Paris 13e arrondissement

Paris-13e

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178 700 hab., 715 ha, arrondissement au sud-est de la ville. Bordé par la Seine à l’est, il se cale sur le boulevard périphérique au sud tout en le débordant légèrement jusqu’au boulevard Hippolyte-Marquès. Il est limité au nord par la ligne des boulevards de Port-Royal, Saint-Marcel et de l’Hôpital, et a pour limite à l’ouest l’alignement des rues de la Santé et de l’Amiral-Mouchez. Il a pour centre la place d’Italie, où est la mairie. Cette place est sur le tracé des boulevards intermédiaires (Arago, Auguste-Blanqui et Vincent-Auriol), issus de l’enceinte de l’octroi, qui aboutissent au pont de Bercy.

Seule, en effet, la partie nord de l’arrondissement appartenait à la commune de Paris en 1859: tout le reste, y compris les quartiers Jeanne-d’Arc et Glacière-Butte aux Cailles, a été cédé par les communes d’Ivry et de Gentilly (v. la carte «Extensions de Paris».)

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EXTENSIONS DE PARIS (1859 et 1929)

De la place d’Italie partent quelques grands axes: l’avenue des Gobelins vers le nord, le boulevard de l’Hôpital vers le nord-est, les avenues de Choisy et d’Italie vers le sud, la rue Bobillot vers le sud-ouest. D’autres alignements se dessinent dans le sens méridien, comme ceux de la rue de la Glacière à l’ouest, de l’avenue d’Ivry et de la rue Nationale au centre-est, des rues Jeanne-d’Arc et Patay ou de la rue du Chevaleret plus à l’est.

Au sud, court le boulevard des Maréchaux, qui porte les noms de Kellermann et Masséna et que suit la ligne de tramway T3, du moins à l’ouest de la Porte d’Italie. Au milieu de l’arrondissement, la longue rue de Tolbiac va du 14e au pont de Tolbiac, parallèlement aux limites nord et sud. Le territoire est traversé du sud au nord par la vallée de la Bièvre, dont la dénivellation fait mieux ressortir les hauteurs modérées de la Butte-aux-Cailles.

L’arrondissement a été l’objet de fortes restructurations depuis les années 1960: d’abord par l’érection de nombreuses tours de logements, formant plusieurs ensembles (Olympiades, Masséna, Pyramides, Italie), ensuite par l’opération Paris-Rive Gauche tout le long de la Seine, sur d’anciens terrains d’entrepôts portuaires et en recouvrant une partie des voies ferrées. Neuf secteurs, en partie regroupés, font partie d’un programme de rénovation urbaine «Sud-13e» aux noms variables, intéressant directement 28 300 hab., mais hors zone urbaine sensible; notamment une zac Bédier-Boutroux entre périphérique et boulevard des Maréchaux (Portes d’Ivry et de Vitry), une zac de la gare de Rungis au nord du boulevard des Maréchaux entre la Poterne des Peupliers et la porte de Gentilly.

Le 13e arrondissement est divisé en huit quartiers: Croulebarbe au nord-ouest et Salpêtrière-Austerlitz au nord-est, Butte-aux-Cailles-Glacière au centre-ouest, Nationale-Deux-Moulins au centre et Dunois-Bibliothèque-Jeanne-d’Arc au centre-est, Bièvre-Sud-Tolbiac au sud-ouest, Olympiades-Choisy au centre-sud et Patay-Masséna au sud-est. La majorité municipale est passée à gauche en 2001. Le maire est Jérôme Coumet, socialiste, qui a été économiste, journaliste et cadre des services parlementaires. Le peuplement est plus bourgeois à l’ouest de l’avenue d’Italie, plus populaire à l’est, et comprend une forte communauté asiatique, surtout chinoise, au centre-sud.

Il est le seul des arrondissements périphériques de Paris à ne pas avoir un solde migratoire négatif, et son solde naturel est relativement élevé (+0,6% par an); aussi sa population est-elle en croissance assez régulière depuis les années 1960: elle était seulement de 69 500 hab. en 1872, puis était montée à 166 700 hab. en 1962, 170 800 en 1982, 171 500 en 1999. Les habitants sont parmi les plus stables de la capitale: 63% étaient dans le même logement cinq ans avant, ce qui classe l’arrondissement en deuxième position après Paris-19e; il a plus de retraités que la moyenne (19% des habitants) et moins de ménages d’une seule personne (49%).

Il enregistre 114 700 emplois pour 87 000 résidants ayant un emploi (132%). Ces emplois sot modérément qualifiés: l’arrondissement n’est que le 15e de Paris pour la part des emplois de cadres et professions supérieures, et il a un peu plus d’employés que la moyenne (29%), mais pas plus d’ouvriers (10%). La situation est assez semblable pour la population résidante (23% de cadres et professions supérieures, en 17e position). Il est également le 17e pour le revenu fiscal des ménages (26 400 euros par an, 37 100 pour les ménages imposés), à un niveau comparable à celui du 10e arrondissement. Il a très peu de résidences secondaires et de logements vacants et son offre hôtelière est basse: 43 hôtels, 2 100 chambres, dont seulement 2 de luxe pour 90 chambres.

L’éventail des entreprises est relativement large et s’accroît avec l’avancement des travaux de Paris-Rive Gauche qui comprend par exemple les sièges des groupes Sanofi (500 à 1 000 sal.) et Accor (500 à 1 000 sal.). Sont présents aussi la parfumerie Beiersdorf (200 à 500 sal.) et les produits minéraux Rockwool (100 à 200 sal.), les informaticiens Accenture (plus de 2 000 sal.), Cognitis (200 à 500 sal.), Infolog (100 à 200 sal.), Logware (100 à 200 sal.) et les ingénieries Doris (200 à 500 sal.), Jacobs (100 à 200 sal.), Logware encore (100 à 200 sal.), Sces (100 à 200 sal.), Sonovision Itep (100 à 200 sal.), les gestionnaires et promoteurs Immobiliers 3F (200 à 500 sal.), ICF la Sablière HLM (100 à 200 sal.), Oscia (500 à 1 000 sal.), Société Nationale Immobilière (100 à 200 sal.).

Le domaine financier est couvert par la Banque Populaire (1 000 à 2 000 sal.), la BNP (200 à 500 sal.), Caceis Bank (500 à 1 000 sal.) et Caceis Fastnet (1 000 à 2 000 sal.) qui sont des filiales du Crédit Agricole et de la Caisse des Dépôts, la Caisse nationale d’Épargne (Cnep,1 000 à 2 000 sal.), les assurances l’Écureuil (100 à 200 sal.), la Financière Oceor (100 à 200 sal.) et le GCE NAO (100 à 200 sal.) du même groupe, la Banque Postale (100 à 200 sal.), Natixis (1 000 à 2 000 sal.) et la gestion comptable Secafi (100 à 200 sal.).

L’arrondissement accueille aussi les sociétés de sondages Ifop (100 à 200 sal.), Ipsos (100 à 200 sal.), Taylor Nelson (100 à 200 sal.), les éditeurs Courrier International (100 à 200 sal.), Flammarion (200 à 500 sal.), Place des Éditeurs (Editis-Solar, 100 à 200 sal.), SEJER (500 à 1 000 sal., éditions Nathan, Bordas, etc.), la Société éditrice du Monde (500 à 1 000 sal.), Télérama (200 à 500 sal.) et VM Magazines (groupe du Monde, 100 à 200 sal.).

Les principaux magasins sont un hypermarché Casino (200 à 500 sal.) et un supermarché Casino (100 à 200 sal.), la Fnac (100 à 200 sal.), le Printemps (deux de 100 à 200 sal.) et le négoce alimentaire Tang (100 à 200 sal.). L’arrondissement accueille encore la restauration Avenance (groupe Elior, 100 à 200 sal.), l’aide à domicile Symphonia (100 à 200 sal.), les sociétés de taxis Barco (200 à 500 sal.), GAT (200 à 500 sal.) et Taxicop (100 à 200 sal.) du même groupe coopératif Gescop, les gardiennages Foss (500 à 1 000 sal.), TFN Pôle Sécurité (200 à 500 sal.) et Iguane (200 à 500 sal.), les nettoyages GSF Trevise (200 à 500 sal.) et TSI (100 à 200 sal.), les constructions Eiffage (200 à 500 sal.) et les bétons Monier (100 à 200 sal.), les télécommunications Equant (200 à 500 sal.) et France-Télécom (1 000 à 2 000 sal.); ainsi qu’ERDF (200 à 500 sal.), la RATP (500 à 1 000 sal.) et RFF (200 à 500 sal.).


Bièvre-Sud-Tolbiac

quartier du 13e arrondissement de Paris, au sud-ouest. Il se situe entre la rue de Tolbiac au nord et le périphérique au sud, qu’il déborde toutefois légèrement jusqu’à la rue du Val-de-Marne qui fixe la limite avec Gentilly. La limite orientale est donnée par les avenues d’Italie et de la Porte-d’Italie, la limite occidentale par la rue de l’Amiral-Mouchez et l’avenue Pierre-de-Coubertin. Le boulevard Kellermann va de la Porte de Gentilly à la Porte d’Italie.

Au sud du boulevard des Maréchaux, le stade Charléty (20 000 places) et la Maison du Sport français voisinent avec le cimetière de Gentilly. Le parc Kellermann poursuit à l’est de la Poterne des Peupliers ces espaces verts; il est bordé au nord et à l’est par des immeubles d’appartements, le collège public Évariste-Gallois (300 élèves) et un centre commercial donnant sur la Porte d’Italie. La Poterne et les Peupliers signalent l’entrée dans Paris de la Bièvre, recouverte depuis 1910. Au bord du boulevard Kellermann côté nord sont des bureaux de France-Télécom, les six tours de la caserne Kellermann de la Garde républicaine et, vers l’est, la haute tour Chambord de 96 m de haut et 33 étages, érigée en 1975 au-dessus du jardin du Moulin-de-la-Pointe et proche de l’ensemble des douze tours Masséna.

Les abords du chemin de fer de Petite Ceinture ont été et sont encore l’objet de restructurations, avec la résidence Cap Sud et l’Écozac de la place de Rungis. Juste au nord, la Cité florale est un petit groupe de pavillons où les rues ont des noms de fleurs, donnant sur la place de Rungis. Aux environs sont un lycée professionnel public rue Barrault (plasturgie et outillage, 220 élèves), le collège public Georges-Braque qui accueille 530 élèves, le collège privé Sainte-Anne (220 élèves), une synagogue. La partie nord-est du quartier s’organise autour des rues des Peupliers, Demesme et du Moulin-de-la-Pointe; elle comprend l’hôpital privé des Peupliers (240 lits, 250 à 500 sal.), le théâtre Tailla (85 et 55 places) et, vers l’avenue d’Italie, le collège George-Sand (520 élèves).

Une opération de zac est en cours sur le site de friche ferroviaire de la Gare de Rungis (3,8 ha, 400 m de long), où le triage de marchandises du chemin de fer de Petite Couronne, juste au nord de la caserne, est abandonné en 1993; la gare a été rasée en 2007. L’aménagement prévoit des immeubles d’appartements vers l’est, et des espaces verts côté ouest. Le quartier bénéficie des stations de métro Tolbiac à l’angle nord-est, Maison-Blanche et Porte-d’Italie au sud-est, et de trois stations du tramway T3 sur le boulevard des Maréchaux. Son nom est emprunté à la Bièvre et à la rue de Tolbiac. Le boulevard Kellermann va de la Porte d’Italie à la Porte de Gentilly, entre les boulevards Masséna et Jourdan. Partie sinueuse du boulevard des Maréchaux, il porte le nom de François Kellermann (1735-1820), né à Strasbourg, déjà maréchal de camp en 1788 et que Napoléon fit maréchal d’empire en 1804, duc de Valmy en 1808; il fut pair de la Restauration en 1814 et avait été président du Sénat en 1801.


Butte-aux-Cailles-Glacière

quartier du 13e arrondissement de Paris, au centre-ouest. Il est compris entre la rue de Tolbiac au sud et le boulevard Auguste-Blanqui au nord, la rue de la Santé à l’ouest et l’avenue d’Italie à l’est. Il est traversé à l’est par la rue Bobillot, à l’ouest par celle de la Glacière. Le lacis de petites rues sympathiques de la Butte-aux-Cailles est en son centre, flanqué au sud par l’église Sainte-Anne, romano-byzantine à deux clochetons de 1912. Jadis c’était là un quartier plutôt mal famé de Gentilly, proche de la barrière des Fermiers généraux; l’abondance de carrières souterraines y empêchait l’urbanisation lourde et le quartier a surtout des immeubles de petite taille. Il est devenu une sorte de village en ville, recherché par la néobourgeoisie petite et moyenne, ce qui attire aussi bars et restaurants. Une piscine à façade de brique est alimentée par un puits artésien de 584 m, dont l’eau est à 28 °C, et se déverse aussi dans la fontaine de la place Paul-Verlaine.

La partie occidentale est peuplée de grands immeubles, à part les quelque trente pavillons de la «Petite Alsace» des années 1910, et abrite rue Barrault l’École d’ingénieurs Télécom Paris-Tech, ex-ENSPTT puis École nationale supérieure des Télécommunications, installée en 1934 dans une ancienne ganterie Neyret et accueillant 1 600 étudiants dont 55% d’étrangers. À côté, la Villa Daviel est une belle réalisation du début du 20e siècle.

À l’est de la rue Bobillot s’élève le grand centre commercial Italie-2 (900 personnes), ex-Galaxie, qui se termine sur la place d’Italie par la haute façade de verre incurvée du Grand Écran de Kenzo Tange (1991), pourvue d’un campanile à ascenseurs. Il est dominé au sud par quatre hautes tours de logements dénommées Béryl, Jade, Onyx et Rubis donnant sur la rue Vandrezanne, toutes de 92 m et 32 étages, et dont les résidants ont accès au jardin qui couvre en terrasse le centre commercial.

Le quartier accueille le collège public du Moulin-des-Prés (340 élèves) et le lycée professionnel public Tolbiac (papeterie-reliure, 470 élèves avec Corvisart), ainsi que le collège catholique Sainte-Marie (350 élèves) associé au lycée polyvalent catholique Notre-Dame-Saint-Vincent-de-Paul (770 élèves). Il offre trois théâtres: Treize (250 places), des Cinq-Diamants (85 places) et de Fortune (40 places). L’église Saint-Albert-le-Grand est à l’ouest. Il est desservi par les stations de métro Glacière, Corvisart et Place d’Italie au nord, Tolbiac à l’angle sud-est.

L’origine du nom de la Butte aux Cailles n’est pas établie; il est possible qu’elle vienne du nom d’un propriétaire de 1543, Pierre Caille; mais il a vite fait d’évoquer plutôt l’oiseau des champs. La rue de la Glacière porte le nom d’un hameau pourvu d’une cavité utilisée comme glacière, auquel elle menait; elle a 1 300 m de long et commence, boulevard de Port-Royal, à l’ancienne barrière de la Glacière, pour s’achever à la fin de la rue de Tolbiac sur la place Coluche; celle-ci est au carrefour de six rues: d’Alésia, de Tolbiac, de la Santé, de la Glacière, Boussingault et de l’Amiral-Mouchez; elle a été nommée en 2002 du surnom de Michel Colucci (1944-1986), comédien humoriste et fondateur en 1985 des Restaurants du Cœur.


Croulebarbe

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quartier du 13e arrondissement de Paris, tenant l’angle nord-ouest du territoire. Il est délimité par le boulevard de Port-Royal au nord et le boulevard Auguste-Blanqui au sud, la rue de la Santé à l’ouest et l’avenue des Gobelins à l’est. L’angle sud-est donne sur la place d’Italie. Il est traversé par le boulevard Arago, la rue de la Glacière et la rue Croulebarbe. Celle-ci suit sur 555 m la vallée de la Bièvre, dont le fond est occupé depuis 1936 par le square René-Le Gall, sur l’ancienne île aux Singes. Le nom de Croulebarbe était celui du fondateur d’un moulin sur la Bièvre, adopté par le village qui l’accompagnait et qui dépendait à l’origine de Gentilly. Parallèlement à la rue, un autre axe courbe porte les noms de la rue du Champ-de-l’Alouette (210 m, depuis 1877) et de la rue des Cordelières (380 m, depuis 1825 en raison de la présence d’un couvent) et croise la rue Corvisart.

Au nord et nord-ouest, le quartier contient le centre universitaire René-Cassin qui accueille depuis 1990 des étudiants en droit de Paris-1, une tour de logements Plein Ciel de 1969, 80 m et 26 niveaux, dotée d’une piscine au sommet; la clinique de la Villa Isis, la caserne de Lourcine, le cours privé non-confessionnel Colbert, le petit «square» de Port-Royal en forme de cité d’habitation, un couvent d’augustines avec hospice dans un parc fermé, et chapelle sur la rue de la Santé. Au sud-ouest, sont le lycée-collège catholique Notre-Dame-de-France et l’église orthodoxe Saint-Irénée; la Cité Fleurie rassemble une trentaine d’ateliers d’artistes construits par récupération d’éléments de l’Exposition universelle de 1878; le site est protégé.

Au centre du quartier, l’hôpital Broca est à l’emplacement d’une ancienne abbaye des cordelières; il dispose de 350 lits et emploie 780 salariés au service de personnes âgées. Le lycée public Rodin borde le square René-Le Gall; il a 770 élèves, plus 470 au collège associé. Un hôtel de l’Armée du Salut au statut de CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) est connu sous le nom de Palais du Peuple, rue des Cordelières.

À l’est, l’îlot de la Reine Blanche est le plus ancien du quartier; ses bâtiments auraient été construits à la fin du 15e s. pour la famille Gobelin. Tout près sont la manufacture des Gobelins et son musée de la Savonnerie; ils voisinent avec le Mobilier National, qui occupe un bâtiment d’Auguste Perret (1936). Le lycée professionnel public Jean-Lurçat (tertiaire) accueille 1 300 élèves dont 600 post-bac et un petit lycée expérimental de 80 élèves. Un atelier de la RATP est juste au sud, au terminus de la ligne 5 du métro, ainsi que les éditions Nathan-Bordas (Sejer). La tour Albert (de l’architecte Édouard Albert) fut le premier haut immeuble d’habitation de Paris en 1960 (61 m, 23 niveaux).

Au sud, où se dresse rue Corvisart une autre tour de logements de 61 m et 22 niveaux achevée en 1961, le lycée professionnel Corvisart des arts graphiques (470 élèves) voisine avec l’École supérieure des arts et industries graphiques, fondée en 1896 et plus connue sous le nom d’École Estienne (530 élèves dont 500 post-bac), ainsi qu’avec le lycée professionnel privé Le Rebours et une église Sainte-Rosalie des années 1860. Donne aussi sur le boulevard Blanqui l’immeuble où s’est installé le quotidien Le Monde en 2006, ancien siège d’Air-France transformé par Portzamparc.

Le quartier bénéficie des stations de métro Glacière, Corvisart et Place-d’Italie au sud, les Gobelins à l’angle nord-est. Le boulevard Auguste-Blanqui va de la place d’Italie à la rue de la Santé, au-delà de laquelle il est relayé par le boulevard Saint-Jacques; tous deux sont sur le tracé de l’ancienne enceinte des Fermiers généraux, le boulevard Blanqui allant de la barrière d’Italie à la barrière de la Santé en passant par les barrières de Croulebarbe et de la Glacière. Ancien boulevard d’Italie en 1864, il a été nommé en 1905 en hommage au révolutionnaire socialiste Louis-Auguste Blanqui (1805-1881), souvent emprisonné, évadé, plusieurs fois condamné à mort, pourtant élu député en 1879. Il est parcouru en viaduc par la ligne aérienne 6 du métro.


Dunois-Bibliothèque-Jeanne-d’Arc

quartier du 13e arrondissement de Paris, au centre-est. Il est situé entre le boulevard Vincent-Auriol et la rue de Tolbiac, et donne à l’est sur la rive gauche de la Seine, que longent les quais de la Gare et François-Mauriac. Il ouvre sur le pont de Tolbiac à l’amont, le pont de Bercy à l’aval, la passerelle Simone-de-Beauvoir (de 2006) entre les deux. La limite occidentale suit les rues Jeanne-d’Arc, Clisson et Nationale. Le quartier est divisé en deux unités distinctes, séparées par la ligne ferroviaire de la gare d’Austerlitz.

À l’est, l’avenue de France suit la voie ferrée; entre elle et la Seine a été construite en 1996, sur un site de 7,5 ha, la Bibliothèque nationale de France (BNF) François-Mitterrand, aux quatre tours d’angle de 79 m de haut en forme de livres ouverts, nommées des Temps, des Lettres, des Lois et des Nombres, et au grand jardin intérieur, dessinés par Dominique Perrault et disposant au total de 290 000 m2. Elle est flanquée de deux petits ensembles d’habitations et de bureaux au nord et au sud. Celui du nord est autour de la chapelle de brique Notre-Dame-de-la-Sagesse construite en 2000 dans le jardin James-Joyce, et accueille des immeubles de bureaux, comme ceux de Sanofi-Aventis. Celui du sud, plus étroit, loge notamment le grand immeuble de la société d’informatique Accenture.

La partie occidentale, beaucoup plus étendue, est résidentielle et sa voirie évoque à profusion l’histoire de Jeanne d’Arc. On y parcourt aussi les rues de Domrémy, Reims, Dunois, Lahire, Xaintrailles, Baudoin, et la rue de Patay en sort vers le sud-est… Elle contient l’église et le collège privé Notre-Dame-de-la-Gare (600 élèves avec les classes primaires), près du jardin de la place Souham et du siège de la Brigade financière situé… rue du Château-des-Rentiers, ancien chemin d’Ivry qui court au total sur 1 400 m; la rue, le «square» et le théâtre Dunois; le square Héloïse et Abélard; une synagogue au sud.

L’îlot dit du square Dunois, au nord, a reçu trois tours d’appartements aux noms de pyramides égyptiennes: Chéops la plus haute (108 m, 35 étages), Mykérinos (103 m, 35 étages), Chéphren (90 m, 27 étages), toutes de 1974. Juste à côté, se dressent la tour de logements du Nouveau Monde (81 m, 27 étages, de 1971) et quatre autres tours sur dalle de 17 à 20 étages de Henrik Lassen, associant logements, commerces et bureaux à l’angle du boulevard Vincent-Auriol et de la rue Jeanne-d’Arc ou de la rue Dunois.

Un centre de mathématiques de l’université Paris-6 (bibliothèque et centre Lions) jouxte à l’est le square Dunois, rue du Chevaleret. Le quartier est desservi par les stations de métro Nationale, Chevaleret, Quai-de-la-Gare au nord, et par les stations Bibliothèque-François-Mitterrand et Olympiades au sud sur la ligne 14 (Meteor). La station de métro Quai-de-la-Gare est sur la ligne 6, depuis 1909, au début du boulevard Vincent-Auriol.


Nationale-Deux-Moulins

quartier du 13e arrondissement de Paris, en plein centre de l’arrondissement, qui était avant 1860 dans la commune d’Ivry. Il est délimité par le boulevard Vincent-Auriol au nord, la rue de Tolbiac au sud, l’avenue d’Italie à l’ouest; à l’est, la limite passe par les rues Jeanne-d’Arc, Clisson et Nationale. La place d’Italie est à l’angle nord-ouest, la place Nationale à la limite orientale.

Le quartier contient le parc de Choisy, le jardin des Deux-Moulins et le stade Charles-Moureu, le collège public Elsa-Triolet (510 élèves), l’Institut Dentaire Eastman et l’hôpital Sainte-Marie, devenu centre de réadaptation. Au sud sont le lycée Claude-Monet (1 300 élèves dont 220 post-bac plus 420 au collège) et le centre universitaire Mendès-France de l’université Paris-1, ancien centre Tolbiac où trois tours accueillent 6 000 étudiants.

Tout près de ce centre, l’ensemble des Hautes-Formes, de Portzamparc, offre plus de 200 logements sociaux depuis 1979. L’ancienne Ensmic (École nationale supérieure de meunerie et des industries céréalières) du lycée Henry-Chasles a été transférée à Surgères (Charente-Maritime), libérant des locaux qui pourraient recevoir notamment le conservatoire de musique. Vers la place d’Italie sur l’avenue de Choisy, le quartier contient la grande tour d’habitation Antoine et Cléopâtre de 1974, atteignant 104 m et 31 étages. Il accueille quelques autres tours mais plus basses, de 20 à 22 étages.

Il est desservi par les stations de métro Place-d’Italie et Nationale au nord, Tolbiac à l’angle sud-ouest. La rue Nationale est une voie de 1 300 m, allant du boulevard Masséna au boulevard Vincent-Auriol, ouverte et nommée en 1848 en hommage à la Garde Nationale, prolongée vers le sud ensuite dans l’ancienne commune d’Ivry et renumérotée en 1886. La place Nationale, en son milieu, était déjà dessinée en 1812; une impasse Nationale est en annexe de la rue. La station de métro Nationale est sur la ligne 6, aérienne, au-dessus du boulevard Vincent-Auriol au départ de la rue Nationale, depuis 1909. Deux-Moulins était le nom d’une barrière de la ceinture des Fermiers généraux, à la hauteur de l’actuelle place Louis-Armstrong sur le boulevard de l’Hôpital; elle s’est également nommée barrière de l’Hôpital.


Olympiades-Choisy

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Quartier Olympiades-Choisy

quartier du 13e arrondissement de Paris, au centre-sud. Il est compris entre la rue de Tolbiac au nord et le boulevard Hippolyte-Marquès au sud, juste au-delà du périphérique. Sa limite suit les avenues de la Porte-d’Italie et d’Italie à l’ouest, la rue Nationale et l’avenue de la Porte-d’Ivry à l’est. Il est traversé par les avenues de Choisy et de la Porte-de-Choisy, qui recoupent la partie occidentale du boulevard Masséna.

Il contient au nord-est le nouvel ensemble des Olympiades, qui loge 18 500 hab. sur 27 ha, au centre même de la forte communauté asiatique qui peuple cette partie de l’arrondissement. À l’emplacement d’une ancienne gare de marchandises dite des Gobelins, a été édifiée cette vaste dalle qui supporte huit tours de 1974, toutes de 104 m de haut et 36 étages, portant des noms de villes «olympiques» et situées rue du Javelot ou rue du Disque: Tokyo, Sapporo, Mexico, Londres, Helsinki, Cortina, Anvers et, bien entendu, Olympie. Il est doté d’une pagode bouddhique et, au sud, des magasins Tang et du centre commercial Oslo. À l’angle nord-est, au croisement des rues de Tolbiac et Nationale, est conservée la Bibliothèque Marguerite-Durand, consacrée aux écrits féministes et portant le nom de la fondatrice du journal La Fronde (1864-1936).

Au nord-ouest, le quartier héberge le lycée public Gabriel-Fauré (600 élèves plus 520 au collège) et, avenue d’Ivry, le collège public Gustave-Flaubert (540 élèves); la résidence Cojay a été construite par les ouvriers des studios Cognacq-Jaÿ des débuts de la télévision. La tour ronde isolée Super-Italie de 1974 est avec 112 m et 38 étages, surtout d’habitation, la plus haute de l’arrondissement; son poids est évalué à 44 000 t, plus de quatre fois celui de la tour Eiffel. La tour Périscope (1972), un peu plus au nord, a 25 étages et 75 m de haut. Toutes deux sont dotées d’une piscine au sommet. Au sud de la tranchée du chemin de fer de Petite Ceinture, à l’ouest, le lycée professionnel public Gaston-Bachelard (300 élèves, électrotechnique) voisine avec le jardin Juan-Miró et le jardin Samuel-Beckett.

Un autre ensemble d’une douzaine de hautes tours d’habitation, dénommé Masséna, a pris place au nord du boulevard Masséna entre les portes d’Italie et d’Ivry, à l’emplacement d’une ancienne usine Panhard; elles portent des noms de villes italiennes: Ravenne, Bologne, Ferrare et Palerme (102 m, 35 étages), Ancône (100 m, 35 étages), Mantoue (95 m, 34 étages), Capri et Rimini (92 m, 32 étages); ou des compositeurs Verdi et Puccini (deux tours de 95 m et 33 étages); s’y ajoutent les tours Atlas (95 m, 33 étages) et Abeille (92 m, 32 étages), également de 1970 à 1974. Un centre commercial est à leur pied, ainsi que le collège public Camille-Claudel (480 élèves) et l’église Saint-Hippolyte, de 1924, sans grand style.

Au sud du boulevard Masséna sont de plus anciens blocs résidentiels, les grands ateliers de la RATP de la porte de Choisy, un stade avec tour à parachutes et, plus à l’est, les espaces sportifs du complexe Georges-Carpentier à la Porte d’Ivry. Ce secteur contient aussi le collège-lycée juif Yabné et le square Hélène-Boucher, le centre médico-chirurgical de la Porte de Choisy. Il est desservi par les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche et Porte d’Italie à l’ouest, Olympiades au nord-est, Porte-de-Choisy et Porte-d’Ivry au sud-est et par trois stations du tramway T3 dont le terminus actuel est à la Porte-d’Ivry.


Patay-Masséna

quartier du 13e arrondissement de Paris, au sud-est. Il est compris entre la rue Nationale et l’avenue de la Porte-d’Ivry à l’ouest, la rue de Tolbiac au nord, la rive gauche de la Seine au sud, longée par les quais Panhard-et-Levassor et d’Ivry. Sa limite sud est un peu au-delà du boulevard périphérique. Il est traversé par le boulevard Masséna et, perpendiculairement, par la rue de Patay que prolonge l’avenue de la Porte–de-Vitry.

À l’est se situe la grande opération d’urbanisme Paris-Rive-Gauche. L’espace était largement occupé par l’emprise ferroviaire du faisceau de Paris-Austerlitz et d’anciens entrepôts sur les quais, dont les Grands Moulins de Paris. Ceux-ci ont cessé leur activité en 1997, après un violent incendie. L’université Denis-Diderot (Paris-7) est en train de réaménager l’ensemble, en conservant l’ancienne halle aux Farines de 1949 et en se dotant de 150 000 m2 utiles, pour y transférer ses enseignements et laboratoires, installés à Jussieu dans le 5e arrondissement. Près du pont National, un autre îlot a reçu l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Val-de-Seine (1 500 étudiants, 15 000 m2), ouverte en 2007, et un gros ensemble Biopark, «pôle d’entreprises en santé humaine» mais qui accueille aussi les bureaux de Télérama, Courrier International et de la société VM Magazines, tous au groupe du journal Le Monde, soit 650 personnes.

Vers le pont de Tolbiac en aval, d’autres chantiers concernent un ensemble de bureaux Sequana et le site de l’ancien entrepôt frigorifique de la SNCF, converti au moins partiellement en cité d’artistes (Le Frigo), et toute une série de nouveaux immeubles de bureaux et d’habitation où l’on trouve notamment les éditions Flammarion, le Réseau ferré de France (RFF), le Centre national du Commerce extérieur et les Banques Populaires, la banque Caceis. Juste au sud de la rue de Tolbiac, les voies ferrées ont été recouvertes d’une dalle sur laquelle ont été construits plusieurs immeubles de bureaux, dont le siège du groupe hôtelier Accor (23 000 m2), des services de la Ville de Paris et du ministère de la Jeunesse et des Sports (52 000 m2 de bureaux), le musée national du Sport (2008) et le collège public Thomas-Mann (500 élèves, ouvert en 2003). Ces constructions vont se poursuivre jusqu’au boulevard Masséna.

La Porte de la Gare accueille un large échangeur du périphérique, pendant de celui de l’A 4 sur la rive droite. Le reste de l’étendue entre périphérique et boulevard des Maréchaux jusqu’à la porte d’Ivry est occupé à l’est par des installations ferroviaires, au centre par le stade de sports Boutroux et le lycée professionnel public Vauquelin (380 élèves en procédés, bioindustrie, génie des eaux) et, pour le reste, par des blocs d’immeubles d’habitation au sein desquels se cache le centre de secours Masséna des pompiers de Paris. Le site Boutroux est l’objet d’un plan de rénovation.

L’espace compris entre le boulevard Masséna et la rue de Tolbiac, structuré par les rues parallèles de Patay, Albert et du Château-des-Rentiers, est un espace d’habitation et de petits ateliers. Il accueille une clinique Jeanne-d’Arc, le théâtre du Lierre, le lycée technique Galilée (250 élèves, électronique), ainsi que l’École technique supérieure des Laboratoires (460 élèves), institution privée non confessionnelle post-bac qui forme des techniciens de laboratoire rue du Dessous-des-Berges. Près des voies ferrées, le quartier participe à l’opération Paris-Rive-Gauche, notamment en accueillant un Pôle des langues et civilisations du monde de 30 000 m2 avec l’Inalco (Institut des Langues et Civilisations orientales) et sa bibliothèque, plus une clinique universitaire.

Le quartier est accessible par les stations de métro Porte-d’Ivry, Olympiades et Bibliothèque-François-Mitterrand, et les gares du RER C Boulevard-Masséna et Bibliothèque-François-Mitterrand. Son nom associe deux voies: la rue de Patay (700 m de long), ancien boulevard de Vitry ouvert en 1855, rebaptisé en 1865 du nom d’une victoire remportée sur les Anglais en 1429 par (ou avec) Jeanne d’Arc à Patay (actuellement chef-lieu de canton du Loiret), et en cohérence avec les nombreux noms de rues ayant un lien avec Jeanne d’Arc dans les environs (v. Dunois-Bibliothèque-Jeanne-d’Arc); le boulevard Masséna a été nommé en 1864, comme élément du boulevard des Maréchaux, en hommage à André Masséna (1758-1817) que Napoléon fit duc de Rivoli et prince d’Essling; il va de la Seine à la porte d’Italie (2 100 m). Vers sa fin et sur son côté droit, entre la porte d’Ivry et la porte d’Italie, un ensemble de tours est habituellement nommé Masséna (v. Olympiades-Choisy). La gare Boulevard-Masséna du RER C, à l’extrémité de l’avenue de France, quelque peu au nord du boulevard Masséna, a été fermée en raison de sa trop grande proximité avec celle de la Bibliothèque-François-Mitterrand, ouverte fin 2000.


Salpétrière-Austerlitz

quartier du 13e arrondissement de Paris, au nord-est. La place d’Italie en tient le coin sud-ouest, où se trouve la mairie du 13e; la limite occidentale est l’avenue des Gobelins, la limite nord suit le boulevard Saint-Marcel puis le début du boulevard des Hôpitaux, la limite sud le boulevard Vincent-Auriol. Le quartier donne à l’est sur la rive gauche de la Seine, que longe le quai d’Austerlitz et qui porte les ponts de Bercy à l’angle sud-est, Charles-de-Gaulle au centre, le viaduc du métro et le pont d’Austerlitz en aval. Il est traversé en diagonale par le boulevard de l’Hôpital, et du NNO au SSE par la rue Jeanne-d’Arc.

Toute la partie orientale du quartier est occupée par la gare d’Austerlitz, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et le CHU de l’université Paris-VI. La gare est l’ancienne tête de ligne du Paris-Orléans des frères Pereire, ouverte en 1840 et reconstruite en 1867; elle a longtemps desservi les liaisons vers Toulouse et Bordeaux mais a perdu une grande partie de son trafic au profit de la gare Montparnasse et n’est pas raccordée à une ligne à grande vitesse. Elle voit passer 31 millions de voyageurs par an et dispose de 21 voies à quai; traversée par la ligne 5 du métro dans sa partie aérienne, terminus de la ligne 10, elle abrite aussi une gare du RER C.

Entre les voies ferrées et la Seine, une nouvelle opération d’urbanisme prolonge vers le nord l’opération Paris-Rive-Gauche qui se déploie au sud du pont de Bercy; elle comprend notamment une Cité de la Mode et du Design en bord de Seine, et de grandes surfaces de bureaux attribuées à la Caisse des dépôts et consignations, aux Caisses d’Épargne et à Natixis.

La Pitié-Salpêtrière est l’un des plus grands hôpitaux de Paris, avec 1 800 lits et 8 000 employés dont 1 700 en personnel médical. Le premier hôpital a été construit dans les années 1660 sur le site d’un dépôt de poudres et munitions, d’où le nom Salpêtrière; il était le plus grand hospice du monde en 1789, logeant dix mille personnes, dont une prison de 300 femmes. Il est précédé par le square Marie-Curie et offre chapelle et musée. Non loin sont l’hôpital des Gardiens de la Paix, créé en 1929 et rénové en 1999 (34 lits), un temple maçonnique et l’église Saint-Marcel, d’architecture moderne (1966) à clocher bas pyramidal.

Dans la partie occidentale du quartier, sur le boulevard de l’Hôpital, se tient l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers (Ensam) de Paris, qui accueille 4 500 étudiants, forme un millier d’ingénieurs par an et emploie un millier de personnes. Un peu au nord, l’École nationale de Chimie physique et de biologie de Paris (ENCPB) est un lycée public (Gilles-de-Gennes) à forte partie d’enseignement supérieur (1 800 élèves dont 1 300 post-bac). La Maison des Sciences économiques de l’université Paris-1 abrite depuis 1998 des laboratoires et bibliothèques, boulevard de l’Hôpital. Quelques hauts immeubles ont été construits dans les années 1960, comme le Rubens-Watteau (58 m, 18 étages). Le quartier a aussi une église adventiste et l’église luthérienne de la Trinité. Il est desservi par les stations de métro Porte-d’Italie, Nationale, Chevaleret, Quai-de-la-Gare au sud, les Gobelins, Saint-Marcel, Gare-d’Austerlitz au nord, Campo-Formio au centre; et par le RER C de la Gare-d’Austerlitz.

Le nom de Saint-Marcel est celui d’un ancien village suburbain. Le boulevard Saint-Marcel a été ouvert en 1857 et nommé en 1864, sur 750 m entre le boulevard de l’Hôpital et l’avenue des Gobelins, au-delà de laquelle il est relayé par le boulevard Arago vers le sud-ouest, le boulevard de Port-Royal vers l’ONO. La station de métro Saint-Marcel de la ligne 5 est sur le boulevard de l’Hôpital, proche de l’église et d’une entrée de l’hôpital; elle date de 1906. Le boulevard de l’Hôpital va du bord de la Seine (pont d’Austerlitz) à la place d’Italie, sur 1 400 m; il longe les hôpitaux puis suit en partie l’ancienne enceinte de l’octroi (barrières d’Italie, d’Ivry et des Deux-Moulins).