Communauté d’agglomération Val de Garonne Agglomération

Garonne (Val de) Agglomération

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intercommunalité du Lot-et-Garonne à l’ouest, siégeant à Marmande; 43 communes, 60 000 hab., 67 000 ha. Outre Marmande, Clairac, Tonneins et Sainte-Bazeille dépassent 2 000 hab.; vins rouges d’appellation des côtes-du-Marmandais (AOC de 1990, 2 000 ha).

Beaupuy (1 70 Bellipodiens, 817 ha dont 92 de vignes), juste au NNO de Marmande, disperse ses maisons sur le plateau, où passe la D708, et au pied du coteau de Garonne; grand étang de gravière au sud; coopérative vinicole; déchets Urbaser (35 sal., au groupe chinois CNTY depuis 2016). La population a augmenté de 650 hab. depuis 1999 (+60%).

Escassefort (600 Escassefortais, 1 392 ha), 10 km au NNE de Marmande, est sur une route de crête dans les collines; deux établissements pour handicapés, +40 hab. depuis 1999. La Gupie limite le finage au nord.

Saint-Avit (170 Saint-Avitois, 895 ha), 12 km NNE de Marmande, est un très petit village dans les collines au nord de la Gupie.

Caubon-Saint-Sauveur (260 Caubonnais, 1 134 ha dont 204 de bois), 14 km au nord de Marmande, est traversée par la vallée du Caubon, qu’emprunte la D708. Le petit village est sur le versant de rive droite; au SE, deux étangs flanquent le château Veyran. Le nom était Saint-Sauveur avant 1824.

Mauvezin-sur-Gupie (600 Mauvezinois, 1 560 ha), 7 km au nord de Marmande, a retrouvé en 2003 une indépendance qu’elle avait perdue en 1972 en fusionnant avec Marmande; musée-exposition des conserves gourmandes; meubles Apiha (25 sal.); +170 hab. depuis 1999 (+38%). La commune, traversée au sud par la Gupie, et bordée à l’ouest par le Caubon; les deux confluent à l’angle SO du finage; elle n’a pas de vrai village. Sur Gupie a été ajouté en 1899.

Castelnau-sur-Gupie (920 Castelnaudais de Gupie, 1 523 ha dont 421 de bois), 8 km NNO de Marmande, a son village sur le versant droit de la Gupie, exposé au sud. Le finage s’étire vers le nord, où il atteint la limite de la Gironde. Il a une petite extension au sud de la Gupie où se tient le hameau des Faures, au passage de la D708; celle-ci suit au nord la vallée du Caubon, qui fixe la limite orientale du finage. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). Sur Gupie a été ajouté au nom en 1891.

Lagupie (760 Gupiais, 869 ha dont 223 de bois), 10 km NO de Marmande est sur la rive droite de la Gupie. Le village est dans le val de Garonne, le finage monte sur les collines et atteint au nord la limite départementale. La population a augmenté de 260 hab. depuis 1999 (+52%).

Saint-Martin-Petit (580 Petit-Martinois, 639 ha), 12 km NO de Marmande, est à la limite de la Gironde. Le village est au pied du coteau droit du val de la Garonne. Le finage atteint au sud la D813 (N113) et la voie ferrée, mais non le fleuve; +210 hab. depuis 1999 (+57%)

Jusix (130 Jusiquais, 750 ha), 12 km ONO de Marmande, occupe un lobe de méandre de la Garonne dans la plaine de rive droite, en limite de département.

Couthures-sur-Garonne (350 Couthurains, 698 ha), 10 km à l’ouest de Marmande, a son village sur la rive gauche de la Garonne, proche du pont de la D3. Le finage occupe un lobe de méandre juste en amont de celui de Juzix mais sur l’autre rive. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Meilhan-sur-Garonne (1 420 Meilhanais, 2 862 ha dont 247 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, 17 km à l’ouest de Marmande, à la limite de la Gironde. Le bourg est sur la rive gauche de la Garonne, sur un bas promontoire de confluence d’un vallon local au bord de la terrasse; le canal latéral longe la Garonne et le bourg (halte nautique). Le finage s’étend sur la terrasse, que traverse au sud l’A62 (sans accès). Vers l’est, il contient une fraction de la plaine. La commune abrite un atelier de charpentes (ACM, 25 sal.) et un établissement d’enseignement privé non confessionnel avec internat de 150 élèves et à recrutement international (école de Tersac, 45 sal.), créé en 1967. Sa population a diminué lentement depuis les 2 500 hab. du milieu du 19e siècle, puis s’est stabilisée depuis 1920.

Saint-Sauveur-de-Meilhan (340 Salvatoriens, 703 ha), 19 km OSO de Marmande au SO de Meilhan, a un très étroit finage le long du Lisos, dont le cours fixe la limite départementale; +90 hab. depuis 1999 (+36%).

Cocumont (1 120 Cocumontais, 2 544 ha dont 511 de bois), 17 km SO de Marmande au sud de Meilhan, est un haut lieu du Queyran, siège d’une cave coopérative des côtes-du-marmandais (50 sal.) et première commune viticole du département avec 568 ha de vignes, avant Buzet; +210 hab. depuis 1999. Le village se tient sur un sommet de la plus ancienne terrasse de la Garonne dans les collines; son nom est un redoublement entre cuc et mont, qui ont le même sens. Le finage s’étend en partie au nord sur la terrasse principale, traversée par l’A62 qui y a une double aire de repos au nom de Cocumont. Au SE dans les collines au-delà de la vallée du Sérac se tient en hauteur le village de Gouts. La commune a plusieurs églises du 12e s., dont celle de Gouts; elle est limitrophe de la Gironde.

Marcellus (880 Marcellusiens, 1 177 ha), 8 km OSO de Marmande, a son village sur la terrasse de la Garonne, et un château du 18e s. au bord de son talus, juste au-dessus du canal latéral. Le finage contient une partie de la basse plaine, mais n’atteint qu’en pointe la rive gauche du fleuve. L’A62 passe tout au sud. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999.

Gaujac (270 Gaujacais, 733 ha), 5 km OSO de Marmande, est un petit village de plaine juste en aval du confluent de l’Avance et du Sérac. Le finage s’étire le long de la Garonne côté sud; traces et motte de l’ancien château fort de Lassale au nord du village, gros château de Cantecort (18e-19e) au NO non loin de l’embouchure de l’Avance; fabrique d’emballage de bois Père (90 sal.); +40 hab. depuis 1999.

Montpouillan (800 Montpouillanais, 1 207 ha dont 204 de bois), 7 km SO de Marmande, est sur la terrasse au sud de Gaujac; partie de la basse plaine au nord du canal latéral, avec étang de gravière. L’A62 traverse le finage au sud; nombreuses serres. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+40%).

Samazan (890 Samazanais, 1 725 ha dont 215 de bois), 10 km SSO de Marmande, se partage entre la terrasse de la Garonne et la large vallée de l’Avance qui la traverse à l’est. Le village, doublé d’un quartier de lotissement, est sur la terrasse, juste au sud de l’A62, qui dispose dans la vallée d’un grand échangeur avec la D933 (péage); celui-ci a fixé la plate-forme logistique Lisa-Vert de la coopérative Terres du Sud. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999.

Fourques-sur-Garonne (1 340 Fourquais, 1 396 ha dont 200 de bois), 8 km au sud de Marmande, a son centre villageois sur le rebord de la terrasse dominant le canal latéral, et un site plus ancien un peu à l’est, dit Vieille Église; mais son habitat a proliféré vers l’ouest et tout le long de la D933, notamment au Pont des Sables où elle croise le canal. Le finage, amputé au sud du territoire de Sainte-Marthe en 1847, est borné à l’ouest par le cours de l’Avance; au nord, il comprend une large part de basse plaine bordée à l’est par la Garonne et accueillant un aérodrome pour ULM (LF4751, piste en herbe de 500 m, aéroclub et école de pilotage); mécanique SID (35 sal.), déménagements AMDT (30 sal.), négoce d’habillement Coline (45 sal.). La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. La mention sur Garonne a été ajoutée en 1919.

Caumont-sur-Garonne (720 hab., 1 161 ha dont 360 de bois), 11 km SSE de Marmande, est également sur le rebord de la terrasse, mais dans un site accidenté par la trace d’un ancien cours du fleuve, isolant une butte qui porta l’ancien village; le nouveau, au plan régulier, est dans le petit couloir. Au NE, le finage contient une part de la basse plaine dans une courbe de la Garonne, avec le hameau de Varennes; au sud, au-delà de l’A62, Caumont contient 230 ha de la forêt du Mas-d’Agenais; constructions Chevanne (35 sal.). La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+29%).

Le Mas-d’Agenais (1 530 Massais, 2 118 ha dont 956 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, à 15 km SSE de Marmande sur la rive gauche de la Garonne, que longe le canal latéral. Le village ancien se tasse en rond sur le rebord de la terrasse; un collège public; collégiale classée (12e), halle au blé, lavoir, pont sur la Garonne, port de plaisance avec halte nautique. L’A62, au sud, offre une aire de service. Une ample forêt se déploie au-delà, débordant sur Calonges et Caumont (1 400 ha au total). La population a chuté du milieu du 19e s., où elle dépassait 2 000 hab., aux années 1930 (1 250 hab.); elle a connu un mieux ensuite jusqu’en 1968, puis un nouveau creux (1 200 en 1982) avant de remonter un peu (+170 hab. depuis 1999).

Calonges (650 Calongeais, 1 599 ha dont 331 de bois), 20 km SSE de Marmande, est sur la terrasse au sud de la Garonne. Le finage touche au canal latéral au NE mais n’atteint pas la Garonne. L’A62 passe près du village; forêt du Mas-d’Agenais au SO; +120 hab. depuis 1999.

Lagruère (350 Lagruériens, 986 ha), 18 km SE de Marmande, juste à l’est du Mas-d’Agenais, est au bord de la Garonne et du canal latéral, au confluent de l’Ourbise. L’essentiel de l’habitat est sur le rebord de la terrasse à l’est, tandis que la majeure partie du finage est dans la basse plaine, dans une large courbe de la Garonne, avec étangs de gravières et vergers.

Villeton (480 Villetonnais, 1 024 ha), face à Tonneins, n’a pas de village; la plus forte densité de maisons est au SO, aux abords du canal latéral, ici éloigné de la Garonne, et du pont de la D120 (mairie à Lacassore). La Garonne borde le finage à l’est; au nord dans la plaine, réserve naturelle de l’étang de la Mazère. La population a diminué de 60 hab. depuis 1999.

Les autres communes de Val de Garonne Agglomération sont au nord de la Garonne. Saint-Pardoux-du-Breuil (640 hab., 730 ha), 4 km SE de Marmande, est dans la plaine de rive droite de la Garonne, à la porte de Marmande sur la N113 (D813). Le finage en équerre comprend une partie le long de la Garonne, un peu vide, une autre vers l’est plus habitée, avec serres et vergers, traversée par la voie ferrée. La commune à été unie à Longueville de 1840 à 1872.

Longueville (370 Longuevillois, 479 ha), 7 km SE de Marmande, aligne ses maisons aux abords de la N113, que longe à distance la voie ferrée; +100 hab. depuis 1999 (+37%).

Fauguerolles (800 Fauguerollais, 693 ha), 10 km au SE de Marmande, relaie Longueville avec plus d’intensité, un habitat éparpillé sur l’axe de circulation et de nombreuses serres; centre d’appel Coaxis (20 sal.). La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999 (+37%).

Taillebourg (75 hab., 711 ha), 9 km SSE de Marmande, étire son finage sur 6 km au long de la rive droite de la Garonne mais n’a qu’un minuscule village.

Sénestis (210 Sénestissois, 1 131 ha dont 222 de bois), 14 km SE de Marmande, n’a pas un plus grand centre, mais davantage d’habitations; le finage est dans une grade courbe du fleuve face au Mas-d’Agenais et au sud de fauguerolles, qu’il sépare du fleuve.

Fauillet (860 Fauilletais, 1 425 ha), 5 km NNO de Tonneins, est sur la rive gauche du Tolzac au passage de la D813 et de la voie ferrée; fabriques de matériel de levage JLG (100 sal.) et ATN (50 sal., nacelles), location et installation de matériel de chantier Accès (25 sal.) et Mediaco (170 sal.); raccords hydrauliques Veraflex (25 sal.); maçonnerie CIR (70 sal.), espaces verts Baratet (20 sal.); travaux publics Cuendet (25 sal.); +50 hab. depuis 1999. La commune avait été réunie à Tonneins entre 1972 et 1987, mais a voulu reprendre son indépendance. Son finage contient au sud le confluent du Tolzac et de la Garonne; au nord, il atteint les premières collines.

Varès (670 Varésiens, 1 679 ha dont 232 de bois), 6 km NNE de Tonneins, est dans la vallée du Tolzac, au pied du versant sud; le hameau de Villottes est au pied du versant d’en face au NO de la commune. Le finage s’étend vers le NE, mi-partie sur la rive gauche du Tolzac, où est le hameau du Vieux Varès, mi-partie dans les collines au nord, couronnées par des bois et abritant le lac collinaire de Parot (10 ha). La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Grateloup-Saint-Gayrand (440 Grateloupais, 2 067 ha dont 315 de bois), 9 km NE de Tonneins, est une commune des collines; le village de Grateloup y est perché au-dessus de la vallée du Rose, affluent de la Torgue, qui contient un lac collinaire de 17 ha et le château de Lagarde. Saint-Gayrand, commune absorbée en 1972, n’est plus qu’un lieu-dit sur un sommet au sud; son nom a pourtant été ajouté à celui de Grateloup en 2002 seulement. Le finage est limité au sud par le cours de la Torgue, au nord par celui du Tolzac; écomusée de l’abeille à Sablé au bord du Tolzac.

Lafitte-sur-Lot (850 hab., 1 599 ha), 16 km ESE de Tonneins, est la commune la plus orientale de l’agglomération, au-delà de Tonneins et Clairac, et la seule au sud du Lot. La D666 rase le village, dans un paysage de plaine à serres et vergers. Au NE, sur la rive gauche du Lot, le hameau de Rousanes bénéficie du pont de la D911; à l’extrémité du finage au NE à une courbe du Lot, ferme et musée du pruneau au Gabach avec un grand verger. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999. La mention sur Lot est de 1919.

Sept communes sont à l’est de Marmande.

Gontaud-de-Nogaret (1 720 Gontaudais, 2 951 ha dont 257 de bois), 12 km au SE de Marmande, 8 km NNO de Tonneins sur la rive gauche de la Canaule, a les restes d’un château fort (15e s.), des maisons anciennes et de belles halles. Le finage est de collines à l’est et au nord, de plaine au sud-ouest, avec de nombreuses serres en plaine. Plusieurs châteaux, dont au nord Laubès (17e), Escages (17e), Lafitte à Saint-Pierre (18e), au NO Daumenjous (18e). La commune a intégré en 1965 celle de Saint-Pierre-de-Nogaret, dont le village était juste de l’autre côté de la Canaule, passant ainsi de 960 à plus de 1 500 hab. et complétant l’ancien nom de Gontaud; elle a crû de 140 hab. depuis 1999.

Agmé (110 Agméens, 501 ha), 17 km à l’est de Marmande au nord de Gontaud, se perche sur une colline dominant la vallée de la Canaule; une colline voisine nommée l’Église correspond à un ancien site.

Saint-Barthélemy-d’Agenais (520 Barthéleméens, 1 528 ha dont 140 de bois), 18 km ENE de Marmande, est un village des basses collines, au passage de la D124. D’Agenais a été ajouté au nom en 1919.

Puymiclan (660 Puymiclanais, 2 574 ha dont 155 de bois), 13 km ENE de Marmande, est sur un promontoire dominant la vallée du Trec, à un carrefour; +80 hab. depuis 1999. Au NO, quelques restes de l’ancien village de Saint-Étienne-de-Londres; Londres a été réunie à Puymiclan en 1839.

Seyches (1 090 Seychois, 2 469 ha dont 280 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au NE de Marmande, sur la D933 dans la vallée du Manet; commerce et artisanat sont limités, mais l’agriculture bien structurée et la population a augmenté de 170 hab. depuis 1999. Au SO, bois des Rivailles et traces d’un ancien village de Saint-Laurent.

Virazeil (1 760 Virazeillais, 1 987 ha dont 145 de bois), 6 km à l’est de Marmande dans les collines, a un château du 16e s. au SE, et une fabrique de conserves de fruits et confiseries (Georgelin, 170 sal.); négoces de crèmerie DDS (40 sal.), de matériel agricole Tonon (25 sal.). Elle a reçu dans la plaine le golf et l’aérodrome de Marmande (LFDZ, piste revêtue de 1 200 m, piste en herbe de 780 m). Sa population augmente depuis les 980 hab. de 1954 et a gagné 120 hab. après 1999. La D933 traverse le finage et l’habitat a proliféré alentour, au pied des collines. Au NE, restes d’une ancien village de Sainte-Abondance. Le Trec limite le finage au SE.

Birac-sur-Trec (870 Biracais, 1 434 ha), 9 km ESE de Marmande, et bordée au nord par le cours du Trec et partagée entre plaine et collines; très nombreuses serres dans la plaine; château fort du 16e s. à l’est; négoce de fruits et légumes Fruidor (25 sal.); +180 hab. depuis 1999 (+26%). Le nom était seulement Birac jusqu’en 1920.


Clairac

(2 850 Clairacais, 3 378 ha dont 223 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne à 40 km NO d’Agen sur la rive droite du Lot, 10 km au SE de Tonneins dans le Val de Garonne Agglomération. Elle possède sur la rive gauche un petit faubourg (Longueville). Le finage s’étend au nord sur les fortes collines, jusqu’à la vallée de la Torgue; au NE, hameau de Marsac au pied du coteau du Lot, haut de 145 m. Clairac fut le lieu de la première introduction du tabac par Nicot en 1620, et à l’origine du séchage des prunes au soleil (17e s., par une abbaye bénédictine), puis de la prune d’ente. Elle fut une ville huguenote et marchande prospère au 17e s. La prune et le tabac restent ses spécialités, avec les légumes (coopérative, nombreuses serres). On y flatte l’accueil touristique: artisanat d’art, musée ethnographique, musée de poupées anciennes, musée de trains miniatures et parc d’attraction de l’abbaye, avec musée d’automates retraçant la vie monastique médiévale (70 000 visiteurs par an). Institution pour enfants, lycée professionnel public.

Clairac est le siège de la grosse coopérative Terres du Sud (11 000 adhérents, 1 100 salariés), qui rayonne sur les départements de la Dordogne, de la Gironde et surtout du Lot-et-Garonne (céréales, produits animaux, agrifournitures), et emploie 80 personnes sur place; constructions métalliques Barre (30 sal.); négoce de matériel agricole Delta Sud (30 sal.). Sa population se maintenait depuis les années 1920; elle a gagné 200 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 5 000 hab. au début du 19e siècle.


Marmande

(18 280 Marmandais, 6 086 ha dont 268 de vignes) est une sous-préfecture du Lot-et-Garonne à 58 km NO d’Agen, sur la rive droite de la Garonne. Le nom désignait à l’origine une maison forte. D’origine romaine, dotée de franchises au Moyen Âge, la ville a servi de tête de navigation sur la Garonne, très active aux 14e-15e s.; un musée d’histoire locale évoque ce passé. La ville a un hôpital public de 200 lits, hôpital privé, cliniques (80 lits) et centre de rééducation, deux collèges et un lycée polyvalent publics, deux lycées et un collège privés; hypermarchés Leclerc (240 sal.), magasins Casino (65 sal.), Carrefour (65 sal.), Orion (Tridome, bricolage, 40 sal.), Conforama (35 sal.). Elle est fleurie (trois fleurs) et a conservé de beaux quais, quatre tours-portes de ville et quelques maisons à colombage et encorbellements; spectacles Margo (40 sal.), festival annuel de musique classique; aérodrome (LFDM, piste bitumée de 1 200 m, gazonnée de 780 m, avec aéroclub) et golf à l’est de la ville, du côté de Virazeil.

La vieille ville s’inscrit dans un demi-cercle ceint de boulevards. Le principal axe de circulation (D813 ex-N113 et voie ferrée Bordeaux-Toulouse) traverse la ville au sud, rive droite. La D933 (ex-N133) contourne la ville par le nord et l’ouest; deux ponts routiers sur la Garonne, un ferroviaire (vers Nérac). Un méandre de la Garonne laisse devant la ville le grand parc de la Filhole, avec équipements de sports. Au nord, le coteau de Garonne est viticole et le finage s’étend au-delà, dans les collines où l’habitat s’éparpille. Au sud, Marmande possède une part de la plaine de rive gauche, dont le hameau de Coussan, et pousse une queue vers le SO jusqu’au canal latéral le long de la D933.

L’éventail d’activités est assez large. Elles sont nombreuses en agro-alimentaire: serres (dont une installation de 150 000 m2 pour les tomates), expédition de fruits (marché de gros et au cadran) avec plusieurs sociétés de négoce de fruits et légumes comme Rougeline (Odilis, 55 sal.), Ortolan (40 sal.), Aquitaine Distribution Fruits (25 sal.) ainsi que des usines de transformation comme Dalfour (110 sal.) et la fabrique de jus de fruits et légumes Les Jus de Marmande (55 sal., ex-Pampryl passé à la coopérative Terres du Sud); boulangerie Le Fournil Gascon (50 sal.); négoces d’aliments du bétail et céréales SDA (85 sal.), de matériaux Wendel (65 sal.), BMSO (25 sal.), Dufau (20 sal.); transports Trzit (50 sal.).

La principale usine est toutefois de construction aéronautique: Creuzet (930 sal.) est présent depuis 1934, et spécialisé dans l’aéronautique depuis 1950. Dans d’autres domaines, verrerie Veraqui (groupe Pilkington, 70 sal.), mécanique Auriol (35 sal.); la scierie Espiet, premier moulurier de France, a été reprise par le groupe Gascogne Bois-Escobois (65 sal.); scierie Minin (45 sal.); maçonneries Arici (75 sal.), Batiplus (35 sal.), isolation Isoweck (25 sal.), nettoyage Espace Nettoyage (90 sal.), garages.

La commune avait environ 10 000 hab. autour de 1900; elle est passée à 13 500 en 1962 et poursuit sa progression (+180 hab. depuis 1999). L’aire urbaine aurait 36 300 hab. (22 communes), l’unité urbaine 29 800 (11 communes); Marmande anime la communauté d’agglomération du Val de Garonne Agglomération, la plus grande du département, associant 31 communes (46 300 hab.). L’arrondissement de Marmande, limitrophe de la Gironde et de la Dordogne, couvre le NO du département et compte 83 700 hab., 98 communes. Deux nouveaux cantons portent le nom de Marmande, le premier associant 9 communes à une fraction de la ville (9 300 hab.), le second 10 autres communes au reste de la ville (8 500 hab.).


Sainte-Bazeille

(3 290 Bazeillais, 2 067 ha dont 219 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne à 6 km NO de Marmande, sur la terrasse de rive droite de la Garonne, membre de l’agglomération du Val de Garonne Agglomération; musée d’archéologie, maison familiale rurale; matériel de cuisson Brouillon (30 sal.), génie thermique Rigo (20 sa.); supermarché U (35 sal.), négoce de matériel agricole SASO (20 sal.), transports Bentéjac (25 sal.). La D813 et la voie ferrée traversent la bourgade. Nombreuses serres et, à l’est, château de Lalanne (19e sur un site du 18e) avec un grand parc. Le finage comprend au sud une large fraction de la basse plaine; il monte au NE sur le relief. La population a retrouvé son ancien niveau du début du 19e siècle, après être passée par un minimum de 1 800 hab. au milieu du 20e siècle, et a gagné 490 hab. depuis 1999.


Tonneins

(9 330 Tonneinquais, 3 478 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne dans l’arrondissement de Marmande, à 18 km SE, et dans l’agglomération Val de Garonne Agglomération. C’est une ancienne place huguenote au bord de la Garonne sur la rive droite, au passage de la voie ferrée et de la N113. Elle dispose de nombreux équipements: musée de l’automobile miniature; musée-exposition de la batellerie A Garonna; établissements pour handicapés et paralysés (centre d’aide par le travail), institution pour enfants, centre de rééducation, hôpital local (20 lits), ehpad du Lac (20 sal.), collèges privé et public, lycée professionnel agricole et même une Confrérie du jambon. La ville se veut aussi «station verte de vacances». Le finage s’étend largement dans la plaine de la Garonne au nord-ouest où il atteint le cours du Tolzac, au sud où la plaine se termine en pointe à l’amont, sur les collines à l’est; hameaux d’Ayet à l’extrême sud sur la D813, d’Unet au SE au bord de la voie ferrée. Les principales entreprises sont au NO, en partie sur le territoire de Fauillet (zones d’activités de Suriray).

Parmi les entreprises, dominent l’industrie du bois avec les portes Righini (180 sal.), les charpentes Sacba (90 sal.) et Boalia (30 sal.), la menuiserie Siba (50 sal.); mécanique de la Quelle (35 sal.), usine chimique Euticals (45sal.); constructions Sichabitat (50 sal.), SIC (35 sal.) et SCTMOBC (25 sal.), plomberie Badie (40 sal.); négoce de tabac Traditab (25 sal.), location de matériel de levage Accès (20 sal.); hypermarché Leclerc (180 et 60 sal., Intermarché (40 sal.); élevages de volailles AFR (40 sal.), Corlay (30 sal.); transports Arnaud (25 sal.). La manufacture de tabacs de la Seita y a employé jusqu’à 600 personnes avant d’être arrêtée fin 1998 et définitivement fermée en janvier 2005. Le groupe coopératif Terres du Sud est un fournisseur de matériel agricole et d’irrigation. La population a connu un creux à 6 200 hab. vers 1910, un pic à 10 000 vers 1980; elle a perdu 110 hab. depuis 1999. Un nouveau canton porte le nom de Tonneins (13 communes, 17 700 hab.).