' communauté de communes de l’Aveyron, associant 12 communes et 11 90 hab. sur 41 800 ha. Le siège est à Marcillac-Vallon. Seule Salles-la-Source a plus de 2 000 hab. Marcillac-Vallon (1 740 Marcillacois, 1 459 ha dont 259 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Rodez, 19 km au NO de la préfecture dans la vallée du Créneau, au confluent du Cruau. C’est une belle bourgade construite en grès rouge, avec maisons anciennes et caves de vignerons, boulevard de ceinture; collèges public et privé; chapelle pour les processions de viticulteurs, un camping; grotte de Bouche Roland à l’est du village. Le relief atteint 506 m au NE au hameau de Bramarigues. La commune abrite une usine de filtres pour automobiles Sogefi (160 sal., italien); menuiserie Bras-Turlan (20 sal.); La Poste (20 sal.). Sa population augmente depuis 1954 (1 200 hab.) et a gagné 130 hab. depuis 1999; elle avait atteint 2 000 hab. en 1876. Vallon a été rajoué e-au nom de Marcillac en 1936, en référence à la petite contrée du Vallon qui entoure la bourgade au NO des Grands Causses. Saint-Christophe-Vallon (1 170 Saint-Christophorois, 2 322 ha dont 520 de bois), 5 km à l’ouest de Marcillac, a une entreprise de transports de voyageurs (Tac, Cars du Vallon, 40 sal.) et a gagné 120 hab. depuis 1999. Le nom du Vallon a été ajouté en 1958. Le village est dans une petite plaine de diffluence entre les bassins de la Brindouyre au nord et de l’Ady à l’est, tous deux affluents du Créneau; du Riou Mort au NO, qui va vers Decazeville. La D840 et la voie ferrée, sur le trajet de Decazeville à Rodez, empruntent la plaine entre Saint-Christophe et Valady. Le territoire s’est agrandi en 1830 des anciennes communes de Testet au NO et Glassac au SO, qui subsistent comme hameaux. Valady (1 560 Valadinois, 1 551 ha), 4 km au SO de Marcillac, 20 km NO de Rodez, est au pied du causse dans la petite vallée de l’Ady, comme son nom l’indique. Elle a reçu la cave coopérative des vignerons du Vallon, et un musée d’arts et traditions. La D940 et la voie ferrée y grimpent non sans mal sur le causse. Le gros hameau de Nuces, sur le causse à 3 km SE du village, a été intégré à Valady en 1822. La population communale augmente depuis les 700 hab. de 1968, et elle a gagné 380 hab. depuis 1999 (+32%). Clairvaux-d’Aveyron (1 180 Clairvallois, 2 514 ha dont 591 de bois), 8 km au SO de Marcillac,18 km ONO de Rodez, occupe le haut bassin de l’Ady, dégagé dans les terrains du Perien entre le Ségala à l’ouest et le Causse du Comtal à l’est. Le finage dépasse au sud la D994 et atteint le cours de l’Aveyron sous les hameaux de Garillac et de Caramaurel. Le relief atteint 732 m à l’ouest sur le Ségala, 615 m à l’est sur le Causse. Le village est au nord au bord de l’Ady, dominé à l’est par le hameau perché et castral de Panat, ancien siège d’une baronnie où sont les restes d’un ancien château féodal en rectangle et à plusieurs tours. Il est relayé au milieu du territoire par le gros hameau de Bruéjouls. Bruéjouls et Panat, ainsi que Ruffepeyre au SO dont ne subsiste qu’un lieu-dit, et Balsac sur le causse au SE, ont été réunis à Clairvaux en 1860; mais Balsac a repris son indépendance dès 1866. Clairvaux (d’Aveyron depuis 1958) est le siège du syndicat des vignerons, et surtout un petit village d’allure médiévale avec tour-porte, église romane et fêtes estivales médiévales; un centre d’aide par le travail. Sa population a connu un maximum de 2 500 hab. en 1851, un minimum de 830 en 1968; elle a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Muret-le-Château (350 Muretiens, 1 498 ha dont 223 de bois), 11 km ENE de Marcillac à 500 m, 16 km au nord de Rodez est également au bord du causse, sur un promontoire du versant droit du vallon encaissé des Douze qui rejoint le Dourdou au NE du finage; source, château du 15e s. et un autre château restauré. Une mine de fer a été exploitée au profit de Decazeville, tout près, au SO sur le causse, au hameau des Espeyroux,. La commune a augmenté de 70 hab. après 1999. «Le Château» a été ajouté au nom de Muret en 1919. Mouret (560 Mouretiens, 3 161 ha dont 1 031 de bois), 13 km NE de Marcillac, est un vieux village perché sur le versant gauche du Dourdou, et d’allure médiévale; ruines d’un ancien château fort (12e et 16e s.). Au nord-est, une partie du finage est au-delà du Dourdou, et va jusqu’aux portes de Villecomtal, dans l’ancienne commune de Mousset-la-Chapelle, absorbée dans les années 1820. Le territoire s’étend plus largement vers le sud, où il est longé par le cours du Cruou et englobe au SO le gros hameau du Grand Mas. Il y avait intégré à la même époque la commune de Sénéjeac, dont reste un hameau tout à l’est. À l’ouest, hameau perché de Gipoulou et chapelle de Saint-Jean le Froid sur le GR62. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Nauviale (550 Nauvialois, 2 619 ha dont 1 006 de bois), 7 km NNO de Marcillac, a son village au pied du versant droit, face au confluent du Créneau. du Dourdou. Sur une butte proche se voient les bases de l’ancien château de Belcaire, qui avait huit tours. Au sud, le gros hameau de Combret est sur le versant droit du Créneau; il vient d’une ancienne commune réunie en 1839. Le finage s’étend de part et d’autre du Dourdou. Il atteint au nord le cours du Duzou, et jouxte au sud celui de Marcillac. Nauviale a gagné 90 hab. depuis 1999. Pruines (310 Pruinois, 1 888 ha dont 512 de bois), 15 km au NNE de Marcillac par la route (7 à vol d’oiseau), est sur une colline au nord du Dourdou, dont le cours fixe la limite méridionale du finage. Pruines a un intéressant château du 15e et des 17e-18e s., une église du 15e s. avec un clocher à peigne. Des mines ont été exploitées aux temps gallo-romains sous le Puech du Kaymard, pointement volcanique qui monte à 703 m et d’où l’on a une vue étendue; un centre de «vacances insolites de géologie» s’est ouvert au village. Saint-Félix-de-Lunel (370 Saint-Félixiens, 1 898 ha dont 318 de bois), 21 km NE de Marcillac, 17 km au SE de Conques, associe deux villages éloignée aux extrémités SO et SE de son finage: Lunel le plus étoffé, à 630 m sur le plateau au-dessus de Pruines; Saint-Félix à 580 m sur la D102 au-dessus de Villecomtal. La vallée encaissée de la Luze borde le finage au NE. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Sénergues (440 Sénerguais, 4 490 ha dont 1 448 de bois), 11 km à l’est de Conques, a son village sur une croupe à 510 m, et a plusieurs châteaux dont celui de Sénergues à une tour ronde et une carrée, du 15e s. Le finage s’étend du nord au sud sur plus de 12 km; il est bordé au nord par le cours encaissé du Lot et atteint au sud l’scarpement qui domine le Dourdou. La commune, un peu isolée, a 120 hab. de moins qu’en 1999. Conques-en-Rouergue (1 720 hab., 10 623 ha dont 4 163 de bois) est une commune nouvelle formée en 2016 par la réunion de Conques, Grand-Vabre, Noailhac et Saint-Cyprien-sur-Dourdou. Conques (250 Conquois, 3 051 ha dont 1 381 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 33 km au NO de Rodez et 18 km NNO de Marcillac-Vallon, vers 300 m. Inscrit dans les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», ce petit village d’allure médiévale, au site accidenté, a souvent attiré les superlatifs. Il le doit en partie à son site, et bien plus à la renommée de l’abbaye bénédictine qui s’y était installée à la fin du 8e s., et en fit ensuite une étape obligée sur la route du Puy à Compostelle, la via Podensis. Elle fut riche et puissante aux 11e et 12e s., mais tomba ensuite presque à l’abandon durant des siècles — jusqu’à ce que Prosper Mérimée s’y intéresse; puis des prémontrés s’y sont installés en 1873. L’église abbatiale, du 11e s., a conservé intact son énorme tympan du Jugement dernier aux 124 personnages, et un Trésor d’une extrême richesse; mais le cloître a presque entièrement disparu au 19e s. La fréquentation annuelle du site est évaluée à 500 000 visiteurs, dont 65 000 vont jusqu’au Trésor. Le village s’arrange en espalier le long de la soulane au pied de laquelle coule l’Ouche, avant de confluer avec le Dourdou; il est réputé avoir eu 3 000 habitants au 14e s.; il en avait 1 500 en 1851 et n’a cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 60 hab. depuis 1999. Un centre culturel et touristique y a été ouvert; le château d’Humières, du 16e s., ferme l’ouest du village; pont ancien sur le Dourdou. La commune a cinq hôtels (55 chambres) dont deux de luxe, un camping, une moitié de résidences secondaires. Grand-Vabre (390 Grand-Vabrois, 2 953 ha dont 1 064 de bois), 6 km en aval de Conques, a son village au pied du versant droit du Dourdou, juste en amont du confluent avec le Lot. Le Lot y a un large plan d’eau en amont d’un barrage local. Le finage lance une pointe au nord du Lot, où sont le hameau de la Vinzelle et le château de Selves; village de vacances, un hôtel, un camping, plus d’un tiers de résidences secondaires. Noailhac (170 hab., 1 596 ha dont 562 de bois), a son village sur une crête à 520 m, à 5 km SO de Conques. Saint-Cyprien-sur-Dourdou (910 Cypriennois, 3 023 ha dont 1 156 de bois), dans le bassin de grès rouges du Vallon, est le village principal de la nouvelle commune, 7 km au sud de Conques sur le versant droit du Dourdou au confluent du Duzu. Un peu en aval, l’ancien manoir de Sagnes (16e s.) a été transformé en moulin sur le Dourdou. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. |