Communauté de communes des Vallées d’Aigueblanche' communauté de communes de la Savoie, associant 3 communes et 7 200 hab. sur 18 380 ha. Le siège est à Grand-Aigueblanche qui, comme La Léchère, dépasse 2 000 hab. Les Avanchers-Valmorel (790 Avancherains, 2 193 ha dont 541 de bois) est au sud des deux autres communes, son village à 1 150 m. Elle est ainsi nommée depuis qu’en 1988 a été rétablie l’ancienne commune des Avanchers, qui avait été réunie à Aigueblanche en 1972. Cette recréation doit évidemment tout au succès de la station de ski du Val Morel, qui occupe le haut bassin du Morel, affluent de l’Isère. Les crêtes montent à 2 592 m à la pointe du Mottet, proche du Cheval Noir, et 2 589 m à la pointe du Niélard. La station du Val Morel (40 sal.), qui offre 55 pistes (93 km) et 35 remontées, est au-dessus de l’ancien village des Avanchers, lui-même à 11 km au SSO d’Aigueblanche. Le domaine s’étend à l’ouest sous le col de la Madeleine et au nord à Doucy et Combelouvière, qui sont dans la commune de La Léchère; musée des traditions au hameau de Quarante Planes, village Pierre et Vacances Maeva, Club Med (35 sal.). La commune a 2 700 résidences secondaires, pour 380 résidences principales. Elle a gagné 70 habitants après 1999. (3 930 hab., 2 733 ha) est une commune nouvelle de la Savoie, créée en 2019 par fusion de trois anciennes communes, Aigueblanche, Saint-Oyen et Le Bois. Elle est le siège de la CC des Vallées d’Aigueblanche. Aigueblanche (3 310 Aigueblancherains, 1 967 ha) est à 4 km au NO de Moûtiers dans la vallée de l’Isère à 460 m. Étroitement associée aux activités industrielles de sa voisine d’aval La Léchère, elle est plutôt résidentielle mais se signale également par ses commerces et ses productions énergétiques. Elle abrite l’établissement thermal de la Léchère (65 sal.) et son hôtellerie, un magasins Super U (55 sal.), les transports NFES Nicod (55 sal.). Un barrage a été construit sur l’Isère juste en amont d’Aigueblanche, aux Échelles d’Hannibal, en 1954; il établit une chute de 23 m et retient un plan d’eau de 15 ha. Le nom des Échelles évoque la légende d’un passage hypothétique d’Hannibal et de ses éléphants dans leur traversée des Alpes; du moins signale-t-il une sorte de gué où a pu s’accrocher le barrage, dans la cluse même où l’Isère se fraie un passage entre Moûtiers et Aigueblanche et qui correspond au pli calcaire le plus oriental du Sillon intérieur. La route N90 a été dédoublée et une moitié passe en tunnel dans cette cluse, dite aussi des gorges du Ponserand. L’usine électrique souterraine voisine est alimentée aussi par une conduite souterraine de 16 km venant de la vallée des Encombres au sud. Depuis la fusion avec Villargerel (200 hab.) et Grand-Cœur (500 hab.) en 1971, le territoire communal monte au nord jusqu’au Quermoz (2 297 m), englobant plusieurs villages dont Villaudry et Navette; il contient le petit lac du Gazon sous le Quermoz. Le finage s’étend aussi un peu sur l’ubac au sud-ouest, au-dessus des hameaux de Bellecombe-Tarentaise qui prolongent Aigueblanche sur la rive gauche de l’Isère, depuis la même opération de fusion de 1971, Bellecombe ayant eu alors 450 hab.; base de loisirs du Morel sur l’Isère, plusieurs campings à Bellecombe; gros hameau de Grand Cœur au nord sur la rive droite, Petit-Cœur étant une ancienne commune intégrée à La Léchère depuis 1972. La fusion de 1971 a fait passer Aigueblanche de 970 hab. à 3 100, mais la population a fluctué depuis. Saint-Oyen (200 Saint-Oyennais, 211 ha) est au NO d’Aigueblanche près de La Léchère à 600 m, au-dessus de Bellecombe. Le Bois (280 Velborains, 555 ha) est au sud-ouest d’Aigueblanche. Son finage s’orne en hauteur du petit lac de barrage du col de la Coche, à 1 400 m, qui fait partie de l’aménagement hydraulique de la centrale d’Aigueblanche; il peut stocker 2 Mm3, permettant à l’usine de fournir un apport supplémentaire quasi immédiat de 300 MW en pointe; le barrage, terminé en 1975, a 35 m de haut et 150 de long et le plan d’eau occupe 9 ha. (2 650 Lécherains, 13 454 ha) est une commune nouvelle du département de la Savoie, la CC des Vallées d’Aigueblanche, formée par fusion en 2019 avec Bonneval et Feissons, sans changement de nom. Celui-ci est consécutif à une première fusion en 1972, entre Notre-Dame-de-Briançon et plusieurs voisines, choisissant alors le nom du lieu-dit le plus célèbre, celui des bains de la Léchère dans la vallée de l’Isère dans la partie sud de Notre-Dame-de-Briançon, où est la mairie — ainsi en limite orientale de son vaste nouveau territoire, à 7 km NO de Moûtiers à 440 m. Le territoire va jusqu’à la pointe de Riondet (2 357 m) qui domine le col de la Lauze (2 119 m) menant au lac de Saint-Guérin et à Arêches en Beaufortain, et à l’est à la pointe du Dzonfié (2 455 m); Naves est équipée pour le ski de fond. Vers le nord-ouest, l’ancien finage de Pussy procure à la commune un vaste domaine au-dessus de Feissons-sur-Isère, sur le flanc NE du massif de la Lauzière, où les altitudes atteignent 2 484 m au mont Bellachat. Également au sud de l’Isère, l’ancien finage de Doucy apporte un élément de plateau entre le talweg de l’Eau Rousse au NO et celui du Morel au SE, où les villages de Doucy et de Combelouvière offrent de belles surfaces de ski nordique; un musée des traditions est ouvert au hameau de Raclaz. Enfin, tout en amont du bassin de l’Eau Rousse, l’ex-enclave rectangulaire de Celliers occupe le flanc oriental du massif de la Lauzière, dominé par le pic éponyme, qui monte à 2 829 m. Une route se faufile sur ce versant le long de l’Eau Rousse, mettant le hameau de Celliers à 17 km du centre de la commune, et se poursuit vers Saint-François-Longchamp et La Chambre par le col de la Madeleine (1 993 m). Une station de sports d’hiver fonctionne sous le col et le pic, reliée à sa voisine plus connue de Valmorel, dans la commune des Avanchers-Valmorel. La Léchère a eu une population très fluctuante: 220 hab. en 1886, 580 en 1911, 1 250 en 1954 mais seulement 840 en 1968, un pic à 2 300 hab. en 1975 et un sensible déclin ensuite mais a gagné 240 hab. après 1999. Elle a 1 200 résidences secondaires, presque autant que de principales. La commune nouvelle est divisée en huit communes déléguées. Notre-Dame-de-Briançon (510 hab., 529 ha) est le siège, dans la vallée de l’Isère. Elle tient l’entrée d’un défilé de l’Isère en aval de celui d’Aigueblanche, et partage avec celle-ci un petit bassin aéré entre les deux étroits. Celui-ci se signale à la fois comme station thermale (La Léchère-les-Bains) et par son ensemble industriel longeant l’Isère et la N90. La première, orientée vers la rhumatologie et la phlébologie, relève du groupe Thermalliance et emploie une centaine de personnes; elle ferme en hiver. Le second brilla dans l’électrométallurgie et l’électrochimie avec des usines de carbure de calcium, d’électrodes et de ferroalliages, mais s’est effrité après 1975; ne restent plus guère que la fabrique de carbone et graphite Total Cobex Savoie (400 sal.) à Feissons, jadis UCAR puis Carbone Savoie, et l’usine d’électrométallurgie Ferropem (240 sal.); s’y ajoutent les transports Nantet Locabennes (25 sal.). Naves (120 hab., 3 269 ha) au NE et Celliers (45 hab., 3 188 ha) au SO sont les plus étendues des communes déléguées, fusionnées en 1972. À cette date, Celliers formait une enclave séparée du reste de La Léchère par le refus d’adhésion de Bonneval. Doucy (390 hab., 678 ha) est sur le versant d’adret du large vallon du Morel, qui rejoint l’Isère à Aigueblanche, au bout d’une route en lacets à 9 km au sud du centre de La Léchère. Petit-Coeur (570 hab., 297 ha) est juste à l’est de La Léchère-les-Bains. Pussy (350 hab., 1 753 ha) a son village au NO à 750 m, au-dessus de Feissons. Feissons-sur-Isère (570 hab., 1 210 ha) est à 5 km au nord et à l’aval du centre de La Léchère, sur la rive droite de l’Isère, avec le faubourg de Feissonnet rive gauche. Elle s’est ajoutée en 2019. Le finage s’étend au nord-est jusqu’au Bizard à 2 507 m dans le massif du Grand Mont. Bonneval (95 hab.), à ne pas confondre avec Bonneval-sur-Arc, est un petit village perché à 1 008 m sur le versant gauche de l’Eau Rousse, 12 km à l’ouest du centre. Elle eut 600 hab. en 1846, et s’est dépeuplée jusqu’en 1999 Elle a refusé de fusionner en 1972 mais a accepté en 2019. Son finage accidenté atteint à peine le fond de vallée de l’Isère près de Notre-Dame de Briançon mais monte à l’ouest sur la crête entre les bassins de l’Isère et de l’Arc, au Bellachat (2 484 m). |