Communauté de communes des Terres du Lauragais

Lauragais (Terres du)

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communauté de communes de la Haute-Garonne à l’est, associant 58 communes et 38 600 hab. (61 700 ha). Villefranche-de-Lauragais (siège), Calmont, Caraman, Nailloux et Sainte-Foy-d’Aigrefeuille dépassent 2 000 hab.

Un premier ensemble de communes forme la partie méridionale du territoire intercommunal, entre l’Hers Mort et l’Hers Vif.

Avignonet-Lauragais (1 500 Avignonetains, 4 066 ha dont 250 de bois), 7 km ESE de Villefranche, a son vieux village sur une butte du versant d’un couloir de vallée morte prolongeant celle de l’Hers, avec un beau clocher toulousain. Juste à l’est, la côte du Lauragais dresse son escarpement face à l’est, précédée par la butte-témoin de Montferrand (Aude) et dédoublée, une arrière-côte dominant à l’ouest la vallée du Marès. Elle se retrouve au sud-est à angle droit, le finage s’étendant au sud dans les collines du Terrefort jusqu’à la vallée de la Ganguise au-delà du hameau des Alix. Entre les deux parties est ouverte la trouée ou seuil de Naurouze, par où passent le Canal du Midi, la voie ferrée, l’A61, la D813 (ex-N113). Un lac avec base nautique et port de plaisance a été aménagé en 1984 sur le Canal du Midi, formant le site de Port Lauragais, accessible par l’aire de service de l’autoroute; hôtel-restaurant La Dînée (55 sal.), nettoyage Plus Que Net (30 sal.). C’est un peu plus à l’est dans l’Aude, à Montferrand, que se trouvent l’obélisque de Naurouze et l’arrivée de la rigole du canal du Midi, qui alimente les deux versants du canal. Un parc éolien de 10 hélices Nordex (8 MW) a été installé en 2002 sur la côte du Lauragais (société Boralex). Avignonet a précisé son nom en 1921; la commune a eu 2 500 hab. en 1831 et un minimum de 930 en 1982; elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+39%).

Renneville (560 Rennevillois, 842 ha), 3 km SE de Villefranche, est sur une colline formant éperon d’interfluve entre le couloir d’Avignonet-Villefranche et la vallée haute de l’Hers Mort, qui vient du sud-est. Le canal du Midi et l’A61 frôlent le pied de l’éperon, celle-ci avec une double aire de repos. Renneville a gagné 200 hab. depuis 1999 (+59%).

Montclar-Lauragais (240 Clarimontais, 362 ha), 5 km au sud de Villefranche, est une petite commune sur le flanc sud de la haute vallée de l’Hers Mort; + 100 hab. depuis 1999 (+71%). La mention Lauragais est de 1929.

Beauteville (180 Beautevillois, 449 ha), 8 km SE de Villefranche, a son petit village sur une butte dominant le confluent de l’Hers Mort et de la Ganguise; elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Lagarde (410 Lagardais, 1 169 ha, a un village étoffé sur une échine du Terrefort,7 km au sud de Villefranche. La vallée du Gardijol traverse le finage à l’ouest, accueillant la D16. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+71%).

Caignac (320 Caignacais, 936 ha), 11 km au sud de Villefranche, a un village bien fourni sur une colline du versant droit du Gardijol; lac collinaire de 6 ha au sud, +130 ha depuis 1999 (+68%).

Gibel (360 Gibelains, 1 940 ha), 11 km au sud-est de Nailloux, a un village perché, jadis fortifié, et conserve un château avec parc, et au sud la maison de Coulom (château du 18e s., inscrit). La population a augmenté de 90 hab. après 1999 (un tiers). L’A66 (l’Ariégeoise) longe le finage à l’ouest sur plus de 6 km (sans accès) en empruntant la vallée de la Hise.

De l’autre côté de l’autoroute et de la Hise, Calmont marque la limite du Terrefort Lauragais au-dessus de la plaine de l’Hers Vif et de l’Ariège.

Monestrol (67 Monestrolois, 523 ha), 11 km SSO de Villefranche, a son tout petit village sur un promontoire du versant droit de la Thésauque, affluent de l’Hers Mort. Les jardins du château du village et de celui de Lasserre juste au nord sont signalés.

Seyre (130 Seyrois, 389 ha), 7 km SO de Villefranche, a son village sur le haut du versant gauche du Gardijol. Le château, vaste bâtisse du 19e s., hébergea un moment en 1940-1941 plusieurs dizaines d’enfants orphelins d’origine juive allemande, relogés ensuite en Ariège au château de la Hille (Montégut-Plantaurel) mais dont beaucoup furent plus tard arrêtés et déportés. La commune n’avait que 76 hab. en 1999 (+74%).

Montgeard (490 Montgeardins, 932 ha), à 3 km SSE de Nailloux, est une bastide royale de 1317, qui porte le nom du sénéchal fondateur, Guiard, déformé depuis. Le village a un clocher-donjon souvent remarqué, et un château de 1555. La commune partage avec Nailloux le lac de la Thésauque (34 ha), bordé par un sentier balisé et dote au NE d’une base de loisirs avec camping à Champreux. À l’est, le domaine de Roquefoulet a son propre lac collinaire (5 ha); il fut un pionnier de la rénovation de l’agriculture lauragaise par les rapatriés d’Afrique du Nord, dès 1957, et innova notamment en introduisant un vaste verger de pommiers (disparu depuis). Montgeard a gagné 160 hab. depuis 1999 (48%).

Aignes (250 Aignois, 2 181 ha), 16 km SO de Villefranche, est entre Calmont et Nailloux. Son finage atteint presque le coteau de l’Hers Vif au sud-est. La vallée de la Hise le borde au nord, empruntée par l’A66 vers l’Ariège. Le village est une ancienne petite bastide au plan caractéristique, longtemps dans le giron de Cintegabelle, la commune n’ayant été créée qu’en 1882, avec 910 hab.; elle était descendue à 170 hab. en 1990 et en a gagné 60 depuis 1999.

Mauvaisin (250 Mauvaisinois, 1 105 ha), 15 km OSO de Villefranche dans les collines du Terrefort, voisine de Cintegabelle, est traversée par la vallée du Tédélou, qui a sa source à Aignes et rejoint la Hise à Venerque; le petit village est sur une colline.

Saint-Léon (1 270 Saint-Léonains, 2 431 ha dont 200 de bois), 18 km à l’ouest de Villefranche, est une commune étendue du Terrefort, traversée par la vallée de la Hise. Elle abrite un établissement de convalescence (35 sal.); gardiennage Kevlar (150 sal.). Sa population s’est accrue de 510 hab. depuis 1999 (+67%).

Montesquieu-Lauragais (980 Montesquiriens, 2 475 ha dont 223 de bois), 9 km ONO de Villefranche, a son village construit en rond sur une butte qui domine la plaine de l’Hers et le Canal du Midi; beau clocher-mur de brique rose à cinq baies et flanqué de deux tours. Le finage atteint au nord le cours de l’Hers; que rejoint la Thésauque après être passée sous le canal du Midi au pont-canal de Négra. Les autoroutes A61 et A66 traversent la commune et s’y rejoignent près de Négra, l’échangeur étant en partie sur le territoire de Vieillevigne; la gare de péage de Nailloux est sur le territoire de Montesquieu au sud. La population a un peu repris depuis les 560 hab. de 1975, et s’est accrue de 120 hab. depuis 1999, mais elle fut de 1 500 hab. au début du 19e s.; la mention Lauragais a été ajoutée au nom en 1929.

Vieillevigne (340 Vieillevignois, 314 ha), 6 km à l’ouest de Villefranche, juche son village sur la colline dominant le débouché de la Thésauque dans la plaine de l’Hers et le Canal du Midi; échangeur A61-A66 au nord-ouest. La population a augmenté de 160 hab. (+88%) depuis 1999.

Gardouch (1 280 Gardouchois, 1 631 ha), face à Villefranche au sud de la plaine à 3 km, au débouché du Gardijol, qui rejoint l’Hers Mort, à la limite nord du finage, a un port de plaisance sur le Canal du Midi et l’échangeur de l’A61 vers Villefranche. La Thésauque limite le finage à l’ouest. La commune a gagné 280 hab. depuis 1999.

Un deuxième groupe de communes, la plupart de petite taille, est dans le Terrefort au nord de Villefranche.

Saint-Rome (50 Saint-Romains, 363 ha), 4 km ONO de Villefranche, est seule avec son château et son parc au milieu de la plaine de l’Hers Mort, l’ensemble ayant été constitué à partir de 1837 par le marquis de la Panouse, avec des formes et des intentions plutôt originales d’inspiration vaguement utopiste; mais la commune et son nom sont plus anciens. Le finage est frôlé au sud par l’A61, au nord par la voie ferrée et la D813.

Villenouvelle (1 410 Villenouvellois, 795 ha), 6 km NO de Villefranche, est une bastide de plaine comme Villefranche, apparue vers 1270, mais plus menue. Le village au plan régulier est traversé par la D813 et frôlé par la voie ferrée (gare). L’Hers longe la limite sud du finage, qui monte un peu sur les collines au nord. La population croît depuis l’entre-deux-guerres (490 hab. dans les années 1920, plus de 1 000 un siècle avant) et s’est élevée de 470 hab. (+50%) depuis 1999.

Mauremont (340 Mauremontais, 563 ha),9 km NNO de Villefranche, est dans les collines juste au nord de Villenouvelle; +120 hab. depuis 1999 (+55%).

Montgaillard-Lauragais (760 Montgaillardais, 1 112 ha) est à 5 km NNO de Villefranche. Le village, a centre circulaire, se perche sur une butte dominant la vallée de la Grasse et le versant droit de l’Hers Mort; leur confluent étant à l’angle SE du finage; peinture Buc (20 sal.), +210 hab. depuis 1999 (+37%).

Vallègue (540 Valléguois, 418 ha), perche son village à 5 km NE de Villefranche au-dessus d’un vallon équipé d’un lac collinaire de 10 ha. La D622 de Villefranche à Revel passe au village.

Folcarde (130 Folcardois, 233 ha),8 km ENE de Villefranche, étire son petit finage de la vallée du Marès au SE à celle du Favayrol au NO. Elle n’avait que 86 hab. en 1999.

Rieumajou (130 Rivomajorains, 377 ha), 8 km NE de Villefranche, juste au nord de Folcarde, a la même topographie mais son village est décalé vers l’ouest, près du Favayrol. Elle avait 88 hab. en 1999.

Lux (350 Luxois, 759 ha), à 8 km NNE de Villefranche, accueille un établissement de convalescence au sud (château de Saint-Jean); elle a plus que doublé sa population de 1999 (170 hab.). Son finage, bordé par le Favayrol à l’est, atteint la vallée de la Grasse au NO.

Saint-Vincent (200 Antéjaciens, 307 ha), 7 km NNE de Villefranche, atteint la vallée de la Grasse au nord. Elle avait 100 hab. en 1999 et a donc doublé depuis.

Trébons-sur-la-Grasse (460 Trébonains, 1 087 ha), 7 km au nord de Villefranche, a son petit village sur le coteau droit de la Grasse. Le finage est dissymétrique, modelé en collines à l’ouest, très peu accidenté à l’est; travaux publics Nerocan (20 sal.). Le nom était seulement Trébons avant 1921. La commune avait absorbé en 1847 celle d’Esquilles, dont ne reste qu’un lieu-dit juste à l’est du village. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+39%).

Cessales (180 Cessalois, 334 ha), 8 km NNE de Villefranche, est un petit village sur le versant droit de la Grasse; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Germier (110 Saint-Germiérois, 374 ha), 9 km au nord de Villefranche, disperse son habitat dans les collines traversées par la D2 et n’a pas de village; elle avait 86 hab. en 1999.

Mourvilles-Basses (73 Mourvillais, 4 58 ha), 12 km au nord de Villefranche, est dans la vallée de la Marcaissonne.

Toutens (330 Toutensois, 486 ha), 11 km au nord de Villefranche, perche un village sur une colline au-dessus de la Marcaissonne. Elle a plus que doublé sa population de 1999 (146 hab.).

Beauville (170 Beauvillois, 606 ha), 12 km NNE de Villefranche, étire son finage de la vallée de la Grasse au sud à celle de la Saune au nord, la D2 frôlant le village au centre; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Caraman et Lanta sont les centres de services d’un troisième groupe de communes, au nord-ouest de Villefranche, plus proches de Toulouse et de ses diffusions.

Cambiac (210 Cambiacois, 774 ha), 15 km NNE de Villefranche, jouxte Caraman au SE. La Sane traverse le finage au sud, tandis qu’au nord s’étire sur 1 200 m dans un vallon le lac collinaire de Sainte-Marie (13 ha); +50 hab. depuis 1999.

Ségreville (290 Ségrevillois, 497 ha), 13 km au nord de Villefranche juste au sud de Caraman, étale son finage sur le long et doux versant gauche de la Saune. Sa population a doublé depuis 1999.

Caragoudes (230 Caragoudais, 831 ha, 15 km NNO de Villefranche 6 km SO de Caraman relaie Ségreville en aval sur un site comparable; ancien moulin sur la crête au sud, près du village. La population, de 540 hab. vers 1840, s’était abaissée à 140 en 1975; elle a peu changé depuis1999.

Maureville (310 Maurevillois, 990 ha), 6 km OSO de Caraman, est bornée par les vallées de la Seillonne au nord et de la Saune au sud et n’a pas de vrai village; un petit lac collinaire (5 ha); +40 hab. depuis 1999.

Aurin (330 Aurinois, 749 ha), 8 km à l’ouest de Caraman et 21 km NO de Villefranche, est au nord de la Saune; église à clocher-mur du 16e. s.; +80 hab. depuis 1999 (+32%).

Tarabel (420 Tarabelais, 742 ha), 17 km NNO de Villefranche, 9 km OSO de Caraman, sur l’interfluve entre Saune et Marcaissonne, se signale par un château renaissance et a commencé à sentir le vent de la périurbanisation, doublant son effectif de 1982 à 1999, ajoutant encore 50 hab. ensuite.

Préserville (730 Préservillais, 1 219 ha), 21 km NO de Villefranche, 16 km SE de Toulouse, est également sur l’échine entre Saune au nord et Marcaissonne au sud et a reçu des séries de pavillons; elle avait 360 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis. Sa voisine du nord-ouest Sainte-Foy-d’Aigrefeuille a dépassé les 2 000 hab.

Lanta vient de dépasser 2 000 hab.

Saint-Pierre-de-Lages (870 Saint-Pierrins, 720 ha), 16 km ESE de Toulouse, est à l’ouest de Lanta sur la même colline. Elle a reçu tout à l’est à la limite de Lanta le collège public de l’ancien canton. Sa population a plus que doublé depuis 1999, gagnant 490 hab. (+129%); chocolaterie réputée au village (Criollo).

Vallesvilles (410 Vallesvillois, 816 ha), 17 km à l’est de Toulouse, au nord de Lanta, est dans les communes entre la Sausse au NE et la Saune au SO. La D826 de Toulouse à Castres passe par le village. La population a augmenté de 120 hab. (+41%) depuis 1999.

Bourg-Saint-Bernard (1 030 Bourguignons, 1 660 ha), 11 km NO de Caraman, 24 km ENE de Toulouse, est limitrophe du Tarn. Le village domine la vallée du Girou au nord, de son affluent le Dagour au sud, où est le lac de 24 ha partagé avec Lanta. Au bord du Girou a été aménagé un aérodrome par transfert du vol à voile de l’aéroclub de Toulouse-Lasbordes, et qui apparaît ainsi sous le nom de Toulouse-Bourg-Saint-Bernard (code LFIT); il a une piste gazonnée de 700 m. Le village célèbre chaque année la fête traditionnelle du pré de la Fadaise, ou Prat Contrast, qui remonterait à la croisade des Albigeois et se déroule sur un pré de la vallée du Girou; il a aussi un centre de cure alcoolique et toxique; installations électriques et thermiques Fournié-Grospaud (40 sal.). La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+32%).

Saussens (210 Saussinois, 302 ha), 9 km NNO de Caraman, perche sur une crête entre le lac du Dagour au SO et le Girou au nord, à la limite du Tarn; +60 hab. depuis 1999.

Francarville (180 Francarvillois, 700 ha), 8 km NNO de Caraman, en limite du Tarn, a une file de maisons sur une colline dominant la plaine du Girou, une autre tout au sud sur une crête longée par la D826.

Vendine (290 Vendinois, 287 ha), 7 km au nord de Caraman, est dans la vallée du Girou, en limite du Tarn; +120 hab. depuis 1999 (+71%).

Prunet (150 Prunetains, 466 hab.), 6 km NO de Caraman, a un habitat entièrement dispersé dans les collines, bordées au sud par le Dagour.

Mascarville (180 Mascarvillois, 527 ha), 4 km au nord de Caraman, a son village sur une butte au-dessus du vallon du Dourdou, affluent du Girou qui coule vers le nord; +40 hab. depuis 1999.

Albiac (210 Albiacois, 471 ha), 5 km NNE de Caraman est sur une colline au-dessus de la vallée de la Vendinelle, qui limite le finage au nord; +50 hab. depuis 1999.

Loubens-Lauragais (470 Loubensois, 647 ha), 7 km NNE de Caraman, a un village un peu étoffé sur le relief, au-dessus d’un petit vallon affluent de la Vendinelle, avec un château renaissance. Le Girou, que suit la limite départementale, reçoit la Vendinelle à l’angle NO du finage. La D826 passe dans la vallée du Girou. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+47%). La mention du Lauragais a été ajoutée en 1921.

Le Faget (350 Fagetois, 1 131 ha), 13 km NE de Caraman, aligne son village sur une crête entre la vallée du Girou au nord et celle de son affluent de gauche le Peyrencou au sud. La commune est limitrophe du Tarn mais à l’écart de la D826, qui passe plus au nord; négoce pharmaceutique Teleflex Medical (110 sal.). Le nom, très répandu sous des formes voisines, vient des fougères. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

La Salvetat-Lauragais (140 Salvetatiens, 366 ha), 5 km NE de Caraman, est au sud de son finage, qui est traversé par la Vendinelle. La mention du Lauragais est de 1929. La commune avait moins de 100 hab. en 1999.

Auriac-sur-Vendinelle (1 050 Auriacais, 3 071 ha) a un village doté de quelques commerces et services dans la petite vallée de la Vendinelle, affluent du Girou, 6 km à l’est de Caraman; elle ne se dépeuple plus depuis 1975, et a même gagné 80 hab. après 1999; mais elle eut 1 900 hab. dans la première moitié du 19e s. À la pointe SE de la commune subsiste l’église classée de Noumérens (11e-12e s.). Le Peyrencou traverse le finage au nord-est.

Le Cabanial (470 Cabanialais, 847 ha), 11 km à l’est de Caraman à la limite du département du Tarn, au-dessus de la vallée du Peyrencou, a gagné 220 hab. depuis 1999 (+88%).


Calmont

(2 410 Calmontois, 4 027 ha dont 403 de bois) est une commune de la Haute-Garonne en Terres du Lauragais, 11 km au sud de Nailloux, limitrophe de l’Ariège. Le village est au bord de l’Hers Vif, entre Mazères et Cintegabelle. Son finage s’étend plus largement dans la plaine de l’Ariège et de l’Hers Vif que sur les collines du Terrefort. Une maison forte et une halle de briques et galets se voient au village; château de Terraqueuse sur la rive gauche de l’Hers en aval de Calmont, dans un parc de 18 ha, avec jardin et verger et une tour du 15e s.; maison de retraite de la Roseraie (90 sal.). La population, qui avait atteint 2 100 hab. au maximum de 1851 et s’était abaissée à 1 150 hab. en 1962, augmente; elle s’est accrue de quelque 780 hab. depuis 1999, soit +48%.


Caraman

(2 540 Caramanais, 3 019 ha dont 152 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne en Terres du Lauragais, 28 km à l’ESE de Toulouse, sur une colline du Terrefort lauragais. La bourgade est issue d’une petite place forte, qui fut un des chefs-lieux du pays du pastel; base de loisirs du lac de l’Orme Blanc (8 ha) avec camping, jardin d’En Galinou un peu au sud proche d’un autre étang collinaire de 17 ha dans le vallon du Gorse; collège public, centre médico-psychologique; centre d’appels pour recouvrements (Igrec, 65 sal.). De 2 700 hab. en 1846, sa population s’était abaissée à 1 430 en 1954; elle augmente lentement depuis et a gagné 580 hab. depuis 1999 (+29%). La commune est membre de la communauté des Terres du Lauragais, 18 km au nord de Villefranche. Le finage est bordé au sud par la vallée de la Saune et étire une queue vers le NO le long du Dagour, affluent du Girou.


Lanta

(2 060 Lantanais, 3 012 ha dont 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne en Terres du Lauragais, 19 km ESE de Toulouse et 26 km NO de Villefranche sur une crête du Terrefort toulousain, entre les vallées de la Seillonne au nord et de la Saune au sud. C’est une commune agricole et un modeste centre de services local, qui s’orne au sud-est du lac de barrage collinaire de Saint-Sernin (20 ha), et y ajoute à la limite nord-est la moitié de celui du Dagour (24 ha). La population communale est passée par un maximum à 1 760 hab. dans les années 1850, un minimum à 870 en 1968, et croît depuis; elle a augmenté de 870 hab. (+73%) depuis 1999.


Nailloux

(3 860 Naillousains, 1 855 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne, 34 km au SSE de Toulouse, au milieu du Terrefort lauragais d’entre les deux Hers; elle est membre de la communauté Terres du Lauragais, 12 km au SO de Villefranche. L’habitat y est ancien, mais a reçu charte et statut de bastide en 1319. Nailloux est un petit centre de service et d’artisanat, au rayonnement limité, avec un collège public et une maison de retraite (l’Acacia, 85 sal.); festival Nailloux Sciences, moulin rouge à six ailes au Gril au nord, avec écomusée. À l’est, le lac collinaire de Thésauque, créé en 1973, stocke 1 Mm3 et occupe 34 ha, partagés avec Montgeard; le versant du lac, en soulane, a reçu à la Farguette une série de plusieurs dizaines de pavillons étagés, plus une maison de retraite.

Nailloux avait eu plus de 1 500 hab. au milieu du 19e s., et sa population s’était abaissée à 660 hab. entre 1950 et 1975; elle a repris des couleurs et même connu un record de croissance depuis 1999, parvenant à tripler avec un gain de 2 610 hab. L’autoroute 66 L’Ariégeoise contourne la bourgade par l’ouest, mordant en partie le finage et empruntant au sud la vallée de la Hise. L’échangeur n°1, avec péage, est tout au nord au croisement de la D19, partagé avec Montesquieu-Lauragais, et a entraîné sur le territoire de Nailloux la création en 2011, par le groupe Advantail, derrière le moulin du Gril, d’un Village des Marques (34 000 m2), fort regrettablement dénommé Nailloux Outlet Village.


Sainte-Foy-d’Aigrefeuille

(2 100 Saint-Foyens, 968 ha) est une commune de la Haute-Garonne à 18 km SE de Toulouse, dans la vallée de la Saune, en Terres du Lauragais. Son finage s’étend sur les collines du Terrefort de part et d’autre de la vallée et atteint même au sud-ouest le cours parallèle de la Marcaissonne; petit lac du Val de Saune (5 ha). L’habitat s’est éparpillé en lotissements sur le versant sud de la Saune, et dans la vallée à l’est, aux Bruges. La population est passée de 270 hab. en 1975 à 670 en 1990 et 1 650 en 1999, et a encore gagné 450 hab. depuis (+27%); ingénierie et outillage Latecis (220 sal., groupe Latécoère), ingénieries BEC (55 sal.) et Cirtem (20 sal.), pâtisserie Marie Boulange (20 sal.); maison de retraite (la Cocagne, 55 sal.).


Villefranche-de-Lauragais

(4 450 Villefranchois, 1 035 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Toulouse, 33 km au SE de Toulouse. Le bourg est une bastide de 1270, établie dans le couloir qui mène vers l’Aude et qui n’est plus emprunté que par une petite branche de l’Hers Mort, le Marès. L’essentiel de la circulation entre Toulouse et la Méditerranée passe par ce couloir, qu’empruntent le Canal du Midi, la voie ferrée, la N113 (D813), l’A61, avec un échangeur à proximité du bourg. Celui-ci a un plan en damier, une grande halle de brique et l’un des plus grands clochers-murs du Lauragais, à six ouvertures.

La ville a un collège public, une clinique (Monié, 190 sal., 85 lits) isolée au nord, une maison de convalescence (le Château, 50 sal.); maison de retraite Maisonneuve (70 sal.). La grosse coopérative toulousaine 3A y a une fromagerie de 250 emplois (Les Fromageries Occitanes); travaux publics Nerocan (20 sal.); négoce de boissons la Maison des Vins (Crouzil, 35 sal.), de matériel antifeu Sud-Ouest Incendie (20 sal.), supermarché U (150 sal.), aide à domicile Bien Vivre en Lauragais (40 sal.); transports de voyageurs Teste (120 sal.), base des autoroutes ASF (45 sal.); La Poste (40 sal.). Villefranche, qui n’est «de Lauragais» que depuis 1958, a eu 2 900 hab. en 1856, 2 000 en 1931, et sa population croît depuis les années 1950; elle s’est élevée de 1 070 hab. depuis 1999 (+32%). La commune est le siège de la communauté des Terres du Lauragais.