Communauté d’agglomération du Pays de Laon

Laon (Pays de)

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communauté d’agglomération de l’Aisne, associant 38 communes et 42 600 hab. sur 31 540 ha. Le siège est à Aulnois-sous-Laon. Seules Laon et Athies-sous-Laon dépassent 2 000 hab.

Aulnois-sous-Laon (1 420 Aulnoisiens, 1 001 ha), 5 km au nord de Laon, est le siège de la communauté de communes du Laonnois; elle a perdu en 1993 sa grosse sucrerie, au sud-est, qui sert encore toutefois pour le stockage; ruines d’un château féodal; au NE, une extension du finage est traversée par la D967 et l’A26 (sans accès); hameau de Reneuil au-delà. La mention «sous Laon» est de 1888. La commune devient une banlieue résidentielle; sa population n’a cessé d’augmenter depuis 1900, gagnant encore 180 hab. après 1999.

Au nord-ouest

Besny-et-Loizy (340 Besnyacois, 976 ha) associe depuis avant 1794 Besny (mairie) à 5 km NNO de Laon et le hameau de Loisy au SE; le finage est traversé par la voie ferrée vers La Fère et borné au sud par la N44 (D1044).

Vivaise (700 Vivaisois, 902 ha) est 8 km au NNO de Laon, traversée par la Buzelle, qui coule vers la Serre.

Crépy (1 850 Crépynois, 2 770 ha dont 455 de bois), 9 km au NO de Laon sur la D1044, bénéficie de deux buttes détachées du plateau. L’une, au NO, est le mont de Joie, dont le nom vient d’une ancienne invocation à Jupiter (Jovis) et qui porte un champ de manœuvre militaire associé aux installations voisines du camp de Couvron; ce fut pendant la Grande Guerre un emplacement de la Grosse Bertha qui canonnait Paris. L’autre, au sud du village, a été nommée mont Kennedy et porte un mémorial de la guerre. Crépy a un institut médico-éducatif; deux églises, et une gare qui sert au quartier Mangin de Couvron. Au SO, la Montagne de l’Ermitage (182 m) est un promontoire de la Côte d’Île-de-France. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Cerny-lès-Bucy (120 Cerniacois, 319 ha) est 6 km à l’ouest de Laon.

Bucy-lès-Cerny (200 Bucyois, 874 ha dont 440 de bois) est 8 km à l’ouest de Laon, juste au sud du Mont Kennedy de Crépy, elle étire son finage à l’ouest sur près de 5 km, montant ainsi sur le front de côte boisé.

Cessières-Suzy (780 hab., 2 021 ha dont 1 052 de bois) a son village principal Cessières (440 Cessiérois, 1 035 ha dont 407 de bois) au pied de la Côte, 9 km OSO de Laon; un centre de recherche sur l’environnement (CNRS, ENS Lyon, Unesco) installé à Cessières scrute en permanence le marais et ses tourbières, qui s’étendent sur 679 ha au SE et forment un site Natura 2000. Suzy (350 hab., 986 ha dont 645 de bois), 3 km au SO également au pied de la Côte, a fusionné avec Cessières en 2019.

Molinchart (350 Molinchartois, 447 ha) est à 5 km à l’ouest de Laon dans la plaine et participe au marais de Cessières.

Clacy-et-Thierret (320Clacythierretois, 421 ha dont 140 de bois), 4 km au SO de Laon, issue d’une fusion des années 1790, a une gare sur la voie vers Soissons. Thierret n’est plus qu’une ferme au NO.

Laniscourt (210 Laniscourtois, 300 ha dont 182 de bois), 6 km OSO de Laon, a son village juste en contrebas d’un promontoire très contourné de la Côte d’Île-de-France, qui domine à l’ouest le marais de Cessières.

Mons-en-Laonnois (1 180 Montois, 410 ha), 6 km SO de Laon, a son village dans une large cuve de la Côte, avec une grosse église des 13e-14e s. Sur le plateau nommé Montagne des Creuttes à l’ouest, sont des restes d’un fort Sérurier des années 1880, parfois nommé fort de Laniscourt mais sur le finage de Mons. Plusieurs cavernes (creuttes) sont sous la corniche de la Côte; butte du Chété. Les Creutes fut une commune, absorbée en 1806. La population s’est accrue de 200 hab. depuis 1999.

Vaucelles-et-Beffecourt (260 Vaucellois, 403 ha dont 205 de bois) est au pied de la Côte juste au sud de Mons. Beffecourt est un hameau au SO de Vaucelles sous la Côte, ancienne commune réunie avant 1794. La voie ferrée de Soissons traverse le finage, qui atteint le cours de l’Ardon au SE.

Sud-est

Chivy-lès-Étouvelles (530 Chiviacussiens, 354 ha) est à 4 km au SSO de Laon dans la trouée marécageuse de l’Ardon, affluent de l’Ailette, et longée par la N2 à 4 voies, avec un échangeur au nord; intéressante église des 11e-12e s., riche de 21 chapiteaux sculptés.

Étouvelles (220 hab., 238 ha) est sur la rive gauche de l’Ardon, et compte au sud un autre échangeur de la N2; Laonnoise de travaux publics (100 sal.).

Laval-en-Laonnois (250 Lavalois, 451 ha dont 322 de bois) est dans la plaine boisée au pied de la Côte d’Île-de-France; 6 km SSO de Laon.

Nouvion-le-Vineux (160 Nouvionnais, 353 ha dont 193 de bois), 7 km au sud de Laon au pied de la côte, offre au regard une belle église romane.

Presles-et-Thierny (390 Preslois, 833 ha dont 409 de bois), 6 km au sud de Laon, au pied d’un promontoire de la Côte d’Île-de-France, est issue d’une fusion des années 1790; Presles est au sud (mairie), Thierny au NE. Elle conserve plusieurs vendangeoirs des 17e et 18e s. et une autre belle église romane (11e-12e s.); sur le plateau, une ferme fortifiée correspond à l’ancien château de Presles; ingénierie ATMI (45 sal), installations thermiques Morin-Wanderpepen (25 sal.).

Lierval (120 Liervalois, 377 ha), 13 km au sud de Laon, est dans un vallon du plateau descendant vers l’Ailette.

Colligis-Crandelain (230 Colligiens, 653 ha dont 212 de bois), 15 km au sud de Laon, est dans la vallée de l’Ailette, au bas du coteau nord; La mairie est à Colligis, Crandelain est un hameau au SO, plus près de la rivière, avec un collège. La fusion de Colligis et de Crandelain-et-Malval est de 1923. Malval est un hameau sur le Chemin des Dames tout au sud, qui avait été absorbé avant 1794 mais qui est à présent dans le finage de Braye-en-Laonnois.

Monthenault (160 Monthenaultois, 294 ha), 12 km SSE de Laon, perche son petit village sur le plateau, à la racine d’un promontoire qui domine au sud la vallée de l’Ailette et où passe la D967.

Cerny-en-Laonnois (63 Cerniacois, 722 ha dont 154 de bois), 18 km SSE de Laon, est sur le Chemin des Dames, à 178 m, avec une nécropole nationale. La commune atteint au nord la digue et la rive sud du lac de l’Ailette (à moins de 80 m), où est un golf.

Chamouille (280 hab., 334 ha), 14 km SSE de Laon, a on village au bas de l’extrémité du promontoire de Monthenault. Le finage contient au sud depuis 1983 la digue du lac de l’Ailette et la moitié de son plan d’eau de 160 ha, avec une base nautique près du village. De l’autre côté du lac s’est établi un Center Park sur 86 ha, dont 50 dans la commune, le reste à Neuville-sur-Ailette à l’est (CC du Chemin des Dames), comprenant 860 villas et un aquaparc «tropical», 350 emplois permanents dont 150 à l’hôtellerie; la statistique relève ainsi à Chamouille 530 résidences secondaires sur un total de 640 logements (82%). La population résidante a augmenté de 70 hab. après 1999.

Martigny-Courpierre (140 Martignyacois, 446 ha) est au pied du plateau d’Île-de-France. Martigny est à 12 km SE de Laon au pied du coteau nord de la vallée encaissée de la Bièvre, Courpierre est un hameau dans une cuve juste au NE; leur réunion est de 1910. La Bièvre limite le finage au sud, atteignant l’extrémité nord du lac de l’Ailette.

Vorges (380 Vorgiens, 478 ha dont 239 de bois), 9 km SSE de Laon, est au bas de la Côte nord de l’Île-de-France, au débouché d’une reculée drainée par le Polton, haute branche de l’Ardon, qui longe le château de Valbon; église fortifiée. À l’est, la commune partage avec Bruyères-et-Montbérault l’étroite crête du promontoire avancé du Mont Pigeon (153 m).

Bruyères-et-Montbérault (1 520 Bruyérois, 1 161 ha dont 504 de bois), à 6 km SE de Laon, sous la Côte au débouché du vallon de Chérêt, issue d’une fusion des années 1790, s’est étoffée comme village résidentiel de Laon: elle avait 1 100 hab. en 1975, 1 570 en 1999; riche église du 12e s; métallerie Noralu (30 sal.), installations thermiques Engie (35 sal.). Le village est au pied du promontoire du Mont Pigeon à l’ouest, partagé avec Vorges, au débouché de la reculée de Chérêt. À l’est, un promontoire de la Côte d’Île-de-France porte le fort de Bruyères au Mont Chamberlain. L’habitat s’étend au NO en direction de Laon. Le finage envoie une queue vers le sud jusqu’au hameau et à l’ancien fort de Montbérault, de l’époque Séré de Rivières (années 1880) comme celui de Bruyères, et bien au-delà, jusque sous Monthenaut et Martigny à 5 km au sud du village.

Chérêt (140 Chérêtois, 371 ha) est un petit village dans sa reculée à 2 km SE de Bruyères. Le finage s’étend surtout sur le plateau à l’est.

Orgeval (61 Orgevalais, 241 ha) est à 10 km SE de Laon dans une dépression du plateau donnant au sud sur la vallée de la Bièvre; un jardin à l’italienne y côtoie un vendangeoir du 18e s.

Bièvres (95 Biévrois, 264 ha) est à 14 km au SE de Laon sous le versant droit de la Bièvre, dont le cours limite le finage au sud.

Montchâlons (95 Montchâlonais, 6 75 ha dont 184 de bois), 15 km SE de Laon, partage avec Orgeval la petite dépression donnant sur la Bièvre au sud.

Arrancy (51 Arrancyens, 557 ha dont 137 de bois), 18 km SE de Laon, est à la tête de la vallée de la Bièvre; château d’Arranceau; la D1044 traverse le finage au NE sur le plateau.

Festieux (680 Festéoliens, 667 ha dont 296 de bois), 14 km ESE de Laon, est dans une cuve de la Côte nord de l’Île-de-France sur le tracé de la D1044 vers Reims. Le finage occupe toute la cuve et ses coteaux bordiers mais n’a guère de part au plateau; la limite occidentale suit un Chemin des Romains. La population a augmenté de 170 hab. (un tiers) depuis 1999.

Veslud (270 Vesludois, 413 ha dont 158 de bois), 12 km ESE de Laon, est au pied nord de la Côte sur le Chemin des Romains, la N1044 traverse au NE.

Parfondru (360 Paillefoins, 908 ha dont 576 de bois), 12 km SE de Laon, est au bas de la Côte de l’Île-de-France, couronnée à l’ouest par le fort de Bruyères; marais dans la plaine au nord; +60 hab. depuis 1999.

Eppes (440 hab., 771 ha), 10 km à l’est de Laon en plaine, est traversée par la voie ferrée vers Reims, longée au nord par l’A26 et au sud par la D1044. Elle a gagné 80 hab. depuis 1999.

Samoussy (390 Samoussyens, 2 504 ha dont 1 200 de bois), 9 km ENE de Laon sur la D977, se tient dans une clairière au sein de sa forêt domaniale, au milieu de marais qui prolongent ceux de Liesse et de Pierrepont; au nord, l’ancien aérodrome de Laon-Athies empiète sur le territoire communal. Au sud, l’A26 longe le finage et la forêt, avec une double aire de repos.

Chambry (860 Chambrysiens, 889 ha), à 4 km NE de Laon, est reliée à la ville par une urbanisation continue; elle est proche des principaux ensembles d’industries de l’agglomération et abrite un hypermarché Leclerc (290 sal.), la fabrique d’aliments Daunat (290 sal.), des magasins et des garages. La N2 longe le village à l’est, y croisant un Chemin des Romains. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.


Athies-sous-Laon

(2 670 Athissiens, 1 536 ha dont 200 de bois) est une commune de l’Aisne dans la CA du Pays de Laon, 5 km à l’est de Laon dans la plaine sur un Chemin des Romains. Son finage est traversé par l’A26 au NE, par la D1044 et la voie ferrée vers Reims au sud, et limité à l’est par les bois et les marais de Samoussy; usine de déshydratation de légumes (Sodeleg, 90 sal.), travaux publics et réseaux TPA (120 sal.), négoce de métaux Descours et Cabaud (35 sal.). La population communale était de 1 250 hab. en 1960 et a crû jusqu’en 1990, puis a encore augmenté de 500 hab. (+23%) après 1999.


Laon

(24 970 Laonnois, 4 208 ha dont 426 de bois) est la préfecture de l’Aisne, 46 km au NO de Reims et 143 km SE de Lille. La ville, dont le nom est une déformation d’un originel Lugdunum (Clermont) et se prononce Lan, s’est fixée sur une butte-témoin avancée de la côte dite d’Île-de-France: une position défensive de tout premier choix au-dessus de la plaine champenoise et des marais, commandant deux trouées à travers la côte dans les plateaux du sud-ouest. Laon fut un chef-lieu des rois carolingiens au 10e siècle et ainsi l’une des bases du futur royaume de France avec Reims et Soissons; elle devint alors une ville quasi sainte, attirant une foule d’établissements religieux.

L’essentiel de la ville reste au sommet de la butte, qui est allongée d’ouest en est, à sommet plat et étranglée en son milieu. L’ensemble a beaucoup souffert des guerres, notamment en 1914-1918, mais a pu être restauré. La vieille Cité ou ancienne citadelle est juchée sur le promontoire oriental qui domine la grande plaine; elle conserve des éléments d’enceinte, avec la promenade des remparts et la porte d’Ardon; elle abrite l’admirable cathédrale gothique à quatre hautes tours et donjon central, visible de fort loin, ainsi que le palais de justice (ancien palais épiscopal), l’hôtel du département installé dans une ancienne abbaye, et le riche musée archéologique. Au-delà de l’étranglement de la butte vers l’ouest s’est construit le Bourg, qui était dominé par les marchands et les abbés; l’hôtel de ville est logiquement à la jonction de la Cité et du Bourg, sur l’emplacement de l’ancien château royal disparu, qui fermait l’accès à la Cité. Dans le Bourg, se trouvent la bibliothèque et le palais abbatial du 17e s., l’hôpital, la porte de Soissons et une «tour penchée».

La ville du 19e et du 20e siècle s’est agrandie au pied de la butte. Côté nord, la gare commande six directions; de la gare au centre-ville qui reste au sommet de la butte, avait été aménagée une voie ferrée à crémaillère; lui a succédé en 1989 un funiculaire, encore appelé Poma par raccourci du nom de la firme qui l’a installé (Pomagalski), et que la municipalité présente plus volontiers comme un «minimétro». Le finage est très étendu au nord, où la limite communale rase les maisons d’Athis-sous-Laon. La ville se prolonge dans les faubourgs de Laneuville au nord-ouest, Sémilly-sous-Laon et Leuilly au sud-ouest, Ardon-sous-Laon au sud, Vaux-sous-Laon à l’est; hippodrome et source de l’Ardon au sud-est, centre pénitentiaire au nord-est (1991, 400 places).

Si le site se prêtait plus à la défense et au verrouillage qu’à la circulation et à l’interconnexion, Laon n’en est pas moins en bonne situation générale de carrefour et de relais, surtout depuis l’ère ferroviaire. Elle est au croisement de deux grands axes: celui de Paris en direction du nord-est (route nationale N2), celui de Lille vers les régions du Sud-Est par Reims, renforcé par l’A26 qui passe à 5 km de Laon. Un petit aérodrome (code LFAF), dit Laon-Chambry, est ouvert au nord de la ville, mis entièrement sur le territoire de Laon; il offre deux pistes gazonnées de 985 et 870 m, tandis qu’a été abandonné au NE un gros aérodrome de l’Otan à Athies-sous-Laon.

Aussi, et en dépit de la concurrence de Soissons et de Saint-Quentin, Laon tient-elle activement son rôle de centre tertiaire, avec centre hospitalier (275 lits), deux cliniques (30 et 40 sal.) et u institut médico-éducatif, trois collèges et trois lycées publics, un collège et un lycée privés, et a-t-elle accueilli un ensemble industriel et marchand non négligeable. La principale entreprise industrielle est celle des appareils de chauffage Noirot (220 sal.). Crown Emballage fabrique des emballages et des bouchons métalliques (160 sal.). Le reste est plus discret: matériel pour l’agro-alimentaire Diane (65 sal.); travaux publics Eurovia (80 sal.) et Marron (Duval, 65 sal.); transports Caille (130 sal.) et Walbaum (65 sal.). Dans les services et commerces, travail temporaire Adecco (260 sal.), Manpower (110 sal.) et Supplay (55 sal.); un hypermarché Carrefour (200 sal.), un Intermarché (40 sal.); négoces de fruits et légumes Les Fruits rouges de l’Aisne (240 sal.); aide à domicile ADAS (Adhap, 70 sal.), gestion immobilière OPL (210 sal.), nettoyage Proservis (70 sal.); La Poste (160 sal.), SNCF Voyageurs (110 sal.).

Deux «quartiers prioritaires» sont délimités: Champagne Moulin Roux à l’est de la butte, près des usines et du complexe d’échangeurs; à l’ouest de la gare de triage, dans la cité de Montreuil. La population communale atteignait 15 000 hab. en 1900; elle était passée à un peu plus de 20 000 en 1936, puis 25 000 en 1960; elle a culminé à 28 000 en 1975 et tend à baisser un peu depuis; toutefois, si sa population totale a baissé de 2 910 hab. après 1999, cela est en partie dû au changement de définition de la population comptée à part, diminuée de 1 000 hab. dans le même temps. La communauté de communes du Pays de Laon compte 38 communes et 42 600 hab.; le siège est fixé à Aulnois-sous-Laon. L’unité urbaine Insee est estimée à 28 200 hab. (trois communes), l’aire d’attraction à 68 200 hab. (106 communes). L’arrondissement a 156 200 hab., 240 communes.

Les 2 nouveaux cantons de Laon ont 50 600 hab., 51 communes.