Communauté de communes de l’Ouest Guyanaisou CCOG, groupement intercommunal formé en 1994, associant les huit communes de l’arrondissement de Saint-Laurent-du Maroni. Cela représente 96 800 hab. et 40 940 km2, soit presque la moitié de la superficie du département, et de loin la plus étendue des communautés de communes françaises. Mana (siège), Apatou, Grand-Santi, Maripasoula, Papaïchton, Saint-Laurent-du-Maroni ont plus de 2 000 hab. Awala-Yalimapo (1 490 hab., 18 740 ha) est une commune à 16 km à l’ONO de Mana sur le littoral, à l’embouchure de la Mana tout près de celle du Maroni. Créée en 1989 par détachement de Mana, elle inclut au nord l’extrémité de la flèche qui sépare de la mer le long estuaire de la Mana, et qui se termine à la pointe Isère en un site protégé du Conservatoire du littoral, sur 1 593 ha. Elle se limite au sud à la rivière Coswine. L’ensemble est de peuplement amérindien Kalina (on disait naguère Galibi). Le village d’Awala même a environ 150 habitants et détient les équipements sociaux de la commune (école, dispensaire, médiathèque). La pointe Française, à l’embouchure du Maroni, porte le hameau de Yalimapo, peuplé d’une cinquantaine d’habitants, et la plage des Hattes, haut lieu de ponte des tortues Luth, réputé être leur premier site mondial; quelques carbets sont des gîtes pour touristes; musée et centre de recherches, centre d’accueil de Simily. Ce site participe à la réserve de l’Amana. Plus au sud un peu en retrait du Maroni, Coswine, sur la rivière du même nom, est le troisième principal noyau d’habitat, fondé par des immigrés du Surinam et accessible seulement par bateau. Les marais de Coswine forment une zone d’intérêt écologique (znieff) de 29 638 ha à marais, mangroves et forêts, qui déborde dans les communes de Mana et de Saint-Laurent. Les abords du Maroni y forment un complexe de mangrove nommé îles Laussat. Depuis 2001, un festival des Nuits de la musique amérindienne se tient dans la commune, devenu en 2003 festival interculturel Kiyapane. Un projet Owala de gestion intégrée de zones côtières (GIZC) a été adopté en 2006. Une originalité de la commune est l’appropriation collective du sol, gérée par le chef traditionnel de la communauté amérindienne, qui est différent du maire et dont l’autorisation est requise pour toute construction. La commune avait 630 hab. en 1990, 890 en 1999. Elle est en entier dans le Pôle Ouest du Parc naturel régional de Guyane, qui s’étend aussi largement sur Mana. Saül (160 hab., 447 500 ha) est une commune du centre de la Guyane. Elle est issue d’une série de modifications territoriales, tenant compte des améliorations dans la connaissance des bassins fluviaux: une ancienne commune de Haut-Approuague a d’abord été divisée entre Haute-Mana et Haut-Approuague (chef-lieu Saül) en 1953, la première prenant aussitôt le nom de Samson (chef-lieu Dégrad Samson). Puis en 1969 les deux ont été réunies sous le nom de Saül. Le village minier de Saül, qui sert de chef-lieu, situé à 95 km (à vol d’oiseau) à l’est de Maripasoula, et 180 km (à vol d’oiseau) au SSO de Cayenne, est le plus isolé au centre du département, et le seul avec Saint-Élie à ne pas être sur un grand fleuve ou près du littoral. Il sert de centre à quelques exploitations aurifères subsistant plus ou moins aux environs; son nom est celui d’un chercheur d’or pionnier du 19e siècle. Mais il a bénéficié de quelques soins, et le séjour y est relativement apprécié parce que l’altitude, même modérée (206 m) et surtout l’éloignement des fleuves lui évitent les moustiques. L’église, refaite entre 1952 et 1962 à deux clochers et baptisée «cathédrale», a même été classée en 1992. Il dispose d’école et de dispensaire, et d’un aérodrome qui conserve des liaisons fréquentes avec Cayenne et qui est l’un des trois aérodromes réguliers de l’intérieur, avec Maripasoula et Saint-Georges. Sa piste de 1 200 m n’est pas revêtue (SOOS, 03°36’49 N et 053°12’15 W). Une piste terrestre pour gros engins avait été tracée depuis Bélizon, pour la construction même de l’aérodrome, sur 150 km; mais elle est abandonnée. Une autre piste, pour piétons, a été tracée vers l’ouest jusqu’à Dorlin sur le Petit Inini, d’où l’on peut atteindre Maripasoula. Saül était devenu un village fantôme avec la fermeture de la plupart des sites aurifères dans les années 1970, sa population étant tombée à quelques dizaines d’habitants et son école alors fermée. Puis il a repris quelque vie, reçu une centrale électrique à bois (gazogène), des cellules photovoltaïques (microcentrale EDF de 60 kW), quelques agriculteurs Hmong et l’école a été rouverte. Néanmoins, la population n’a pas changé de 1999 à 2023 et reste à 160 hab. (60 hab. en 1990). Compte tenu de sa situation extrême et particulièrement «exotique» aux portes mêmes de la partie de la Guyane qui reste inaccessible sans permis, Saül attire quelques touristes grâce aux liaisons aériennes; l’Orstom (actuel IRD) y a aménagé des sentiers botaniques et de «découverte nature». Les vols quotidiens mettent Saül à 45 minutes de Cayenne, alors qu’il faut autrement 10 à 12 jours de pirogue sur la Mana et 30 km de marche. Mais le travail sur les placers reste aléatoire et certains de ceux-ci sont éloignés du village: le camp de Repentir, le plus actif, groupe pour le compte de la société Franc-Or une trentaine d’orpailleurs à 35 km (à vol d’oiseau) au NO de Saül, et les sites de Sophie (où l’or a été découvert dès 1854) et Dagobert sont encore plus loin au NO. Ce secteur est toutefois considéré comme prometteur, et l’objet de permis légaux; le BRGM y a de nouveaux projets de prospection; il y est titulaire de 120 km2 de concessions, en relation avec la société Franc-Or. Un autre permis a été attribué en 2006 à Rexma au sud du village de Saül sur la crique Limonade (25 km2). La commune s’étend sur 135 km du NO au SE. Elle englobe tout le haut bassin de la Mana et, par exception, en déborde au sud en incluant une partie du haut bassin du Grand Inini, atteignant ainsi le massif Émerillon; c’est dans ce versant méridional qu’ont été trouvés des diamants au bord de la crique Dachine, petit affluent de l’Inini, dans des schistes verts à talc, issus de la transformation de roches volcaniques vieilles de deux milliards d’années (komatiites). Le territoire de Saül contient dans sa partie centrale la grande zone d’intérêt écologique (znieff) dite de Saül (178 498 ha) qui comprend aussi les znieff des monts Belvédère de Saül (11 043 ha) à l’ouest, de la montagne Continent (2 779 ha) au nord, une partie de la zone d’intérêt écologique (znieff) du pic Matécho-roche Carapana-monts la Fumée à l’est (63 431 ha, partagée avec Régina), du mont Galbao (22 998 ha) au sud, ainsi que la znieff de la roche Dachine plus au sud (1 110 ha) sur un bas inselberg. La zone centrale, dite forêt de Saül, fait l’objet d’un arrêté de protection de biotope sur 60 000 ha, débordant un peu sur Régina à l’est et Maripasoula à l’ouest. Une bonne partie de Saül est incluse dans le Parc national amazonien. (9 600 hab., 202 000 ha) est une commune de Guyane dans la CC de l’Ouest Guyanais, ,sur la rive droite du Maroni à 55 km au SO de Saint-Laurent, de part et d’autre du parallèle 5°N. La commune, créée en 1976 par détachement de Grand-Santi-Papaïchton, est frontalière, et son territoire s’étire le long du Maroni au sud du village-centre. Celui-ci est au bout de la Route du Fleuve, ouverte en 2010 après de nombreux travaux archéologiques préventifs. En aval, la Sparouine fixe la limite nord-orientale du territoire, le hameau de Sparouine étant à l’entrée aval de la commune mais dans celle de Saint-Laurent. En amont, le peuplement s’étend en hameaux le long du fleuve jusqu’à la crique Beïman, qui marque la limite méridionale de la commune; le Maroni y est barré de nombreux sauts et encombré d’îles. Juste sous le 5e parallèle, celle de Langa Tabiki («l’île longue») avait fait l’objet d’un permis aurifère de l’australienne WMC (Western Mining), mais qui a été abandonné; un aérodrome y a été aménagé. Au sud-est, le territoire s’élève dans les monts de la Sparouine et dessine une pointe jusqu’au sommet du massif Dékou-Dékou (500 m), partagé avec Saint-Laurent. À l’extrême sud, les abords de la montagne Yaya sont un lieu d’orpaillage, dont les sites déjà anciens d’Espérance (aérodrome) et de Providence (au confluent Maroni-Beïman). La Compagnie minière Espérance y est titulaire de 25 km2 et exploite un gisement primaire (dans la roche); elle a d’autres permis à Maripasoula, son siège est à Cayenne et elle emploie 40 personnes. Le village d’Apatou a été fondé en 1882 par un guide Boni et porte son nom; on y trouve école et dispensaire, ainsi qu’un collège de 160 élèves. Un peu au nord à 4 km, le village de Maïman, sur la Route du Fleuve, fondé peu après Apatou (1886) porte le nom de la fille d’Apatou, compte environ 500 habitants et dispose également d’une école, d’un dispensaire et d’une pharmacie, plus une microcentrale thermique de 850 kVA. À mi-chemin d’Apatou et Sparouine au bord du Maroni, le hameau de New Campo est apparu dans les années 1990 comme refuge pour des exilés bushinengués fuyant le Surinam, et abrite environ 200 habitants. Apatou n’avait que 3 600 hab. en 1999, 2 400 hab. en 1990, 450 en 1975, mais a attiré de nombreux réfugiés et sa population croît rapidement, elle a été multipliée par 2,7 depuis 1999. (8 870 hab., 211 200 ha) est une commune de Guyane dans la CC Ouest Guyanais, sur la rive droite du Maroni (localement Lawa) à 160 km au sud de Saint-Laurent. Elle est issue de l’ancien territoire de l’Inini. Une commune dénommée Grand-Santi-Papaïchton-Apatou fut créée en 1968, mais Apatou (au nord) a acquis son autonomie en 1976, Papaïchton (au sud) en 1992. Le territoire de Grand-Santi s’étend sur 50 km du nord au sud; il est limité au nord par la crique Beïman, tandis que l’Abounami fixe en partie sa limite sud puis traverse le territoire en direction du Maroni. Il mesure 70 km d’ouest en est, du Maroni au point quintuple où voisinent les communes de Saint-Laurent, Mana, Saül, Papaïchton et Grand-Santi. Vers le nord au bord du Maroni, la zone d’intérêt écologique (znieff) des Montagnes Françaises Gaa Kaba (16 551 ha) est située au contact du socle de roches cristallines et de terrains métamorphiques antécambriens. L’altitude s’élève à 552 m dans le massif des Montagnes Françaises; un lieu d’orpaillage est sur son flanc sud, non loin du confluent de l’Abounami et du Maroni sur le site de Chantal où la Compagnie des mines de Chantal a eu une concession de 25 km2, de petits placers ayant été naguère autorisés plus en aval du côté de Mompé Soula; des sites clandestins sont épars. Le bourg, sur la rive droite du Maroni à 15 km (à vol d’oiseau) au sud du confluent, seulement accessible par pirogue, a un centre de santé départemental, école et collège; il a aussi un aérodrome, d’entretien précaire, mais dont la piste de 840 m a été bétonnée (code SOGS, 04°17’00N et 54°22’52W), et une microcentrale thermique de 680 kVA. Quelques hameaux s’éparpillent le long du Maroni, entre Mofina (ou Monfina, 50 hab., école) en amont et le confluent de l’Abounami, deux ou trois autres étant sur l’Abounami. Du côté du Surinam, l’île de Stoelmans, entre le bourg de Grand-Santi et le confluent, où débouche aussi rive gauche la Tapanahoni, a son centre de santé. Le fond de peuplement est dominé par le groupe bushénengué Djuka. Grand-Santi avait 1 800 hab. en 1990, 2 900 en 1999 et a triplé depuis. (11 760 hab., 633 260 ha) est une commune au nord-ouest de la Guyane, dans la CC de l’Ouest Guyanais. Elle avait eu 5 500 hab. en 1999, 4 900 en 1990 et sa progression est donc rapide. Le centre est sur la rive gauche de la Mana au fond de son estuaire, à 4 ou 5 km de la mer (à vol d’oiseau) mais à 41 km au NE de Saint-Laurent-du-Maroni, sur la route départementale 8, à 34 km de la nationale 1 qui traverse la commune nettement au sud du bourg. Le territoire communal est très étendu et englobe les deux tiers du bassin de la Mana, jusqu’à 160 km au sud. Il occupe 46 km de littoral, entre les embouchures de la Mana à l’ouest et de l’Organabo à l’est. L’ancien peuplement amérindien (Galibi) a été submergé après 1848 par les esclaves libérés, établis dans l’agriculture et l’artisanat. Le bourg dispose d’un centre de santé départemental, d’écoles et de deux collèges (1 000 élèves), d’un petit aérodrome; un autre aérodrome privé est un peu à l’est au hameau de Couachimana. Le pont sur la Mana, qui raccourcit de plus de 60 km le trajet vers Cayenne (passé à 233 km), ne date que des années 1990. Des rizières occupent l’espace agricole à l’est de Mana, mais tout le littoral est dans la réserve naturelle de l’Amana. Près du littoral ont été reconnues une zone d’intérêt écologique (znieff) de la forêt sur sables blancs d’Organabo (12 376 ha); juste en arrière, une autre est dénommée zone du palmier à huile américain (26 198 ha). La forêt des Sables blancs fait l’objet d’un arrêté de protection du biotope sur 25 700 ha. Plus à l’ouest, à la limite de la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, est distinguée la zone d’intérêt écologique (znieff) de la crique Sainte-Anne (4 482 ha), forestière. Au sud-ouest de Mana se trouvent les villages voisins de Javouhey et Acarouany qui, bien qu’à peine à 8 km de Mana à vol d’oiseau, sont à 32 km par la route et d’où l’on va plus facilement à Saint-Laurent-du-Maroni (32 km également) qu’à Mana. Le premier porte le nom d’une religieuse, Anne-Marie Javouhey (1779-1851), clunisienne qui, venue du Sénégal en 1820, a beaucoup fait pour la mise en valeur agricole des environs de Mana, les déportés et la libération des esclaves, et il est l’un des deux villages initialement proposés en Guyane aux réfugiés Hmong, dont 420 y ont été établis en 1979, peu après ceux de Cacao. La colonie compte aujourd’hui plus d’un millier de personnes, est le siège d’une association culturelle hmong et a aménagé un musée; son marché est très achalandé, et elle bénéficie d’un centre de formation professionnelle agricole avec une maison familiale rurale, la seule du département, ouverte en 2002. En outre, le village compte une maison des clunisiennes avec musée, l’église et son presbytère sont classés. Javouhey a un centre de santé départemental, distinct de celui du bourg de Mana. Acarouany, au bord de la rivière de même nom, affluent de rive gauche de la Mana, fut le site d’une ancienne léproserie; petit centre agricole, doté d’une usine de trituration du manioc et de l’arachide, il a reçu des réfugiés surinamiens. Le bassin de la Mine d’Or a été l’objet d’un lotissement agricole pour des vergers. La commune de Mana est aussi un lieu de culture du riz, introduite en 1982 du Surinam par les sociétés Kalloe et Van Uden. Elle a bénéficié d’un plan de développement public après 1988, aboutissant en 1993 à un périmètre irrigué de 5 800 ha. Côté est, dans le polder Savane Sarcelles qui s’étend sur 4 700 ha, la Compagnie agricole de Mana (Cama, groupe Bourdillon), a une unité de blanchiment du riz et exploite 1 600 ha; la Compagnie rizicole de l’Ouest Guyanais (CROG, filiale du groupe Paribas et du groupe espagnol Sos-Arana) travaille 1 800 ha avec 25 salariés permanents; la Guyanaise du Riz (Soguriz, à capitaux français et productions en Camargue) ajoute 760 ha. Côté ouest, sur un polder différent, la Société agricole de Mana (Sam, aux frères Kalloe) exploite 1 600 ha avec 20 salariés permanents, et la Cocerog (Compagnie des céréales de l’Ouest guyanais) produit des semences sur 300 ha. Le CIRAD a un site de recherche dans le périmètre rizicole. Charvein, à la limite de la commune sur la route de Saint-Laurent, à 21 km de celle-ci et à l’embranchement de la route d’Acarouany, est devenu le deuxième village de la commune avec environ 2 000 habitants; il est né d’un ancien camp forestier du bagne, et bénéficie des facilités routières. Plusieurs hameaux se dispersent le long des routes et vers l’amont au bord de la Mana et de son affluent de droite le Kokioko. Au sud-est, la limite communale s’appuie sur la montagne des Trois Roros (408 m, 90 km au SSE de Mana à vol d’oiseau) et, plus loin, sur les montagnes de la Trinité (636 m), où a été délimitée une réserve naturelle partagée avec la commune voisine de Saint-Élie. Des permis de recherche d’or ont été attribués au centre du territoire communal dans le prolongement de la zone Larivot Nord de Saint-Laurent; un permis de 465 km2 était passé de Gold Fields à Golden Star par Guyanor (concession de Bon Espoir); abandonné, il a été repris et élargi pour la firme états-unienne Newmont, qui a obtenu en 2008 un permis de 530 km2 autour de la Mana vers la crique Bon Espoir, et de son affluent le Kokioko plus à l’est, du côté des hameaux Morpion et Patate au sud, Gaillot au nord. La partie septentrionale de Mana est dans le Pôle Ouest (174 500 ha) du Parc naturel régional de Guyane, qui englobe aussi Awala-Yalimapo à l’ouest. La Mana est un fleuve de l’ouest de la Guyane, réputé long de 430 km pour un bassin de 12 090 km2 et comportant une centaine de sauts. Son bassin-versant, étroit (40 km environ de large pour 240 km S-N) est partagé entre les communes de Saül en amont et Mana en aval. Les principaux affluents sont à droite la Kokioko, à gauche l’Arouani, la crique Lézard, la crique Portal et l’Acarouany. Le bassin de la crique Lézard est dans la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, tandis que l’Arouani sépare celle-ci de la commune de Mana. L’alluvionnement repousse l’estuaire vers l’ouest jusqu’aux abords de l’embouchure du Maroni, à l’abri de la pointe Isère. (9 900 hab., 1 836 000 ha) est une commune de Guyane au sud-ouest, dans la CC de l’Ouest Guyanais. La commune est la plus étendue de Guyane (22% du territoire), et par conséquent de France, et de l’Union européenne; elle est grande à elle seule comme une fois et demi l’Île-de-France et dépasse la superficie du Limousin… La commune a été créée en 1968 à partir de l’ancien territoire de l’Inini, sur 200 km N-S (un peu au-delà du 4e parallèle N au nord, presque au 2° parallèle N au sud) et 120 km O-E. Elle a eu 3 700 hab. en 1999, 1 700 en 1990; la limite occidentale suit au nord le cours du Maroni, au sud celui de son affluent la Litani. On y a compté 190 «villages» d’habitat plus ou moins permanent, dont la plupart s’échelonnent sur 85 km de fleuve le long de la frontière du Surinam. Sa pointe SO s’achève au «point de Trijonction» (ou Koulimapopann en amérindien), au bas du massif du Mitaraka, où se rejoignent les frontières de la Guyane, du Surinam et du Brésil, en suivant le cours de la Litani, bien que le Surinam ait plusieurs fois revendiqué une limite plus orientale, suivant une autre branche du Maroni, celle du Malani (ou Marouini). Au sud, inclus dans le Parc amazonien la limite s’appuie sur les bornes 1, 2, 3, 4, 5 et 6 qui jalonnent la frontière avec le Brésil, soit environ sur 190 des 245 km de la frontière, la borne n°7 relevant de la commune de Camopi. Dans l’angle sud-ouest s’élèvent quelques inselbergs formant le «massif» du Mitaraka (690 m au plus), seul témoin des supposés monts Tumuc Humac. Ce secteur se trouve ainsi dans la grande zone d’intérêt écologique (znieff) dite des reliefs Tumuc-Humac (127 600 ha), au sein de laquelle on distingue une «petite» znieff du massif du Mitaraka et Tchoukouchipann (9 205 ha), une du pic Coudreau du Sud (7 854 ha) et, à la pointe nord-est de la zone Tumuc-Humac, la zone des roches de Mompé Soula (5 310 ha), une plaine forestière constellée d’inselbergs. Dans le même bassin mais isolée à mi-chemin du bourg de Maripasoula, a été reconnue une zone d’intérêt écologique (znieff) de la roche Koutou et des savanes-roches annexes (4 828 ha), où un piton rocheux atteint 560 m d’altitude. À la frontière mais dans la partie centrale a encore été distinguée la petite zone d’intérêt écologique (znieff) de la savane-roche de la Borne-frontière n°4 (2 396 ha). La partie sud-est de la commune, de son côté, est incluse dans la grande zone d’intérêt écologique (znieff) des monts de la Haute-Camopi qu’elle partage avec Camopi. Le reste est occupé par les bassins du Malani, du Tampok et du Waki (ou Ouaqui), relayés au nord par les Inini, tous affluents de rive droite du Maroni. La limite orientale de la commune s’appuie sur les reliefs de l’Émerillon et du sommet Tabulaire, qui dépassent 800 m, et les monts Apitiri. L’angle montagneux du nord-est est dans la zone d’intérêt écologique (znieff) des Massifs centraux de la Guyane et son faciès particulier du massif des Émerillons-piton Baron, partagés avec Camopi et, à un degré moindre, avec les pointes extrêmes des communes de Saül et de Régina. Au nord de la commune de Maripasoula, un petit massif à la limite de la commune de Papaïchton s’élève jusqu’à 669 m à la montagne Bellevue de Maripasoula et contient le site aurifère de Yaou, acquis en 2004 par la société Auplata. Plus loin à l’est de son bourg se dressent les monts Bellevue de l’Inini, entre les deux branches de l’Inini, qui dépassent les 800 m d’altitude et semblent même atteindre le point culminant du département. Plus près du bourg de Maripasoula au sud-est, les monts Atachi Bakka s’élèvent à 787 m et la zone d’intérêt écologique (znieff) qui porte leur nom s’étend sur 55 203 ha, incluant un secteur de znieff particulier à la montagne Machoulou (4 018 ha). Plus à l’est s’étend la zone d’intérêt écologique (znieff) des montagnes Bellevue de l’Inini (65 876 ha), au sein de laquelle on distingue une zone des Sommets des montagnes Bellevue de l’Inini (5 212 ha). Le bourg de Maripasoula est à 210 km de Saint-Laurent-du-Maroni à vol d’oiseau, et 250 km de Cayenne, sur la rive droite de la Lawa (nommée en aval Maroni). Il est doté d’un aérodrome avec une piste de 1 200 m en béton (SOOA, 03° 39’ 27 N et 54° 02’ 14 W), à 45 minutes de Cayenne, avec laquelle il a des liaisons régulières. Il dispose d’un dispensaire, d’écoles (huit en tout dans la commune dont quatre au bourg) et d’un collège (530 élèves), d’une petite centrale thermique à pétrole gérée par EDF (1 450 kVA). Il a tous les caractères de la petite ville pionnière et sert de centre à une insistante activité d’orpaillage, en partie officielle et en grande partie illégale. Bien qu’aucune route n’existe dans la commune de Maripasoula, mais seulement quelques pistes, un assez grand nombre de véhicules, et notamment de quads, circulent dans le bourg, introduits par bateau ou par avion. En aval, le village de Wakapou est en cours de réaménagement et dispose d’une école. En amont vers le SSO se trouvent le long du Maroni (ici Lawa) plusieurs villages, dont les plus connus sont Elaé (ou Elahé) près du confluent de la rivière Tampok, Anapaiké un peu en amont (aérodrome), Twenké encore en amont et Antécume Pata au confluent de la Litani. Antécume Pata, dernier site peuplé tant soit peu équipé dans la partie amont du Maroni au confluent du Litani, a 230 habitants (30 logements), un dispensaire et une école, et l’on y accède de Cayenne en 1h25 d’hélicoptère mais, comme dans tout le sud de la Guyane, seulement si l’on y est autorisé par la préfecture. Il reste encore au moins 120 km à vol d’oiseau pour atteindre la pointe sud-ouest du département, soit près du double en pirogue sur la Litani, au prix de nombreux sauts; quelques maigres hameaux s’échelonnent néanmoins sur la rive. Twenké, un peu en aval d’Antécume Pata et du confluent du Malani, dispose aussi d’un dispensaire et d’une école; le village fut le site d’un traité décisif entre les puissances coloniales et les chefs tribaux (nommés ici Gran Man), fixant les conditions de l’occupation et les limites des possessions. Élaé n’a qu’une cinquantaine d’habitants, mais accueille une école. Ces villages semblent tous très atteints par les effluents de mercure des sites d’orpaillage guyanais ou surinamiens, en principe non autorisés dans ce secteur, et des malformations ont été relevées chez les nouveau-nés. Le peuplement y est en partie d’origine amérindienne (Wayana) mais il est submergé par l’immigration diffuse venant du Brésil et du Surinam; les Boni (anciens Noirs-marrons) y dominent. Une relance de l’orpaillage, lequel avait presque disparu vers 1950, s’est attaquée au lit du Tampok du côté du village de Kayodé (130 hab.) et du Dégrad Roche, environ 25 km à l’est d’Elaé à vol d’oiseau, jusqu’à Grigel sur le Ouaqui 25 km plus loin (aérodrome, 60 km ESE de Maripasoula à vol d’oiseau). Plus légalement mais non sans soulever des difficultés, des exactions et même des assassinats, l’orpaillage a élu pour sites majeurs les monts Yaou au nord-est de Maripasoula (17 km de piste, permis de 52 km2), et surtout le site de Dorlin sur le Petit Inini (54 km ENE de Maripasoula à vol d’oiseau, 5 heures de pirogue, permis de 84 km2), où la compagnie Guyanor a exploité des concessions entre 1994 et 1998, avant de céder la moitié de parts à Cambior qui a mis le site en sommeil. Un autre permis, attribué aux mêmes, est un peu plus au nord (Bois-Canon, 25 km2). L’ensemble, qui releva ainsi quelque temps de la SMYD (Société minière Yaou-Dorlin) a finalement été repris par Auplata en 2004. Dorlin a un aérodrome. La Compagnie de l’Espérance, dont la principale mine est au sud d’Apatou, a également deux permis au sud-ouest de la montagne de Bellevue dans le secteur de l’Eau Claire et des hameaux Bernardin et Maraudeur (50 km2), tandis que la Compagnie aurifère amazonienne (CAA) a obtenu en 2006 un permis de 48 km2 dans le secteur du Grand Inini, étiré le long de la rivière; mais, en toute logique, il devrait être annulé puisqu’il se trouve désormais dans le cœur du Parc national. La zone de Dorlin a été également l’objet de plusieurs permis légaux artisanaux de 100 hectares. Selon certains témoignages, environ 1 500 personnes s’activeraient à Dorlin et alentour, en exploitation légale ou non. La création du Parc national amazonien de Guyane borne strictement l’orpaillage autorisé, et pourrait en principe réduire l’orpaillage sauvage. Seul le bassin du Petit Inini au nord des montagnes Bellevue, avec le site de Dorlin-Epérance, est hors du Parc. La partie stricte («cœur») du Parc englobe une bande de terrains, large de 20 à 40 km, le long de la frontière méridionale et de la limite orientale de la commune, ainsi que les montagnes Bellevue. Elle n’est en principe altérée que par deux couloirs dits «zones de droits d’usage collectifs», l’un remontant le cours du Grand Inini jusqu’au saut Émerillon à la limite de la commune de Saül, l’autre qui traverse le relief plus au sud en suivant l’ancien chemin des Émerillons; celui-ci fait communiquer les bassins de la Ouaqui et de la Camopi par les cours de la Petite Ouaqui et du Petit Tamouri. Le reste est en «zone de libre adhésion», ce qu’ont contesté les communautés amérindiennes qui auraient souhaité une règlementation plus stricte de l’orpaillage, et l’extension du cœur du Parc à tout le bassin du Litani et de ses affluents Tampok et Ouaqui. (5 700 hab., 262 800 ha) est une commune de la Guyane dans la CA de l’Ouest Guyanais. Le bourg est sur la rive droite de la Lawa (Maroni) à 25 km au nord-ouest de Maripasoula. Il fut établi en 1971, et d’abord sous le nom de Pompidou-Ville, un peu amont de l’ancien village de Papaïchton, à la suite d’une visite rendue par le Grand Man local à l’Élysée, à l’invitation du président Pompidou. La commune n’a été séparée de Grand-Santi qu’en 1993. Son territoire s’étend au nord et au nord-est du bourg, sur 50 km nord-sud et 65 d’ouest en est; il est principalement drainé par l’Abounami, affluent de la Lawa (Maroni) formé de deux branches principales. Au bord du Petit Abounami, le plus occidental, les sites d’orpaillage de Saint-Jean et de Kokoï ne sont que les plus connus d’un ensemble épars dans le bassin de la rivière mais qui ne donne lieu qu’à de petits permis de cent hectares. Quelques hameaux s’échelonnent le long du fleuve, en aval du bourg. Une piste vers Maripasoula est en cours d’aménagement. Sinon, le village principal n’est accessible qu’en hélicoptère, ou en pirogue (à deux jours de Saint-Laurent-du-Maroni); il a une microcentrale thermique de 650 kVA, et un ensemble école-dispensaire-gendarmerie, plus un collège public. Papaïchton se considère comme la «capitale» du pays Boni, et sa population augmente sensiblement: elle était de 530 hab. en 1990, 1 700 hab. en 1999 et a donc plus que triplé depuis. L’Abattis Cottica (ou Kotika), vers le nord-ouest, est un site inscrit en raison de la diversité de ses paysages et de sa faune, et des aspects culturels du groupe Aluku, d’origine Boni, qui l’habite. (49 480 hab., 483 000 ha) est la sous-préfecture de la Guyane. La ville est sur la rive droite du Maroni, à une trentaine de kilomètres de la mer, au bout de la route nationale 1 qui la met à 260 km de Cayenne. Le vieux centre s’avance sur le fleuve à la faveur de la pointe de la Roche Bleue; le plan de la ville se cale sur cette pointe et sur un dessin quadrillé régulier dont l’arête est une longue rue parallèle au Maroni, vers l’amont. En face, au Surinam, se trouve la ville d’Albina, avec laquelle les échanges sont très actifs par pirogues. Saint-Laurent est née du bagne, inventé en 1852: elle n’est apparue comme petite ville qu’en 1858, conçue comme centre administratif et base de déportation, assortie d’une garnison. Saint-Laurent avait 5 000 habitants en 1914, mais était retombée à 3 000 en 1961 — le bagne n’a été fermé qu’en 1946. Elle est passée à 5 000 en 1975, 7 000 en 1982, près de 14 000 en 1990, en avait 19 400 en 1999: elle a donc connu la plus spectaculaire progression récente, qu’elle doit largement à son statut de chef-lieu d’arrondissement et de communauté de communes (Ouest Guyanais) convenablement équipé. La population est très jeune et d’une très grande diversité ethnique. Sa position à la limite du Surinam lui a valu de nombreuses arrivées de réfugiés lors de la guerre civile des années 1990 dans ce pays. Son équipement est assez complet, avec un centre hospitalier de 219 lits dont 111 en psychiatrie et une maison de retraite médicalisée, une maison d’enfants, deux lycées publics polyvalents et cinq collèges publics. Elle a un port aménagé, mais qui ne reçoit annuellement qu’une petite quantité de carburants (6 000 t); un aérodrome est au sud de la ville, avec une piste de 1 000 m non revêtue, mais peu fréquenté (SOOM, 05°28’59 N et 054°02’04 W). Parmi les employeurs se signalent les constructions Art Bat (45 sal.) un magasin super-U (45 sal.), les transports routiers SDTBDTP (60 sal.), les transports côtiers TDG (30 sal.) et les transports urbains J2P (20 sal.) autocars Delamoir (25 sal.); Amazonienne de Propreté (25 sal.) et ENEV (20 sal.), les gardiennage Pongo (20 sal.), l’hospitalisation à domicile Rainbow (20 sal.); les travaux publics Maroni (MTI, 40 sal.) et Villerone (30 sal.); le travail temporaire Job Intérim (110 sal.), la Poste (35 sal.). Sur son territoire, la rhumerie de Saint-Maurice, la seule du département, emploie une quarantaine de salariés, moitié à la distillerie et moitié sur son domaine agricole de 146 ha. Une vingtaine de petits planteurs contribuent à l’approvisionnement de l’usine, qui produit plus de 4 000 hectolites de rhum annuellement. Le Quartier Officiel, baptisé Petit Paris, reste le centre monumental et fréquenté d’une ville qui s’est construite sur un plan en damier, comme Cayenne; il forme un site inscrit de 35 ha. L’ancien camp de la Transportation des bagnards est devenu un objet touristique et un monument classé; Saint-Laurent figure parmi les «villes d’art et d’histoire» françaises, ainsi que parmi les «stations vertes de vacances», et l’on évalue à 30 000 le nombre annuel de touristes. Mais la précarité de l’emploi et la pauvreté de nombreuses familles, notamment de réfugiés, laisse à de vastes parties de la ville un aspect assez désolé. Plus de la moitié de l’agglomération est inscrite dans un «quartier prioritaire» (Bourg, Charbonnière) qui a obtenu un statut de zone franche urbaine qui s’étire en amont le long du Maroni jusqu’à la crique Balaté et à son village, et comporte une annexe au sud de l’aérodrome près du lac Bleu; toutefois, Saint-Laurent aurait près de 40% de maisons en dur, un record pour l’Ouest guyanais. Vers le nord, la zone d’intérêt écologique (znieff) de Coswine déborde sur la commune. Le territoire de Saint-Laurent s’étend très loin au sud, sur 150 km, mais vers l’intérieur des terres: il ne possède guère que 36 km de rives du Maroni, laissant l’amont du fleuve aux communes d’Apatou, Grand-Santi, Papaïchton. Le long du Maroni dans la commune de Saint-Laurent s’égrènent néanmoins de nombreux sites d’habitation, dont des groupements amérindiens (Balaté, Terre Rouge) et des villages plus étoffés et résidentiels comme Saint-Louis près du chef-lieu, Saint-Jean à 15 km par une bonne route, site d’un ancien pénitencier, et où ont été aménagés un zoo et un site de découverte de la nature (carbet Crique Rouge); Saint-Jean héberge également une partie du 9e régiment d’infanterie de marine, équipé de moyens de navigation fluviale, ainsi qu’un groupement du service militaire adapté et un groupement de gendarmerie. La grande île Portal se déploie sur le Maroni face à Saint-Jean. Le dernier habitat en amont est Sparouine, un village créé en 1775 par des Boni fuyant le Surinam, et qui a accueilli de nouveaux réfugiés au cours des années 1990. Ce territoire chevauche plusieurs bassins fluviaux, d’affluents du Maroni (surtout la crique Sparouine, nommée en amont crique Voltaire) et, bien plus, de la Mana par l’Arouani et la crique Lézard. Il touche à l’extrême sud aux territoires communaux de Papaïchton et de Saül. Il inclut les montagnes Dékou-Dékou et Lucifer, lieux d’extraction d’or, notamment dans les sites de Paul Isnard, Citron et Délices, dans le bassin de la Mana, mais récemment promus au rang de réserve biologique domaniale. Une piste en forêt conduit de Saint-Laurent à Paul Isnard, qui est à 80 km à vol d’oiseau, plus de 130 en véhicule; des aérodromes privés avaient été aménagés à Citron et Délices; un observatoire y a été installé. La Sotrapmag, issue de Guyanor et maintenant Iamgold par Euro Ressources, a un ensemble de concessions d’environ 150 km2 à Paul Isnard, l’un des principaux sites aurifères guyanais, auxquels s’ajoutent deux permis au nom d’Euro-Ressources (140 km2), le tout relevant désormais de Iamgold (Canada). La Compagnie minière de Boulanger (de Roura) a un permis de 43 km2 à la crique Saint-Pierre. La Cotmig (Compagnie des travaux miniers de Guyane) détient 27 km2 (Eau Claire 2). La CAA (Compagnie aurifère amazonienne), également présente à Maripasoula, prospecte 46 km2 à la crique Emmanuel, un peu plus à l’ouest, affluent de la crique Lézard. Franc-Or est titulaire de 19 km2 en trois permis (Arouany, Dégrad Neuf, Saint-Pierre). La société Tanon, qui s’est illustrée en Guyane dans les travaux publics et les transports, a deux concessions de 6 et 5 km2. À mi-chemin de cet ensemble aurifère, mais sur le versant du Maroni, se trouve le site des cascades Voltaire, qui attire quelques visiteurs au bout de 73 km d’un parcours difficile. La vaste zone d’intérêt écologique (znieff) des massifs Lucifer et Dékou-Dékou (110 818 ha) entoure deux zones écologiques sommitales des monts Lucifer (7 308 ha) et Dékou-Dékou (2 904 ha), celle-ci à la limite de la commune d’Apatou. Une autre zone écologique est dessinée autour des cascades et de la crique Voltaire (25 699 ha); la crique Voltaire est un site inscrit (17 900 ha), tandis que l’ensemble Lucifer-Dékou-Dékou forme une «réserve biologique domaniale» de 110 300 ha. L’arrondissement a 96 300 hab. (en 2023) et 8 communes; il correspond à la communauté de communes de l’Ouest Guyanais. |