Métropole Bordeaux Métropole

Bordeaux Métropole

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intercommunalité de 28 communes, 774 000 hab., sur 57 900 ha.

Outre Bordeaux le siège, elle comprend à l’ouest de la Garonne les communes de Bègles, Villenave-d’Ornon, Talence, Gradignan et Pessac au sud, Mérignac, Eysines, Le Haillan, Martignas-sur-Jalle, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Aubin-de-Médoc et Le Taillan-Médoc à l’ouest, Le Bouscat, Bruges, Blanquefort et Parempuyre au nord; à l’est de la Garonne, du sud au nord les communes de Bouliac, Floirac, Cenon, Artigues-près-Bordeaux, Lormont, Bassens, Carbon-Blanc, Ambarès-et-Lagrave, Saint-Louis-de-Montferrand, Ambès, toutes de plus de 2 000 hab.

La dernière est Saint-Vincent-de-Paul (1 030 Vincentiens, 1 388 ha), 9 km au NNE de Carbon-Blanc, qui s’étire le long de la rive gauche de la Dordogne et partage avec Cubzac les ponts sur la rivière. La LGV écorne le finage au SE; échangeur de l’A10, qui traverse la commune à l’est.

L’agglomération reste dissymétrique: elle a pu s’étaler largement vers l’ouest, quitte à y réduire le vignoble, mais surtout en profitant des landes et des bois, et l’armée a pu y trouver les vastes terrains qui lui étaient nécessaires. La présence de l’aéroport et, au-delà, de l’océan ont attiré entreprises et populations des classes moyennes, ingénieurs et cadres. À l’inverse, la Garonne, dont la traversée fut longtemps limitée au seul pont de Pierre du 18e s., continue à faire figure d’obstacle: l’urbanisation n’a que lentement gagné les communes de rive droite.

Les principaux ensembles industriels sont de deux sortes: sur la rive droite, ils occupent beaucoup d’espace d’Ambès à Floirac, mais offrent peu d’emplois; à l’ouest de la Garonne, où ils concentrent les emplois et sont souvent associés à des commerces et des bureaux, les principaux foyers sont Bordeaux-Lac, Blanquefort et Bruges au nord; Saint-Médard-en-Jalles, Le Haillan et Mérignac à l’ouest; Pessac-Gradignan-Canéjan au SO; Bègles-Villenave-d’Ornon près de la Garonne. Une grande rocade d’environ 12 km de diamètre et 45 km de long, achevée en 1994, entoure la plus grande partie de l’agglomération et témoigne de la même dissymétrie. Elle passe au nord par le pont d’Aquitaine et le nouveau quartier de prestige commercial et industriel du Lac; elle franchit la Garonne au sud par le nouveau pont entre Bègles et Bouliac (dénommé François-Mitterrand). Elle n’a pas moins de 27 échangeurs, dont les principaux ont fixé une série de zones industrielles et de centres commerciaux.

Les autorités s’efforcent de développer des «technopoles», avec des réussites inégales; si le parc de Pessac s’est bien étoffé, le projet Technopolis vers Martillac-La Brède a suscité des oppositions locales et a dû être réduit. Les sorties les plus actives sont vers Arcachon, tant en raison des séductions de la côte et du bassin que parce que c’est aussi l’axe du développement des installations de l’armée et de l’aérospatiale; et, à l’opposé, vers Paris mais dans un espace encombré par les infrastructures ferroviaires, et de relief plus accidenté. La sortie vers le NO ne mène guère qu’aux vignobles du Médoc qui, si prestigieux soient-ils, ne suscitent pas d’aussi forts trafics; la sortie vers le SE en direction de Toulouse reste timide, comme si l’«arrière-pays» n’intéressait qu’assez peu Bordeaux.

La SNCF, prenant enfin en compte la réalité de l’axe de Paris en Espagne, cherche à «faire sauter le bouchon bordelais»: il est prévu de mettre à 4 voies la liaison entre Lormont et la gare Saint-Jean et de faire ainsi un nouveau pont ferroviaire sur la Garonne, avec une plate-forme multimodale du côté de Cenon. Bordeaux a beaucoup hésité en la matière: si une plate-forme a été équipée à Bruges, où se trouve un marché-gare d’intérêt national, on semble avoir renoncé à celle qui était prévue au SE, sur la gare de triage d’Hourcade, en direction de Toulouse, où décidément les Bordelais ne s’avancent qu’à pas comptés.

L’aéroport international, côté ouest de l’agglomération à Mérignac, est le sixième de France; il accueille plus de 3 M de passagers par an (dont plus de la moitié avec Paris) et traite 40 000 t de fret, ce qui représente environ 200 mouvements par jour; de catégorie A, il dispose de deux pistes de 3 100 et 2 800 m, mais sert aussi aux usines voisines (Dassault et Sogerma) et a été utilisé par les militaires de la BA 106. Le port maritime, qui emploie 500 personnes directement et 2 000 par effet induit, est divisé en 6 sites: Bordeaux (1%) et Bassens (40%), Ambès (39%) et Blaye (3%), Pauillac (13%) et Le Verdon (4%). Trop éloigné de Paris, il a assez rapidement décliné après 1920; le traitement des produits pétroliers en substitution, dans les avant-ports du Verdon et surtout de Pauillac et Ambès, n’a fait illusion qu’un moment. L’ensemble manipule environ 9 Mt/an, dont la moitié d’hydrocarbures, 1,8 Mt de céréales, 500 000 t de bois et autant en conteneurs; mais très peu à Bordeaux même: l’essentiel est à Bassens et Ambès. Septième port français par le trafic, après La Rochelle, il n’a plus de véritable rôle national ou international, sauf pour des croisières, même s’il bénéficie d’une zone franche douanière au Verdon depuis 1999.


Ambarès-et-Lagrave

(16 340 Ambarésiens, 2 476 ha) est une commune de la Gironde dans la Métropole de Bordeaux (Bordeaux Métropole), 15 km NE de Bordeaux. L’habitat est en continuité avec l’agglomération, dans la plaine entre Garonne et Dordogne. La commune, issue d’une fusion ancienne (1817), avait déjà plus de 3 000 hab. en 1900; sa population est passée à 4 300 en 1945, 7 600 en 1975 et a encore gagné 4 850 hab. depuis 1999 (+42%). Son territoire contient plusieurs étangs à l’ouest, un collège public, une institution pour enfants et une grande zone industrielle qui accueille une grosse fabrique de médicaments Sanofi (870 sal., anciens laboratoires Labaz); fils et câbles Cirma (55 sal.), colles pour contreplaqués Foresa (45 sal.), conteneurs PGC (20 sal.), isolation Kaefer-Warner (140 sal.); constructions AB (25 sal.); Brico Leclerc (60 sal.); négoce de vins Bouey (70 sal.); intérimaires Manpower (175 sal.) et Proman (30 sal.); centre autoroutier ASF (80 sal.), transports R&L (40 sal.), assainissement Sodi (60 sal.).

La commune a reçu une plate-forme logistique, dite de Bordeaux-Ambarès, un centre de transit international avec service de dédouanement, installations pour conteneurs, gare routière et une section d’IUT avec centre de formation supérieure de logistique (groupe Promotrans); Institut de formation industrielle permanente (Ifip). Le finage est traversé par trois voies ferrées avec des bifurcations et, à l’est, par le faisceau de circulation Bordeaux-Paris, dont l’A10. Au nord, marais et château (18e s.) de Peychaud. Lagrave est à l’est d’Ambarès, du côté de la Garonne et au passge du faisceau de circulation. La ville est le bureau distributeur du nouveau canton de la Presqu’île (9 communes, 45 100 hab.).


Ambès

(3 170 Ambésiens, 2 885 ha dont 170 de bois) est une commune de la Gironde à 28 km au nord de Bordeaux, dans la Métropole de Bordeaux (Bordeaux Métropole). Le village originel est sur la rive gauche de la Dordogne. Le bec d’Ambès est la pointe alluviale du confluent de la Garonne et de la Dordogne et signale ainsi le début de la Gironde proprement dite; il a un dépôt d’hydrocarbures mais relève de la commune de Bayon-sur-Gironde (Blaye). L’ensemble de l’interfluve a été le site de raffineries de pétrole, désormais fermées. Subsistent une centrale thermique au fioul installée en 1971-1974, dotée de 4 groupes de 250 MW dont un seul fonctionne, deux usines chimiques de Norsk Hydro (Yara, engrais, 95 sal., norvégien) et Akzo-Nobel Pulp (chlorate de soude, 70 sal., suédois) ainsi que les appontements et les réservoirs pour le stockage de gaz et de pétrole; transports Perguilhem (110 sal.), citernes GD (25 sal.), gaz liquides Cobogal (25 sal.), bétons KP1 (30 sal.), négoce de vins Millesima (40 sal.); peinture Monnaie (35 sal.). Le port manipule 3,1 Mt/an, ce qui le classe au deuxième rang des ports dits de Bordeaux, après Bassens. Trois châteaux, tout au sud, sont sur la rive droite de la Garonne; base de loisirs de Cantefrêne avec étangs d’anciennes sablières. La population de la commune a augmenté depuis les 1 300 hab. de 1954, même récemment (+320 hab. depuis 1999).


Artigues-près-Bordeaux

(8 730 Artiguais, 736 ha) est une commune de la Gironde en banlieue est de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole), juste à l’est de Cenon de l’autre côté de la rocade, accessible par trois échangeurs. C’est une commune en partie résidentielle en forte croissance, avec au sud-ouest une grande zone industrielle, prolongée par le centre commercial et le château Feydeau: mécanique Clemessy (90 sal.) et MPRD (60 sal.), constructions métalliques Eiffage (90 sal.), menuiserie Richard (45 sal.), traitement des bois France Termites Capricornes (60 sal.); ingénierie Amatsiaquitaine (45 sal.), informatique E-Paye (45 sal.), réseaux Scop Cana Elec (55 sal.); constructions Secat (55 sal.), MCA (50 sal.), RDBM (35 sal.), Clairlande (30 sal.), démolitions Avenir (80 sal.), travaux publics LPF (35 sal.); analyses et contrôles Apave (340 sal.), travail temporaire 33 Intérim (70 sal.) et Work2000 (50 sal.); magasins Intermarché (65 sal.), Auchan (40 sal.), Brico Dépôt (130 sal.), Jardiland (40 sal.), gardiennage ECS (120 sal.), nettoyages Liburnaise (120 sal.), Atmos (70 sal.), Soge Prop (50 sal.), DB (35 sal.). Artigues abrite aussi une Maison de la promotion sociale (formation, rencontres). La N89 traverse le nord du finage, croisant par un échangeur la N230 (rocade) qui suit la limite occidentale; grand château de Lestrille et vaste cimetière au nord de la commune; château de la Fleur à l’angle SE. Le nom était Artigues tout court jusqu’en 1926; la population était alors de 600 hab., 770 en 1962; elle est passée à 1 500 en 1975, 5 000 en 1988 et a augmenté de 2 590 hab. depuis 1999 (+42%).


Bassens

(7 210 Bassenais, 1 028 ha) est une commune de la Gironde en banlieue nord de Bordeaux et dans la Métropole (Bordeaux Métropole), sur la rive droite de la Garonne, au-delà de Lormont. Elle est portuaire, industrielle et à forte population ouvrière; un collège public avec section adaptée. Ses principaux établissements sont la fabrique de caoutchouc synthétique Simorep du groupe Michelin (400 sal., 160 000 t/an), les produits phytosanitaires et pesticides Cerexagri (ex-Atochem, 35 sal.), une métallerie (citernes et réservoirs Lafon, 120 sal.), des ateliers de trituration de graines (Diester, 100 sal.), d’huiles et graisses Lesieur (90 sal.), recyclages Azura (30 sal.) et Soval (30 sal.), sables et granulats Fabrimaco (40 sal.). La commune a aussi une équipe de maintenance industrielle du groupe Ponticelli (180 sal.), de gros entrepôts et plusieurs transporteurs: GT (750 sal.), Chaussade-Duboé (110 sal.), Montussan (50 sal.), Marchal (25 sal.); autocars Citram (580 sal.); stockage Docks des Pétroles d’Ambès (35 sal.); traitement des eaux Suez (20 sal.) et assainissement Delfau (20 sal.); magasin Super U (35 sal.); maçonnerie SMS (30 sal.), peinture ABR SO (35 sal.), négoce de bois Jmmes (25 sal.), location d’échafaudages Altrad (100 sal.); réseaux électriques ETE (70 sal.). Le port manipule 3,4 Mt/an, ce qui en fait le premier des ports dits de Bordeaux; manutention portuaire Sea Invest (60 sal.), BAT (50 sal.), Bordeaux-Le Verdon (45 sal.), Akidis (40 sal.).

Tout cet ensemble industriel et portuaire occupe le bord de la Garonne et le nord de la commune, à l’ouest de la voie ferrée. La partie orientale de la commune, sur les premiers bas reliefs, est à peu près entièrement résidentielle, sauf quelques vignes au nord où sont plusieurs châteaux. Au sud de la commune, plaine des Sports et deux châteaux abritant un centre aéré et une maison de retraite. La population était de 1 200 hab. à la fin du 19e s. (1 800 au début), 2 500 en 1931, 3 500 en 1962, mais n’augmente à peu près plus depuis 1982 (+190 hab. après 1999).


Bègles

(28 090 Béglais, 996 ha) est une commune de la Gironde limitrophe de Bordeaux, ancien chef-lieu de canton et banlieue populaire sur la rive gauche de la Garonne au sud de la gare de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole); deux collèges, un lycée professionnel, musée d’art brut (dit Site de la création franche). La population, déjà de 6 000 hab. en 1876, avait atteint 12 000 hab. en 1900, 23 000 en 1954 et a culminé à 27 300 en 1968 avant de se réduire un peu, puis de repartir: elle a augmenté de 5 420 hab. depuis 1999 (+24%).

La ville a des maisons de retraite (ehpad du Béquet, 45 sal.) et quelques petites fabriques dont une chocolaterie Cémoi (90 sal.), une usine de luminaires Corep (TCS, 135 sal.), une d’agrochimie BASF (45 sal.); installations électriques Soflux (60 sal.), ingénierie MATH (40 sal.). Elle a beaucoup plus d’emplois tertiaires: hypermarché Carrefour (330 sal.), magasins Cultura (80 sal.), Zara (60 sal.), Auchan (55 sal.), H&M (45 sal.), Conforama (40 sal.), Zodio (35 sal.); centre d’appels et service après-vente Darty (150 sal.), négoces de quincaillerie CACC (80 sal.) et Côté Table (35 sal.), de fruits et légumes Trias (45 sal.), d’habillement BMC (DDP, 60 sal.); informatique Smile (35 sal.), travail temporaire Morgan (150 sal.), services domestiques Domicil Aide (50 sal.), formation la Compagnie (Pigier, 40 sal.); transports Express Marée (115 sal.), Izaret (105 sal.), Gironde Express (65 sal.), STEF-TFE (frigorifiques, 60 sal.), entrepôts OGF (50 sal.); transports de fonds Brinks (130 sal.), enlèvement d’ordures Astria (110 sal.), recyclage Veolia (140 sal.); La Poste (60 sal.).

Au nord, la ville est limitée par les boulevards bordelais. Au sud, elle est prolongée par l’ancien faubourg du Pont-de-la-Maye à la sortie vers Toulouse, et la gare de triage d’Hourcade, partagée avec Villenave-d’Ornon. Au sud-est, dans la plaine humide où débouchent sur la Garonne les esteys de Franc et de Tartifume, grande zone industrielle et commerciale de Tartifume-rive d’Arcins, et pont d’Arcins pour la rocade bordelaise, ouvert en 1993 et long de 642 m, rebaptisé François-Mitterrand en 1998. Près du pont, château de Franc (12e, 16e, 19e, inscrit) et base nautique sur un étang. Le valeureux club sportif CA Béglais (Club Athlétique Béglais), fondé en 1907, a un long palmarès parmi les grands du rugby, champion de France en 1969 et 1991; en difficulté financière ensuite, il est devenu en 2008 Union Bordeaux-Bègles (UBB, 75 sal.), retrouvant le Top14; il joue au stade Chaban-Delmas de Bordeaux et s’entraîne à Bègles (stade André Moga).


Blanquefort

(16 290 Blanquefortais, 3 372 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en banlieue NNO de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). Le centre-ville est à 6 km de la Garonne, mais la commune atteint sa rive gauche au château Grattequina, devenu hôtellerie. Plusieurs parcs et châteaux s’éparpillent dans la partie résidentielle, dont au sud le parc de Majolan au bord de la Jalle de Canteret, et le proche château Dulamon aux Orphelins apprentis d’Auteuil, au nord le parc et le château Breillan et le château Dillon du Lycée agricole, au nord-est le parc et le château de Fongravey; la commune a 160 ha de vignes.

Une vaste zone industrielle a été installée à l’est près des palus du Marais de Florimond, avec ce qui fut la plus grande usine d’Aquitaine, apparue en 1973, qui fabrique des boîtes de vitesse manuelles pour automobiles Ford (1 100 sal, contre 3 600 sal. vers 2005, menacée de fermeture en 2019); son ancienne section devenue en 2000 Getrag Ford fabrique des transmissions automatiques (710 sal.); elle appartient à un groupe allemand passé en 2015 au canadien Magna.

Blanquefort a des entrepôts et transports Naval (150 sal.), Hillebrand (120 sal.), Kuehne Nagel (60 sal.), Fourton (45 sal.), Boueix (35 sal.) et un ensemble d’élaborations et négoces de rhums Bardinet (240 sal.), de vins Castel (170 sal.), Barton-Guesnier (40 sal.), Salin (40 sal.), Médocaine des Grands Crus (35 sal.). S’y ajoutent des ateliers: mécanique Aqmo (55 sal.), charpente MCE Perchalec (40 sal.), boulangerie Delidess (45 sal.), agencement de magasins Ateliers Saint-André (30 sal.); ingénierie Cimontubo (130 sal.); installations électriques Satelec (40 sal.), travaux publics Malet (70 sal.).

Dans les commerces et services, magasins Auchan (85 sal. et 60 sal.) et service après-vente Auchan (45 sal.), négoces d’appareils ménagers SDS (130 sal.), d’articles de ménage Faye (40 sal.), d’articles médicaux Bastide (30 sal.), de vêtements de sécurité France Sécurité (60 sal.), d’articles de pêche et loisirs SERT (45 sal.), de matériaux KDI (35 sal.), Aditec (30 sal.); analyses médicales Anabio (45 sal.), restauration collective Ansemble (30 sal.), La Poste (65 sal.), nettoyage Limpa (220 sal.) et Eurek (100 sal.).

La ville a plusieurs collèges et lycées généraux et professionnels, publics et privés, un lycée agricole avec centre de formation professionnel agricole et centre de formation d’apprentis, un centre de formation du bâtiment; institut médico-pédagogique, maison de retraite Residalya (30 sal.). La population de la commune était de 3 000 hab. vers 1890, 4 000 en 1962, 10 000 en 1982 et continue de croître (+1 570 hab. depuis 1999).


Bordeaux

(256 050 Bordelais, 4 936 ha) est la préfecture de la Gironde, sur la rive gauche de la Garonne, et l’une des grandes métropoles régionales françaises (Bordeaux Métropole), située en fond d’estuaire. Le nom ancien, Burdigala, évoque probablement une anse (cala) aux eaux louches (bourde). Elle fut la métropole de l’Aquitaine Seconde, où s’illustra Ausone; devenue Bordeaux, elle a été anglaise de 1154 à 1453. La commune avait 90 000 habitants au début du 19e siècle, et avait atteint 215 000 dès 1876; sa population est montée à 262 000 en 1911, puis a diminué jusqu’en 1982 (208 000), et a augmenté encore ensuite: +37 100 hab. après 1999 (+17%); mais son territoire est saturé et la commune ne représente même plus un tiers de l’agglomération.

Le site historique de Bordeaux est sur la rive concave de la Garonne avant l’estuaire: la profondeur du fleuve et la marée y ont facilité la navigation, puis l’activité portuaire maritime au temps des trafics transatlantiques et avec les pays tropicaux. Les échanges avec l’Angleterre ont bénéficié des alliances féodales et contribué au développement du vignoble et à l’enrichissement d’une bourgeoisie du «bouchon» et des denrées exotiques, qui a investi dans un patrimoine immobilier monumental, épanoui au 18e s., Bordeaux atteignant 110 000 habitants dans les années 1780. C’est alors que dominaient les fortunes du «pavé des Chartrons» (aujourd’hui cours Xavier-Arnozan). Au 19e s., Bordeaux a longtemps fait figure de port colonial; toutefois, la ville ne s’est pas dotée d’une classe d’armateurs comparable à celle de Nantes.

On attribue aux anciennes relations privilégiées avec l’Angleterre et à la richesse des négoces du vin et des denrées coloniales un certain style urbain, associant un goût du décor et parfois de l’ostentation, une atmosphère retenue, l’existence de clubs à l’anglaise, et peut-être un certain conservatisme qui tranchent, ou ont tranché, parmi les villes des Midis de la France. Le Grand Théâtre, les allées de Tourny et la place des Quinconces sont les illustrations les plus connues de la grande époque, où l’on s’offrit les services des architectes Jacques-Ange Gabriel et Victor Louis; le musée de la douane voisine avec la Chambre de commerce sur la place de la Bourse. Il existe aussi des monuments plus anciens, tels les restes gallo-romains du palais Gallien, la cathédrale et la tour Pey-Berland qui servait de clocher, la Grosse Horloge; tout près, l’hôtel de ville occupe le palais Rohan (18e s.).

Le Vieux Bordeaux, dans le quadrillage régulier de ses rues, a conservé des traces de l’époque romaine: la longue et droite rue Sainte-Catherine en fut un axe. Il reste au sud du centre l’empreinte de l’arc des «fossés» de l’enceinte médiévale (cours Victor Hugo), la porte des Salinières et la porte Caillau; au NO, la porte Dijeaux. Ce Vieux Bordeaux est enveloppé par la deuxième enceinte, site des boulevards qui se nomment ici des «cours». Les quais sont en voie de réaménagement; au nord des Quinconces, au ras des Chartrons, où les anciens entrepôts ont été transformés en modernes immeubles de bureaux et de commerces. La plus grande partie de ce centre-ville est un secteur sauvegardé, où de nombreuses actions de réhabilitation sont entreprises avec circonspection.

À l’ouest du vieux centre, une vaste opération de rénovation a complètement transformé 25 ha du quartier Mériadeck, qui s’était dégradé: autour d’une place verte ont pris place des magasins et des bureaux, un centre commercial avec l’hypermarché Auchan (480 sal.) et, au-delà, l’hôtel de région. Juste au sud de ce quartier et de la mairie se trouve la vaste cité judiciaire à l’emplacement d’un fort qui servit de prison, et où se trouve l’École nationale de la magistrature.

Une troisième ceinture avait été établie au cours des années 1850, correspondant à la barrière d’octroi; elle forme une série de boulevards, séparés par une guirlande de carrefours au droit des principales voies d’accès divergeant du centre vers les périphéries, et que l’on nomme précisément «barrières». L’espace entre les boulevards et le centre-ville avait été rempli par ces petites maisons à jardinets qu’à Bordeaux l’on appelle échoppes, formant des espaces convoités par les promoteurs immobiliers mais fortement défendus par la tradition familiale.

La commune de Bordeaux n’est pas très étendue pour une grande ville française, et n’est qu’une fraction de l’agglomération, sur un douzième de sa superficie. Elle se limite à ces boulevards de ceinture au sud: au-delà, Bègles, Talence et Mérignac prennent le relais. Elle les déborde toutefois au SO, où elle englobe des casernes, le stade du parc Lescure (devenu Chaban-Delmas, abandonné par les Girondins mais utilisé par le rugby) et les vastes terrains du centre hospitalier. Elle a annexé exceptionnellement en 1965 à l’ouest l’ancienne commune de Caudéran, qui avait alors près de 30 000 hab., ce qui lui permet d’inclure le Parc Bordelais et même le golf de Queyret au ras de l’hippodrome du Bouscat. Au nord, elle dépasse largement les boulevards le long de la Garonne dans l’ancien quartier portuaire de Bacalan, jusque bien au-delà de la rocade et du pont d’Aquitaine, disputant à Bruges la moitié du «lac de Bordeaux».

Autour du Lac a été engagée une vaste opération associant palais des Expositions et palais des Congrès, hôtellerie et parc de loisirs, plus un parc technologique (Technolac) et, non loin, de vastes surfaces commerciales et industrielles (zone d’activités Aliénor), où Auchan a un autre hypermarché de 730 emplois. Au nord du Lac vers la Garonne a pris place un vaste ensemble ludique avec parc floral, golf de Bordeaux-Lac, vélodrome et une série de terrains de sports dont le grand stade Matmut, qui sert ordinairement aux Girondins de Bordeaux (football) et occasionnellement à Bordeaux-Bègle (rugby) pour les rencontres les plus fréquentées. Entre le Lac-Bacalan et le centre-ville prennent place les deux bassins à flot du port, maintenant ouverts à la plaisance, et ornés des nouvelles halles Bacalan et surtout de l’étrange immeuble arrondi censé être en forme de carafe à vin dissymétrique, comme Cité du Vin (2016, 13 400 m2, 500 000 visiteurs par an) présentant les vins du monde entier. Tout près est le vieux quartier vinicole des Chartrons, dont de nombreux chais ont été reconvertis; il abrite les archives départementales, le musée des Chartrons, le musée Goupil et le Vinorama, centre de ressources et d’expositions Capsciences, etc.; le croiseur Colbert fait office de musée au bord du quai des Chartrons; la limite méridionale du quartier est marquée par le Jardin public, avec jardin botanique et muséum d’histoire naturelle, et la Bourse maritime.

Enfin, la commune déborde sur la rive droite de la Garonne dans le quartier de la Bastide et de la Benauge, limité par la voie ferrée de Paris et qui, ancien quartier d’usines, d’entrepôts et d’habitat ouvrier, est passablement dégradé, inscrit en zone franche avec des quartiers de Cenon, Floirac et Lormont, et objet de divers programmes de rénovation; ateliers ferroviaires, caserne Niel, complexe de cinémas Mégarama face au centre-ville.

Quelles que soient la richesse, l’étendue et la diversité de ces quartiers, la commune de Bordeaux ne peut donc être considérée que comme une fraction d’une agglomération puissante, dont les autres communes abritent la majorité des grandes entreprises et des grands centres commerciaux et universitaires. C’est la raison pour laquelle l’État avait imposé la constitution d’une des 9 communautés urbaines première manière, par une loi de 1966. Et c’est bien entendu à ce niveau que peut être apprécié le rôle de Bordeaux métropole.

Ce rôle est d’ailleurs diversifié, comme pour toute métropole régionale française: l’université (60 000 étudiants dans 4 universités et 2 IUT) est très présente et prolongée par un grand nombre d’instituts de recherche (5 000 chercheurs et techniciens en tout) et 14 grandes écoles, dont l’École de la magistrature ou l’École de santé des armées. Bordeaux a de nombreux musées, une vie culturelle active, jalonnée de festivals, et elle est le siège d’un assez puissant groupe de presse (Sud-Ouest); mais elle n’a pas de grand éditeur. Elle s’efforce de soutenir une activité de congrès et de foires-expositions, et cependant les activités financières autonomes (banques, bourse) sont réduites, comme presque partout en province. D’un côté les relations internationales sont relativement modestes, d’un autre le rayonnement régional est incomplet: le Sud pyrénéen lui échappe largement.

En revanche, Bordeaux a bénéficié des développements du secteur tertiaire de service; les principaux employeurs sont, comme dans bien d’autres villes, le Centre hospitalier régional (9 000 emplois, près de 2 400 lits au total), une quinzaine de cliniques, les services municipaux (5 200) et la Communauté urbaine (2 500 avec les services qui en dépendent). Banques et assurances, établissements de santé et transports urbains (1 800 sal.) sont aux premiers rangs des fournisseurs d’emplois, cependant que les employés des administrations de l’État sont 16 000, dont 4 000 pour la sécurité sociale et 9 000 au titre de la défense nationale. Ce dernier domaine est lié à un certain redéploiement des activités industrielles: l’éloignement des frontières de l’Est y a été pour beaucoup. Aéronautique, missiles et espace comptent 14 000 emplois; on fabrique dans l’agglomération les avions Rafale, Mirage-2000 et Falcon, des missiles nucléaires et les propulseurs d’Ariane et des carburants pour fusées.

La commune de Bordeaux elle-même, de dimension relativement restreinte et totalement urbanisée, n’abrite guère que l’AIA (Atelier industriel de l’aéronautique, service de réparation et de maintenance), une usine des batteries Saft (660 sal., ex-Alcatel, groupe d’investissement Doughty Hanson); les Constructions navales de Bordeaux (CNB, 450 sal.), au groupe Bénéteau. Un gros employeur est le groupe de presse Sud-Ouest (740 emplois); ingénierie Apside (110 sal.), informatique IBM (130 sal.) et Asobo (110 sal.); constructions Eiffage (160 sal.), réseaux électriques Ineo (130 sal.), service des eaux Suez (230 sal.), assainissement SGA (200 sal.).

Les autres principaux employeurs sont des centres commerciaux et magasins comme Auchan au Lac (600 sal.) et à Mériadeck (450 sal.) ou les Galeries Lafayette en centre-ville (205 sal.) et Ikea au Lac (340 sal.), Leroy-Merlin (240 sal.), Metro (230 sal.), Darty (150 sal.), Leclerc (110 sal.), Carrefour (110 sal.), la Librairie Mollat (100 sal.); la Fnac (100 sal.), négoces de fruits et légumes Pomona (110 sal.), de boissons Boubée (100 sal.), de matériel de chantier Delmas (130 sal.); vente par correspondance CDiscount (1 000 sal.) et CMS Vacances (120 sal.); secrétariat AG2R (100 sal.), aide à domicile Viadom (100 sal.), garderie Mary Poppins (130 sal.); des bureaux de banques et d’assurances: Caisse d’Épargne (730 sal.), BNP (670 sal.), GAN-Vie (430 sal.) et GAN-Santé (120), Société Générale (260 sal.), Allianz IARD (260 sal.), CIC (200 sal.), Banque de France (200 sal.), conseil JD Consult (180 sal.), Pouey (recouvrements, 160 sal.), Myriade (mutuelle, 130 sal.), Sofinco (120 sal.), comptabilité Neuilly (100 sal.); casino du groupe Accor (170 sal.); hôtel Intercontinental (240 sal.); gestion immobilière Domofrance (520 sal.), Aquitanis OPHLM (370 sal.), Clairsienne (120 sal.); foires et salons Bordeaux-Expo (110 sal.).

S’y ajoutent les centres d’appels Equaline (550 sal.), LC (360 sal.), Téléperformance (320 sal.), les sociétés d’intérim Start People (300 sal.), Triangle 5 (290 sal.), CRIT (270 sal.), Manpower (260 sal.), Onepi (190 sal.), Leader (180 sal.), Adequat (170 sal.), Abalone 115, Happy Job (110 sal.); blanchisserie Elis (200 sal.); nettoyages Azur (130 sal.), Reinier (130 sal.), Thomer (130 sal.), gardiennage Securial (690 sal.) et Sécurité Protection (150 sal.).

Les transports urbains Keolis affichent 2 450 sal., l’agence régionale de La Poste 2 300 sal., la SNCF 3 700, Orange 460, Regaz (distribution de gaz) 350 sal., France Télévisions 210, EDF 200, Gaz de Bordeaux 150, SFR 200.

On a pu faire de Bordeaux des évaluations relativement sévères: «Métropole d’équilibre médiocre, métropole régionale incomplète, métropole urbaine relativement solide, métropole nationale et internationale bien fragile, assez peu dynamique, brillant plus par ses images culturelles et la réputation de ses vins que par sa puissance économique ou sa capacité de décider, de communiquer et d’agir, tel se dessine le profil de Bordeaux…» (G. Di Méo, 1998). Le Bordelais compense volontiers par une certaine assurance, persuadé, un peu comme le Lyonnais, qu’il se tient de toute tradition au-dessus du commun. Reste que, par son patrimoine monumental, par son environnement et par nombre de ses activités, il s’agit d’une authentique métropole, de l’une des toutes premières villes françaises, et d’une agglomération en pleine croissance, aux chantiers multiples et spectaculaires.

La commune de Bordeaux est divisée en 5 cantons, sans adjonction de commune voisine. L’arrondissement de Bordeaux compte 937 200 hab., 82 communes, ce qui en fait l’un des plus grands de France. L’agglomération Insee est de 754 000 hab., l’aire urbaine de 925 300 hab., couvrant plus de la moitié du département, sans compter celles d’Arcachon, Libourne et Langon.


Bouliac

(3 620 Bouliacais, 748 ha) est une commune résidentielle de la Gironde en banlieue SE de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole). Le centre est perché sur le coteau de rive droite de la Garonne, face à Bègles, offrant un large panorama sur la métropole dont le centre n’est qu’à 7 km à vol d’oiseau; hypermarché Auchan de 10 000 m2 (450 sal.) au bord de la Garonne et nouveau pont de la rocade bordelaise (N230), dit pont d’Arcins rebaptisé au nom de François Mitterrand; magasins Leroy-Merlin (160 sal.), Decathlon (25 sal.), Chronodrive (35 sal.); hôtel Hauterive Saint-James (45 sal.); laboratoire de prothèse dentaire (40 sal.), plâtrerie Antunes (20 sal.); plusieurs châteaux, gendarmerie. Tout le plateau est désormais couvert de lotissements; la plaine de la Garonne est plus dégagée mais a reçu une zone d’activités au pied du pont. La commune n’avait encore que 900 hab. dans les années 1950; elle est passée à 2 400 en 1975 et poursuit modérément sa croissance (+300 hab. depuis 1999).


Bouscat (Le)

(24 190 Bouscatais, 528 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en banlieue nord-ouest de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). La population du Bouscat avait déjà atteint 10 000 hab. en 1900, 20 000 en 1956, et a peu varié ensuite, gagnant toutefois 2 120 hab. depuis 1999. Le nom évoque un ancien bois (bosquet). La commune, surtout résidentielle, se signale par un niveau social plutôt élevé; marché du dimanche, parc-roseraie de l’Ermitage, grand hippodrome, proche du golf qui est à la pointe de la commune de Bordeaux (Caudéran); cliniques et hôpital privés (120 lits en tout), maison de retraite (Orpea, 25 sal.), hôpital suburbain public, collèges, plusieurs parcs et châteaux, Stade bordelais. Le Bouscat a cependant deux zones d’activités dont les employeurs sont surtout de gros garages; informatique Aquitem (80 sal.) et Alienor (30 sal.), constructions Soletbat (45 sal.), immobilier Foncia (45 sal.), garderie Mouton Vole (30 sal.); magasins Monoprix (45 sal.) et Jardiland (35 sal.), nettoyages CSP (100 sal.), Cemonet (90 sal.), Bordeaux Services (40 sal.); intérim Derichebourg (40 sal.); La Poste (45 sal.). Un nouveau canton porte le nom du Bouscat mais ne comporte que Le Bouscat et Bruges (40 000 hab.).


Bruges

(18 240 Brugeais, 1 422 ha) est une commune de la Gironde en banlieue nord de Bordeaux et dans la Métropole (Bordeaux Métropole), au-delà du Bouscat, dans l’ancienne zone maraîchère sur des terres qui furent poldérisées. Elle englobe la moitié occidentale (75 ha) du lac de Bordeaux, sur la rive duquel sont un club d’aviron et un club de voile, une maison du Bâtiment et des travaux publics et les bureaux de la Saunab (Société d’aménagement urbain du Nord de l’agglomération bordelaise). Au sud-est, château Ausone, grand cimetière nord de Bordeaux et parc d’activités de Chavailles. Au NE, camping du Lac, lac de la Hutte (20 ha) réserve naturelle des Marais de Bruges, avec Maison de la réserve et observatoires, entre la Jalle Noire et la Jalle de Canteret; château de Treulon à l’ouest; accès n°4a, 5 et 6 de l’A630 et aire de service du Lac. La ville avait 3 400 hab. en 1946, 7 600 en 1975. Elle a augmenté de 7 500 hab. depuis 1999 (+70%).

L’activité est très marquée par la grande gare de fret avec marché-gare national et plate-forme logistique formant au nord de la commune un Centre international de fret, qui accueille des garages et de nombreux transporteurs tels que Geodis (210 sal.), Balguerie (80), Hillebrand (70 sal.), Dachser (65 sal.), Rave (50 sal.), Bourgey-Montreuil (50 sal.), Schenker (45 sal.), Prolinair (40 sal.), Gefco (40 sal.), Girard (30 sal.), Vincent (30 sal.).

Dans l’industrie et le bâtiment, carrosserie Bacqueyrisses (50 sal.); travaux publics ETF (50 sal.); constructions Ramery (55 sal.), plâtrerie Daney (40 sal.), installations électriques Santerne (65 sal.), réseaux Dubreuilh (40 sal.), sondages Soltechnic (45 sal.); fourniture de chaleur Dalkia (330 sal.); nettoyage ISS (910 sal.).

Les activités tertiaires dominent, renforcées par une polyclinique (290 sal., 133 lits), avec centre d’IRM et rééducation (la Tour de Gassiès au NO); négoces de matériaux Reynaers (30 sal.), de pharmacie Alliance (70 sal.), de matériel de manutention Jungheinrich (55 sal.) et Fabre (50 sal.), de caisses enregistreuses JDC (90 sal.); et quelques sociétés de services: informatique Alyotech (110 sal.), CIS Valley (85 sal.), ID (70 sal.), ABI (35 sal.), Ezakus (35 sal.); comptabilité Fiduciaire (50 sal.) et Sagec (30 sal.), assurances Gras Savoye (55 sal.), MMA (50 sal.) et GMF (45 sal.); gestion immobilière Coligny HLM (50 sal.), SNI (45 sal.), Bords du Lac (40 sal.); aide à domicile Bien à la Maison (90 sal.); restauration collective Sodexo (50 sal.); publicité Clear Channel (50 sal.); téléphonie Phone Régie (130 sal.); La Poste (50 sal.).


Carbon-Blanc

(8 180 Carbonblannais, 386 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Bordeaux, en banlieue NE de la capitale à 8 km du centre, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). Le territoire est étiré du SO au NE le long du faisceau de circulation A10-voie ferrée, qui marque sa limite orientale. Il est entièrement urbanisé, avec au nord-est la zone d’activités de Carboney; maisons de retraite des Jardins d’Ombline (55 sal.) et Favols (35 sal.); fabrique de portes et fenêtres AP (70 sal.), génie thermique MCI (35 sal.); vins Cheval Quancard (30 sal.), poissons cuisinés Frigor (30 sal.), négoce agricole les Doigts Verts (40 sal.); nettoyage SAFEN (250 sal.); publicité Mediapost (100 sal.); La Poste (120 sal.); transports Lahaye (100 sal.), UPS (60 sal.), SBG (20 sal.). La commune avait été intégrée à Bassens entre 1806 et 1853; elle avait seulement 800 hab. à la fin du 19e s., 1 100 en 1954; elle est passée à 3 000 en 1968, 5 000 dix ans après, puis sa croissance a ralenti; la population a toutefois 1 500 hab. de plus qu’en 1999 (+23%).


Cenon

(24 760 Cenonais, 552 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Bordeaux, en banlieue à l’est de la Garonne, dont elle n’atteint pas la rive. La commune est membre de la Métropole de Bordeaux (Bordeaux Métropole). Elle est bordée au nord par la pénétrante qui associe la N89 venant de Libourne et l’ancienne N10, à l’est par la rocade bordelaise (N230); l’essentiel est sur le relief, mais le finage inclut une fraction de la plaine alluviale à l’ouest, où passe la LGV Paris-Bordeaux et qui, sous le nom de Bas Cenon, est incluse dans une zone de rénovation urbaine (ZRU). Au nord-ouest, le quartier de Cailly en bas, les environs du château Palmer en haut, sont inscrits dans la ZRU des Hauts de Garonne-Bastide, mais non le grand ensemble voisin.

La ville a un lycée professionnel et deux collèges, une polyclinique (110 sal., 65 lits) et deux maisons de repos Serience (Korian, 95 et 85 sal.). Dans les entreprises, robinetterie KSB (50 sal.); ingéniérie de Radioprotection (45 sal.), analyses Itec (50 sal.); informatique Mirane (35 sal.); comptabilité Fiduciaire (60 sal.); assurances Saretec (40 sal.); aide à domicile Domicil+ (45 sal.); négoce de cosmétiques Beauty Success (60 sal.); transports TLA (60 sal.) et TAF (30 sal.), transports de personnes les Fiacres Girondins (85 sal.); gardiennage ASP (160 sal.); travail temporaire Medicop (115 sal.), Apole (45 sal.); centre d’appels IFIIM (70 sal.), La Poste (45 sal.); nettoyage Steni (200 sal.), traitement de déchets Rive Droite Environnement (35 sal.).

La commune a eu 2 000 hab. en 1888, 4 000 en 1908 et s’est peuplée ensuite: 10 000 en 1935, 17 000 en 1968, 25 000 en 1975. La population a diminué ensuite, mais a repris 3 230 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Cenon a 3 communes (avec Bouliac et Floirac), 41 600 hab.


Eysines

(23 560 Eysinais, 1 201 ha) et une commune de la Gironde dans la banlieue NO de Bordeaux (Gironde), à 8 km NO de la préfecture, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). Son territoire touche au SE à l’hippodrome et au golf de Bordeaux (Caudéran). Il est traversé au sud par la rocade autoroutière A630, à l’ouest par la N215 vers le Médoc, et limité au nord par le cours de la Jalle d’Eysines. Vers l’ouest, grand bois de la Piconerie, avec l’ensemble de sports du Pinson et un autre au service des handicapés (hôpital, école nationale des handicapés moteurs, centre d’aide par le travail, établissement psycho-social).

La commune, surtout résidentielle, a quelques ateliers du groupe Aérospatiale; hypermarché, collège et lycée professionnel publics, établissement régional d’enseignement adapté, centre de rééducation et hôpital privé. Les principaux établissements dans l’industrie et le bâtiment sont les cartonnages Korus (85 sal.) et l’imprimerie Korus (50 sal.), une fabrique de bouchons de liège Amorim (75 sal.); matériel pour gaz comprimés Bigata (35 sal.); mécanique Serres (35 sal.), grillages SBFM (35 sal.); ingénierie CTS (75 sal.), Géotec (45 sal.); étanchéification Soprema (60 sal.)plâtrerie Isomar (40 sal.), revêtements Actisol (30 sal.), génie électrique EGE (Vinci, 55 sal.), génie thermique Lecoq (40 sal.) et Air Froid (30 sal.); télécom Circet (40 sal.), travaux publics Signature (45 sal.), Sud-Ouest Pavage (45 sal.).

Dans le commerce et les services, un supermarché U (50 sal.), Intermarché (50 sal.), négoces de matériel de chantier Bergerat-Monnoyeur (60 sal.), de matériaux BMSO (30 sal.), d’électricité Enedis (40 sal.); aide à domicile la Béquille de l’Âge (45 sal.); nettoyages Multinet DKP (105 sal.), A2N (40 sal.), Hygitec (30 sal.), ACL (30 sal.), gardiennage Agency (45 sal.), B2S (40 sal.); transports de voyageurs Wetterwald (Ulysse, 140 sal.); La Poste (45 sal.); Orange (530 sal.). La commune n’avait que 3 300 hab. en 1946 (5 600 en 1962, 13 000 en 1975); elle s’est augmentée de 4 670 hab. depuis 1999 (+24%). Eysines est le bureau distributeur du nouveau canton des Portes du Médoc (5 communes, 52 100 hab.).


Floirac

(17 370 Floiracais, 859 ha) est un ancien chef-lieu de canton et une commune industrielle de banlieue face à Bordeaux sur la rive droite de la Garonne, membre d ela Métropole (Bordeaux Métropole); deux collèges publics et un privé; arènes de Bordeaux; sur le plateau, observatoire de l’Université de Bordeaux-1. Le finage se partage entre basse plaine de la Garonne et plateau, bordé par un vigoureux coteau ouvert par un vallon profond. Au sud dans la plaine de la Garonne, station électrique EDF de la Souys et échangeur de la rocade bordelaise. Au nord passe la pénétrante Est de Bordeaux, en provenance de Bergerac, qui croise la rocade par le grand échangeur de la Gardelle. La commune avait 2 600 hab. en 1900, 7 200 en 1931, 8 200 en 1968 et 14 500 en 1982. Elle a augmenté de 1 030 hab. depuis 1999.

Cette banlieue plutôt ouvrière a de nombreux ateliers et entrepôts mais de petite taille; fabriques de médicaments Sanofi (130 sal.), de gaz industriels Air Liquide (55 sal.), de produits chimiques Biolaffort (35 sal.), d’extraits alimentaires Laffort (50 sal.), analyses œnologique Sarco (30 sal.). Les activités de service et bâtiment sont plus présentes: travaux publics Colas (240 sal.), Somopa (55 sal.), installations électriques Chatenet (Opteor, 70 sal.) et CEME (30 sal.), thermiques UFA (40 sal.), étanchéité Sarec (45 sal.), maçonneries Secma (35 sal.) et Dune (30 sal.), plâtrerie Garabos (30 sal.), revêtements CB Carrelage (35 sal.). En outre, négoces d’articles médicaux SOS Oxygène (45 sal.) et Vitalaire (70 sal.), de matériaux Panofrance (30 sal.) et BMSO (Point P, 25 sal.); centre d’appels Ityka (40 sal.); transports Chalavan et Duc (100 sal.), transport d’électricité RTE (95 sal.), collecte de déchets Veolia (50 sal.), La Poste (40 sal.), nettoyage Ultraprop (70 sal.).


Gradignan

(26 030 Gradignanais, 1 577 ha dont 293 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en banlieue sud de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). La commune est traversée du NNE au SSO par la N10, d’ouest en est par la petite vallée de l’Eau Bourde, et son territoire est parsemé de parcs et de châteaux. Au nord, traversé par la rocade bordelaise qui y croise la N10 (échangeur), la commune empiète sur le domaine universitaire de Talence-Pessac, englobant l’IUT et l’école d’ingénieurs des travaux agricoles ENITAB, ainsi qu’un restaurant universitaire; à proximité, sont l’Institut de Jeunes Sourdes et la maison d’arrêt de Bordeaux. Vers l’ouest, où l’A63 suit la limite communale, se juxtaposent des stades, une zone d’activités qui prolonge le grand parc de Bersol (Pessac), le Centre de physique nucléaire. Au sud de la commune à l’entrée de la forêt landaise, vaste ensemble sportif du parc de Mandavit; vers le sud, château Tauziat (18e, par Victor Louis) et lycée des Graves avec musée du Vin; prieuré de Cayac (13e s.); campings. Au bord de l’Eau Bourde à l’est, Maison de la Nature et parc animalier.

La ville est dotée de parcs industriels (en partie avec Pessac), d’un lycée général et de deux collèges publics, et de nombreux espaces de loisirs, avec une Maison de la nature; maisons de retraite Talanssa (40 sal.), Emera (50 sal.) et Korian (Villa Gabriel, 65 sal.), centre de néphrologie (40 sal.). Parmi ces établissements, cosmétiques et parfums Panther (80 sal.), menuiserie EMA (60 sal.), imprimeries Autajon (étiquettes 60 sal.) et Imprim 33 (40 sal.), métalleries et mécanique Roynel (50 sal.), Liebherr (40 sal.), Boyer (35 sal.); pompes KSB (40 sal.); étoffes à mailles Texaa (55 sal.); boulangerie Bouniord (35 sal.); installations électriques Ineo (95 sal.), Cepexa (60 sal.) et Ceras (40 sal.); pépinières Le Nain (45 sal.).

Les services et commerces sont représentés par des sociétés d’informatique (GFI, 60 sal.) et d’ingénierie (Assystems 70 sal., IPL 50, Coveris 35); Crédit Agricole (110 sal.); distribution de médicaments OCP (100 sal.), magasins Intermarché (65 sal.) et Auchan (35 sal.), Leroy-Merlin (140 sal.), Metro (50); distribution d’électricité Enedis (135 sal.); blanchisserie MAJ (45 sal.); nettoyages Net (150 sal.), Pro Impec (80 sal.); Axeo (40 sal.); AB Interim (110 sal.), publicité Adrexo (190 sal.); centre d’appels Cinquième Agence (130 sal.); transports Matatou (45 sal.). La population de la commune était de 2 800 hab. à la fin du 19e siècle, 4 800 en 1954, puis a bondi à 10 400 en 1968, 18 700 en 1975, avant de ralentir sa croissance. Elle a augmenté de 3 200 hab. depuis 1999. Elle fut jadis le chef-lieu du Cernès.


Haillan (Le)

(11 200 Haillanais, 926 ha) est une commune de la banlieue NO de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole). Elle est proche de l’aéroport bordelais, ce qui explique la présence de zones industrielles au SO, avec Safran Ceramics (1 530 sal., moteurs d’Ariane), l’ingénierie Kurka Aerospace (100 sal.) et les entrepôts Daher Aerospace (40 sal.); fabriques d’équipements médico-dentaires Steris (160 sal.), de médicaments Unither (50 sal.), de cartonnages Schades (35 sal.), maintenance d’équipements pétroliers Tokheim (45 sal.), conditionnement Créapharm (55 sal.). Dans le bâtiment, maçonnerie Baber (45 sal.), peinture SPI Sud (55 sal.), couverture Allyre (40 sal.); génie thermique Gébéral Équipement (50 sal.), travaux publics Eiffage (160 sal.). Dans les services et commerces, analyses Dekra (120 sal.), ingénieries Artelia (80 sal.), informatique Logica (730 sal.), Eurogiciel (110 sal.), BIP Tessi (40 sal.), Bordeaux Saisie (40 sal.); comptabilité Dupouy (35 sal.); négoce de crèmerie Chronodrive (130 sal.), vente par correspondance CDiscount (40 sal.), transports Boueix (50 sal.), autocars Médoc Evasion (30 sal.); restauration collective Sodexo (80 sal.) et Compass (30 sal.), gardiennage Eagles (40 sal.), nettoyages Cartes et Services (80 sal.), Boucher (65 sal.), Bleu 2Mer (30 sal.).

L’ancien domaine et château de Bel-Air, à l’est du centre-ville, est devenu un centre de loisirs et de sports confié au club de football des Girondins de Bordeaux (240 sal.), avec école de formation et accueil international, ce pourquoi il a reçu le nom de «palais des sports de Bordeaux»; le club, qui y a son siège, occupe 680 salariés. Non loin au sud, collège horticole avec jardins d’essais; un collège public; maison de retraite de Bel Air (50 sal.). La commune ne date que de 1867; elle a été créée à partir du territoire d’Eysines, qu’elle borde à l’ouest. Elle est traversée par la route de Bordeaux à Lacanau et limitée au nord par la Jalle. Plusieurs zones d’activités se dispersent sur son territoire. Elle avait environ un millier d’habitants dans la première moitié du 20e siècle, puis est passée à 2 000 en 1966, 5 000 en 1980 et continue de croître, augmentant de 2 910 hab. depuis 1999 (+35%).


Lormont

(23 800 Lormontais, 736 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en banlieue NE de Bordeaux sur la rive droite de la Garonne, dans la Métropole (Bordeaux Métropole); le nom évoque un château fort, comme Montlaur. La ville a trois lycées et deux collèges, tous publics, une institution pour enfants, une polyclinique (340 sal.), des centres de rééducation et de gériatrie; musée historique du Vieux Lormont, musée national de l’assurance maladie.

Parmi ses entreprises, fabrique de boissons et spiritueux Ricard (90 sal.); étanchéité Sorefab (65 sal.), maçonnerie Ccp&Bat (30 sal.), installations électriques Sigma (35 sal.); centre commercial avec hypermarché Carrefour (330 sal.), Castorama (120 sal.); négoces de crèmerie LodiFrais (85 sal.), de matériel de chantier MPM (30 sal.), de bois ISB (35 sal.), de bijouterie Bel’Or (30 sal.), de fermetures Recod (30 sal.); foires et salons Communica (30 sal.); transports Schenker (60 sal.); nettoyages ABC (60 sal.), FD (50 sal.); gardiennage S Protector (45 sal.) et OS (40 sal.); intérim CMM (40 sal.).

La commune, traversée en souterrain par la voie ferrée Paris-Bordeaux, atteint la rive de la Garonne au nord-ouest; sur 2 400 m au sud-ouest est le Parc de l’Ermitage Saint-Catherine avec un étang, tandis qu’en aval la rive est accompagnée d’une zone d’activités. La partie nord de la commune est traversée par la grande pénétrante de l’A10, qui franchit la Garonne par le pont suspendu d’Aquitaine, ouvert en 1967, long de 1 767 m et haut de 58 m. Elle est rejointe à l’est par la rocade bordelaise, qui se branche sur l’A10 et sur l’ancienne N10 par un vaste ensemble d’échangeurs auprès duquel a été aménagée la ZAC de la Gardette. Au sud-est, le croisement de la rocade et de la N89 a créé un autre échangeur, desservant la grande zone industrielle des Quatre Pavillons et le puissant centre commercial du Bousquet; une aire de service est sur la rocade. À l’est de la vallée du Gua, la commune a reçu de grands ensembles pavillonnaires. Lormont avait 3 000 hab. en 1900, 5 200 en 1954, et a crû surtout dans les années 1960 et 1970; sa population a augmenté de 2 030 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Lormont a 5 communes, 39 300 hab.


Martignas-sur-Jalle

(7 430 Martignassais, 2 639 ha) est une commune de la Gironde en grande banlieue ouest de Bordeaux, 8 km à l’ouest de Mérignac, dans la forêt landaise, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). Elle se nommait Martignas tout court avant 1938; elle n’avait que 400 hab. en 1931 et sa croissance a commencé peu après, passant par 1 000 hab. en 1954, 2 000 vers 1977 et atteignant 5 000 dix ans après; elle a crû de 1 080 hab. depuis 1999.

Au NO, camp militaire de Souge (602e RCR, dont 860 ha dans la commune, le reste à Saint-Médard-en-Jalles) avec dépôt de munitions, et aérodrome de Bordeaux-Souge (LFDO, une piste de 800 m); collège public, maison de retraite (ehpad, 50 sal.); Intermarché (20 sal.); usine aéronautique Dassault (440 sal.), maintenance aérienne A&T Aerospace (30 sal.), informatique SYS 1 (25 sal.) et WNlog (25 sal.); boulangerie Chariot (35 sal.); travaux publics Eiffage (80 sal.), réseaux Axeo (45 sal.), génie électrique Lacis (30 sal.) et Lafourcade (20 sal.); constructions Sud Fondations (55 sal.); transports VSS (30 sal.), nettoyage Guyenne (50 sal.).


Mérignac

(71 200 Mérignacais, 4 817 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la banlieue ouest de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). C’est la deuxième commune du département par la population. Elle inclut l’aéroport de Bordeaux et de nombreuses zones d’entrepôts et zones industrielles formant un ensemble dit (à l’anglaise…) «Technowest». L’activité est dominée par l’aérospatiale avec les constructions aéronautiques Dassault (1 340 emplois), Stelia Aerospace (230 sal., ex-Sogerma du groupe EADS), Alsenam (65 sal.) et la Sabena (640 sal., maintenance et aménagements), les équipements de navigation Thales (100 sal.) et l’ingénierie Thales (180 sal.). S’y ajoutent les services d’Air France (290 sal.), de l’aéroport (65 sal.) et les assistances services aéroportuaires Aviapartner (250 sal.), SAT (100 sal.), GIMAS (95 sal.).

Un autre domaine est la santé, avec les médicaments Meda (240 sal., groupe étatsunien Mylan, production de Betadine des anciens laboratoires Sarget, les fournitures dentaires Satelec (Acteon, 150 sal.) et P. Roland (60 sal.), les appareils de radiologie GE Medical (50 sal.). Parmi les autres fabrications figurent les équipements de télécommunications Worldcast (90 sal.), les matériels électriques Siemens (80 sal.), les vitrages Saint-Gobain (85 sal.); traitements de surfaces JVCoating (Electrochrome, 85 sal.) et PDM (Graale, 60 sal.); mécanique SEIV (85 sal.) et AGB (60 sal.); menuiserie de l’Atelier d’Agencement (55 sal.).

Mérignac a aussi beaucoup d’entreprises de conseil, d’ingénierie et d’informatique comme Sage (410 sal.), CapGemini (250 sal.), Akka (200 sal.), Sopra Steria (220 sal.), Altran (160 sal.), FEI (90 sal.), ECM (85 sal.), Ingeliance (75 sal.), Sonovision (70 sal.), SII (60 sal.), Web100T (55 sal.)Ingerop (50 sal.), Sogeti (50 sal.), SPIE Infoservices (50 sal.); atelier d’architecture AAAA (80 sal.), analyses Socotec (60 sal.).

Dans le bâtiment, constructions GTM (310 sal.), Bouygues (240 sal.), Demathieu-Bard (60 sal.); Harribey (55 sal.); génie électrique ETE (280 sal.), L. Grosse (70 sal.), Chubb (50 sal.), SNEF (50 sal.); génie thermique Kone (50 sal.); réseaux Sodebo (55 sal.); plomberie Guysanit (75 sal.) et Sud-Ouest Energie (70 sal.), étanchéité SMAC (65 sal.); sondages Temsol (70 sal.); production de chaleur Dalkia (270 sal.), service des eaux Suez (130 sal.), démolitions BDS (70 sal.), nettoyage urbain Veolia (120 sal.); travaux publics Cols (400 sal.), Moter (160 sal.), Screg (130 sal.), Eurovia (75 sal.), SPIE (50 sal.).

Dans la distribution se remarquent un hypermarché Carrefour (520 sal.), les supermarchés Auchan (100 et 60 sal.), Intermarché (70 sal.), Casino (55 sal.); magasins Cultura (300 et 50 sal.), Leroy-Merlin (180 sal.), meubles But (120 sal.) et Alinea (70 sal.), Castorama (85 sal.), Boulanger (65 sal.), Decathlon (60 sal.), Kiabi (50 sal.); vente par automates Selecta (130 sal.), négoces d’habillement Oxbow (50 sal.), d’informatique ATI (120 sal.), de matériel de bureau Ricoh (60 sal.), d’électroménager Solvarea (60 sal.), de matériel de chantier VCF (85 sal.), de combustibles Primagaz (85 sal.); distribution d’électricité Enedis (320 sal.), télécommunications Bouygues (650 sal.) et Numéricable (65 sal.); réceptions Sercam (Espace Affairs, 120 sal.); transports Biotrans (230 sal.), Moraus (100 sal.), TNT (90 sal.), Capelle (60 sal;); agence de voyage GBT (100 sal.) et CWT (55 sal.).

Dans les autres services, banques BNP (110 sal.), crédit Natixis (85 sal.), assurances BPCE (400 sal.), AMV (Moto Verte, 290 sal.), Filhet-Allard (140 sal.), GAN Iard (110 sal.) et GAN Prévoyance (50 sal.), Téléassurances (60 sal.), BPCE (50 sal.); comptabilité KPMG (110 sal.) et Exo Ecaf (50 sal.), conseil Fidal (60 sal.); intérim Adecco (1 560 sal.), Manpower (500 sal.), Derichebourg (180 sal.), Triangle 10 (120 sal.), PF (105 sal.), Giraudeau (85 sal.), Adsearch (75 sal.), Profil Emploi (75 sal.), Espace Intérim (50 sal.); publicité SPB (60 sal.); nettoyage JCB (APR, 550 sal.), GSF (290 sal.), Samsic (220 sal.), Libournaise (95 sal.); gardiennage Seris (600 sal.), Samsic (150 sal.), ICTS (140 sal.), Proségur (110 sal.), France Gardiennage (85 sal.), Neo Security (85 sal.), Stanley (80 sal.), Astriam (65 sal.), Securitas (60 sal.), Sogepark (60 sal.); services à la personne O2 (60 sal.), 33Services (Valoys, 70 sal.).

Mérignac est pourvu en établissements de santé privés (145 lits ensemble), une clinique du Sport (80 sal.), a plusieurs lycées et collèges publics; maisons de retraite. Petit circuit automobile de 1 760 m, plaine des sports de Burck et plusieurs parcs; conservatoire de l’Air et de l’Espace (musée) à l’aéroport. La commune est traversée du sud au nord par la rocade autoroutière de Bordeaux (A630) qui croise la route vers le Cap-Ferret. Au centre, le parc de Mérignac voisine avec le centre commercial Mérignac-Soleil et plusieurs lycées; à l’est, aux abords de la commune de Bordeaux, grande caserne Battesti et ateliers de réparation de l’armée de l’air (ARAA) avec desserte ferroviaire. La population atteignait déjà 5 000 hab. en 1880, 7 000 en 1900 et la croissance a été continue: 15 000 en 1931, 23 000 en 1954, 50 000 en 1974. Elle a crû de 7 900 hab. depuis 1999. Deux nouveaux cantons portent le nom de Mérignac; le premier contient une fraction de Mérignac et la commune du Haillan; le second, le reste de Mérignac et les communes de Martignas-sur-Jalle et Saint-Jean-d’Illats.


Parempuyre

(6 700 hab., 2 180 ha) est une commune de la Gironde en grande banlieue nord de Bordeaux, à l’entrée du Médoc (Gironde) à 5 km NE de Blanquefort. Elle est membre de la Métropole de Bordeaux (Bordeaux Métropole). Le bourg s’étale sur la haute terrasse médocaine, au-dessus de vastes étendues de palus qui atteignent la rive gauche de la Garonne; plusieurs étangs au sud. La commune a plusieurs châteaux dont Ségur au nord, Pichon (vignobles C. Fayat, 40 sal.) et la Vacherie au sud. La voie ferrée de Pauillac traverse le finage à l’ouest; grosse compagnie vinicole CVBG-Dourthe (145 sal.); Intermarché (45 sal.), un collège public, maison de retraite (ehpad du Parc des Oliviers, 50 sa.). La commune avait 800 hab. dans les années 1930; elle est passée à 2 100 en 1975, 4 000 vers 1985 mais a plafonné en 1999, perdant 630 hab. depuis.


Pessac

(62 740 Pessacais, 3 882 ha dont 212 de bois, 150 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde en banlieue SO de Bordeaux, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). C’est la troisième ville de Gironde après Bordeaux et Mérignac. Sa population est passée par 4 000 hab. vers la fin du 19e s., 13 000 en 1936, 24 000 en 1962, 51 000 en 1975; elle a ralenti sa croissance mais encore augmenté de 5 890 hab. depuis 1999.

La commune est très étendue en direction du sud-ouest, où a été installé un zoo. Elle est traversée par la voie ferrée vers Bayonne et longée au sud par l’autoroute vers Arcachon et Bayonne (A63), traversée aussi par la grande rocade autoroutière bordelaise (A630), et par la D1250 de Bordeaux à Arcachon. Vers le sud-est, elle inclut une grande partie du domaine universitaire partagé avec Talence, notamment les enseignements et laboratoires de lettres, droit, sciences humaines et économiques. Au sud a été aménagée la vaste zone industrielle de Bersol, le long de l’autoroute.

Pessac abrite de nombreuses activités tertiaires, dont plusieurs collèges et lycées publics et privés, établissement régional d’enseignement adapté, centre hospitalier public (deux établissements de 140 et 180 lits), une clinique de 340 emplois (Saint-Martin, 200 lits) et une autre de 160 lits, maisons de retraite (65 et 60 sal.), garderie des Chaperons Rouges (LPCR, 105 sal.); tour de Veyrines et château du pape Clément; maison Le Corbusier (musée dans l’ancienne cité du sucrier Frugès). Le château Haut-Brion (45 ha, à la famille Dillon, d’origine étatsunienne, depuis 1935), seul grand cru classé de 1855 dans les graves, se maintient à Pessac en pleine ville, ainsi que les vignes de la Mission Haut-Brion; visite et musée.

Les entreprises privées sont nombreuses dans les services et commerces, avec les bureaux des assurances Axa (670 sal.), Allianz (75 sal.), le siège des exploitations forestières Smurfit-Comptoir du Pin (90 sal.), des sociétés de conseil comme Dreamteam Portage (180 sal.), RGIS (75 sal.), Kariba (60 sal.), Netfective (55 sal.), Crédit Mutuel (50 sal.), comptabilité Fiduciaire (60 sal.), d’ingénierie Serma (110 sal.), Ecotech (90 sal.), Matis (70 sal.), Rescoll (70 sal.), d’informatique Atos (510 sal.), Sogeti (230 sal.), SQLI (170 sal.), Bull (170 sal.), CSIE (130 sal.), OnePoint (110 sal.), Odima (90 sal.), I2S (65 sal.), la gestion immobilière Pichet (60 sal.).

La ville a un centre commercial avec Géant Casino (230 sal.), plusieurs distributeurs comme Cerp (170 sal.) pour les médicaments et la vente sur catalogue Chronodrive (110 sal.); télécommunications Orange (840 sal.), La Poste (110 sal.).

Dans les services, intérim Randstad (510 sal.), Triangle 7 (175 sal.), Ablone (110 sal.), RAS (50 sal.); publicité Mediapost (95 sal.), gardiennages Eclipse (170 sal.), Main (80 sal.), Loomis (80 sal.); nettoyage Cleanet (125 sal.), Aber (120 sal.), collecte de déchets Suez RV (130 sal.), assainissement Degrémont (50 sal.).

Dans le bâtiment, se signalent les constructions CMSO (95 sal.) et Fayat (70 sal.); isolation Kaefer-Warner (125 sal.), génie électrique Ineo (210 sal.), Enelat (120 sal.), ERT (95 sal.), Eiffage (95 sal.), Axima (55 sal.), les travaux publics Sogea (130 sal.), GTM (60 sal.), Balineau (50 sal.), Eiffage Route (50 sal.).

Pessac a aussi quelques fabrications, dont l’atelier national de la Monnaie (250 sal.), les lasers industriels Amplitude Systems (140 sal.), la biscuiterie Curat Dop-Le Chat Botté (120 sal.), l’électronique Exxelia Temex (120 sal.), les médicaments Recipharm (110 sal.) et les appareils orthopédiques Lagarrigue (55 sal.); réparations Trescal (50 sal.).

La commune propose au total six parcs d’activité dont un parc technologique dit Productic. Elle est traversée par la grande rocade de Bordeaux (A630). La vaste zone industrielle de Pessac-Bersol est au départ de l’autoroute A63. Elle inclut plusieurs espaces de loisirs, dont le Bourgailh sur une ancienne décharge, le golf de Tartifume et le parc des sources du Peugue. L’appellation viticole pessac-léognan, acquise en 1988, fait partie des graves et touche 9 communes (env. 1 200 ha, 50 000 hl/an en rouge). Les vignerons de Pessac déclarent 126 ha. Pessac est le bureau distributeur de deux nouveaux cantons; le premier a une fraction de Pessac et les communes de Canéjean et Cestas; le second l’autre fraction de Pessac et la commune de Gradignan.


Saint-Aubin-de-Médoc

(7 330 Saint-Aubinois, 3 472 ha dont 2 447 de bois) est une commune de la Gironde en grande banlieue à 14 km NO de Bordeaux, juste au nord de Saint-Médard-en-Jalles, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole); lotissements dans la forêt landaise, proches de la route de Lacanau; un collège public, aide à domicile Aide@Venir (55 sal.), informatique Cimpa (20 sal.); châteaux Cujac (18e) et Villepreux (19e). Elle était Saint-Aubin avant 1932 et avait alors moins de 400 hab. Elle est passée de 720 à 2 100 entre 1968 et 1975, puis 4 000 en 1988, et poursuit son essor, gagnant 2 250 hab. depuis 1999 (+44%).


Saint-Louis-de-Montferrand

(2 220 Montferrandais, 1 080 ha) est une commune de la Gironde dans la Métropole de Bordeaux (Bordeaux Métropole), sur la rive droite de la Garonne, 18 km NNE de Bordeaux. Son finage s’allonge sur 7 km le long du fleuve, dans un secteur de palus dépourvu de zones d’activités mais qui accueille des lotissements de pavillons. Sur la rive au nord, quelques domaines, châteaux Peyronnet (18e) et la Seiglière (18e); mécanique Endel (35 sal.), enlèvement de déchets Alcyon (25 sal.). La commune n’avait que 720 hab. en 1954, 1 100 en 1975 et a encore gagné 330 hab. depuis 1999.


Saint-Médard-en-Jalles

(31 580 Saint-Médardais, 8 528 ha dont 3 448 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de ka Gironde dans la banlieue NO de Bordeaux sur la route de Lacanau, membre de la Métropole (Bordeaux Métropole). La ville est un haut lieu des industries de défense, avec l’usine de l’Aérospatiale devenue Arianegroupe (1 500 sal., lanceurs), et la fabrique de fusées et missiles SME-SNPE, devenue Herakles puis Airbus Safran Launchers (600 sal.), au Moulin-Bonneau et au Fief-de-Candale, avec Roxel (ex-Celerg, missiles, 220 sal., filiale franco-bitannique de Safran et MBDA); en outre, constructions aéronautiques Catherineau (90 sal.). La commune inclut aussi une fabrique d’équipements d’aéraulique Aircalo (55 sal.); mécanique Pernat (35 sal.); ingénierie Safege (30 sal.); réseaux SOC (100 sal.), installations électriques Cenergia (30 sal.), fondations AFR (30 sal.).

Son territoire a reçu Villagexpo et le parc de loisirs du château de Bourdieu. Il va jusqu’à 15 km à l’ouest du centre-ville, incluant la plus grande partie du camp militaire de Souge, qui occupe 2 500 ha. La Jalle traverse tout le finage. Au sud, l’urbanisation de Magadas est séparée du reste de l’agglomération par la D211 et par les installations stratégiques du CAEPE (Centre d’achèvement et d’essais des propulseurs et engins) au Fief de Candale et à Moulin de Bonneau, qui emploie 350 personnes et date de 1967; l’ancienne poudrerie de Caupian remonte aux débuts de la guerre de 1914.

La ville a un lycée professionnel public et de nombreux commerces et services, dont un hypermarché Leclerc de 12 000 m2 (450 sal.) dans l’ensemble commercial de Gajac à l’est de la commune, un magasin de bricolage et jardinerie (80 sal.) et une librairie (25 sal.) associés, un Intermarché (65 sal.); services à la personne Sagael (30 sal.); les autocars Keolis (180 sal.). Le nouveau canton de Saint-Médard-en-Jalles comprend 3 communes (avec Saint-Aubin-Médoc et Le Taillan-Médoc) et 43 000 hab. La population de la commune était de 3 000 hab. en 1876, 4 400 en 1901, 5 100 en 1936 et 5 900 en 1954; puis elle est assez brusquement passée à plus de 16 000 en 1975, 20 000 en 1985 et a encore gagné 5 640 hab. depuis 1999 (+21%).


Taillan-Médoc (Le)

(10 290 Taillanais, 1 516 ha dont 150 de bois) est une commune de la Gironde, résidentielle de la banlieue NO de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole), au nord des Jalles d’Eyzines et du Taillan et à l’ouest de Blanquefort; lycée général public, magasin Carrefour (35 sal.), maison de retraite Residalya (ehpad, 40 sal.); nombreux châteaux dont la Dame Blanche (ou Taillan, 17e-18e), ensemble de lotissements bordés par la forêt. Le nom était Le Taillan jusqu’en 1925; la commune avait alors 1 300 hab. L’essor date des années 1960: 2 800 hab. en 1968, 4 000 en 1975; la croissance se poursuit et la population a encore augmenté de 2 320 hab. depuis 1999 (+29%).


Talence

(44 040 Talençais, 835 ha) est une commune de la Gironde en banlieue sud de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole). Son territoire commence au nord aux boulevards de Bordeaux et s’étend au sud jusqu’à la rocade autoroutière. La partie méridionale contient le vaste parc municipal des sports au bois de Thouars, bordé par quelques institutions comme l’école d’architecture, l’école de commerce, le lycée hôtelier, l’institut de formation des travailleurs sociaux. À l’ouest a été aménagé un vaste domaine universitaire et de recherche que la commune partage avec Pessac, édifié sur des terrains laissés par des domaines viticoles en déconfiture, et fréquenté par 65 000 personnes, étudiants, enseignants et chercheurs; il est associé à un parc technologique «Unitec» et à de vastes terrains de sports. La partie talençaise comprend notamment la Faculté des sciences, le CREPS, l’école des arts-et-métiers (Ensam), l’Enseirb (École nationale supérieure d’électronique, informatique et de radiocommunications de Bordeaux). La ville s’orne des châteaux Belair (18e), du Prince Noir (16e-17e), de Peixotto (18e), Margaut (18e).

Quelques industries avaient illustré la commune: chocolats Tobler, biscuits Olibet. Il reste assez peu d’ateliers, mais des entreprises de service et de commerce ont pris le relais: hypermarché Leclerc (120 sal.), Intermarché (60 sal.), Casino (45 sal.), Auchan (80 et 55 sal.); secrétariat SATT (40 sal.), aide à domicile Handi Home (60 sal.) et AG+ (35 sal.), travaux publics Spie (280 sal.), air comprimé Duffau (35 sal.); nettoyages Onet (360 sal.), Vidimus (210 sal.); EDF (95 sal.), La Poste (70 sal.). Talence a une grosse maison de santé protestante (fondation Bagatelle, 600 emplois, 230 lits) flanquée d’une école d’infirmières, des cliniques dont Béthanie (45 sal.), plusieurs lycées et collèges; trois maisons de retraite (55, 55 et 50 sal.). La commune avait 4 000 hab. en 1878, 11 000 en 1901, 23 000 en 1956, 34 000 en 1975 et a augmenté de 5 620 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Talence comprend la commune et une petite fraction de Bègles.


Villenave-d’Ornon

(33 090 Villenavais, 2 126 ha) est une commune de la Gironde en banlieue sud de Bordeaux, dans la Métropole (Bordeaux Métropole), au-delà de Bègles. Son territoire est en partie occupé par des gravières dans la plaine de la Garonne, et par des infrastructures lourdes: voie ferrée vers Toulouse avec la grande gare de triage d’Hourcade, rocade de Bordeaux, échangeur et entrée de l’autoroute des Deux-Mers (A62) vers Narbonne, centre commercial Bordeaux-Sud et parc de Sallegourde près de l’échangeur dans le quartier de Pontac, où est aussi le grand château Barret (18e-19e s.).

Au nord, la commune lance vers Bordeaux, entre Bègles et Gradignan, une pointe qui contient au Béquet un hôpital militaire et une caserne, et l’ensemble de recherche agronomique de la Grande Ferrade (INRA). Au sud-ouest, l’INRA a un autre centre de recherches et un vignoble au château de Couhins, au bord de la petite vallée de l’Eau Blanche; non loin, un site mégalithique et plusieurs châteaux, dont certains, comme Couhins d’ailleurs, bénéficient de l’appellation vinicole pessac-léognan.

La ville a des garages, quelques ateliers dont les matériels électriques Aximum (200 sal.), les emballages en bois GPS (30 sal.), AFM Recyclage (CFF, 60 sal.), gaines de ventilation Ervent (35 sal.), matériels de climatisation Zhendre (45 sal;); maçonnerie TMH (75 sal.); travaux publics Aximum (100 sal.). Dans les commerces et services, magasins Géant Casino (170 sal.), Castorama (100 sal.), Decathlon (60 sal.), Boulanger (50 sal.), Jardiland (40 sal.); informatique Docapost (80 sal.), comptabilité Fiduciaire (30 sal.), assurances Generali (60 sal.) et Polyexpert (30 sal.), services financiers UFI (40 sal.); négoces de plomberie Sider (Proshop, 175 sal.), de fournitures d’hydraulique Daikin (35 sal.), d’inoxydables Presco (60 sal.), de boissons TMEG (50 sal.), de surgelés Bernat (50 sal.); transports Cogepart (45 sal.), autocars Keolis (45 sal.); La Poste (70 sal.); intérim RMS (50 sal.).

La ville a deux collèges publics, des maisons de retraite dont Leysotte (45 sal.), La Hé (30 sal.); institut (privé) des sciences de la nature et agro-alimentaires. Son territoire va jusqu’à la rive gauche de la Garonne au sud de Bègles. Elle avait 1 600 hab. en 1794, 6 000 en 1936, et déjà 21 300 en 1968 et a augmenté de 5 240 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Villenave-d’Ornon comprend la commune et une fraction de Bègles.