Communauté d’agglomération du Pays de Dreux

Dreux (Pays de)

'

Highslide JS

communauté d’agglomération d’Eure-et-Loir, associant 81 communes (dont 6 dans l’Eure), 115 000 hab., sur 101 300 ha. Outre Dreux (siège), Abondant, Anet, , Châteauneuf-en-Thymerais, Saint-Lubin-des-Joncherets, Saint-Rémy-sur-Avre, Tremblay-les-Villages, Vernouillet dépassent 2 000 hab., ainsi que, dans l’Eure, Ézy-sur-Eure, Ivry-la-Bataille, Nonancourt.

Un premier groupe de communes est à la pointe nord-est du département.

Sainte-Gemme-Moronval (1 120 Sainte-Gemmois-Moronvaliens, 546 ha) est juste à l’est de Dreux, dans un élargissement du val de l’Eure. Le village originel est sur la rive gauche mais l’habitat s’est étendu le long du coteau de rive droite et sur le plateau qui le domine. À l’ouest, le finage mord sur le plateau dans le quartier peuplé de Moronval, dont l’habitat est contigu à celui de Dreux; pièces plastiques, cartonnerie et conditionnement Ezy (Global Concept, 170 sal.), à la limite de Cherisy sur le plateau au NE; articles en fils métalliques Arlea (20 sal.), auto-école (Couturier, 50 sal.). La commune a gagné 420 hab. depuis 1999 (+60%).

Cherisy (1 890 Cherisiens, 1 238 ha), 5 km à l’est de Dreux sur la rive droite de l’Eure, a des activités de banlieue: ateliers de mécanique et métallerie (Formatype, 45 sal.) et de matériel de bureau Printerrea (20 sal.), minoteries (Moulins de Cherisy Lethuillier, 30 sal. et Moulin des Osmeaux, 25 sal.), transports par cars Teixeura (20 sal.), aide à domicile La Main Tendue (35 sal.); Intermarché (25 sal.). La commune n’avait guère que 740 hab. en 1954 et a crû sensiblement, au moins jusqu’en 1990; elle a gagné 80 hab. après 1999. La N12 et la voie ferrée Paris-Cherbourg traversent le finage; la plaine de l’Eure y est trouée d’étangs de gravières. Le coteau droit de l’Eure, au nord du village, est suivi par les files de maisons des hameaux des Osmeaux et de Fermaincourt, celui-ci enveloppé par la montée de l’ex-N28; gros hameau de Raville sur le plateau au NE.

Montreuil (510 Montreuillois, 621 ha) est 5 km au nord de Dreux, 10 km SSO d’Anet dans la vallée de l’Eure, rive gauche. Son finage va jusqu’au confluent de l’Avre et contient les hameaux de Cussay au sud sur le coteau gauche de l’Eure, de la Buterne au SE, près duquel ont pris place les vastes installations de la Salle d’assemblée des Témoins de Jéhovah, au bord de la D928, ex-N28.

Sorel-Moussel (1 840 Soréliens, 1 280 ha dont 428 de bois) est à 5 km OSO d’Anet; Firmin-Didot y avait créé une papeterie. La commune, d’habitat très dispersé, bénéficie de la vallée de l’Eure (zones humides protégées, étang de la Cour Jacques). Elle avait eu 1 100 hab. en 1866, 720 seulement en 1954 mais sa population croît depuis; elle a encore gagné 340 hab. après 1999. Sorel et le Moussel se suivent sur la rive droite de l’Eure, le Moussel touchant à Anet. Les hameaux de la Boissière, Beauregard, les Maries sont sur le coteau au sud, les Christophes sur le plateau encore plus au sud. Le finage s’étend vers l’est au sud d’Anet dans la forêt domaniale de Dreux, et fait une pointe au sud-est dans la même forêt et le long de l’Eure. Au-dessus de Sorel sont des vestiges classés d’un château du 17e s. et de son parc. Vers le sud, le promontoire du Fort Harrouard est un site archéologique défensif qui a fourni des restes du néolithique au Moyen Âge (enceinte préhistorique classée); dolmen et polissoir de la Pierre Brûlée au pied.

Saussay (1 110 Saussayens, 459 ha), juste à l’ouest d’Anet, au bord de l’Eure face à Ézy-sur-Eure, n’avait que 400 hab. dans les années 1960 et en a encore gagné 120 depuis 1999. Le village est dans la plaine de l’Eure et s’est étendu vers le sud en lotissements; au SO, manoir du Bois Câble et hameau de la Câblerie. Les principales entreprises sont un magasin Carrefour (70 sal.), un dépôt des cars Keolis (20 sal.), les travaux publics Pigeon (3 sal.).

Boncourt (270 Boncourtois, 371 ha) est dans la vallée de la Vesgre juste au SE d’Anet. Le village étire ses maisons au pied du coteau gauche de la Vesgre; le finage s’allonge au sud dans la vallon affluent des Cailles.

Oulins (1 230 Oulinois, 1 008 ha dont 118 de bois), 3 km NE d’Anet, a crû entre 1982 (350 hab.) et 1990 (720), et a encore gagné 420 hab. (48%) depuis 1999. L’habitat s’étire au pied du coteau oriental de l’Eure, longé par la Vesgre; camping au nord de l’Eure au NO, étang avec parc de loisirs du Château Rouge; hameau de plateau des Gâtines d’Oulins à l’est, avec un gros élevage.

La Chaussée-d’Ivry (1 170 hab., 839 ha), 5 km NE d’Anet, au confluent de la Vesgre et de l’Eure, a un golf-parc parmi les petits étangs du fond de vallée, et les lieux-dits évocateurs la Crapaudière et la Grenouillère; Atelier de réalisation mécanique (ARM, 85 sal.), visserie Spit (30 sal.); hameau de Nantilly au nord, pavillons des Gâtines Rouges à l’est, où passe l’ex-N21. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+24%).

Guainville (670 Guainvillois, 1 412 ha dont 212 de bois), 10 km NNE d’Anet, est la commune la plus septentrionale de la région Centre Val de Loire, limitrophe à la fois des départements de l’Eure et des Yvelines. Elle inclut un grand bois, nommé forêt de Guainville, et a de restes d’un château du 12e siècle. Guainville n’avait que 250 hab. dans les années 1960; elle en gagné 50 depuis 1999. Le village domine la vallée encaissée du Radon qui traverse la commune d’est en ouest vers l’Eure; hameaux du Vieux-Château au sud, de la Bâte au NE, de Ritoire au nord; camping à l’ouest aux Sablons sur le plateau. Le château de Primard est à l’angle SO, au nord de l’Eure.

Gilles (540 Gillois, 726 ha) est 2 km à l’est de Guainville, également au bord du Radon, et s’orne du château de Vitray; sa population a augmenté depuis les 200 hab. des années 1950, mais pas après 1999.

Le Mesnil-Simon (600 hab., 917 ha) est à 11 km NE d’Anet sur la D 928. Son village est cerné à l’ouest par une demi-ceinture de bois. Il abrite plusieurs ateliers dont les charpentes en lamellé-collé CMBP (45 sal.), les constructions métalliques Sodem (45 sal.) et conserve le mausolée de Malebranche, élevé en 1733 en souvenir du philosophe Nicolas Malebranche (1638-1715); hameau du Haut Arbre au sud. La commune est limitrophe des Yvelines et sa population croît: elle n’était que de 185 hab. en 1968 et en a gagné 180 depuis 1999 (+43%).

Saint-Ouen-Marchefroy (300 hab., 921 ha dont 133 de bois), 8 km à l’est d’Anet, a deux villages. Saint-Ouen disperse ses maisons au sud dans la vallée de la Vesgre, Marchefroy rassemble les siennes au nord sur le plateau. Leur réunion date de 1793, quand la commune se nomma L’Abolition…

Berchères-sur-Vesgre (870 Berchériens, 1 199 ha dont 167 de bois), 9 km à l’est d’Anet, à la limite des Yvelines, se dédouble des deux côtés de la Vesgre. En amont trônent le château des Herces (18e s.) et son parc. La commune n’avait plus que 360 hab. en 1962, puis sa population est montée, gagnant encore 140 hab. depuis 1999. Berchères avait absorbé en 1854 sa voisine La Ville-l’Évêque, dont reste un hameau au nord, doté d’un menhir classé dit la Pierre de la Folie, au Bois de la Butte.

Rouvres (840 Roburiens, 1 624 ha dont 392 de bois), 5 km SE d’Anet dans la même vallée de la Vesgre, a un finage qui s’enfonce à l’ouest dans la forêt de Dreux; église classée, en partie du 12e s. Sa population était tombée de 1 000 hab. en 1831 à 360 en 1962 et augmente depuis (790 hab. en 1999). La commune contient les hameaux des Lisières au SE, des Nonains au SO, le château et le bois de la Ronce à l’ouest.

Serville (370 Servillois, 562 ha) est à 14 km SSE d’Anet, 11 km ENE de Dreux. Le village, au centre de son finage carré, est prolongé vers la N12, au sud-ouest, par le Petit Serville. Au sud sur la N12, fabrique de machines de séchage pour l’agro-alimentaire Maguin (Promill, 75 sal.). La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Marchezais (350 Marcherois, 219 ha), 13 km SSE d’Anet et 3 km au sud de Bû, a une gare sur la ligne de Paris à Dreux, flanquée de notables silos. Le village s’est renforcé de pavillons et a gagné 140 hab. depuis 1999 (+67%).

Broué (900 hab., 1 203 ha), 16 km SSE d’Anet, juche son village sur une butte dominant le plateau d’une vingtaine de mètres et qui porta un télégraphe. Au nord, le hameau de Marolles vaut un détour de la N12, avec échangeur, près de la gare de Marchezais, et s’orne d’une maison seigneuriale du 17e s., classée, qui fut à l’ordre des célestins. Au SO, la grosse la ferme d’Orvilliers produit des plantations et dalles végétales (Écovégétal, 55 sal.). Se signalent encore le hameau de Bécheret et le château de Badonville à l’est, avec parc et ferme pédagogique. Broué n’avait que 410 hab. en 1968 et sa population croît depuis (+130 hab. depuis 1999).

Germainville (300 Germainvillois, 867 ha) est à16 km SSE d’Anet, 10 km à l’est de Dreux; le village rassemble tout l’habitat, mis à part le négoce alimentaire Ségurel (200 sal.) qui se tient au bord de la N12, au nord avec échangeur d’accès.

La Chapelle-Forainvilliers (200 Forains-Capellois, 538 ha) est à 18 km SSE d’Anet, 12 km à l’est de Dreux; hameau de Mérangle au SO.

Ouerre (750 Oréens, 1 273 ha dont 229 de bois), 12 km SE de Dreux, a un village étiré en fond de vallée du Livier, cours d’eau qui rejoint l’Eure à Charpont; sur le plateau, hameaux de Prémont au nord, de Fontaine-sous-Ouerre au NE; dolmens du Bois de la Brasée au nord. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (un quart).

Mézières-en-Drouais (1 100 Macériens, 840 ha), 7 km à l’est de Dreux, a son habitat divisé en deux villages: le chef-lieu au pied du coteau de droite de l’Eure, avec une église des 12e et 16e s. et le centre nautique du Pays Drouais au grand plan d’eau de Mézières-Écluzelle; et, sur le plateau à l’est, le gros hameau de Marsauceux, plus peuplé, où est un centre d’aide par le travail. Le finage est entièrement à l’est de l’Eure. La population est la même qu’en 1999; elle n’atteignait pas 750 hab. en 1975.

Un autre ensemble de communes est au centre du territoire intercommunal.

Luray (1 580 Luraysiens, 446 ha), juste au SE de Dreux, n’avait que 320 hab. en 1954, 600 en 1965 et a sensiblement progressé depuis, gagnant encore 350 hab. après 1999. L’habitat se concentre au nord du finage sur le plateau en limite de Dreux, sous le nom de Luat-Clairet, qui fut d’abord celui de la commune mais a été abandonné au profit de Luray en 1953. L’ancien habitat de Luray, à l’est dans la vallée de l’Eure inondable, a disparu, en partie sous les eaux du lac de Mézières; le finage s’étend au sud-ouest dans les champs.

Écluzelles (170 Écluzellois, 322 ha), 7 km SE de Dreux, est un petit village sur la rive droite de l’Eure dans son val, avec une extension au pied du coteau de gauche sur l’autre rive; un dolmen dit Pierre de Pucre émerge du grand plan d’eau partagé avec Mézières. Le finage s’étend sur le plateau à l’ouest, mais s’arrête à l’est au coteau droit.

Charpont (620 Charpontais, 712 ha dont 210 de bois), 10 km SE de Dreux, a son village du fond de la vallée de l’Eure des deux côtés de la rivière, parmi les étangs. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Villemeux-sur-Eure (1 670 Villemeusiens, 1 859 ha dont 354 de bois), 15 km SE de Dreux, se tient au pied du coteau gauche de l’Eure. L’habitat a gagné dans les vallons qui entament le coteau, ainsi qu’en face au pied du coteau de droite où est aussi le château de Renancourt; hameau du Mesnil Ponceau au nord en fond de vallée; église classée du 16e s. Le plateau à l’est est boisé; la commune est plus étendue à l’ouest. Villemeux était encore à 950 hab. en 1975 et a gagné 260 hab. depuis 1999; elle a un négoce de produits chimiques d’entretien (Reico, 45 sal.) et partage avec sa voisine du sud-ouest Boullay-Thierry un parc éolien du Chemin de Tuleras (6 Enercon, 12 MW, à l’allemand Enertrag).

Le Boullay-Mivoye (500 hab., 1 092 ha) est à 15 km SSE de Dreux. Le village est au sud du finage sur la N154; gros hameau de Fonville au NE. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (+39%).

Puiseux (140 hab., 522 ha), 13 km NE de Châteauneuf, a un seul habitat.

Marville-Moutiers-Brûlé (1 000 Marvillois, 2 024 ha dont 220 de bois), 9 km au sud de Dreux, a gagné 160 hab. depuis 1999; son village est au bord de la N154; gros hameaux de Blainville au nord, d’Imbermais à l’ouest, petit hameau de Vigny au sud. Le nom composé est antérieur à la Révolution.

Garnay (890 Garnetais, 1 413 ha dont 300 de bois) est 4 km au SO de Dreux. Elle n’avait encore que 360 hab. en 1968, a progressé ensuite mais elle a perdu 120 habitants après 1999. Le village est dans la vallée encaissée de la Blaise. À l’est, sur le plateau dont le rebord est boisé, s’étend la zone d’activités des Cinq Chênes le long de la N28 (D928), où sont les vastes installations de la société de traitement et conservation d’archives Locarchives (65 sal.); hameau de Chambléan au SE.

Tréon (1 430 Tréonnais, 1 093 ha) est à 8 km de Dreux dans la vallée de la Blaise au passage de la D928 (N28); elle n’avait que 630 hab. en 1975 et en a encore gagné 150 après 1999. Deux fermes sont symétriquement isolées sur le plateau en bout de finage, Solférino au NO, Bitréau au SE.

Aunay-sous-Crécy (640 Aunaisiens, 845 ha dont 199 de bois) est à 10 km SO de Dreux dans la vallée de la Blaise; stockage agricole du groupe Soufflet. Le finage ne s’étend qu’au sud de la vallée, sur le plateau traversé par la N28 et contenant le hameau de Masserville.

Crécy-Couvé (270 Cressois, 665 ha), 12 km SO de Dreux, s’orne de plusieurs monuments dont un bailliage et un hôpital du 18e s., un moulin, et partage le vieux pont protégé de la Bellassière avec Saulnières. Le village est sur le rebord du plateau dominant la rive gauche de la Blaise; au pied, la Machine rappelle l’existence d’une machine hydraulique installée en 1752 à la demande de la Pompadour, alors propriétaire du château de Crécy, pour élever l’eau au château agrandi et embelli, mais revendu dès 1757; le château, saisi en 1791 comme bien national puis vendu à un Américain, fut démoli par lui et servit de carrière de pierres.

Saulnières (720 Saulniérois, 1 065 ha), 14 km SO de Dreux, abrite un institut médico-éducatif de 65 places et a gagné 180 hab. depuis 1999 (un tiers). Le village s’étire sur le coteau gauche de la vallée de la Blaise; le finage s’étend vers le sud, où le hameau de Morvillette se tient sur la D928, et au nord autour du gros hameau des Bretonnières.

Fontaine-les-Ribouts (210 hab., 712 ha dont 135 de bois), 11 km NNE de Châteauneuf, est dans un méandre de la vallée encaissée de la Blaise; église du 15e s.; au nord, hameau de Boutry sur le plateau.

Châtaincourt (240 Châtaincourtois, 1 482 ha), 13 km à l’est de Brezolles, contient les hameaux de Neuville-les-Bois au SO, de Boutaincourt à l’est.

Garancières-en-Drouais (280 Garanciérois, 646 ha), 8 km SO de Dreux, a un simple village.

Allainville (140 Allainvillois, 528 ha), 5 km à l’ouest de Dreux, a un petit village sur la D4, complété par le hameau de Champseru à l’ouest, dans un finage étiré du NE au SO.

Louvilliers-en-Drouais (200 hab., 414 ha) est 7 km à l’ouest de Dreux; l’aqueduc de l’Avre passe au nord du finage, borné par la N12; un obélisque du 18e s. marque la limite des anciennes généralités de Paris et Alençon.

Vert-en-Drouais (1 100 Verdurocasses, 970 ha) est dans la vallée de l’Avre, 7 km au NO de Dreux. Le plateau au sud a vu proliférer l’habitat dans les hameaux boisés du Plessis sur Vert et du Luat sur Vert. La N12 fixe la limite sud de la commune, sauf à l’est et à l’exception d’un triangle où elle est flanquée de l’aire de repos de la Couette; l’aire jumelle du Bois Vert est côté nord; château et étang de Marsalin plus camping dans la plaine de l’Avre; services des eaux de la Sagep (45 sal.). La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Boissy-en-Drouais (220 Buxéens, 603 ha dont 120 de bois) est 9 km à l’ouest de Dreux; église du 12e s. refaite au 15e.

Un troisième ensemble de communes est à l’ouest du Drouais, avec Brezolles pour principal bourg sur le plateau, mais un peuplement plus dense dans la vallée de l’Avre.

Escorpain (250 Escorpinois, 942 ha dont 278 de bois) est à 12 km ENE de Brezolles au bord de la Pluche qui descend vers l’Avre; gros château au village (16e et 19e s.) qui fut aux Firmin-Didot et doté par eux d’une riche bibliothèque; hameau des Authieux au SE, de Romainvilliers au NO.

Dampierre-sur-Avre (760 hab., 1 827 ha dont 351 de bois), 12 km au NE de Brezolles au confluent de l’Avre et de la Meuvette, est la seule commune à déborder sur la rive gauche de l’Avre; église du 12e et du 16e s., dolmen de la Pierre de Badinville au SO. Le finage est très divisé par l’encaissement de l’Avre et de la Meuvette, qui confluent juste en amont du village. L’habitat se disperse, notamment dans les bois au sud et au sud-ouest du village (le Plessis de Dampierre); hameaux de Sotteville et de l’Éclache à l’ouest au-delà de la Meuvette, de Bois Renault tout au sud, au-delà de l’aqueduc de l’Avre qui traverse le finage. La partie nord de celui-ci, au-delà de l’Avre, est traversée par la N12 et la voie ferrée Paris-Cherbourg, et contient le gros hameau de Godeneval. La commune est limitrophe de l’Eure. Elle eut plus de 800 hab. avant 1850, est en croissance sensible depuis les 250 hab. de 1975; elle a gagné 140 hab. après 1999.

Prudemanche (260 Prudemanchois, 1 543 ha dont 210 de bois), 6 km NE de Brezolles, a gagné 60 hab. depuis 1999; hameaux de Marigny et Bois Fautray au nord, carrières au nord-ouest. L’aqueduc de l’Avre passe sur les Arcades de Marigny au nord.

Saint-Lubin-de-Cravant (60 Saint-Lubinois, 693 ha) est à 3 km au nord de Brezolles au fond de la vallée de la Meuvette.

Revercourt (24 hab., 553 ha) est un très petit village sur un promontoire dominant la vallée de la Meuvette; hameau et château d’Arbouville à l’ouest. L’aqueduc de l’Avre traverse la commune tout au nord et passe les arcades de Neuville à la traversée de la Meuvette.

Bérou-la-Mulotière (340 Béroutins, 1 320 ha dont 618 de bois), 8 km NNO de Brezolles, est un petit village dans la vallée de l’Avre avec une église classée du 16e s., riche en décors avec rocaille. L’habitat se suit en file vers le SO en montant sur le plateau vers les Maisons Neuves; château et haras de la Guillerie à la pointe NE au bord de l’Avre. Tout l’est du finage est sous le Bois des Brouillets.

Fessanvilliers-Mattanvilliers (180 Fessanvilliérois, 1 163 ha) est juste au NO de Brezolles et résulte d’une fusion de 1839. Fressanvilliers est au NE du finage, Mattanvilliers au SO, la Marmionnerie au centre sur la route (D939), avec silos. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999.

Rueil-la-Gadelière (520 Rueillois, 1 844 ha dont 383 de bois), 8 km NO de Brezolles près de l’Avre, est à l’origine du grand aqueduc de l’Avre qui passe par Dreux et va jusqu’en banlieue parisienne. Le nom était Rueil avant 1858, date à laquelle a été absorbée la commune de La Gadelière. Le château de la Gadelière au SE est des 12e, 16e et 17e s., avec colombier octogonal du 17e. L’habitat est assez dispersé, le principal étant celui des Vieilles Granges sur les basses collines de rive droite de l’Avre; plusieurs sources dans la vallée de l’Avre. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Montigny-sur-Avre (260 Montignois, 726 ha dont 125 de bois) est 6 km NO de Brezolles, juste à l’est de Rueil à la limite du département et fait exception. C’est la seule commune au sud de l’Avre à avoir préféré adhérer à la communauté de communes Normandie Sud Eure (Eure). Le village à un beau château classé des 17-18e s., à douves. Au nord, la limite de la commune joue avec le cours de l’Avre; château classé de Montuel (18e) avec chapelle au NO sur le coteau de l’Avre, hameau de Flouville à l’ouest.

Beauche (280 Beauchois, 1 660 ha dont 260 de bois), 9 km à l’ouest de Brezolles, compte de menus hameaux; forêt des Bois Verts au sud.

La Mancelière (190 Manceliériens, 550 ha dont 132 de bois) est à 10 km SO de Brezolles; le village est minuscule, avec un château; hameaux de Montmureau à l’est, l’Orée du Bois au NE, bois à l’ouest du finage; +50 hab. depuis 1999.

Les Châtelets (100 Châteliens, 992 ha), 7 km SO de Brezolles, ont leur village sur la Meuvette; château de la Barre avec parc au SO, hameau de Magny au NE.

Brezolles (1 840 Brézoliens, 1 423 ha), est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Dreux, 24 km à l’ouest de la ville, encore en Beauce mais près du Perche. Le village est au bord de la Meuvette, qui descend vers l’Avre, et a une église classée du 15e siècle; un collège public, maison de retraite, quelques commerces et ateliers, dont la Tôlerie industrielle de Brezolles (TIB, 100 sal.) et les constructions métalliques CMC (20 sal.). La commune a une population régulièrement croissante depuis le début du 20e siècle, où elle ne comptait encore que 820 hab.; elle a augmenté de 110 hab. depuis 1999. La bourgade fut le siège de la communauté de communes du Plateau de Brezolles, à présent intégrée dans le Pays de Dreux. L’ancien canton fait partie du nouveau canton de Saint-Lubin-des-Joncherets. La limite de ce territoire suit à peu près au nord la vallée de l’Avre, où elle longe le département de l’Eure. Le peuplement principal se trouve le long de cette vallée.

Crucey-Villages (480 Crucéens, 4 397 ha), juste au sud de Brezolles, est une commune nouvelle formée en 1972 par la réunion de Crucey (310 hab.), Mainterne (80) et Vitray-sous-Brézolles (90). Elle contient le parc animalier de Véranvilliers et les hameaux d’Angennes au sud, de la Plesse au SE, Mainterne à l’est, Vitray sous Brezolles au nord; châteaux de Marcouville avec parc et ferme, domaine du Boissard au nord, château de la Choltière au NO. Au sud, Crucey a hérité des pistes d’aviation de l’ancien grand camp américain de Crucey, occupant plus de 600 ha, en partie sur la commune de Maillebois au sud, où sont les principaux bâtiments. Une centrale photovoltaïque de 74 000 panneaux (60 MW) sur 150 ha y a été ouverte en 2012, en partie sur les pistes. La population est stable.

Laons (700 hab., 1 578 ha) est à 8 km à l’est de Brezolles en direction de Dreux; menuiserie métallique Ponelle (45 sal.). La commune a eu plus de 1 000 hab. vers 1820 mais s’est ensuite dépeuplée jusqu’à 430 hab. en 1968, avant de reprendre un peu.

Saint-Ange-et-Torçay (290 hab., 1 660 ha dont 240 de bois), 10 km au nord de Châteauneuf-en-Thymerais, a son finage traversé par la vallée sinueuse et encaissée de la Blaise; le tout petit village de Saint-Ange est dans la vallée; au sud sur le plateau, gros hameau-rue de Torçay, où est la mairie; hameau du Coudray au NO.

Maillebois (940 Mailleboisiens, 4 100 ha dont 618 de bois), à 10 km NO de Châteauneuf, est une commune du Thymerais, au bord de la Blaise. Le village a un gros château du 17e s., sur base des 15e-16e s., refait au 19e s.; son parc arboré et jardiné occupe 225 ha clos de murs et se visite. La commune s’est agrandie en 1972, passant de 300 à 1 100 hab., Maillebois fusionnant avec Blévy, Dampierre-sur-Blévy et Saint-Maixme-Hauterive; mais cette dernière a repris son indépendance en 1981. La nouvelle commune a très peu gagné depuis 1999. À l’ouest, sur la Blaise, le hameau de Dampierre sur Blévy a un étang de barrage d’une ancienne forge classée du 17e s.; au nord-ouest, l’ancien camp de Crucey empiète sur la commune. À l’est, le gros hameau de Blévy sur la Blaise a une église du 12e s. La belle ferme ancienne au Rouvray (16e-17e s.), au nord, à douves, jouxte le hameau de Chennevières. Quelques habitats se dispersent au sud, dont le hameau de Feuilleuse.

Saint-Maixme-Hauterive (430 hab. et 3 195 ha dont 1 097 de bois), 5 km à l’ouest de Châteauneuf-en-Thymerais, a gagné 70 hab. depuis 1999. Son finage englobe une partie de la forêt de Châteauneuf; le golf d’O s’y est installé; hameaux de Hauterive au sud à l’orée de la forêt, Chappe au SE, Brouvilliers à l’est, Saint-Vincent au NE dans les bois, Saint-Léonard au nord; château de Gland à l’est.

Le dernier ensemble de communes est au sud du Pays de Dreux, principalement en Thymerais.

Ardelles (200 Ardellois, 1 040 ha dont 120 de bois), 7 km SO de Châteauneuf sur la D928, a gagné 40 hab. depuis 1999; quelques bois au nord, petit hameau de Villeneuve au SE.

Favières (610 Faviérois, 1 269 ha), 7 km au sud de Châteauneuf, a un établissement de bienfaisance du Relais Eure-et-Loir (100 sal., collecte de textiles Emmaüs). La commune s’est accrue de 160 hab. depuis 1999 (+36%). Elle compte plusieurs lotissements arborés (Bois Billard, Bois du Moulin) à l’est du village, le hameau du Rouvray au SO. Au nord, se voient une vingtaine de pylônes du CNMO-TSR (Centre national de mise en œuvre des télécommunications spatiales et radio du Ministère de la Défense) dans un périmètre très surveillé installé en 1945.

Thimert-Gâtelles (1 280 Thimerois, 4 267 ha dont 288 de bois), juste au sud de Châteauneuf, résulte d’une fusion de 1972. Thimert a une menuiserie métallique (Futurol, 180 sal.), un supermarché Carrefour (45 sal.) et une église du 12e s. Thimert a gagné 350 hab. depuis 1999 (+38%); son village est tout près de Châteauneuf et lui est relié par le lotissement de Saint-Laurent. Vers l’ouest, le hameau de Tresneau est à l’orée de la forêt domaniale; au sud, hameaux de la Picotière et du Hanche. Gâtelles (410 hab.) est au SE, avec une autre église du 12e s. et les hameaux d’Affonville et du Mage.

Saint-Jean-de-Rebervilliers (250 Rebervillains, 1 103 ha dont 397 de bois) est à 4 km au nord de Châteauneuf. Le finage s’étend vers le nord-est du village; toute sa partie occidentale est sous la forêt de Châteauneuf; hameau de Ciloup au nord. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Saint-Sauveur-Marville (940 hab., 1 884 ha dont 283 de bois), 4 km NE de Châteauneuf, a gagné 180 hab. depuis 1999. Elle résulte d’une fusion de 1972, Marville-les-Bois étant à l’est et conservant 370 hab.; Saint-Sauveur a une église du 12e s. Le finage comprend deux autres gros hameaux, Levasville au nord, Bigeonnette au SO près de la Forêt de Châteauneuf et du château du Jaglu.

Le Boullay-les-Deux-Églises (270 hab., 1 382 ha dont 203 de bois) est à 9 km NE de Châteauneuf; gros hameau de Mondétour au nord, petit hameau de Paincuit à l’est; elle a gagné 50 hab. depuis 1999.

Le Boullay-Thierry (560 hab., 1 287 ha), 18 km SSE de Dreux, partage avec Villemeux le site de six éoliennes Enercon (14 MW) dit du Chemin du Tuleras (Enertrag); église du 13e s., château des 17e-18e s. et parc au village; hameau de Minières au sud; la N154 fixe la limite ouest du finage. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Ormoy (240 Ulméens, 904 ha dont 104 de bois), 22 km SE de Dreux, ne compte pour habitat qu’un seul village, augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Serazereux (550 hab., 1 558 ha), 17 km à l’est de Châteauneuf, a un atelier de plastiques (Visioplast, 20 sal.) et a été réfractaire à la vaste opération de fusion de communes réalisée autour de Tremblay, isolant en enclave Saint-Chéron-des-Champs. Elle a gagné 110 hab. depuis 1999. Son finage est traversé par la N154; hameaux de Bouconville à l’est, de Fadainville à l’ouest; au sud, le hameau du Péage jouxte la N154 et se partage avec l’enclave de Saint-Chéron-des-Champs.


Abondant

(2 430 Abondantais, 3 480 ha dont 2 200 de bois) est une commune d’Eure-et-Loir, 12 km au sud d’Anet, 8 km NE de Dreux, dans le Pays de Dreux. Son territoire englobe la plus grande partie de la forêt de Dreux. Il est traversé par l’aqueduc de l’Avre. Le village-rue de clairière originel a beaucoup grandi et s’est complété de pavillons épars dans les bois de la Coulée d’Abondant et au gros hameau de Brissard au SO. La commune a deux polissoirs classés au NO dans la forêt, un pavillon de chasse octogonal classé (1756), un château du 17e près du village; constructions électroniques CXR Anderson Jacobson (25 sal.), maison de retraite. La commune n’avait que 750 hab. en 1962; elle a gagné 540 hab. (+29%) depuis 1999.


Anet

(2 820 Anetais, 785 ha dont 298 de bois) est une petite ville d’Eure-et-Loir, 15 km au NNE de Dreux, sur la rive droite de l’Eure (Pays de Dreux). Ancienne place forte, elle est surtout connue pour son château renaissance, que Diane de Poitiers commanda à Philibert Delorme et qui fut inauguré en 1552, puis réaménagé au 17e siècle, assorti d’un canal particulier et de jardins par Le Nôtre, et passablement détérioré au début du 19e; il reçoit 32 000 visiteurs par an.

Le bourg est bien équipé, possède services et petites entreprises; Solabia fabrique des produits chimiques de base pour la pharmacie (Usines chimiques d’Ivry, 40 sal.); emballages métalliques légers Boudeville et Fontaine (20 sal.), antennes de téléphonie Itas (45 sal.); supermarché Leclerc (220 sal.). Anet a un collège public, un lycée professionnel agricole privé, une maison de retraite, un camping au bord du canal du château. L’habitat s’est étendu en pavillons vers le sud (le Clos d’Artémis) au pied du coteau que couronne la Forêt de Dreux, et en alternance avec des zones d’activités au nord-est, de part et d’autre de la N28 (D928). Le plateau au sud est entièrement boisé. La commune n’avait que 1 200 hab. en 1954 et sa population a crû jusqu’en 1990 mais reste très stable depuis.

Le nouveau canton d’Anet est égal à l’ancien plus la commune de Boutigny-Prouais: il a 25 communes, 24 900 hab., 28 885 ha. Ce territoire correspond à la partie nord-orientale de la communauté d’agglomération du Drouais, dite Pays de Dreux. Il s’avance en pointe entre les départements de l’Eure et des Yvelines et inclut au SO la grande forêt domaniale de Dreux. Il est bordé à l’ouest par la vallée de l’Eure et traversé par son affluent la Vesgre.


(2 010 Buxois, 2 260 ha dont 540 de bois) est une commune d’Eure-et-Loir dans le Pays de Dreux, 10 km SE d’Anet. Le village, sur le plateau, est sur le tracé de l’aqueduc de l’Avre; il a une église classée (13e-15e s.), conserve un sanctuaire gallo-romain classé (au cimetière) et a reçu un collège public. Bû, jadis Beu, dont le nom viendrait du buis, avait 700 hab. en 1962 et sa population a sensiblement augmenté depuis (+290 hab. après 1999). Un grand diverticule, au NO, est boisé (la Haute-Borne, les Bécrets); plusieurs petits hameaux sont au nord autour des Noblets.


Châteauneuf-en-Thymerais

(2 650 Castelneuviens, 407 ha dont 225 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Dreux, 18 km au SO de Dreux dans la CA Pays de Dreux. Au centre du petit pays de Thimerais, au contact de la Beauce et du Perche, la commune, peu étendue, n’a qu’une fraction de la grande forêt de Châteauneuf. Elle a reçu collège public, hôpital local et maison de retraite. Deux zones industrielles (la Grande Noue, la Pièce Saint-Arnoult) sont au nord du bourg; production de médicaments Ethypharm (310 sal., au fonds français Astorg), matériel de levage Octe (35 sal.), mécanique MTS (70 sal.), centre d’appels Européenne de Médias (25 sal.), La Poste (30 sal.). La population communale a crû lentement des années 1920 (1 200 hab.) à 1990 et s’est augmentée de 200 hab. après 1999.


Dreux

(31 600 Drouais, 2 427 ha) est une sous-préfecture d’Eure-et-Loir, 72 km OSO de Paris au nord de Chartres. Ancienne capitale des Durocasses, tribu du peuple Carnute, d’où elle tire son nom, elle fut une place forte, puis un domaine royal. Son centre conserve de belles maisons anciennes à colombage et un beffroi du 16e s, une église classée, et à la place de l’ancienne collégiale une chapelle royale édifiée au 19e s. (16 000 visiteurs par an). Il offre des musées d’art et histoire (Marcel Dessal, 8 000 visiteurs par an), du rétromobile, du vignoble drouais; haras, hippodrome de Flonville au nord.

Dreux s’est établie dans la vallée de la Blaise et sur les plateaux encaissants, juste avant le confluent avec l’Eure. Elle est reliée à Paris par la N12 et ceinte d’une rocade. Le finage n’atteint pas l’Eure à l’est; château de Comteville au NE sur le promontoire de confluence Blaise-Eure, avec parc de loisirs. La ville est fleurie (trois fleurs) et dispose d’un centre hospitalier public (490 lits médicaux, 850 en tout), sanatorium, clinique (35 sal., 35 lits), maison de retraite (Korian la Roseraie, 50 sal.); cinq collèges publics, un collège privé, deux lycées publics et un lycée privé, deux lycées professionnels publics et un privé.

L’agglomération s’est entourée de zones d’activité dans la vallée de la Blaise en aval, et sur le plateau au nord de la rocade. Au nord-est, celle-ci est équipée d’un gros échangeur à la rencontre des N12 et 28, dans le val de Blaise (Gué aux Ânes). Au nord, le plateau contient, outre la grande zone industrielle, l’aqueduc de l’Avre, le hameau de Flonville, le Bois Guyon et son circuit d’automobiles; au nord-ouest, les quartiers des Buissons et le grand Bois des Buissons dominant le cours de l’Avre, qui fixe la limite nord de la commune. Au sud, la rocade traverse Vernouillet, qui complète l’agglomération.

Dreux avait été un site choisi d’implantations industrielles dans la mouvance de la région parisienne, mais a subi de très sensibles replis depuis une vingtaine d’années, entraînant de lourds problèmes sociaux. Elle a compté deux usines Philips, l’une de tubes cathodiques, l’autre montant 2 millions de téléviseurs par an, chacune ayant pu atteindre 1 200 emplois; mais LG-Philips Displays (mi-coréenne mi-néerlandaise) a été fermée en 2006 après plusieurs vagues de licenciements. Il restait une usine EGP (Électronique grand public), orientée vers les écrans plats (600 000 unités en 2008) et limitée à 620 emplois; elle a subi des licenciements massifs et a fini par fermer en février 2010 après un essai de scop en autogestion pendant quelques jours. Cabléa ex-Renault (câblage), vendue à Labinal puis Valéo et descendue de 800 salariés à 350, a fini par fermer en 2003, puis Perfect Circle (pistons, groupe états-unien Dana, 400 sal.) en 2005; une usine de catalyseurs d’échappement Arvin Meritor de plus de 300 salariés, reprise en 2007 par le groupe Klarius (Rosi) a été fermée en 2008. La fabrique d’emballages plastiques Isobox (410 sal.) a été fermée en 2010 et celle de gants de protection en plastique Comasec n’a plus que 35 sal. après transfert de l’essentiel en Malaisie.

La santé a fait naître un pôle un peu plus solide avec Ipsen (médicaments, 550 sal. plus 65 dans la société d’informatique), groupe français à capitaux familiaux héritier des laboratoires Beaufour qui furent à Dreux un pionnier en 1960 et qui produit notamment le Tanakan et le Ginkor, ainsi que la firme britannique Norgine (160 sal.), plus les usines de Vernouillet. Des ateliers subsistent dans les emballages plastiques (Knauf, 100 sal.), la mécanique (AEDS Belzane, 65 sal.); en métallerie (Knauf Donn USG, 60 sal.), équipements d’emballage Synerlink (65 sal.); thé et café Dammann (150 sal.), viandes de boucherie Pichard (60 sal.).

Les services sont diversifiés mais morcelés: gestion immobilière Opac (110 sal.), réparation d’électronique Cordon (85 sal.), restauration collective Sodexo ( 60 sal.); distribution de gaz Gedia (55 sal.), nettoyage L’Entretien (55 sal.); travaux publics Eurovia (70 sal.); autobus Keolis (160 sal.), transports Translocauto (150 sal.); centre d’appel Phone-Marketing (600 sal.); hypermarchés Cora (220 sal.) et Leclerc (140 sal.), magasins Brico Dépôt (55 sal.) et plusieurs enseignes de moins de 50 sal.; La Poste (140 sal.), SNCF (50 sal.).

La ville compte trois zones urbaines sensibles, Bergeronnettes-Aubépines au nord-ouest, les Bâtes à l’ouest et, plus étendue, celle du Plateau Est, partagée avec Sainte-Gemme-Moronval et qui a reçu un statut de zone franche urbaine.

La commune a eu 6 000 hab. au début du 19e siècle, 9 500 à la fin, 16 000 en 1950; elle a doublé sa population de cette date à 1975, et culminé à 35 200 hab. en 1990, avant de baisser, perdant environ 600 hab. depuis 1999. L’unité urbaine Insee est donnée pour 49 100 hab. (6 communes), l’aire urbaine pour 60 300 hab. avec 27 communes dont 3 dans l’Eure (28 800 ha).

La communauté d’agglomération du Pays de Dreux a son siège à Dreux et rassemble 81 communes, 115 000 hab. L’arrondissement a 129 400 hab., 108 communes, 150 054 ha. Deux nouveaux cantons portent le nom de Dreux et portent sur 26 communes, 61 000 hab.


Ézy-sur-Eure

(3 720 Ézéens, 892 ha dont 335 de bois) est une commune du département de l’Eure dans l’agglomération du Pays de Dreux, 28 km ESE de la préfecture, face à Anet sur la rive gauche de l’Eure. On y a fabriqué des instruments de musique et des peignes, dont vient un musée du peigne. La ville a un collège public, plusieurs ateliers, dont Joly Plastics (casques de chantier et pièces pour automobiles, 60 sal., groupe Delta Plasturgy). Ézy a complété son nom en 1932; elle avait alors 1 850 hab.; elle est passée à 2 000 en 1968, 2 500 en 1983 et a gagné 590 hab. depuis 1999 (+19%).


Ivry-la-Bataille

(2 800 Ivryens, 776 ha) est une commune de l’Eure dans l’agglomération du Pays de Dreux, 15 km à l’est de Saint-André-de-l’Eure, dans la vallée de l’Eure à la limite du département. Le nom ancien fut Ebriaco, qui évoque les ifs. Le surnom actuel, adopté au 19e siècle, vient de la victoire d’Henri IV contre les Ligueurs, le 14 mars 1590. L’obélisque qui la commémore est au NO de la ville, mais sur le territoire d’Épieds. Ivry a des restes d’un château fort du 11e s. et d’une abbaye de la même époque, devenue filature et fabrique de peignes avant d’être ruinée. Le centre-ville est intéressant, avec des maisons anciennes; un Intermarché (40 sal.), câbles électriques IIS (Ivry Interconnect Services, 60 sal.). Ivry avait 1 000 hab. en 1900, 1 300 en 1955, et a crû depuis (+130 hab. après 1999).


Nonancourt

(2 410 Nonancourtois, 721 ha dont 145 de bois), est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement d’Évreux, 28 km au sud de la préfecture à laquelle elle est reliée par une route parfaitement rectiligne (N154). La ville est au bord de l’Avre en limite de la région, face à l’agglomération que forment Saint-Lubin-des-Joncherets et Saint-Rémy-sur-Avre en Eure-et-Loir, qui constituent ainsi avec Nonancourt une conurbation de quelque 10 000 habitants. Nonancourt en est toutefois le pilier le moins fort; ses principaux établissements sont un collège public, les transports Delaunay (180 sal.) et Gandon (25 sal.), quelques ateliers; un supermarché Carrefour (30 sal.). La commune avait entre 2 000 et 2 100 hab. de 1880 à 1910; sa population est descendue à moins de 1 700 hab. dans les années 1930 puis a trouvé une lente croissance; elle est restée étale depuis 1999. Nonancourt a choisi d’adhérer à la communauté d’agglomération du Pays de Dreux, en Eure-et-Loir et donc dans une autre région.

Trois communes de l’Eure peuvent être associées à Nonancourt, en raison de leur proximité et de leur adhésion à la même communauté eurélienne.

La Madeleine-de-Nonancourt (1 200 Madeleinois, 2 261 ha dont 625 de bois), 18 km SSO de Saint-André-de-l’Eure, jouxte Nonancourt au nord sur le plateau et dispose d’un grand finage. La N12 contourne l’agglomération par le nord et y croise la N154, qui passe entre les hameaux de Buray et la Maladrerie. Le nom de la Madeleine est d’ailleurs une altération de la maladrerie, désignant un ancien écart sanitaire de Nonancourt. Le finage comporte à l’est, de part et d’autre de la vallée sinueuse du Ruet, affluent de gauche de l’Avre, les gros hameaux de Fontaine et Merville et le bois de Merville. La commune complète les activités de Nonancourt avec les transports Vallée (220 et 40 sal.), les négoces de pharmacie (ABVie, 35 sal.) et de minerais et métaux Benteler (35 sal.). Sa population n’était que de 700 hab. dans la première moitié du 20e s., mais la croissance est arrêtée.

Saint-Georges-Motel (960 hab., 497 ha), plus à l’est à 14 km ENE de Nonancourt, est dans la vallée de l’Eure juste après le confluent de l’Avre; elle héberge l’association Marie-Hélène pour enfants polyhandicapés (110 sal.) dans un ancien préventorium. Nommée jadis Saint-Georges-sur-Eure, la commune a pris son nom actuel en 1895. Motel est un gros hameau au sud, assorti d’un vaste château du 17e en brique et pierre, au centre d’une pièce d’eau, avec un grand parc et une allée menant à un Temple de l’Amour, à l’est au bord de l’Eure. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Louye (240 Louyais, 520 ha dont 203 de bois), 11 km ENE de Nonancourt, a un château du 15e et du 18e s. entouré d’un beau parc; elle a 60 hab. de plus qu’en 1999. Contrairement aux précédentes, elle n’est pas limitrophe de l’Eure-et-Loir.


Saint-Lubin-des-Joncherets

(4 050 Lubinois, 1 446 ha dont 571 de bois) est à 14 km à l’ouest de Dreux dans la vallée de l’Avre, face à Nonancourt, dans la communauté du Pays de Dreux. L’habitat forme un ensemble compact de lotissements, tant sur le plateau que sur le versant et dans la plaine, avec un parc d’activités dans la plaine de l’Avre à l’est et les hameaux de la Poterie et de la Ferrette; de part et d’autre d’un vallon qu’emprunte l’aqueduc de l’Avre sur le plateau au sud. La ville s’orne d’un château du 17e s. avec un beau parc de la même époque et des platanes du 18e s. et a une église classée, en partie du 12e s.

Elle accueille le siège et une usine de pièces en caoutchouc et élastomères Sacred (Société d’application du caoutchouc des résines et dérivés, 180 sal.) plus quelques ateliers dont Saimap-Viennot (plastiques, 40 sal.), la verrerie Mouton Esmard (20 sal.); un hypermarché Leclerc (130 sal.), centre médical du Haut-Venay (Colisée, 55 sal.) avec maison de retraite (50 sal.). La population avait moins de 1 300 hab. en 1962, contre plus de 1 800 dans la seconde moitié du 19e siècle, puis sa population a augmenté jusqu’en 1990; mais elle a perdu 230 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Saint-Lubin-des-Joncherets correspond à peu près à l’addition des quatre anciens cantons de Brezolles, La Ferté-Vidame, Senonches et Châteauneuf-en-Thymerais: 47 communes, 33 200 hab., 86 382 ha.


Saint-Rémy-sur-Avre

(4 050 Rémois, 1 305 ha dont 301 de bois) est 10 km à l’ouest de Dreux au bord de l’Avre et sur la N12, dans la communauté du Pays de Dreux. Elle forme une agglomération avec sa voisine Saint-Lubin-des-Joncherets et, de l’autre côté de la rivière dans l’Eure, Nonancourt. Elle a une fabrique de médicaments Delpharm (230 sal.), un atelier d’emballages légers Capmétal (30 sal.). La commune avait 1 400 hab. en 1954 et sa population a augmenté ensuite assez vivement jusqu’en 1990; elle a gagné 430 habitants après 1999. Le vieux centre a une église classée du 15e s. à beau portail et, au-dessus sur un promontoire, une motte castrale dite Vieux Château. L’habitat est dense dans la plaine, que traversent la N12 et la voie ferrée de Cherbourg; des lotissements ont pris place sur le plateau au sud, entaillé par le vallon dissymétrique de la Peluche. Plus au sud, aqueduc de l’Avre et hameau de la Gâtine.


Tremblay-les-Villages

(2 340 Tremblaisiens, 6 331 ha dont 400 de bois) est une commune de l’Eure-et-Loir dans le Pays de Dreux, 19 km au sud de Dreux et 22 km au NNO de Chartres. Elle a un échangeur de la N154 à l’est du bourg. Tremblay avait déjà absorbé Landouville, au sud-est, en 1846; mais elle s’est surtout agrandie en 1972 en fusionnant avec Gironville-et-Neuville (310 hab.) au nord, Chêne-Chenu (400) à 5 km à l’ouest, Écublé (440) et au sud-ouest Theuvy-Achères (220), elle-même résultant d’une fusion de 1839, à l’est Saint-Chéron-des-Champs (180). La commune est ainsi passée de 440 à 1 000 hab. et a changé son nom de Tremblay-le-Vicomte en Tremblay-les-Villages. Ensuite la population a encore sensiblement augmenté; elle a gagné 480 hab. de plus après 1999 (+26%).

Toutefois, l’interposition de Sérazereux au sud-est, opposée à la fusion, a fait de Saint-Chéron une enclave, 7 km au SE de Tremblay, qui héberge un conditionnement de produits avicoles Cg Coq Île-de-France (40 sal.). Le finage compte les hameaux de Moreaulieu au NO, Gironville et Neuville la Mare au nord, Landouville et Achères au sud, le parc d’activités de la Vallée du Saule à l’est près d’un échangeur de la N154. Tremblay a perdu des emplois industriels; restent une fabrique de linge de maison (Ké France, 50 sal.), une entreprise de bâtiment (Alm, 25 sal.) et une de travaux publics (TP28, 40 sal.), nettoyage Plus de Temps (20 sal.); un théâtre de l’Aube; restes d’un château du 13e s.


Vernouillet

(12 650 Vernolitains, 1 211 ha) est une commune d’Eure-et-Loir juste au SO de Dreux (Pays de Dreux) dont elle est la principale banlieue. Le nom est en rapport avec les aulnes.

Elle a des cliniques cardiologique et néphrologique Capio (70 et 40 sal., 85 lits), deux collèges publics, un gros institut médico-éducatif de 130 places et un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (Themis, 60 sal.).

Vernouillet a tout un ensemble d’industries, notamment en pharmacie avec les laboratoires Sophartex (Synerlab, 300 sal.), Leo (370 sal., seringues d’anticoagulant Innohep remplies, à un groupe danois) et Bailly (Creat, 120 sal.). La métallurgie et la mécanique sont représentées par le groupe Kone (Konecranes, 100 sal.), les machines pour l’agro-alimentaire ESI (Europ Service Industrie, 60 sal.), les appareils de mesure et contrôle Meas (70 sal.). Dans les services et commerces se signalent des magasins Hyper U (130 sal.), Leroy-Merlin (110 sal.), le nettoyage L’Entretien (75 sal.). Une trentaine d’entreprises ont de 20 à 50 emplois.

Le finage est traversé en son milieu par la vallée de la Blaise, sur la rive droite de laquelle est la mairie, mais la vallée est peu habitée. La grande rocade de Dreux traverse tout le finage, encadrant à l’est la zone d’activités de la Brosse et le lotissement de pavillons des Vauvettes. Le plateau à l’ouest porte les habitats des Corvées, de la Croix Giboreau, de l’Arche de la Borne et de la Tabellionne, et plus loin la zone industrielle des Corvées. Le hameau de Bois le Roi reste à part, à la limite SO du finage, comme celui de Nuisement tout à l’est. D’autres activités sont sur le plateau au SE (les Cent Cinquante Arpents), avec l’aérodrome de Dreux-Vernouillet (LFON), qui a une piste en herbe de 720 m et un aéroclub.

Vernouillet a deux zones urbaines sensibles, la cité de la Tabellionne à l’ouest et les Vauvettes au sud. Elle n’avait que 600 hab. au début du 20e siècle, 880 en 1936, 1 100 en 1954. Puis sa population a rapidement augmenté, dépassant les 10 000 hab. dès 1982 et ralentissant ensuite (+ 930 hab. depuis 1999).