Territoire Pays d’Aix

Aix (Pays d’)

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subdivision de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence comportant 36 communes et 394 000 hab. sur 133 334 ha. Aix-en-Provence (siège), Bouc-Bel-Air, Cabriès, Châteauneuf-le-Rouge, Coudoux, Éguilles, Fuveau, Gardanne, Gréasque, Jouques, Lambesc, Meyrargues, Meyreuil, Mimet, Les Pennes-Mirabeau, Pertuis (Vaucluse), Peynier, Peyrolles-en-Provence, Le Puy-Sainte-Réparade, Rognes, La Roque-d’Anthéron, Rousset, Saint-Cannat, Simiane-Collongue, Le Tholonet, Trets, Venelles, Ventabren, Vitrolles dépassent 2 000 hab.

Beaurecueil (650 Beaurecuens, 986 ha dont 330 de bois) est à 9 km à l’est d’Aix et en contrebas du synclinal perché du Cengle. La population était tombée de 380 hab. en 1872 à 110 en 1936, et croît depuis (+70 hab. après 1999). La petite commune contient au nord la réserve naturelle de la Sainte-Victoire, le château et le champ de tir de Roques-Hautes. L’ancienne commune de Roques-Hautes a été absorbée en 1827 et le site est devenu un parc départemental, étendu sur 650 ha et où ont été trouvés des œufs de dinosaures.

Puyloubier (1 890 Puyloubiens, 4 085 ha dont 1 300 de bois) est à 21 km à l’est d’Aix-en-Provence. Outre son château médiéval ruiné et ses fontaines, elle s’orne du château du Général, un peu à l’est, qui abrite depuis 1953 les retraités de la Légion étrangère, valides et invalides, et un musée d’uniformes; il cultive aussi 40 ha de vignes, dispose de plusieurs ateliers et d’un élevage de volailles. Le finage va jusqu’à la crête de la Sainte-Victoire au nord, et s’arrête à celle du Cengle à l’ouest. Il atteint ainsi 1 011 m au pic des Mouches; l’ermitage Saint-Ser est dans le domaine départemental de la Torque (91 ha), dominé par de hauts rochers d’escalade. La commune entretient 896 ha de vignes, record du département, avec une cave coopérative de 120 adhérents et 650 ha exploités, dont le domaine de la Légion; elle accueille une maison familiale rurale. Sa population, abaissée à 530 hab. en 1954, croît depuis; elle a augmenté de 290 hab. après 1999 (+18%).

Saint-Antonin-sur-Bayon (130 Antoninois, 1 757 ha dont 1 500 de bois) est à 8 km à l’ouest de Puyloubier et occupe le synclinal perché du Cengle. Le relief est barré au nord par la Sainte-Victoire, qui y atteint 1 003 m; sites d’escalade des Deux Aiguilles et de la Croix de Provence, prieuré; oppidum entre le village et la montagne, restes d’un aqueduc romain, château au village (14e et 17e-18e s.); maison départementale de la Sainte-Victoire. La mention «sur Bayon» date de 1919. La commune n’avait que 40 hab. en 1954, mais aurait perdu 40 hab. depuis 1999.

Saint-Estève-Janson (390 Saint-Estevens, 865 ha dont 440 de bois) est à 21 km au NNO d’Aix, dans la plaine de la Durance juste en amont de La Roque-d’Anthéron. Elle abrite une centrale électrique, les ruines du château de Janson et un champ de courses, ainsi que les grottes de l’Escale, lieu de recherches archéologiques et paléontologiques. Elle n’avait que 70 hab. en 1954 et sa population a progressé depuis, gagnant encore 80 hab. après 1999.

Saint-Marc-Jaumegarde (1 300 hab., 2 256 ha dont 1 800 de bois) est à 6 km ENE d’Aix; elle est traversée par la galerie de la Campane du canal de Provence et elle contient le château, le barrage et la moitié du lac du Bimont, qui occupe en tout 73 ha et peut stocker 25 Mm3 d’eau (14 en situation normale). Le barrage-voûte, achevé en 1952, a 87,5 m de haut. La forme actuelle du nom date de 1919. La commune n’avait que 65 hab. en 1911 et sa croissance est surtout postérieure à 1960 (540 hab. en 1975); la population a augmenté de 210 hab. après 1999.

Saint-Paul-lès-Durance (900 Saint-Paulais, 4 581 ha dont 3 660 de bois) est à 32 km NE d’Aix à extrémité nord-orientale du département sur la rive gauche de la Durance. Elle est le site principal du domaine nucléaire de Cadarache. Près du château de Cadarache (15e s.), un barrage retient un vaste lac au confluent du Verdon et de la Durance, partagé avec Vinon-sur-Verdon (Var) et Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse), et d’où sort le canal d’amenée de Saint-Chamas; une digue en aval permet le raccordement à l’autoroute du Val de Durance (A51). Le village est à l’entrée du défilé de Mirabeau au confluent de la Durance et du Labéou, à 13 km ENE de Peyrolles.

Dans la commune, le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), qui déclare 2 290 employés, est accompagné par les ingénieries STEMI (820 sal.) et Engage (85 sal.), les distributeurs de chaleur Engie (110 sal.) et Dalkia (65 sal.), la fabrique d’équipements de contrôle Eiffel Énergie Industrie Services (90 sal.); inspection techniques Intercontrôle (90 sal.), élimination de déchets Orano (140 sal.), installations électriques Delta (DEEE, 80 sal.); entreposage Mainco (60 sal.); restauration d’entreprise Elior (70 sal.), nettoyages Derichebourg (100 sal.) et Onet (80 sal.), gardiennage Main Sécurité (130 sal.), intérim Manpower (70 sal.) et Proman (60 sal.). La population communale, de 580 hab. en 1836, est descendue à moins de 230 en 1931; elle augmente depuis, mais lentement (+110 hab. après 1999): les employés de Cadarache logent plutôt dans les villes voisines, dont Manosque et Aix-en-Provence.

Vauvenargues (1 030 hab., 5 431 ha dont 4 132 de bois) est à 14 km ENE d’Aix. La commune n’avait que 140 hab. en 1954, contre 570 en 1836, mais sa population croît depuis (+300 hab. après 1999, +41%). Elle est connue pour son château des 14e-16e s. à deux tours, et surtout du 18e s., qui fut acquis par Pablo Picasso en 1959 et où il a été enterré en 1973; deux maisons de retraite (60 et 50 sal.). La vallée de l’Infernet sert d’axe à la commune, dont la partie sud correspond à l’ubac de la Sainte-Victoire. Vauvenargues partage avec Puyloubier les hauts sommets de la montagne (1 011 m). Le château du Grand Sambuc, assorti d’un circuit automobile de 2 000 m, est au pied septentrional de la montagne des Ubacs au nord; gouffre du Garagaï. Vauvenargues partage avec Jouques le domaine départemental Taulisson-Lambruisse-Senne-Puits d’Auzon, dont la commune contient à l’est les deux derniers termes.


Aix-en-Provence

(148 340 Aixois, 18 608 ha dont 857 de bois) est une sous-préfecture des Bouches-du-Rhône, membre de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 35 km au nord de Marseille. Bien que la mention «en Provence» soit apparue dans son nom provisoirement en 1793, elle n’a été définitivement adoptée qu’en 1932. La ville a commencé comme camp romain et balnéaire Aquae Sextius, et a été assez vite un chef-lieu en Provence, capitale de Narbonnaise Deuxième au 4e siècle, lieu de la cour des comtes de Provence au 12e s. et dotée d’une université dès 1409. Le parlement provincial s’y est installé en 1501 et la ville est devenue un haut lieu de la bourgeoisie de robe et d’offices, laissant Marseille à ses activités portuaires, relativement modestes à l’époque. La hiérarchie s’est retournée au 18e s. et mieux encore au 19e s. avec le trafic colonial et les industries dérivées, qui firent de Marseille, déjà choisie comme préfecture, une métropole portuaire, exigeant après 1950 ses propres installations universitaires et des institutions à la taille de la région.

Aix alors endormie a pourtant fini par capter sa part du développement, notamment dans les industries de technologie avancée, profitant à la fois de ses ressources universitaires et culturelles, et de ses réserves d’espace. Le territoire communal est en effet très étendu et diversifié. La partie densément urbanisée est au pied de la montagne Sainte-Victoire, qui se déploie vers l’est mais, pour l’essentiel, hors de la commune. Le centre-ville dessine un polygone cerné de boulevards et strié de rues tortueuses. Il s’appuie au sud sur le large cours Mirabeau; mais celui-ci est devenu un axe central depuis la construction et l’intégration, vers 1650, du quartier Mazarin, dessiné juste au sud en un quadrillage régulier de rues à la demande de l’archevêque d’Aix, frère du cardinal, et inclus dans les boulevards.

Ce double ensemble fourmille d’hôtels bourgeois, de fontaines et de rues pittoresques; hôtel de ville du 17e s., ancienne halle aux grains et tour de l’horloge (16e s.), cloître roman et cathédrale du 5e au 17e s. avec musée des Tapisseries; musée du Vieil Aix, musée d’histoire naturelle, palais de justice. Le musée archéologique Paul Arbaud et le musée Granet (beaux-arts) sont au sud-est, dans le quartier Mazarin, riche aussi en hôtels du 17e s. À l’angle nord-ouest se voient les restes des thermes romains; un peu plus loin vers l’ouest, parc et pavillon du cardinal Vendôme (1665, objets d’art et mobilier des 17e et 18e s.), théâtre No et École d’art.

Le centre-ville s’est surtout étendu vers l’ouest, où ont pris place une grande salle de spectacles, la Cité du Livre, qui contient une Vidéothèque internationale d’art lyrique, et le centre chorégraphique, puis le nouveau Casino municipal (320 sal.), l’un des plus grands de France. Le vaste centre hospitalier spécialisé est au sud-ouest. Quelques parcs subsistent autour du centre, dont le parc Jourdan au sud, les parcs Rambot et Lenfant à l’est et au nord-est, le dernier avec un pavillon du 17e s. et qui accueille une partie de l’université Paul Cézanne (Institut de recherche Europe-Asie). La partie densément urbanisée s’arrête à l’est à la vallée de la Torse, qui descend vers l’Arc, et aux reliefs de la Sainte-Victoire, au sud au cours de l’Arc.

Elle est cernée au sud par l’autoroute A8, à l’ouest et au nord par la rocade qui débouche sur l’A51 en direction de la haute Durance. Toutefois, cette rocade est débordée à l’ouest du centre-ville dans le Jas de Bouffan, où a été dessinée la rotonde de l’Aulne et où ont trouvé place notamment la Fondation Vasarely (1976) et la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme; centre commercial et parc de Saint-Mitre, plusieurs services comme les douanes et Météo-France. De nouvelles extensions de l’habitat progressent vers les Deux Ormes et la Jauberte, un golf est un peu plus à l’ouest au Pey Blanc (Set-Golf International).

Juste au nord de la ville, l’oppidum d’Entremont fut le chef-lieu des Salyens, peuple celto-ligure défait par le consul Sextius qui avait été appelé en 123 avant notre ère par… les Grecs de Massalia (Marseille) et qui laissa son nom à la nouvelle cité; le champ de fouilles se visite. Cette frange nord a reçu de nombreux lotissements et des services, dont le nouveau centre hospitalier et la direction de l’aviation civile du Sud-Est; au nord-est sont le parc Rigaud, et les châteaux de la Gaude, du 18e s. avec un beau parc, et de la Mignarde, des 17e et 18e s., avec parc et orangerie. Un aqueduc gallo-romain se voit au Pont de Béraud, la Tour de César se dresse sur la montagne à la limite de la commune et de Saint-Marc-Jaumegarde.

La commune s’étend fort loin vers le nord, où elle englobe le village de Puyricard, devenu banlieue résidentielle de villas assorties de piscines, et atteint les hauteurs boisées de la chaîne de la Trévaresse; Village du Soleil du groupe Maeva, châteaux Saint-Simon, Alphéran (18e s.), Montjustin (18e s.), du Seuil (17e s.). Au nord-ouest, cimetière paysager et le domaine du Grand Saint-Jean (250 ha), qui conserve une chapelle du 11e s. et offre un théâtre de plein air où se tiennent des concerts durant le Festival d’Aix.

Vers le sud-ouest, Aix englobe l’ancien village des Milles et de nombreux lotissements et zones d’activité voisines, qui ont proliféré en direction de Marseille. Les Milles sont surtout connus pour l’ancien camp d’internement de la tuilerie, ouvert en septembre 1939 pour les ressortissants allemands et autrichiens du Midi, et qui servit ensuite à la déportation des Juifs vers Drancy et Auschwitz; les éléments commémoratifs ne sont apparus qu’à partir de 1985. En revanche, une zone industrielle a été lancée en 1970 et rassemble sur 220 ha (avec le parc Eiffel) quelque 13 000 emplois avec l’École nationale des techniciens de l’équipement (Ente) et le Centre d’études techniques de l’équipement (Cete Méditerranée).

Non loin a été ouvert le parc technologique de la Duranne en 1991, sur 320 ha, qui totalise 2 600 emplois. Auparavant, de 1975 à 1989, avaient été engagées un peu plus au sud les zones d’aménagement concerté (zac) de Pichaury et de la Robolle pour accueillir des bureaux et des entreprises de technologies avancées; elles groupent 7 300 emplois, ce qui fait un ensemble de 25 000 emplois pour le «Pôle d’activités» du sud-ouest d’Aix. Aux environs sont les châteaux de la Pioline (hôtellerie de luxe) et le Pavillon de l’Enfant, tous deux du 18e s. avec parcs, et le domaine de Saint-Pons (17e s. avec pont médiéval); un gros centre commercial s’est établi entre la Pioline et les Milles au bord de l’Arc, près de l’échangeur D9-A8; le golf d’Aix-Marseille est un peu plus loin près de la D 9 en direction de Vitrolles. L’aérodrome d’Aix-les Milles (LFMA) succède à une ancienne base aérienne; étendu sur 50 ha, il est doté d’une piste bitumée de 1 600 m et enregistre environ 80 000 mouvements par an, uniquement pour les sports et loisirs; plusieurs aéroclubs et entreprises (400 personnes sur le site) utilisent l’aérodrome.

La voie rapide D9 d’Aix à Vitrolles et Marignane sert d’axe de développement; à son croisement avec la ligne à grande vitesse Paris-Marseille a été construite une gare du TGV, nouveau point fort d’un projet de développement esquissé: la commune d’Aix s’étend encore loin sur le plateau d’Arbois, où elle atteint au sud-ouest la chaîne de Vitrolles et la rive occidentale du lac de Réaltor. Sur 4 500 ha dans les communes d’Aix et Cabriès prend lace le nouveau technoparc, en cours de développement sous le nom d’Europôle de l’Arbois, puis Technopole de l’Environnement Arbois-Méditerranée, en bref Technopole de l’Arbois. Le premier élément fut le Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (Cerege, 130 sal.); quelques laboratoires de recherche se sont installés, dont un du Collège de France, également en géosciences, et des entreprises ont suivi. Aux alentours sont le château et la tour d’Arbois, un centre médical; l’aqueduc de Roquefavour est un peu au nord.

Vers le sud-est en direction de Gardanne et à l’est de l’autoroute de Marseille, la commune d’Aix est moins étendue et assez accidentée. Trois principaux habitats s’y dispersent. Luynes est au bord de la Luynes, qui coule vers l’Arc en direction du nord-ouest, au passage de la N8, et près de l’autoroute; elle est prolongée au sud par le lotissement Plein Soleil et un lycée international en direction de Bouc-Bel-Air, et à l’est par la nécropole nationale de Fontcouverte. Pont-de-l’Arc est l’extension d’Aix sur la rive gauche du petit fleuve. Plus en amont, l’habitat s’est développé le long de l’Arc et des voies vers le Var au Val Saint-André; les châteaux des Cinq Loups et du Diable ornent les paysages agrestes.

Aix-en-Provence s’est rendue célèbre par le festival international d’art lyrique créé en 1948 dans la cour de l’archevêché; mais la ville accueille aussi d’autres festivals (danse, bande dessinée) et de nombreuses manifestations culturelles. Elle honore Paul Cézanne, qui y est né en 1839 et mort en 1906, et accueille aussi une Fondation Saint-John Perse. La ville est un centre universitaire de longue tradition, fort de quelque 35 000 étudiants partagés entre trois universités (v. Métropole d’Aix-Marseille-Provence), et qui reste dominé par les orientations juridiques et littéraires. Elle abrite aussi le rectorat de l’Académie d’Aix-Marseille. Elle a 8 collèges publics et 5 privés, 4 lycées publics et 6 privés, 3 lycées professionnels publics et 4 privés, plus un lycée militaire de 700 élèves. Le centre hospitalier a 550 lits médicaux (590 en tout), un centre de moyen et long séjour de 170 places, le centre hospitalier spécialisé Montperrin (560 sal.); mais le CHU et les enseignements de médecine sont tous à Marseille. S’y ajoutent des cliniques: Sorevie (Gam, 240 sal.), les Feuillades (180 sal.), Sibourg (120 sal.), la Tour d’Aygosi (140 sal.), la polyclinique du parc Rambot (580 sal.); cinq centres d’aide par le travail, cinq instituts médico-éducatifs dont les Parons (100 places). Les thermes Sextius, au groupe Partouche, offrent des soins et un hôtel Aquabella, mais la ville n’est pas répertoriée parmi les stations thermales françaises. Aix-en-Provence, compte tenu de ses zones d’activités méridionales, rassemble un nombre respectable d’entreprises.

L’industrie proprement dite est certes minoritaire, mais non négligeable: chaudronnerie Friedlander (160 sal.); traitements de surfaces Protec (170 sal.), instruments scientifiques Thales (110 sal.); installations électriques Spie (180 sal.), Ineo (230 et 140 sal.), Chubb (110 sal.), Equans (100 sal.) et thermiques Idex (180 sal.). Dans les domaines des hautes technologies s’ajoutent les bureaux d’ingénierie Technicatome (600 sal.), Cap Gemini DEMS (540 sal.) Apside (320 sal.), Avantix (240 sal.), Ortec (240 sal.), Atos (280 sal.), LGM (150 sal.), SOM (140 sal.), Ausy (140 sal.), Bertin (105 sal.); laboratoire de recherche Naos (180 sal.); informatique Synchrone (1 050 sal.), Sopra Steria (540 et 410 sal.), Cap Gemini (450 sal.), Odolis (310 sal.), Bull (260 sal.), Econocom (210 sal.), CS (220 sal.), Silaexpert (160 sal.), Cegid (140 sal.), Smart Trade (125 sal.), Dassault Systèmes (110 sal.), Osiatis (105 sal.), Digital Virgo (100 sal.); éditions GEMD (120 sal.).

Les magasins principaux sont ceux de Carrefour (730 sal.) et Géant Casino (210 sal.); Castorama (100 sal.); négoces de matériel électrique Schneider (190 sal.), de fruits et légumes Pomona (240 sal.), de pneus Allopneus (120 sal.), de parfumerie Microcosme (100 al.), vente à domicile Captain Tortie. Dans les bureaux et services se distinguent le Crédit Mutuel (2 400 sal.), la Marseillaise de Crédit (1 020 sal.), la Caisse d’Épargne (190 sal.); assurances CWI (190 et 160 sal.); services financiers Monext (240 sal.); Hopps (150 sal.); télécommunications Orange (340 sal.) et SFR (100 sal.); gestion immobilière Pays d’Aix Habitat (150 sal.), Famille et Provence 10 sal.), SFHE (100 sal.); aide à domicile Alehos (150 sal.), crèche Dama (120 sal.), services paramédicaux PMS (200 sal.); services aux entreprises Bureau Veritas (160 sal.), CRM 13 (160 sal.), AZ (110 sal.).

Aix accueille aussi les centres d’appels Monext (130 sal.), CRM 13 (120 sal.), Nextalk (105 sal.), les agences de travail temporaire Gojob (150 sal.), Proman (120 sal.), Adecco (110 sal.), IP13 (100 sal.), Adequat; pompes funèbres SAFM (La Rosa, 300 sal.): nettoyages ISS (850 sal.), Onet (310 sal.), GSF (180 sal.), Samsic (140 sal.): gardiennages Securitas (370 et 190 sal.), Torann (150 sal.), GIP (130 sal.): publicité High Go Data (160 sal.) et Sarawak (150 sal.).

D’autres employeurs notables sont la régie départementale des transports urbain RDT 13 (350 sal.), Keolis Pays d’Aix (330 sal.), les Autobus de l’Étang (130 sal.) et l’agence de voyage VPG (240 sal.); transports de fret et logistique Martin Brower (100 sal.), entreposages SLD Aix (450 sal.), Easydis (260 et 130 sal.); la Société du Canal de Provence (430 sal.); les constructions Sectp (150 sal.), les travaux publics Colas (200 sal.), Guintoli (150 sal.), Eurovia (130 sal.) et Novia (110 sal.); production et distribution d’électricité EDF (210 et 120 sal.) et Enedis (1 150 et 520 sal.); La Poste (260 sal.); Société du Casino municipal (230 sal.); camping Homair (150 al.), hébergement touristique Odalys (180 sal.). Les viticulteurs de la commune déclarent 513 ha de vignes et Aix a une cave coopérative.

La population de la commune a peu changé au cours du 19e siècle, de 23 000 à 29 000 hab.; elle a crû bien plus vite au 20e s., passant à 43 000 en 1936, 68 000 en 1962, 111 000 en 1975, 124 000 en 1990; la croissance se poursuit; l’accroissement a été de 11 270 hab. entre 1999 et 2022.

Contrastée dans ses activités et sa composition sociale, la ville d’Aix a aussi ses «quartiers prioritaires»: les grandes barres de Beisson au nord et de Corsy à l’ouest, étroitement délimitées; la très large zone du Jas de Bouffan plus loin à l’ouest, pourtant elle-même diversifiée.

Les deux nouveaux cantons d’Aix-en-Provence partagent la commune et elle seule (73 300 et 71 800 hab.).

Les Coteaux d’Aix-en-Provence sont une appellation viticole (aoc) portant sur 4 100 ha et fournissant annuellement 180 000 à 200 000 hl, ou 24 millions de bouteilles, dont les cépages principaux sont le grenache assorti de syrah, mourvèdre, counoise, cinsault, un peu de carignan. Ces vins sont produits par 77 particuliers et 12 caves coopératives et vinifiés 70% en rosé, 25% en rouge. Les 3 cantons ont 157 400 hab., 7 communes, 34 551 ha; ils comprennent à l’ouest Éguilles, au nord Venelles, au sud-est Le Tholonet et Meyreuil, toutes communes de plus de 2 000 hab. Au nord-est s’ajoutent deux communes du versant nord de la Sainte-Victoire.


Bouc-Bel-Air

(15 140 Boucains, 2 175 ha dont 893 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), juste à l’ouest de Gardanne à 20 km au nord de Marseille et 12 km au sud d’Aix-en-Provence. L’oppidum du Baou Raoux s’élève à l’ouest; au nord, le château d’Albertas est connu pour son parc, son théâtre de verdure et ses grands jardins du 18e s.; plusieurs bastides se dispersent alentour, dont Montfinal (18e s.) et la Salle (19e s.). La ville a un collège public et les cliniques la Chênaie (50 sal.), 3R (110 sal.), la Lauranne (80 sal.), Saint-Christophe (100 sal.), un établissement de soins de suite et de réadaptation (90 sal.), la maison de retraite du château de la Malle (50 sal.), deux centres d’aide par le travail.

Les principales entreprises sont celles des ciments Lafarge Holcim (120 sal.), de la mécanique Clarke (160 sal.), des installations thermiques Engie (220 sal.). Bouc-Bel-Air héberge aussi plusieurs magasins: Decathlon (85 sal.), négoces de boissons France Boissons (70 sal.), alimentaire PHB Distribution (75 sal.); nettoyage Derichebourg (310 sal.); intérim Proman (65 sal.). Les transports jouent un rôle majeur: transports routiers XPO (150 sal.), Amazon (130 sal.) et Fast Despatch (120 sal.), entrepôts Logistique France (140 sal.), transports par autocars SAP (Autocars de Provence, 160 sal.), TransAzur (70 sal.), Mouv Idees (65 sal.) et transports urbains Midi Provence (50 sal.), ambulance la Mimétaine (110 sal.) et Sud Logistique (90 sal.), transport d’électricité RTE (80 sal.).

Le site de Mangegarri reçoit les résidus de bauxite de l’usine de Gardanne sous la forme de briquettes de bauxaline. La commune s’est nommée simplement Bouc jusqu’en 1907; sa population a diminué de la première moitié du 19e s. (1 300 hab.) à 1926 (740 hab.) puis a entamé une lente croissance (2 200 hab. en 1962), qui s’est ensuite accélérée jusqu’en 1990 (11 500 hab.). Elle a encore augmenté de 2 710 hab. après 1999 (+22%).


Cabriès

(10 240 Cabriessiens, 3 655 ha dont 2 054 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 9 km à l’ouest de Gardanne et 18 km au nord de Marseille, bordée au nord par la commune d’Aix-en-Provence. La plus grande partie de son territoire s’étend sur le plateau d’Arbois où a été aménagé le réservoir de Réaltor (63 ha) sur le canal de Marseille. La ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Marseille court sur ce plateau et une gare TGV a été installée à la limite des communes d’Aix-en-Provence et de Cabriès. Des lotissements sont apparus au bord du Réaltor (Calas) et du Lac Bleu. Un circuit automobile est dessiné un peu plus au sud, près d’un poste d’interconnexion électrique.

L’ancien village est au sud-est de la commune sur le rebord du plateau où il domine la vallée du Vallat, qui coule vers le nord-ouest en direction de l’Arc. Juché sur un rocher, un château du 9e s. reconstruit au 18e abrite le musée Mélik (expositions de peintures); ancien château et villa gallo-romaine de Trébillanne (12e s.). L’autoroute Marseille-Aix (A51) effleure la commune au sud-est.

Cabriès est en partie résidentielle, mais participe aussi à la ceinture d’activités de Marseille, du moins dans le domaine commercial, et partage notamment la zone d’activités de Plan de Campagne avec Les Pennes-Mirabeau. Elle accueille un hypermarché Leclerc (80 sal.) et des magasins Leroy-Merlin (230 sal.), Boulanger (électroménager, 60 sal.), But (mobilier, 140 sal.), Cultura (65 sal.); meubles Rapp (Fly, 60 sal.), magasin d’habillement Zara (65 sal.), négoce de produits chimiques ACI (70 sal.); installations électriques MECI (60 sal.) et Ingeni (60 sal.). Cabriès n’avait que 800 hab. dans l’entre-deux-guerres et sa population a crû vigoureusement à partir de 1950, passant par 3 300 hab. en 1975 et 7 700 en 1990; elle a encore augmenté de 2 200 hab. après 1999 (+28%).


Châteauneuf-le-Rouge

(2 460 Négréliens, 1 315 ha dont 388 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 14 km ESE d’Aix-en-Provence. Le gentilé vient d’un ancien nom du village (Négrel ou Négréous). Celui-ci a un château des 16e et 18e avec parc et labyrinthe de buis, abritant la mairie et le musée de peinture Arteum; festivals de gastronomie provençale, théâtre et musique; centre de convalescence au château de la Galinière, issu d’une ancienne commanderie et refait au 17e s.; maison de retraite (25 sal.); plastiques Green Caap (35 sal.), négoce alimentaire Délice et Création (65 sal.); nettoyage Celia (45 sal.). La commune est au pied de la montagne du Cengle; elle est traversée par la N7 et l’A8 et l’antique Via Aurelia. Elle s’est agrandie de la Galinière en 1819 mais n’a guère eu qu’une centaine d’habitants dans toute la première moitié du 20e s., et 280 en 1975; sa croissance a été forte ensuite; elle a augmenté de 570 hab. depuis 1999 (+30%).


Coudoux

(3 750 Coudoucens, 1 265 ha dont 686 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 18 km à l’ouest d’Aix. La commune a été créée en 1950 à partir de Ventabren, avec 460 hab.; elle est issue de deux hameaux apparus au 16e s., Grand et Petit Coudoux, dans la dépression à l’est de La Fare-les-Oliviers. Sa population est passée à 1 000 hab. en 1975, 2 200 en 1982 et a gagné 830 hab. depuis (+28%). Coudoux cultive 102 ha de vignes et a une cave coopérative; coopérative oléicole avec moulin à l’ancienne. Son territoire accueille la bifurcation de l’A7 vers Marseille et de l’A8 vers Aix-en-Provence, et le canal de Marseille le traverse.


Éguilles

(8 170 Éguiliens, 3 407 ha dont 1 250 de bois,) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 9 km au NO d’Aix. Elle conserve des traces de deux oppidums celto-ligures (Pierredon et les Mourgues), et un château du 17e s. Son finage a pour ossature les reliefs modérés de la chaîne d’Éguilles, de direction ONO-ESE, qui montent à 304 m. Le TGV passe dans la partie occidentale de la commune, qui accueille une maison de retraite (35 sal.) et la clinique des Fourques (70 sal.) et participe au développement du bassin d’Aix: informatique Forterro (75 sal.); transports Ascensio (55 sal.) et GT (140 sal.), autocars Transdev (120 sal.), travaux publics Vinci (75 sal.). Éguilles cultive 220 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative. La commune n’avait que 730 hab. en 1936, contre 2 500 hab. au début du 19e s.; puis sa population a crû, surtout après 1960, passant les 2 000 hab. en 1968, les 5 000 en 1985. Elle a gagné 950 hab. après 1999.


Fuveau

(10 350 Fuvelains ou Fuvéliens), 3 002 ha dont 959 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 14 km au sud-est d’Aix-en-Provence. La ville est sur un bas plateau qui occupe la plus grande partie du finage; on y a exploité des lignites d’âge crétacé (campanien), ce qui justifia la création d’une voie ferrée depuis Aubagne en 1868, rejoignant en 1904 à la Barque la voie ferrée de Gardanne à Carnoules, ouverte en 1877; mais la partie entre la Barque et Valdonne (à Peypin) a été fermée en 1969 et déposée. Au nord, la commune mord sur la plaine de l’Arc, où passent A8 (échangeurs) et N6, tandis que l’A52 traverse la commune dans le sens nord-sud.

Fuveau a un musée des papillons, un musée des transports urbains dans l’ancienne gare de la Barque, un collège public. Le château de l’Arc, datant du 15e s. mais très remanié, qui fut un temps propriété du peintre Bernard Buffet, est transformé en hôtellerie et accompagné d’un terrain de golf (groupe Odalys, 30 sal.) à l’est de la commune. Les principales entreprises sont une fabrique d’équipements hydrauliques et pneumatiques Tokheim Sofitam (120 sal.), une ingénierie Orsay Physics (50 sal.), la plomberie Brossette (100 sal.); boulangerie-pâtisserie Compagnie des Pâtissiers (60 sal.); supermarché Casino (30 sal.), entreposages STEF (140 sal.) et Log SMC (60 sal.). Fuveau n’avait que 2 000 hab. en 1936 (3 000 en 1876) et sa population croît depuis (4 000 hab. en 1982). Elle a gagné 2 730 hab. après 1999 (+36%).


Gardanne

(21 860 Gardannais, 2 702 ha dont 879 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 11 km au sud d’Aix. Le centre-ville, ceint d’un cours planté, dessine un fer à cheval au pied d’un éperon de relief; il offre un haut clocher et un musée de Gardanne autrefois. Gardanne est à une bifurcation de voies ferrées dont le développement a été associé à l’exploitation des charbonnages et de l’usine d’alumine, couverte de poussière rouge; la voie ferrée Gardanne-Carnoule est de1877. Alentour se sont multipliés les lotissements des travailleurs et le grand domaine de Valabre, doté d’un château des 16e-17e s. et de parcs publics, qui abrite le lycée agricole d’Aix-en-Provence, avec centre d’apprentis et de formation professionnelle, plus un écomusée de la Fondation de la Forêt avec un parc forestier de 13 ha; moulin du Cativel (16e s.) et, au nord-ouest, pavillon de chasse du Roi René (16e s.).

La ville a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, et a reçu en 2002, dans le cadre des opérations de reconversion, le Centre de microélectronique de Provence, école d’ingénieurs sous la tutelle de l’École des Mines de Saint-Étienne, installée en 2007 à Château-Laurin un peu au sud de la ville et qui a reçu le nom de Georges Charpak. Quatre zones d’activités ont été réalisées. L’extraction du lignite, qui avait fait la célébrité de Gardanne, avait atteint 400 000 t en 1892 et presque 700 000 t en 1913 avant de monter à 1 600 000 t au début des années 1970; elle a été arrêtée en 2003 en raison des difficultés de l’exploitation profonde (jusqu’à 1 600 m); il en demeure les structures des puits Cativel et Yvon Morandat. Une immense cheminée de 290 m de haut, dressée en 1984, et deux grandes tours de condensation signalent la centrale thermique à lit fluidisé la plus puissante du monde (250 MW), en parie sur la commune de Meyreuil; la SNET, filiale d’EDF qui l’exploitait, est passée en 2004 à l’espagnol Endesa, qui a dû la céder en 2007 à l’allemand Eon; elle emploie 170 salariés, 400 avec les sous-traitants, et brûlait du charbon importé; elle a été reconvertie à la biomasse en 2022 avec une puissance de 150 MW; une conversion vers les carburants de synthèse est à l’étude avec l’allemand Hy2gen (projet Hydrovera).

L’usine Alteo (500 sal., ex-Pechiney, à Rio Tinto depuis 2007), apparue dès les années 1890, est spécialisée dans les alumines techniques, dont elle fournit 600 000 t par an, et dispose d’une unité de recherche-développement; elle produit annuellement 360 000 t de résidus de bauxite, en partie sous forme de galettes de bauxaline, stockées sur le site de Mangegarri à Bouc-Bel-Air, et en partie utilisées comme couverture de déchetterie à La Fare-les-Oliviers; malgré plusieurs aménagements et innovations, elle rejette encore en mer près de Cassis la plus grande partie des résidus sous la forme de boues rouges acheminées par une conduite de 47 km.

Les autres établissements sont de moindre taille: extraits de réglisse EVD (Extraits Végétaux et Dérivés, 55 sal.), magasins Carrefour (60 sal.), Intermarché (70 sal.), vente par automate Maxicoffee (85 sal.); autocars Transdev (80 sal.); travail temporaire Interim Nation (200 sal.) et CRIT (55 sal.); gardiennage Aussel (70 sal.); nettoyage Net Méditerranée (50 sal.); travaux publics Colas (150 sal.) et SATR (75 sal.); La Poste (75 sal.); en outre, pompes funèbres La Rosa (SAFM, 300 sal.). Gardanne avait 2 800 hab. au milieu du 19e s., 4 200 en 1911; elle est passée à 11 300 en 1962, 15 100 en 1982. Sa croissance se poursuit, ajoutant 2 180 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Gardanne a 64 400 hab., 5 communes.


Gréasque

(4 340 Gréasquens, 615 ha dont 317 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 16 km SE d’Aix-en-Provence. Elle participa à l’activité du bassin minier de Gardanne-Fuveau, depuis 1755, le premier puits datant de 1830; le puits Hély d’Oissel (1922-1958) a été rénové et aménagé en musée scientifique et technique de la mine. Le château de Castellane (17e s.) est assorti de jardins et d’un théâtre de nature. La ville a un collège public, un Intermarché (60 sal.), une fabrique de cartes électroniques (Optim Wafer, 50 sal.). La population de Gréasque croît régulièrement depuis deux siècles: moins de 300 hab. au début du 19e s., 800 à la fin, 2 000 en 1954, 3 000 en 1980. Elle a augmenté de 760 hab. après 1999 (+21%).


Jouques

(4 500 Jouquards, 8 035 ha dont 5 600 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 23 km au NE d’Aix. Son «village de caractère» offre une porte de ville et une tour de l’horloge, un ancien archevêché (13e et 17e s.), une église en partie du 11e s.; il accueille un artisanat d’art. On a trouvé des restes romains dans les quartiers de la Garduelle et de Vieilleville. Le défilé de Mirabeau est au nord-est, avec le pont suspendu, le tunnel de l’A51 et, en aval, une centrale électrique de 1959 à trois turbines Kaplan, et la cité EDF de Notre-Dame de Consolation; rochers d’escalade sur le versant de la Durance au nord du village. À l’est, le relief monte à 639 m sur la montagne de Vautubière, au sud à 636 m à la montagne des Ubacs où les sites de Taulisson-Lambruisse font partie d’un domaine départemental partagé avec Vauvenargues. La commune contient aussi les dolmens des Cudières et elle est traversée par le canal de Provence (branche de Bimont) en galerie, et par l’ancien canal du Verdonlieu. Elle a 103 ha de vignes et une cave coopérative; autocars Sumian (95 sal.), transports Jouques (45 sal.). Jouques avait un millier d’habitants dans la première moitié du 20e s., contre 1 800 vers 1850; la population a crû après 1954, passant les 2 000 hab. en 1968 et les 3 000 en 1990. Elle a 1 120 hab. de plus qu’en 1999 (+ un tiers).


Lambesc

(10 180 Lambescains, 6 534 ha dont 3 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 22 km au NO d’Aix sur la N7. Cet ancien chef-lieu de baronnie et même de principauté, qui passa pour un «versailles aixois» et abrita aux 17e et 18e s. les assemblées de Provence, conserve une tour-porte, une tour de l’horloge à jacquemarts (16e-17e s.), des hôtels particuliers, plusieurs chapelles et de nombreux oratoires; domaine d’Aiguebelle, jardins de la bastide de Fontvive. La partie occidentale de la commune, drainée par le vallat Boulery vers Salon-de-Provence, est traversée par le canal de Marseille et par la ligne ferroviaire à grande vitesse.

Le musée du Vieux Lambesc évoque notamment le séisme de juin 1906, qui fit 46 morts dans une demi-douzaine de villages. La commune abrite également les châteaux de Libran, de Bidaine et de Bonrecueil et, tout au sud, de Valmousse. Le finage monte au nord dans les garrigues de la Chaîne des Côtes; il atteint 479 m sur le plateau de Manivert, où est érigée la chapelle de Sainte-Anne-de-Goiron; grottes de Goiron, plateau de Sèze et mont Trésor à l’ouest, châteaux des Taillades et de Valbonette, domaine départemental de Tresquemoure sur 50 ha.

Lambesc a un collège public et une maison familiale rurale. Le département des Sciences de l’éducation de l’Université de Provence s’est installé à Lambesc dans une ancienne conserverie, décorée d’une grande fresque de 50 m de Marie Dubost, et compte 300 étudiants. Les principales entreprises sont des auxiliaires du bâtiment, dont les éléments en béton Compobaie (40 sal.), et une carrosserie d’automobiles Technamm (45 sal.). Dans le tertiaire, supermarché Casino (55 sal.), La Poste (50 sal.). Lambesc est une grande commune viticole avec 777 ha de vignes et la grosse cave coopérative des Vignerons du Roy René, regroupée avec celle de Saint-Cannat, qui traite la production de 700 ha dont 150 d’aoc. La commune avait 4 100 hab. en 1846, moins de 2 000 dans les années 1930; elle a augmenté depuis, surtout entre 1970 (3 000 hab.) et 1990 (6 700 hab.); elle a gagné 2 380 hab. après 1999 (+31%).


Meyrargues

(3 910 Meyrarguais, 4 167 ha dont 2 375 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 16 km NNE d’Aix. Elle a un «village de caractère» serré au pied du talus de rive gauche de la Durance, au pied d’un château d’Albertas, refait au 16e s. et transformé en hôtellerie de luxe. La commune conserve des restes d’un aqueduc romain et les châteaux de Repentance et de Vauclaire dans la plaine au nord-ouest. Elle a une gare et un pont ferroviaire sur la Durance, et elle est traversée par le canal d’amenée de la centrale de Saint-Chamas. L’A51, qui vient d’Aix, remonte à partir de Meyrargues la vallée de la Durance et offre un échangeur face à Pertuis. Le domaine départemental de la Manueye sert de pacage à brebis; les vignerons ne déclarent que 38 ha de vignes. Meyrargues avait 810 hab. en 1936, un peu moins qu’au 19e s.; elle est passée à 2 200 hab. dès 1938 et a franchi les 3 000 en 1995. Le gain a été de 600 hab. après 1999 (+18%).


Meyreuil

(5 910 Meyreullais, 2 013 ha dont 1 084 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 10 km au sud-est d’Aix-en-Provence. Elle se signale par le pont des Trois Sautets (1655), les châteaux de la Simone et de la Saurine (18e s. avec parc), une maison du patrimoine et des traditions, et près de 200 chambres d’hôtel. Meyreuil cultive 50 ha de vignes, dont une partie de la petite appellation (aoc) de Palette, en particulier au domaine du château de la Simone (17 ha). Elle a participé à l’extraction de lignite et conserve deux anciens puits de mine (Courau et Boyer) de 1927-1928. La centrale électrique dite de Gardanne est juste à la limite occidentale de la commune et déborde sur son territoire. L’Arc est suivi par la limite septentrionale de la commune, qui a reçu un échangeur entre N7 et A8. L’habitat est donc triple: le village au centre, qui n’a pas beaucoup grandi; l’urbanisation minière du Plan au sud, qui accueille de nouvelles industries; le couloir de l’Arc au nord, où sont les châteaux et les vignes et par où se glissent les extensions urbaines aixoises. Meyreuil, banlieue d’Aix, accueille un supermarché Leclerc (110 sal.) et les travaux publics HMTP (95 sal.). Elle n’avait encore que 750 hab. en 1926; sa population est passée à 1 700 en 1954, 2 500 en 1975 et a crû fortement ensuite, gagnant encore 1 460 hab. après 1999 (+33%).


Mimet

(4 290 Mimétains, 1 870 ha dont 1 200 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 8 km au sud-est de Gardanne. La commune est dans le prolongement de la zone minière de Gardanne, dont elle conserve l’ancien puits de lignite Gérard, avec une galerie maçonnée. L’oppidum de la Tête de l’Ost est au sud, dans la chaîne de l’Étoile, qui atteint 731 m au Baou Trauqua (la roche percée); chapelle mariale des Anges. Mimet a une clinique de 100 lits avec centre de rééducation Paul Cézanne (95 sal.) et une maison de retraite (40 sal.), un Intermarché (30 sal.); restauration collective Serena (50 sal.). La commune avait 500 hab. dans l’entre-deux-guerres et sa population a augmenté dans la seconde moitié du 20e s., passant les 2 000 hab. vers 1980; elle ne s’est accrue que de 100 hab. depuis 1999.


Pennes-Mirabeau (Les)

(21 910 Pennois, 3 366 ha dont 460 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 15 km au NNO de Marseille. Le vieux village est en hauteur, comme les anciens oppidums de Teste Nègre et de la Cloche. La commune, traversée par la N113 et la ligne ferroviaire à grande vitesse, est jointive de celle de Marseille, qu’elle sépare de Vitrolles. Elle se partage entre le relief accidenté et les garrigues de l’Estaque au sud, le plateau d’Arbois à l’extrême nord, et la dépression intermédiaire, où se déploient les échangeurs des autoroutes A7 et A55 vers Martigues, A51 vers Aix; le tunnel ferroviaire de la Nerthe passe sous l’extrémité sud-ouest de la commune.

La ville a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif; multiplexe de cinéma Pathé (85 sal.), parc Aqualand à l’extrémité orientale de la commune près de la vaste zone d’activité de Plan de Campagne et de l’échangeur A 7-A 51. Banlieue industrielle et résidentielle de Marseille, elle accueille l’ingénierie Thyssenkrupp (150 sal.), une fabrique de boissons Coca-Cola (170 sal.), les ateliers de mécanique Quietalis (400 sal.) et Techno Plus (100 sal.), les ascenseurs PAS (100 sal.). Elle a reçu un centre commercial avec un hypermarché Casino (220 sal.), un supermarché Lidl (70 sal.) et des magasins Castorama (120 sal.) et Conforama (75 sal.), Metro (180 sal.), le négoce Compagnie Alimentaire (50 sal.); transports GCA (60 sal.); aide à domicile Le Rayon de Soleil (70 sal.); gardiennages SAPS (300 sal.) et Penauille (160 sal.), nettoyage Guilbert (180 sal.), distribution d’électricité Enedis (70 sal.), nettoyage urbain Suez RV (75 sal.). Le nom de la commune était seulement Les Pennes jusqu’en 1902. De 1850 au début du 20e s., sa population est restée étale vers 2 000 hab.; elle augmente depuis: elle est passée à 4 900 hab. en 1936, 10 000 en 1967, 15 000 un peu avant 1980. Elle crû de 2 660 hab. après 1999.


Pertuis

(20 870 Pertuisiens, 6 623 ha dont 2 246 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement d’Apt, 36 km au sud-est d’Apt. La ville est à la limite nord de la plaine de la Durance, au confluent de l’Èze et du Cadenet. Elle a été le chef-lieu du pays d’Aigues et, seule dans le département, fait partie de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix): on s’y sent plus concerné par le sud que par le reste du Vaucluse. Le centre historique est entouré de boulevards et abonde en maisons anciennes, et conserve un donjon (tour de l’horloge) et la tour Saint-Jacques (13e s.) de l’ancienne enceinte, ainsi que d’anciens couvents et chapelles; elle propose un festival de la bande dessinée et du théâtre de rue.

Le finage s’étire le long de la Durance, qui le borde au sud. Les collines boisées du sommet de Malacoste (475 m), longées par la Durance, occupent la partie orientale de la commune et dominent la grosse bastide de la Loubière. Le château de la Simone est au sud-ouest; le château viticole du Val Joanis, à la tête d’un domaine de 400 ha dont la moitié en vignes, est réputé pour ses jardins en terrasses et ses vins et situé à l’emplacement d’une villa gallo-romaine. Le canal de Marseille part du pont de Pertuis. La commune cultive 892 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative.

Elle a eu 5 600 hab. autour de 1880, avant de décliner un peu (4 800 hab. en 1900); sa population a ensuite augmenté lentement jusqu’en 1960, puis plus vite, passant les 10 000 hab. en 1975. Elle a 2 790 hab. de plus qu’en 1999. La ville est dotée de deux collèges et un lycée publics, un centre hospitalier (80 lits médicaux, 160 en tout) et d’une antenne du centre hospitalier psychiatrique Montperrin d’Aix-en-Provence, d’un institut médico-éducatif, d’une maison de retraite, ainsi que d’un théâtre. Elle accueille une usine de machines agricoles Pellenc (500 sal.) et des ateliers de composants électroniques Pellenc (135 sal.), l’ingénierie Assystem (390 sal.), la mécanique Eurodia (65 sal.) ainsi que les Salaisons pertuisiennes (60 sal.). Dans le secteur tertiaire se signalent les hypermarchés U (300 sal.) et Carrefour (140 sal.), un centre d’appel Alhena (55 sal.), La Poste (65 sal.).

Le nouveau canton de Pertuis a 15 communes, 39 500 hab.


Peynier

(3 630 Peyniérens, 2 476 ha dont 1 728 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 36 km au NE de Marseille, 4 km à l’ouest de Trets. L’Arc fixe la limite nord de la commune et le centre est sur le bas plateau légèrement au-dessus de sa plaine. La commune a un château du 17e s. à tours d’angle rondes, une chapelle (11e-13e s.), une source chaude à la Foux, et des expositions se tiennent à l’Oustaou du Village. Tout le sud de la commune est boisé et s’élève vers la montagne de Regagnas, qui atteint 716 m.

Le nom, qui jadis eut la forme Podium Nigrum, signifiait alors «montagne noire». Peynier a reçu quelques ateliers dont les principaux sont les fabriques de matériel d’imagerie médicale PMB (120 sal.) et de composants électroniques Ion Beam (50 sal.); transports Perrenot (55 sal.). La commune cultive 112 ha de vignes; elle n’avait que 500 hab. en 1936; elle a doublé sa population vers 1970, et à nouveau vers 1985; elle a gagné 680 hab. après 1999 (+23%).


Peyrolles-en-Provence

(5 220 Peyrollais, 3 490 ha dont 1 204 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 22 km au NE d’Aix. Le bourg est au pied du talus de rive gauche de la Durance et conserve un château du Roi René (15e au 18e s.), une chapelle du 12e s. Le nom de la commune a été allongé en 1919. Peyrolles n’avait alors que 800 hab.; sa population a augmenté après 1950, atteignant 2 000 hab. dès 1962, 3 000 en 1991. Elle a gagné 1 280 hab. depuis 1999 (+32%).

Peyrolles a un collège public et accueille une usine de viandes du consortium ABC (170 sal.), plus la charcuterie Grand Saloir Saint-Nicolas (65 sal.); Durance Granulats (55 sal.) exploite des gravières, dont la plus grande est aménagée en plan d’eau avec base de loisirs. Le territoire communal s’orne des cascades de l’Abéou et offre un sentier de découverte du Loubatas en forêt. L’A51 court le long de la Durance; le canal de Peyrolles est dans la plaine de la Durance, tandis que le canal de Provence (branche de Bimont) passe en en galerie souterraine au sud.


Puy-Sainte-Réparade (Le)

(5 970 Puechens, 4 639 ha dont 1 209 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 22 km au nord d’Aix, dont elle devient une banlieue résidentielle. Le village est au bord de la plaine de la Durance; son finage est traversé par le canal de Marseille et par le canal d’amenée de Saint-Chamas, qui contourne le château de Fonscolombe (18e s., avec domaine viticole) au sud-est et le domaine d’Arnajon (17e-19e s., avec parc). Le domaine départemental de la Quille offre un parcours de brebis dans les reliefs de la Trévaresse au sud, où demeurent des traces de l’oppidum de la Quille. La commune n’avait que 1 100 hab. en 1936 (1 600 en 1851); elle croît depuis, a passé les 3 000 hab. en 1982 et les 5 000 en 2006, avec un gain de 1 160 hab. depuis 1999 (+24%). Elle cultive 430 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative. Elle accueille une usine d’électronique d’armement Sodielec (100 sal.), les transports Nicolas (65 sal.); centre d’aide par le travail, maisons de retraite les Fontaines (85 sal.), les Bégonias (Korian, 65 sal.) et les Luberons (Korian, 65 sal.); centre naturiste Messidor.


Rognes

(4 760 Rognens, 5 832 ha dont 3 300 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 21 km au NO d’Aix à l’est de Lambesc. L’ancien village sur la colline du Foussa a été abandonné à la suite du séisme de 1909 et un nouveau s’est établi plus bas. La commune contient des restes d’une villa gallo-romaine, un autel mérovingien; château de Cabanne (ou Cabanes, 18e s.) à la pointe sud-est, château de Beaulieu (17e et 18e s.). Son finage est traversé par le canal du Petit Verdon et contient le bassin de Saint-Christophe au nord, au départ du canal de Marseille. Le relief de la Trévaresse s’élève au sud, le relief isolé du Mont atteint au nord-est 409 m d’altitude près de la Durance. Rognes a un collège public et une maison de retraite (50 sal.) et cultive 673 ha de vignes, avec une cave coopérative; on y récolte aussi des truffes; le domaine départemental de Caireval occupe 150 ha. Une pierre réputée a été jadis extraite de plusieurs carrières. Rognes a eu près de 2 000 hab. au début du 19e s., et seulement 900 à 1 000 entre 1921 et 1954; sa population a augmenté depuis, surtout après 1975 (1 400 hab.), gagnant encore 500 hab. après 1999.


Roque-d’Anthéron (La)

(5 550 Rocassiers, 2 549 ha dont 999 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 28 km au NO d’Aix. Le village est au pied du talus qui domine la plaine de la Durance et son finage s’étire sur 10 km le long de la Durance. L’ancienne abbaye de Silvacane, cistercienne et du 12e s., est l’élément le plus connu de la commune, qui en est devenue propriétaire en 2008; l’État avait restauré l’église dans la seconde moitié du 19e s., et avait acquis l’ensemble du site en 1945. La Roque-d’Anthéron est «station verte de vacances» et s’est surtout rendue célèbre depuis 1980 par le succès de son festival annuel de piano en août, qui utilise le cadre de l’abbaye de Silvacane et le grand parc du château de Florans (17e s.); plusieurs autres festivals de musique et de chant se tiennent en ces lieux.

La Roque a aussi un oppidum gaulois, un musée de géologie provençale, une galerie d’art, un Mémorial Vaudois, avec une exposition de tableaux de tissu de la tribu panaméenne des Cunas. Elle héberge les cliniques de la Méditerranée (85 sal.) et du château de Florans (80 sal.), lequel abrite aussi un centre de vacances; institut médico-éducatif, centre d’aide par le travail et maison familiale rurale, fabrique éléments en béton Spurgin Leonhart (40 sal.). Dans la commune sont les prises d’eau du canal de Marseille et du canal de Craponne, et une centrale électrique sous le site de Saint-Christophe; grottes de Goiron. La commune avait moins de 1 100 hab. en 1954 (contre 1 600 en 1876) mais sa population augmente depuis. Elle s’est accrue de 1 000 hab. par rapport à 1999 (+22%).


Rousset

(5 060 hab., 1 950 ha dont 365 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 19 km ESE d’Aix. La commune est traversée par l’Arc, la N7 et l’A8. Elle a un collège public, deux instituts médico-éducatifs et une maison de retraite du Val de l’Arc (50 sal.). La commune a aussi 372 ha de vignes et une cave coopérative. Rousset n’avait encore que 700 hab. en 1936, 850 en 1962; sa population augmente, a dépassé les 2 000 hab. en 1982 et gagné 1 420 hab. depuis 1999 (+39%). Rousset partage avec Peynier une grande zone industrielle au sud de l’Arc, de part et d’autre de la voie ferrée, qui a participé à la reconversion du bassin charbonnier de Fuveau et qui est dominée par l’électronique avec les usines de circuits intégrés STMicroelectronics (2 560 sal.), qui y dispose aussi d’un centre de formation nommé ST-University où passent 4 000 personnes par an, et de composants électroniques Fabco (690 sal.), Smart Packaging (200 sal.) et Microchips (200 sal.).

Les autres branches sont représentées par les plastiques pour bâtiment Knauf (50 sal.), les matériels d’extraction minière Europe Projection (70 sal.), les médicaments Laphal (70 sal.); services aux entreprises SFG (140 sal.). Dans la distribution se situent une base Lidl (360 sal.), des négoces de produits chimiques Adeka Palmarole (85 sal.), de surgelés BoulPat (90 sal.); la blanchisserie MAJ (Elis, 180 sal.); gardiennage PMP (70 sal.).


Saint-Cannat

(5 750 Saint-Cannadens, 3 654 ha dont 1 375 de bois,) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 17 km au NO d’Aix sur la N7. Le vieux village rond ancien, ruiné par le tremblement de terre de 1909, est doublé par un village-rue le long de la Nationale. Saint-Cannat rend hommage à Pierre-André Suffren, amiral et bailli de Malte, né au château en 1729 et mort à Paris en 1788; le musée local et la mairie sont dans le château de Suffren. La commune propose aussi un Village des automates et le château Beaupré à l’est. La Touloubre coule encaissée au sud du finage, qui monte sur les reliefs de la chaîne de la Trévaresse au nord. On y cultive 465 ha de vignes, la cave coopérative étant réunie à celle de Lambesc; elle a de petites entreprises et les transports Pastouret (50 sal.); maison de retraite (50 sal.). La population de Saint-Cannat est passée de 2 000 hab. en 1851 à moins de 1 100 en 1936, mais elle augmente depuis; elle a passé les 2 000 hab. vers 1979 et les 4 000 en 1991 et gagné 1 040 hab. après 1999 (+22%).


Simiane-Collongue

(5 930 Simianais, 2 984 ha dont 2 400 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), juste au sud-ouest de Gardanne, 20 km NNE de Marseille. Elle conserve des ruines castrales, une tour sarrasine ou de l’horloge (13e s.), un hôtel de ville du 18e s., et propose un musée archéologique. Tout le sud de la commune est sur le versant nord de la chaîne de l’Étoile et inclut son point culminant, le Pilon du Roi, à 670 m. La ville a un collège public et une maison de retraite Korian (Val des Sources, 55 sal.); travaux publics Alpharoc (65 sal.), fabrique d’explosifs EPC (60 sal.). Le nom de la commune a été Collongue, puis a varié en unissant à l’occasion les noms des deux hameaux de Vernet et Collongue, fiefs des abbés de Montmajour, passés au 17e s. aux Simiane; il s’est fixé sous sa forme double en 1919. La commune n’avait alors que 700 hab.; sa population a crû après 1960, passant par 3 000 hab. en 1982, à 5 000 vers 1987. Elle a augmenté de 600 hab. après 1999.


Tholonet (Le)

(2 330 Tholonétiens, 1 082 ha dont 486 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), juste à l’est d’Aix-en-Provence. Le château du Tholonet, dit aussi de Gallifet, abrite des services de la société du Canal de Provence. Dans la commune, un barrage de 1854, de 24 m de haut, fut l’œuvre du père d’Émile Zola et destiné au ravitaillement d’Aix en eau potable; il a été nommé ensuite Zola, ainsi que son petit lac de retenue de 4 ha; il ne sert plus que de tampon au barrage de Bimont, qui est dans la commune voisine de Saint-Marc-Jaumegarde. Le Tholonet a une cave coopérative et cultive 44 ha de vignes, en partie en vins de Palette (château Crenade). La commune accueille les entreprises d’informatique SII (200 sal.), de télécommunications Circet (140 sal.), les services aux entreprises Nodaly (200 sal.) et DG Inventaires (50 sal.). Elle avait 400 hab. au creux des années 1920 (600 en 1851) puis sa population s’est mise à croître, passant à 1 100 hab. en 1975 et atteignant les 2 000 hab. en 1990. Elle stagne depuis 1999.


Trets

(10 450 Tretsois, 7 031 ha dont 3 675 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement d’Aix-en-Provence, 23 km ESE d’Aix, dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix). La ville est dans la plaine de l’Arc côté sud, où passent N7, D6 et A8. Elle a un château médiéval, des remparts et des portes, des passages couverts, une église du 12e s. et une synagogue du 13e s. La partie méridionale de la commune est très accidentée par les reliefs calcaires du mont Olympe, qui s’y élèvent à 819 m et où se cache l’ermitage de Saint-Jean-du-Puy. Ces reliefs portent le nom de montagne de Regagnas au sud-ouest de la commune. Il en part une galerie souterraine reliée au réservoir du Vallon Dol à Marseille. La ville est dotée d’un collège public et de supermarchés Carrefour (70 et 50 sal.), d’un site des autoroutes Escota (50 sal.), des services à la personne Essentiel (75 sal.), des nettoyage SNCR (350 sal.) et Sophenis (160 sal.); pompes funèbres SAFM (300 sal.). La commune cultive 835 ha de vignes et a une cave coopérative. La population de Trets est restée entre 3 000 et 2 600 hab. de 1830 à 1962, puis elle a augmenté, passant les 5 000 hab. en 1984, 8 000 en 1991. Elle a crû de 1 050 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Trets a 18 communes, 72 700 hab.


Venelles

(8 580 Venellois, 2 064 ha dont 924 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), juste au nord d’Aix, en terrain relativement accidenté. La commune est traversée par la N96 et l’A51 d’Aix à la Durance, et par la galerie Saint-Hippolyte du canal de Provence. Le vieux village de Venelles-le-Haut conserve une église romane et des ruines castrales. Le finage contient les châteaux de Saint-Hippolyte au sud (jardins du 17e s. et parc du 18e s.), de Font-Cuberte au nord, le parc du domaine de Violaine. La commune n’avait que 450 hab. en 1936, 620 en 1962; elle est passée à 5 200 en 1982 et poursuit sa croissance, gagnant 940 hab. depuis 1999. Cette banlieue résidentielle d’Aix a aussi ses entreprises: informatique Askell (240 sal.) et Adnov (110 sal.); magasin Intermarché (85 sal.); distribution pharmaceutique CERP (70 sal.) et négoce de fournitures médicales Citycare (55 sal.); aide à domicile Proxidom (90 sal.); nettoyage Aixia (120 sal.). La commune a aussi 69 ha de vignes et une cave coopérative.


Ventabren

(5 540 Ventabrennais, 2 632 ha dont 1 500 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix), 13 km à l’ouest d’Aix-en-Provence. Ventabren a une réputation de «village de caractère» pour son ancien habitat perché; ruines du château de la Reine Jeanne (12e s.), musée archéologique, vestiges d’un ermitage du 9e s.; beau moulin à vent pour le service des eaux, reconstruit en 1967. La commune est limitée au sud par le cours encaissé de l’Arc, qu’enjambe l’aqueduc de Roquefavour (1842-1847), de 375 m de long et trois rangées d’arcades d’une hauteur maximale de 83 m, partagé avec la commune d’Aix-en-Provence et construit pour le canal de Marseille. La commune est traversée d’ouest en est par l’A8 et du nord au sud par la ligne ferroviaire à grande vitesse; châteaux Noir et Blanc à l’est, Intermarché (40 sal.). Ventabren, qui avait 1 800 hab. en 1846, était descendue à 790 hab. en 1936 puis a perdu en 1950 la commune de Coudoux; sa population est alors tombée à 500 hab. Mais elle croît vigoureusement depuis 1970, a atteint 2 700 hab. en 1982 et a encore gagné 930 hab. après 1999 (+20%).


Vitrolles

(33 700 Vitrollais, 3 658 ha dont 1 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement d’Istres, situé dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays d’Aix). La ville est sur la côte orientale de l’étang de Berre, au pied du puissant escarpement à corniches calcaires du plateau d’Arbois. Le vieux village perché a quelques restes de remparts, une tour sarrasine, une porte et des ruelles concentriques; châteaux de Montvallon (1697) et de Font Blanche au sud-est. La N113, l’A7 et la voie ferrée Paris-Marseille passent entre l’étang et la ville, dont le territoire contient plusieurs échangeurs routiers et autoroutiers. Les salins du Lion jouxtent l’aéroport de Marignane et servent de réserve ornithologique.

La commune n’avait que 800 hab. dans l’entre-deux-guerres et a connu ensuite une croissance spectaculaire, passant à 2 500 hab. en 1954, 5 000 en 1958, 13 000 dès 1975, 35 400 en 1990. Mais la population baisse depuis: elle a diminué de 3 390 hab. de 1999 à 2022 (-10%). Vitrolles accueille quatre collèges publics, un lycée public et un lycée privé; institut médico-éducatif et centre d’aide par le travail, clinique de l’Étang (190 sal.), maison de retraite Orpea (60 sal.). L’énorme zone industrielle des Estroublans, destinée à recueillir toutes les usines jugées indésirables à Marseille, a pris place au sud du finage, assortie de constructions massives de logements pour les familles d’ouvriers.

Dans l’industrie, les principaux établissements sont des usines de métallerie, mécanique et maintenance ADF (Ateliers de Fos, 310 sal.), Eiffage (220 sal.), EMIS (86 sal.), Activence (60 sal.), d’instruments scientifiques Honeywell (50 sal.). Dans d’autres domaines se signalent L’Air Liquide (70 sal.), les pâtes alimentaires Ferico (50 sal.) et les conserves de fruits Maître Prunille (55 sal.), une imprimerie MOP (55 sal.). Vitrolles accueille également les ingénieries Setec (140 sal.), Safran (120 sal.), Expleo (450 sal.), Arsys (125 sal.), Corse Étude (100 sal.), Atexis (60 sal.), les sociétés d’informatique Interway (150 sal.) et Osiatis (100 sal.), les installations électriques Eiffage Méditerranée (160 sal.) et Eiffage Clevia (55 sal.), Inabensa (130 sal.), ERT (120 sal.), Graniou Azur (100 sal.), Ineo (90 sal.), SNEF (65 sal.) et Fauché (60 sal.); production de chaleur Engie (190 sal.) et Dalkia (200 sal.).

La distribution est représentée par un hypermarché Carrefour (200 sal.), un centre Leclerc (100 sal.), des magasins Ikea (210 sal.), Castorama (200 et 100 sal.); négoces de fournitures industrielles Prodim (75 sal.), Barthélemy (60 sal.) et Jungheinrich (60 sal.), d’alimentaire Selecta (100 sal.); services aux entreprises Onet (110 sal.), TNT (100 sal.), LS (90 sal.), assurances SES (70 sal.), agences de travail temporaire Manpower (390 sal.), Adequat (145 sal.), Start People (90 sal.), Derichebourg (90 sal.), Interim Nation (75 sal.), Les Intérimaires Professionnels (50 sal.); gardiennages Stanley (85 sal.) et Byblos (75 sal.); nettoyages Atlan (600 sal.), Onet (220 et 65 sal.), STN (110 sal.), STN ACR (80 sal.), blanchisserie Maj (Elis, 55 sal.); La Poste (80 sal.); publicité Mediapost (55 sal.).

La proximité de l’aéroport de Marignane a contribué à la présence de 650 chambres d’hôtel dont celles d’Hotelia du groupe Medotels (80 sal.), des transports de fret Berto (180 sal.), Citaix (170 sal.), Rocca (130 sal.), Faramia (120 sal.), Bolloré (120 sal.), TNT (100 sal.), STEF (85 sal.), XPO (75 sal.), TEA (75 sal.), Courrier (75 sal.), Calberson (75 sal.), Centremex (70 sal.), Buonomo (60 sal.), DHL (60 sal.),UPS (55 sal.), Papalino (50 sal.) et l’entreposage CTM (240 sal.); transports de voyageurs SynergiHP (55 sal.). S’y ajoutent les constructions Eiffage (125 sal.), GCC (110 sal.), RGB (80 sal.), Domasud (50 sal.), les travaux publics Eiffage Route (85 sal.) et Eiffage Infra (70 sal.), Razel (70 sal.), Colas (85 sal.), les constructions ferroviaires Vossloh (70 sal.).

Le nouveau canton de Vitrolles a 4 communes, 64 700 hab.