Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (COVE)' communauté d’agglomération du Vaucluse, associant 25 communes et 69 800hab. sur 51 160 ha. Carpentras (siège), Aubignan, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Loriol-du-Comtat, Malaucène, Mazan, Saint-Didier et Sarrians dépassent 2 000 hab. Vacqueyras (1 270 Vacqueyrassiens, 897 ha) est à 11 km NNO de Carpentras. C’est un village rond avec un château et une tour du 12e s., des portes de l’ancienne enceinte, église des 12e et 17e s. Il a une cave coopérative et bénéficie depuis 1990 d’une aoc particulière, figurant désormais parmi les «crus» des côtes-du-rhône, et qui s’étend aussi sur quelques terroirs de la commune de Sarrians. Les vignerons de Vacqueyras, qui ont formé une confrérie colorée, déclarent 880 ha de vignes. L’appellation porte sur 1 300 ha (40 000 hl/an), presque tout en vins rouges à base de grenache avec syrah et mourvèdre. La commune honore la mémoire du troubadour Raimbaut de Vacqueyras (env. 1155-1207) et offre un parcours vigneron et l’espace botanique de Coste de Coa sur 10 ha. Son territoire est bordé à l’ouest par le cours de l’Ouvèze; elle avait 660 hab. à son minimum de 1929 et a crû ensuite, gagnant encore 190 hab. après 1999. Gigondas (440 Gigondassiens, 2 714 ha dont 1 179 de bois) est à 15 km NNO de Carpentras, en bordure du massif calcaire et son finage s’arrête à la rive gauche de l’Ouvèze. Il fait partie des «villages de caractère du Vaucluse»; restes du gros château féodal et surtout des Hospices du 17e s., restaurés depuis 1982, précédés d’un escalier d’accès orné de sculptures contemporaines, avec caves et expositions et festival des Soirées lyriques; tour sarrasine, ancien monastère cartusien de Ramières devenu domaine viticole. Une station thermale a fonctionné dans la commune au hameau de Montmirail sous le Second Empire et jusqu’au début du 20e s.; un menhir est proche de son site. Le finage englobe la crête des Dentelles Sarrasines et les sites de vol libre du Grand Montmirail (553 m) et du Clapis Dent Hamard. Gigondas est surtout connu par son vignoble, d’aoc depuis 1971, l’un des «crus» des côtes-du-rhône, donnant des vins rouges à base de grenache, plus mourvèdre et syrah, et quelques rosés. L’appellation porte sur 1 200 ha fournissant environ 40 000 hl/an; les vignerons de Gigondas déclarent en tout 1 889 ha de vignes et ont une cave coopérative et deux caveaux. Les principales entreprises sont le négoce de boissons Meffre (GMDF, 85 sal.) et les Vignobles de Saint-André (G. Rey, 35 sal.). La population, qui avait culminé à 1 050 hab. en 1856, a eu tendance à diminuer depuis 1962 (790 hab.), perdant encore 220 hab. (un tiers) après 1999. Lafare (120 Lafarois, 454 ha dont 186 de bois) est à 12 km au nord de Carpentras dans les reliefs entre Suzette et Beaumes-de-Venise, son village dans l’étroite vallée de la Salette; cascade et chapelle de Saint-Christophe (12e s.), 106 ha de vignes. La commune est une base de départ d’escalades dans les Dentelles de Montmirail et les roches de la Salle. La Roque-Alric (52 Rocalriciens, 487 ha dont 269 de bois), à 15 km au nord de Carpentras, «village de caractère du Vaucluse», s’accroche autour d’un haut piton rocheux juste à l’est de Lafare; 81 ha de vignes. Suzette (120 Suzettiers, 675 ha dont 315 de bois), 16 km NNE de Carpentras, a son village perché sur un rocher mais dominé par les Dentelles de Montmirail, qui y culmine à 734 m (crête de Saint-Amand); belle petite église romane, table d’orientation, site castral du château Redortier, 148 ha de vignes déclarés. Le Barroux (690 Barrouxiens, 1 607 ha dont 777 de bois) est à 11 km NNE de Carpentras sur le D938, 8 km au SO de Malaucène; c’est un autre «village de caractère du Vaucluse», perché, qui surveillait le passage étroit entre les reliefs du Ventoux et ceux des Dentelles de Montmirail. Le gros château fort qui écrase un peu le village a été très transformé au 16e s. en grande demeure renaissance, puis abandonné, restauré en 1929, brûlé en 1944 et encore refait après 1960, avec de beaux jardins. Le finage va au nord jusqu’au cirque de Saint-Amand et comprend 156 ha de vignes, ainsi qu’un monastère bénédictin traditionnaliste apparu en 1980 et achevé en 1989, assorti d’une boutique marchande, et une abbaye de moniales de même obédience dont les bâtiments ont été terminés en 2005. Le Barroux a eu près de 1 000 hab. de 1845 à 1865, 350 seulement en 1975. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999. Beaumont-du-Ventoux (300 Beaumonais, 2 816 ha dont 1 371 de bois), 20 km NNE de Carpentras, s’étend sur la plus grande partie de l’ubac du Ventoux en petits hameaux dont le chef-lieu très excentré n’est qu’à 6 km au NE de Malaucène. Le finage de Beaumont inclut le site du belvédère des Rochers des Rams dans la montée du Ventoux, et la station du mont Serein, équipée pour le ski avec six pistes alpines et huit remontées mécaniques, et dotée d’un lotissement touristique. La commune porte des traces d’occupation romaine, dont une ancienne carrière, plusieurs chapelles; elle offre un sentier botanique, des sites d’escalade et de vol libre; elle a 100 ha de vignes et une cave coopérative. Le nom de la commune a été complété en 1953. Sa population a dépassé 600 hab. au début du 19e s. et n’était que de 180 hab. en 1975. Flassan (490 Flassanais, 2 060 ha dont 1 458 de bois) est à 19 km ENE de Carpentras; le village, aux maisons ocre, conserve une église romane à crypte. Le finage a trois fois plus d’étendue de plateau que de plaine et s’arrête au nord à la profonde combe de la Canaud, qui souligne le pied du grand versant du Ventoux. La commune déclare 292 ha de vignes et a gagné 140 hab. depuis 1999 (+40%). Crillon-le-Brave (500 Crillonnais, 763 ha dont 226 de bois) est à 11 km au NE de Carpentras, 5 km à l’est de Caromb. Le village est perché et tire parti de la réputation d’un ancien seigneur du 16e s., commémoré par une haute statue de bronze et le nom d’une hôtellerie de luxe (30 sal.), et dont le surnom le Brave a été ajouté à celui de la commune en 1927. C’est un «village de caractère du Vaucluse», avec des restes du château d’origine médiévale, et 74 ha de vignes; son musée de musique mécanique est passé à Mormoiron. La commune n’avait plus que 130 hab. en 1968 (contre 650 à son maximum vers 1850) et croît depuis; elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Pierre-de-Vassols (520 Vassoliens, 493 ha) a un petit finage au SE de Caromb dans les vignes, dont elle déclare 274 ha; elle avait 280 hab. en 1975 et croît depuis, gagnant 70 hab. après 1999. Modène (470 Modénois, 473 ha), 2 km au SE de Caromb, 9 km au NE de Carpentras, a conservé des remparts et une grosse porte, 186 ha de vignes; sa population a gagné 190 hab. après 1999, faisant un bond de 68%. Saint-Hippolyte-le-Graveyron (180 Saint-Hippolytains, 494 ha), 10 km au NNE de Carpentras, n’a pas de village mais des maisons éparses et de vieilles oliveraies. Sa population n’a pas changé depuis 1999 et très peu depuis les années 1840, avec toutefois un minimum vers 100 hab. autour de 1950. Venasque (1 030 Venasquais, 3 501 ha dont 1 974 de bois) est à 10 km au SE de Carpentras, à la résurgence de la Nesque. Le bourg, agrippé à un éperon rocheux dominant la Nesque, fut à l’origine Vindasca (rocher blanc, ou qui se voit de loin), nom éponyme du Comtat Venaissin; c’est l’un des plus anciens fiefs connus et il fait partie des «plus beaux villages de France». Il conserve une église du 12e s. à tours sarrasines et un baptistère classé, des restes de l’enceinte romaine du 1er siècle et médiévale du 12e s. et des portes. La commune n’a qu’une petite pointe en plaine; elle déclare 117 ha de vignes et vante ses cerisiers; mais son territoire s’étend surtout sur le plateau de Vaucluse, où il atteint 619 m au mont Cassieu et porte la forêt domaniale de Venasque. La commune avait plus de 1 000 hab. au début du 19e s., 400 seulement en 1954, et sa population croît depuis. Elle a gagné 50 hab. après 1999. Le Beaucet (360 Beaucetains, 904 ha dont 369 de bois) est à 11 km au SE de Carpentras avec un village perché sur les pentes du plateau de Vaucluse, des ruines de château fort et deux portes d’enceinte. Il met en avant son artisanat d’art et un Centre international de formation aux métiers d’art, ainsi que le «jardin de Robert» en hommage au peintre Hubert Robert (1733-1808). L’ermitage de Saint-Gens se cache dans un vallon au sud. De 370 hab. en 1836, sa population est tombée à 80 dans les années 1930; elle augmente depuis, mais n’a gagné que dix habitants après 1999. La Roque-sur-Pernes (430 Roquerois, 1 103 ha dont 333 de bois) a son habitat contigu à celui du Beaucet au sud-ouest, à 7 km SE de Pernes-les-Fontaines. La commune a 70 ha de vignes et un château médiéval plusieurs fois restauré; au nord, château de la Giride. Sa population, de 390 hab. en 1872, était tombée à moins de 100 juste avant 1940; elle a crû lentement jusqu’en 1999, puis a un peu perdu à nouveau. (5 870 Aubignanais, 1 570 ha) est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 6 km au NNO de Carpentras. Le bourg a des portes et restes de remparts, une tour de l’horloge, une ancienne halle au blé du 17e s.; chapelle Saint-Sixte (12e s.) et église du 11e s., château du Rocan à l’est. La commune est surtout résidentielle. Les principales entreprises sont une boulangerie Neuhauser (80 sal.) et la maçonnerie Les Compagnons du Barroux (20 sal.). Les vignerons déclarent 524 ha de vignes. La population communale a d’abord culminé à 1 900 hab. vers 1860 puis est descendue à 1 500 dans l’entre-deux-guerres; elle a augmenté ensuite, surtout après 1980. Elle a gagné 1 990 hab. depuis 1999, soit +51%. (2 440 Balméens, 1 889 ha dont 367 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement de Carpentras, 8 km au nord de celle-ci dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin. Le bourg est au pied du massif de Montmirail, côté sud. Il conserve des ruines du château seigneurial (12e s.), remparts et fontaines; la commune est «station verte de vacances». Son finage se partage entre la plaine du Comtat et les collines du plateau des Courens, oppidum qui conserve une nécropole chrétienne du 5e s. Il contient le prieuré d’Aubune à l’ouest, avec chapelle des 9e et 12e s., les grottes d’Ambrosi et les rochers de Rocalinaud, «le rocher lunaire» de grès sableux, creusé d’alvéoles (taffoni), qui ont livré des restes préhistoriques et dont la commune tire son nom de Beaumes; «de Venise» a été ajouté en 1954, par déformation publicitaire de «Venaissin», lequel vient pourtant de Venasque et non de Venise… La population est passée de 1 800 hab. en 1856 à 1 200 en 1954 et augmente depuis (+370 hab. après 1999). La commune se distingue par une aoc de vin doux naturel «muscat de beaumes-de-venise» depuis 1943, pour 500 ha de muscat à petits grains (12 000 hl/an), soutenue par un conservatoire et un caveau de dégustation; elle figure ainsi dans les «sites remarquables du goût». Les muscats de Beaumes étaient cités par Pline l’Ancien et le pape Clément V se fournissait à Beaumes, où il fit à son tour planter une muscadière. La commune a également obtenu en 2005 une aoc vinicole particulière beaumes-de-venise pour les vins rouges à base de grenache et portant sur quatre communes (550 ha, 20 000 hl/an) avec Lafare, Suzette et La Roque-Alric; elle fait partie des «crus» des côtes-du-rhône. Les vignerons de Beaumes déclarent 1 281 ha de vignes et ont une cave coopérative savamment nommée Balma Venitia; moulin à huile (la Balméenne), cellier des Dentelles de Montmirail (50 sal.). (3 160 Bédoinais, 9 103 ha dont 5 336 de bois) est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 15 km au NE de Carpentras. Le village est au pied du relief dans le haut bassin du Mède. Il conserve une chapelle de l’ancien prieuré de la Madeleine (12e s.) au nord-ouest. Il est «station verte de vacances», abrite un village de vacances de 85 chambres et un camp naturiste au domaine de Bélézy (320 emplacements, 30 sal.), et n’enregistre pas moins de 700 résidences secondaires, et 800 places de camping (5 terrains). C’est que Bédoin est surtout la grande commune de l’adret du Ventoux; son finage s’étend jusqu’à la crête, qui culmine à 1 909 m, et que la route chère aux coureurs cyclistes franchit au col des Tempêtes. Les vignerons cultivent 818 ha de vignes et disposent d’une cave coopérative; sablières de la SIFRACO (35 sal.). La population de Bédoin avait fléchi de 2 600 hab. en 1846 à 1 500 en 1954; elle augmente depuis et a passé les 2 000 hab. en 1986. Elle s’est accrue de 500 hab. après1999 (+18%). (3 460 Carombais, 1 798 ha dont 252 de bois) est une commune du Vaucluse à 10 km NE de Carpentras dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin. Le bourg est ceint de remparts et conserve une église romane tardive du 14e s. à riche mobilier et clocher octogonal fortifié, un beffroi de 1592; musée des vieux outils du vigneron. L’urbanisation s’étire du NNE au SSO sur plus de 3 km jusqu’au quartier de l’Euze. Au nord le relief s’élève sur les contreforts occidentaux du Ventoux et englobe le lac du Paty, créé en 1766 et qui retient 400 000 m3 d’eau. Tout au sud à la Combe sont trois centrales solaires photovoltaïques (9 ha, 10 700 panneaux, 4,5 MW))et une déchèterie non loin du château Saint-Clou, ancienne résidence pontificale dite de la Pré Fantasti. Caromb cultive 944 ha de vignes (côtes-du-ventoux), et a une cave coopérative; nombreux oliviers (il reste un moulin artisanal), spécialité de figue noire allongée; horticulture et pépinières du Ventoux (50 sal.), maison de retraite de l’Abbaye des Cordeliers (20 sal.). Caromb avait 2 600 hab. vers 1830, moins de 1 600 en 1936; sa population croît depuis, gagnant encore 320 hab. après 1999. (29 950 Carpentrassiens, 3 792 ha dont 263 de bois) est une sous-préfecture du Vaucluse, 26 km au NE d’Avignon. La ville est au centre de la plaine du Comtat et d’une étoile de routes qui témoigne de sa position éminente dans les échanges. Sa fonction de marché et d’ancienne capitale du Comtat Venaissin se marque aussi à son patrimoine monumental et culturel. Carpentras fut même ville pontificale, fort brièvement il est vrai: Clément V s’y était installé comme pape en 1313, mais son successeur préféra Avignon l’année suivante… Elle eut également une forte communauté juive, organisée en ghetto du 16e à la Révolution. La vieille ville a la forme d’un vague quadrilatère sur la rive gauche de l’Auzon, dont les berges sont aménagées en espace vert. Elle conserve une porte des anciens remparts, et au centre une cathédrale gothique (15e s.) et un palais épiscopal du 17e s. devenu palais de justice, près d’un arc de triomphe romain; une synagogue du 14e s. restaurée, de nombreux hôtels bourgeois des 17e et 19e s. Il offre la grande bibliothèque Inguembertine (du nom d’un évêque de Carpentras du milieu du 18e s.) et le centre culturel la Charité, plusieurs galeries d’art et des musées d’arts Comtadin-Duplessis et d’arts déco (Sobirats). Hors les murs à la pointe sud, se carre un grand hôtel-dieu du 18e s. riche d’une remarquable apothicairerie. Carpentras a aussi un aqueduc du 18e s.; elle est connue pour ses spécialités de berlingots et de fruits confits et son marché à la truffe; festivals estival et de musique juive; ses vignerons cultivent 657 ha de vignes. La ville est dotée de trois collèges publics et deux privés, deux lycées publics et deux privés, un lycée professionnel public, un lycée agricole privé et un centre de formation agricole public; elle a un centre hospitalier (95 lits médicaux, 380 en tout), une maison d’enfants (48 places), deux cliniques de 65 et 50 lits dont une polyclinique Synergia (160 sal.) et un centre de convalescence Korian Mont Ventoux (75 sal.), des maisons de retraite Saint-Louis (Domosvi, 75 sal.) et Les Chesnaies (Orpea, 60 sal.), deux instituts médico-éducatifs et deux centres d’aide par le travail, plus un établissement de l’Institut national de formation (Infrep, 30 sal.). Une grande zone d’activités dite Carpensud a été aménagée au sud-ouest de la ville, dotée d’un marché-gare, et accueillant chaque semaine un grand marché d’horticulture et pépinières. Les principales entreprises de production sont les condiments McCormick (210 sal.), les plâtres Lafarge (Etex 110 sal.) et les emballages métalliques légers Eviosys (Carnaud, 55 sal.), les recharges pour cigarettes électroniques APV (55 sal.); conditionnement Sicaf (60 sal.); maçonnerie Arco (75 sal.). Carpentras accueille un centre Leclerc (340 sal.) et un Intermarché (75 sal.), les négoces de produits alimentaires Relais Vert (230 sal.) et Un Air d’Ici (120 sal.), de pneus Ayme (85 sal.); aide à domicile L’Envol (120 sal.) et Soleil à Domicile (55 sal.); gardiennage SEP (Sud-Est Protection, 95 sal.); service des eaux Suez (110 sal.); transports par autocars Arnaud (110 sal.); La Poste (90 sal.). Carpentras a eu environ 10 000 hab. durant tout le 19e s. puis sa population a augmenté, atteignant 15 000 hab. en 1954 et 24 300 en 1975; elle a crû de 2 700 hab. depuis 1999. Les quartiers de l’Éléphant et des Amandiers au nord-est et le grand ensemble des Pous du Plan au sud sont classés en «quartiers prioritaires». L’arrondissement a 217 400 hab., 77 communes. La ville est le siège de la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin, qui rassemble 25 communes et 69 800 hab. Le nouveau canton de Carpentras a 3 communes, 37 300 hab. Le canal de Carpentras est une conduite d’eau pour l’irrigation qui serpente dans le Comtat sur 66 km, prenant l’eau de la Durance à Mérindol et s’achevant dans l’Aigues au nord d’Orange. Envisagé dès le 16e s., il ne fut lancé qu’en 1853 et achevé en 1869; il permet d’irriguer 36 000 ha de cultures. Le système, naguère simplement gravitaire, a été transformé en réseau à pression, permettant des pompages dans des rivières traversées. Le canal actuel mesure 85 km de long et abreuve 350 km de fossés de dérivation, dont 60% bénéficient de la pression (30 stations de pompage). (2 580 Loriolais, 1 129 ha) est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 5 km au nord-ouest de Carpentras-Nord, sur la route d’Orange. Elle conserve le château de Talaud (18e s.), le château Sainte-Barbe au nord-est, un pont-aqueduc du canal de Carpentras; 130 ha de vignes. Le nom de la commune était Loriol avant 1929. Elle n’avait encore que 900 hab. en 1968; elle croît depuis et a gagné 680 hab. après 1999 (+36%). (2 850 Malaucéniens, 4 533 ha dont 2 388 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement de Carpentras, 19 km au NNE de celle-ci au pied du Ventoux, dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin. Elle a des traces de remparts et plusieurs portes, un beffroi, un cours semi-circulaire à vénérables platanes, une église fortifiée du début du 14e s., alors liée à la résidence d’été de Clément V et assortie d’un banc de pierre de 42 m de long. La ville est dans une petite plaine drainée vers l’Ouvèze et entourée de reliefs assez accusés, dont le crêt du mont Ventoux au sud-est et le massif des Dentelles de Montmirail à l’ouest. Grâce à la fusion avec la commune de Veaux dans les années 1790, le finage de Malaucène s’étend assez loin au nord-est sur l’ubac boisé du Rissas et de la Plate, jusqu’à la rive gauche du Toulourenc; il atteint 1 156 m au pic du Comte. Il monte au sud en pointe sur la retombée du Ventoux dans la forêt domaniale de Malaucène (sentier botanique), jusqu’à une altitude de 809 m; il va à l’ouest jusqu’à la Crête de Saint-Amand où il atteint 642 m. Dans la montée du Ventoux, la chapelle mariale du Groseau est issue d’un ancien monastère fondé au 7e s. et refait au 11e s., près d’une belle source, où les papes d’Avignon venaient volontiers en été. Malaucène était depuis 1520 le site d’une papeterie, qui a fabriqué des manchons pour filtres de cigarettes et a fait partie du groupe international Schweitzer-Mauduit (basé aux États-Unis) après être passée par Kimberly-Clark; elle employait 300 personnes mais a fermé en 2009. La commune a une spécialité de cerises du Ventoux, et une ferme de lamas avec petit tissage de laine; ses vignerons déclarent 338 ha de vignes. Elle a une maison de retraite, un centre de remise en forme Ventoux Provence (30 sal.) et une résidence de vacances Arts et Vie de 94 logements. La commune a eu jusqu’à 3 300 hab. dans les années 1850, 1 600 seulement en 1954; Sa population augmente depuis; elle n’a toutefois gagné que 270 hab. après 1999. (6 360 Mazanais, 3 792 ha dont 549 de bois est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 8 km à l’est de Carpentras. Le bourg est longé par l’Auzon. Il conserve des restes antiques de l’allée des sarcophages (Alyscamps, 6e-7e s.) hors du vieux centre, des restes d’enceinte et de portes, plusieurs fontaines et maisons bourgeoises dans la vieille ville, la chapelle de Pareloup (12e s.) et un château de Sade transformé en hôtellerie de luxe. Elle offre un écomusée historique et archéologique de la chapelle des Pénitents blancs et des journées de théâtre comique, et dispose d’un collège public. Ses vignerons déclarent 1 648 ha de vignes et ont une cave coopérative. La principale entreprise est celle des plâtres Etex ex-Lafarge (80 sal.) qui exploite une grande carrière de gypse. La population de Mazan avait dépassé 4 000 hab. dans les années 1840 puis s’était tenue au-dessous de 1 800 hab. dans l’entre-deux-guerres; elle augmente depuis 1950; elle a crû de 1 330 hab. après 1999 (+26%). (2 040 Saint-Didiérois, 362 ha) est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 9 km au SE de Carpentras, 5 km à l’est de Pernes-les-Fontaines. La commune, jadis station thermale, a des restes d’un château des 15e et 18e s. devenu clinique après avoir été centre d’hydrothérapie; porche à tour d’horloge, ancien couvent de la Sainte-Garde (19e s.), château de Thézan (15e et 18e s.); jardin d’attraction avec trains miniatures (Jarditrain), écomusée des appeaux et de la faune. Au nord du village originel et de la Nesque s’est ainsi développé un ample quartier de pavillons (Font Chaude, les Garrigues; Saint-Philippe) avec une une petite zone d’activités le long de la D4. La clinique de la Gardette (55 sal.), orientée vers la psychiatrie, a quitté le château pour de nouveaux locaux. La commune accueille des maisons de retraite (Orpéa 50 sal., Atrium 55 sal.), la climatisation RC (45 sal.), la fabrique d’huiles essentielles Reynaud (60 sal.). On y cultive 126 ha de vignes, avec une cave coopérative. La population augmente depuis le creux de 1911 où elle était descendue à 610 hab.; elle a gagné 160 hab. après 1999. (6 210 Sarriannais, 3 749 ha) est une commune du Vaucluse dans la CA Ventoux-Comtat Venaissin, 8 km au NO de Carpentras sur la route d’Orange. Elle conserve des restes de remparts et une tour du 14e s., une église à coupole du 11e s., les châteaux Brunelly, du 15e s., et du Tourreau (17e-18e s.) à l’ouest du bourg. Elle accueille une maison de vacances, un centre de soins de suite, une maison de retraite; magasins Intermarché (65 sal.) et Lidl (25 sal.), installations frigorifiques Dalkia (50 sal.), plâtrerie PPB (30 sal.), agencements de magasins Reynier (30 sal.); recherches et semences Syngenta Seeds (50 sal.), domaine d’horticulture et de pépinières des Fleurs d’Anadia (60 sal.); transports Sciacqua (25 sal.); 1 224 ha de vignes. Sarrians a eu 3 100 hab. en 1861, moins de 2 400 en 1926, et croît depuis. Elle a atteint 4 000 hab. en 1975, 5 000 en 1982 puis sa croissance s’est ralentie (+690 hab. après 1999). |