gagné 270 hab. après 1999. Le quartier des Champs de la Nation, au sud entre le centre-ville et les verreries, est classé «quartier prioritaire». Le nouveau canton d’Aniche a 26 communes, 59 900 hab. (4 580 Auberchicourtois, 712 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, 13 km ESE de Douai sur la N45, à la bifurcation des routes vers Cambrai et vers Valenciennes. Elle offre une clinique d’addictologie (30 sal.), un supermarché Match (40 sal.); atelier de mécanique SEEB (40 sal.). Un cimetière britannique est au sud; au nord était l’ancienne fosse à charbon Sainte-Marie (1857 à 1969) dont subsistent des terrils boisés. La longue croissance de la population s’est arrêtée en 1982 (4 800 hab.); le nombre d’habitants est stable depuis 1999. (5 560 Fenainois, 578 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, juste à l’est de Somain, en partie dans l’ancien bassin minier. Une bifurcation ferroviaire y enserre un terril de l’ancienne fosse Agache. Le nord de la commune touche aux marais de la Scarpe. La commune avait 1 900 hab. au début du 19e s., 2 500 à la fin, et a surtout crû dans l’entre-deux-guerres, atteignant 5 400 hab. en 1931; elle a plafonné à 6 300 hab. en 1975, a perdu des habitants ensuite mais en a regagné 160 après 1999. (3 580 Hornaingeois, 895 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Cœur d’Ostrevent, 7 km au SE de Marchiennes, 5 km à l’est de Somain. Elle est dans le Parc régional Scarpe-Escaut, bien qu’elle ait accueilli une centrale thermique depuis 1957. Celle-ci, située en bordure du village au NE sur la voie ferrée de Douai à Valenciennes, a une puissance de 250 MW, une production annuelle de 900 GWh/an; elle emploie 85 personnes; elle est exploitée par la SNET (Société nationale d’électricité et de thermique), ancienne filiale des Charbonnages de France, vendue en 2004 à l’espagnol Endesa et en 2008 à l’allemand E.ON, puis a été fermée en 2015 après divers aléas juridiques. Hornaing accueille les transports Marschal (35 sal.). La ville n’avait encore que 1 500 hab. au début du 20e s., puis est montée à 3 400 en 1962; elle a perdu des habitants jusqu’en 1990, mais vient de gagner 620 hab. depuis 1999 (+21%). (2 450 Lewardois, 390 ha) est une commune du département du Nord à 8 km ESE de Douai sur la route de Cambrai (D645), sur un talus prolongeant le mont d’Erchin et dominant la plaine de Masny, boisé au sud. La commune est le siège de la CC du Cœur d’Ostrevent (20 communes,71 100 hab.). Elle s’orne du château Deforest du 18e s., avec parc et labyrinthe végétal, et son église est en partie des 15e-16e s.; fêtes et spécialités de la châtaigne. Le musée du Centre historique minier, sur le carreau de l’ancienne fosse Delloye (1911-1971), se considère comme le plus grand musée de la mine en France, avec galeries reconstituées. La population communale croît depuis 1876 où elle était de 1 200 hab., mais elle a baissé de 380 hab. après 1999. (4 650 Marchiennois, 2 144 ha dont 900 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Douai, 18 km ENE de Douai dans la CC du Cœur d’Ostrevent. La ville s’est établie dans les marais de la Raches, drainés par le courant du Décours, et au bord de la Scarpe canalisée. Elle est incluse dans le Parc naturel régional Scarpe-Escaut; elle a des restes d’une ancienne abbaye bénédictine (bâtiments du 18e s.) et un musée d’histoire locale. La forêt domaniale de Marchiennes au nord-est de la ville (800 ha au total), ancienne possession de l’abbaye de Marchiennes, fut rasée en 1914-1918, replantée et accueille plus de 100 000 visiteurs par an; le bois de Faux est à l’ouest. Au nom d’une spécialité traditionnelle, Marchiennes organise des fêtes annuelles de la courge (Cucurbitades, octobre) et promeut un Ordre de la Cucurbite. La commune a une réserve naturelle du Pré des Nonettes (17 ha) et a équipé la base de loisirs des Evoïches. Elle accueille un collège public, la clinique Saint-Roch (25 sal.), une maison de retraite, les ambulances Dubois (40 sal.). Marchiennes avait déjà 2 500 hab. au début du 19e s., 3 300 hab. en 1872; elle s’est ensuite stabilisée à ce niveau jusque vers 1980, avant d’engager une nouvelle croissance, modérée. (4 150 Masnysiens, 712 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, 11 km à l’est de Douai. Son finage, traversé par la D645, au pied du talus d’Erchin, s’étire du nord au sud. Le centre villageois, assorti d’un château du 19e s., est à l’écart de la route, qui est flanquée de cités minières, notamment Blanc-Cul et Champ Fleuri. L’ancien carreau de la fosse Vuillemin (1891-1971) est réaménagé en centre commercial. La ville a un collège public. Masny n’avait que 830 hab. en 1851; sa population n’a pas cessé de croître jusqu’en 1990 (4 700 hab.) mais diminue depuis et a perdu 460 habitants après 1999. (2 540 Monchecourtois, 677 ha), est une commune du département du Nord tout au sud de la CC Cœur d’Ostrevent, 6 km au SO d’Aniche. Elle a eu la fosse n°3 de la Compagnie d’Azincourt (1908-1936) dont subsistent le terril n°227 et cité Saint-Robert au nord. La population, de 600 hab. en 1851, est montée à 1 700 en 1911 et s’est ensuite stabilisée autour de 2 000 hab.; elle a connu une augmentation de 1975 à 1999 mais a perdu 390 hab. depuis 1999. (4 830 Montignanais, 542 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Cœur d’Ostrevent, 10 km à l’est de Douai. La mention de l’Ostrevent est de 1931, avec l’orthographe de l’époque. Elle a connu un essai avorté de «sanatorium familial» en 1904, auquel s’est substituée une cité minière de la compagnie d’Aniche, dont il reste quelques éléments (Cité du Sana, au nord) et une maison de retraite. Elle conserve un château-ferme Lambrecht du 18e s., des restes d’un château fortifié en partie du 13e s. (dit de Montmorency). Elle a un lycée professionnel public et un institut médico-éducatif (65 places), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite, une gare sur la ligne de Douai à Valenciennes qui traverse au sud, et un magasin Intermarché (30 sal.); elle organise des fêtes automnales avec géants. La commune n’avait encore que 900 hab. en 1911 et a connu une brusque augmentation dans les années 1920 ainsi qu’au lendemain de la seconde guerre, et a culminé à 5 800 hab. en 1968; elle perd des habitants depuis, mais modérément (-50 hab. depuis 1999). Plusieurs cités de Montigny et de sa voisine Pecquencourt sont réunies sous la dénomination Résidence Lambrecht, Cité Moucheron, Cités Barrois et Pâtures, formant un quartier prioritaire de 91 ha et 3 800 hab. (6 350 Pecquencourtois, 960 ha dont 227 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur d’Ostrevent, 6 km au NE de Lewarde sur la N455. Elle fut fortifiée et dotée d’une vaste abbaye, mais il ne reste presque rien de ce passé médiéval. La Scarpe canalisée passe au nord du finage, qui jouxte à l’est le grand terril de Rieulay. La commune a plusieurs cités minières, autour des anciennes fosses Barrois (1927-1985) et Lemay (1912-1985) de la Compagnie des mines d’Aniche. Pecquencourt a un collège public et un lycée agricole dit Institut d’Anchin dans l’ancienne abbaye d’Anchin, en bord de Scarpe; plus un centre de loisirs et centre culturel Dolto. Le moto-club organise un salon de la moto. La ville a eu 1 300 hab. durant tout le 19e siècle puis s’est mise à croître après la première guerre mondiale, atteignant 4 300 hab. en 1936. Elle a culminé à 8 900 hab. en 1962 et perd des habitants depuis (-280 après 1999). Vers l’ouest, sous la dénomination Résidence Lambrecht, Cité Moucheron, Cités Barrois et Pâtures, a été délimité un quartier prioritaire de 91 ha et 3 800 hab. qui s’étend aussi à Montigny-en-Ostrevent. Il est intégré à la zone franche urbaine de Douai-Auby (685 ha, 15 900 hab.). Vers l’est le quartier prioritaire des Cités minières groupe les cités Lemay, Sainte-Marie et les Camus Nouvelle Cité, sur 29 ha pour 2 100 hab. (12 010 Somainois, 1 232 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Cœur d’Ostrevent, 6 km au sud de Marchiennes, au NE d’Aniche. C’est une assez grosse commune de l’ancien bassin minier, qui en conserve un terril (un autre a été rasé), un triage et des cités minières, dont celle de Sessevalle au nord et celle du Chaufour tout au sud au bord de la N45 près d’Abscon. La Compagnie d’Aniche avait ouvert dans la commune les deux puits de Sessevalle, actifs de 1901 à 1970, ainsi que les puits Fénelon (1847-1927), Saint-Louis (1843-1925) et de la Renaissance (1839-1890), plus anciens et moins productifs. La cité de Sessevalle forme une «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» de 72 ha et 2 400 hab. La commune a un échangeur de l’A21, une gare avec bifurcation sur la ligne de Douai à Valenciennes. Elle conserve une motte castrale et l’ancien prieuré de Beaurepaire (18e s.). Elle est dotée de deux collèges publics et un privé, un lycée public et un lycée professionnel privé, d’un centre hospitalier de 200 lits (dont 50 médicaux), d’un Institut Ophtalmique (55 sal., 20 lits), d’un institut médico-éducatif (50 places) et d’une maison de retraite. Elle a une fabrique de sièges d’automobiles Toyota Boshoku (300 sal.), ex-Sieto rachetée à Faurecia, et agrandie; mécanique Endel (160 sal.), bouchons et capsules Rémy (150 sal.), fournitures électriques des Câbleries de Valenciennes (70 sal.); un Intermarché (190 sal.), un négoce alimentaire Poirette (140 sal.); intérim Randstad (160 sal.) et Asteria (100 sal.). Somain a absorbé en 1947 la commune de Villers-Campeau, qui avait alors 1 200 hab., après une forte progression depuis 1900 où elle avait 400 hab. Somain elle-même était passée de 2 500 hab. en 1835 à 6 000 en 1900, 10 500 en 1936, et a atteint un maximum de 15 300 hab. en 1968 avant de descendre à 12 000 en 1990, perdant encore 120 hab. après 1999. |